Serguei Zoubatov

Ce n'est pas parce que la loi le dit que c'est bien. Vous êtes prié de ne pas vous moquer du monde. Comme si les termes de "bien pensants" et de "gaucho", pour méprisants qu'ils soient, avaient la même connotation péjorative que les insultes "facho" (et tout le reste). Les termes que vous soulignez ne renvoie en rien à des actes criminels. Alors que "facho", "nazi" et les autres tiennent de la criminalisation. Ils accusent la cible de crime contre l'humanité, leur charge émotionnelle négative est extrêmement puissante (on ne négocie pas avec les fachos, on ne leur parle pas, on ne les écoute pas). Essayer de nous faire croire que "gaucho" équivaut à "facho", c'est tenter de nous faire prendre des poissons pour des chats. Vous ne savez pas ce qu'est le fascisme. Il est mort en 1945, et plus personne ne s'en revendique. Et même si je n'en tiens pas compte, les autres le feront. Imaginez! Un fasciste (ou dénoncé comme tel). Arrêtez de faire semblant de croire qu'il s'agit d'une petite insulte politique comme une autre. Elle a encore énormément de force dans l'esprit des européens. Parce que le totalitarisme moderne qui s'instaure progressivement chez nous est un peu plus malin que dans les pays "autoritaire". Bloquer ouvertement, censurer directement serait contre-productif. Les gens exploseraient de fureur. Alors on ne le fait pas. En revanche, on assassine socialement toute personne qui s'élève contre la pensée dominante (libérale-socialiste). On répand la religion démocratique, celle des droits de l'homme, etc... Tolérance, etc... Et on maintien le mythe du fascisme toujours présent et se relevant sans cesse. Pour, au final, en arriver à un remarquable consensus dans les médias dominants. Et à une auto-censure des opposants les plus modérés (la plus grande partie).

Mussolini aussi. Pourtant, on nous ressort le fascisme toutes les quinze minutes. C'est vrai que l'extrême-gauche prône une solution tellement plus pacifique: la lutte à mort dans des flots de sang. C'est tellement plus romantique.

Votre "réalité" ne tient que de l'imagination. Votre société ne repose que sur le rêve. Quand la nuit prendra fin, le réveil sera dur. Il l'est toujours. D'une, le nombre ne signifie pas la vérité ni le bien. La bêtise individuelle ne se transforme pas en sagesse collective, diraient certains. Les idiots ne sauraient se gouvernement sagement. De deux, en quoi ma détestation de la République ferait-elle de moi un monarchiste obligatoirement? Les homosexuels avaient déjà les mêmes droits que les "hétéros" (hétéros qui n'existent en fait absolument pas). Les dernières lois n'avaient pas pour but de mettre fin à des discriminations mais de bouleverser les normes. Je n'ai aucune ascendance noble, pour autant que je sache. Ou juste de petite noblesse, que nous ne revendiquons pas. Et je ne vois pas ce que les rois viennent faire ici. Cela vous étonne tellement qu'il existe encore des gens qui puissent s'engager à ne pas toucher au sexe avant leur mariage? Mon sang est rouge, je le fais couler assez fréquemment pour le savoir. Le négationnisme concerne la question de l'existence des camps de la mort et des juifs qui y furent massacrés. Question sur laquelle je ne me prononce pas. Les nazis n'ont jamais mis en place de plan visant à déporter de façon systématique les homosexuels comme ils l'ont fait pour les juifs.

Conflit d'intérêt ne signifie pas lutte des classes. Vous uniformisez et simplifiez à outrance des situations différentes.

Cela ne tient pas si l'on croit en l'existence d'un spectre politique pré-existant aux partis politiques modernes et sur lequel ils ne font que se placer. En revanche, si l'ont part du principe que ce spectre est établi par la gauche, et ce depuis toujours, alors son truc peut se tenir. C'est toujours la Gauche qui définit ce qui est à Droite ou à l'Extrême-Droite. Et ce depuis la Révolution Française. Renier ce classement, imposé par la Gauche, c'est s'attaquer à l'hégémonie culturelle de la Gauche. Cela ne risque pas d'être compris par le begalt de base, mais bon.

Oui. Et par une étrange coïncidence, ils "écartent" tous les mêmes. C'est un peu bizarre, tout de même. Oui, internet peut permettre de s'exprimer dans une certaine liberté. Ce qui n'empêche pas le terrorisme intellectuel de s'appliquer là aussi. Combien de forumeurs lancent fréquemment "facho", "raciste" ou autre imprécation fort peu méliorative? Ca arrive tout le temps. Et n'essayez pas de nous faire croire que ce ne sont que des insultes banales. Ce n'en sont pas et vous le savez aussi bien que moi.

Laissez-moi vous demander: pourquoi devrait-on en faire tout un évènement? Parce qu'il y a eu des morts? Il y a des morts partout et tout le temps. La mort n'est que la suite normale de la vie. Parce qu'ils se sont noyés? Même réponse: des gens se noient en permanence. Les européens ont complètement oubliés ce que la mort signifie. Ils l'ont relégués au fond d'asiles pour vieux et ne veulent plus la voir. Ce naufrage est bien triste, oui. Et s'il nous faut secourir les gens qui ont survécus, nous n'avons pas non plus à en faire un évènement national. Et une fois secourus, il faut les renvoyer chez eux. Les garder chez nous serait un message extrêmement mauvais, sans compter qu'ils ont violés les lois.

Seulement dans une optique où les gens ne cherchent que leurs intérêts personnels. Et c'est là que l'on voit que le communisme est également issue de l'individualisme. Et qu'il ne pense qu'au fric. De plus, vos postulats sont faux. Ceux qui touchent des salaires n'ont pas forcément intérêt à ce qu'il augmente. Pas si cela a pour conséquence de faire fermer leur entreprise et donc de leur faire perdre totalement leur salaire. Quant à ceux qui recherchent le profit, ils ont n'ont pas forcément intérêt à ce que les salaires n'augmentent pas: cela peut faire monter la grogne, amener à des grèves et donc menacer l'entreprise. Ce n'est pas une bonne gestion. Enfin, vous partez du principe que les gens ne recherchent jamais que leur propre intérêt personnel et ne pense qu'au fric qu'ils vont gagner. Ce qui est faux. Tout le monde ne pense pas qu'à soi-même. Par ailleurs vos "classes sociales" sont aussi étanches qu'une éponge. Il n'y a pas "une classe de prolétaires" universellement pauvre contre une classe de patrons et de proprios universellement riches. La réalité est infiniment plus complexe que cela. Ce que vous n'avez pas compris, c'est que l'homogénéité du peuple dans la nation ne repose pas sur l'égalité des revenus. Mais sur la culture. Cela n'a certes aucun sens pour un marxiste, qui fait tout pour détruire les cultures pré-existantes à sa folie. Mais ça n'en reste pas moins une réalité. Je ne vais pas perdre mon temps à démonter le reste, qui témoigne uniquement de votre propre obscurantisme et de votre propre ignorance de l'histoire. Rien à dire là-dessus, sinon que le marxisme vous a bien endoctriné. Je crains que le verset trois du chapitre 5 de l'évangile selon St Matthieu ne convienne pour vous, mon brave.

La lutte des classes n'est pas un produit du capitalisme. La lutte des classes est une interprétation erronée et mensongère de la situation produite par le capitaliste. Une technique inventée par les marxistes pour arriver au pouvoir: ils ont compris le formidable pouvoir que pouvaient représenter la petite population manipulée si elle les suivait. Alors ils ont inventés un truc contenant une semi-vérité. Ce qui intéresse les marxistes n'est pas de secourir le peuple. C'est d'utiliser sa force pour prendre le pouvoir. Lisez-les. Lisez les auteurs marxistes. Ils le disent tous: ils ne s'intéressent pas au prolétariat mais à sa force potentielle. Ils ne veulent absolument pas que son sort s'améliore sous un régime autre que le leur: le prolétariat perdrait de sa puissance en perdant sa pauvreté. La lutte des classes n'est pas une réalité. C'est une méthode de manipulation.

Mais oui, mais oui... Des rapports font même état de l'existence des extra-terrestres. Et ils sont venus nous rendre visite sur Terre, comme ET. La lutte des classes, ça n'existe pas. Les inégalités, ça existe. Et plus qu'un peu. Cela ne signifie pas pour autant que le monde est divisé entre prolétaires-petits-saints et patrons-grands-méchants-fascistes.

La Tradition dont je me prévaut remonte à "un peu plus loin" que cette République que j'abhorre.

Si l'on se contente de regarder les quelques décennies qui viennent de passer, je suis "hors-normes". Le problème, c'est que lesdites décennies ont connues un véritable renversement des valeurs et des normes. Que d'autres "valeurs" et d'autres normes ont été artificiellement forgées, pour essayer de remplacer la réalité et le bien. Si l'on se place dans une perspective plus longue, c'est vous qui êtes marginal. Non pas moi. Je ne fais que m'inscrire dans la longue, très longue, Tradition des Anciens. Et ne vous inquiétez pas. Je sais parfaitement que par rapport au monde moderne, je suis hors-norme. Et heureusement. Rien de plus horrible que d'être "normal" quand la folie est devenue norme.

Vous manquez cruellement d'esprit chevaleresque. Si toutes les civilisations ont agis ainsi sur des millénaires, ce n'est pas pour rien.

Je n'ai ni "nana" (terme fort peu mélioratif et vulgaire, que jamais je ne décernerais à ma dulcinée), ni copine ni femme ni amante. Je me garde pour ma femme, après le mariage. Si mariage il y a jamais.

Parce qu'il soutient le FN, il devient totalement sénile? Je ne vois guère le rapport de cause à effet. La lutte des classes existe autant que la lutte des sexes. Ou la lutte des races. Ce n'est que propagande et manipulation marxiste.

Il n'y a pas "ma" norme. Il a y la norme. Soit les relations entre un homme et une femme.

Vingt et un ans. Pourrait-on savoir en quoi mes propos sont navrants? On consomme moins d'alcool à la longue. Mais pas sur le coup. Regardez les "jeux à boire" inventés par les adolescents, les étudiants. Les big drinking et autres beuveries. Où le but est juste d'ingérer le maximum d'alcool en le minimum de temps. Jamais nos ancêtres n'ont commis pareilles bêtises (même si eux étaient plus portés sur la bouteille question quantité à la longue). Le plaisir et le bien sont deux choses différentes. Très différentes. Suivre bassement ses pulsions n'est généralement pas bien. Si je suis jeune, alors je suis un gamin inculte et stupide. Si je suis "middle-aged", je suis un immature encore dans sa crise d'adolescence. Si je suis un vieux, je suis un attardé obscurantiste encore au moyen-âge (parce que c'est connu: la vieillesse est un naufrage)... Je ne vois pas le rapport entre mon âge et ma position. Nul intention chez moi de vous apprendre comment vous comporter au lit. En revanche, je n'ai as besoin d'y être moi-même passé pour savoir distinguer le bien du mal. Combien pariez-vous que les expressions "coincés" et "cul-serré" sortiront plus vite que l'éclair? Pas pour leur homosexualité, non. Un grand nombre de SS appartenaient à la confrérie de la manchette. On disait même que certains chefs ne recrutaient que dans le milieu. L'un des lus grands ministres du régime de Vichy en était également. Tout le monde le savait et il était surnommé ouvertement "Gaystapette". La déportation des homosexuels, c'est un mythe. Il y en a qui ont été déportés, mais pas pour leurs comportements sexuels.

Je l'ai dis: c'est plus subtil que d'empêcher simplement les gens de s'exprimer. On va faire en sorte que s'exprimer coûte plus cher que se taire. Par des procès, par une judiciarisation, par des amalgames, etc... La plupart des gens se tairont.

La différence est que ceux-là n'empêchent personne de s'exprimer. Ce n'est pas le cas des "bobos-bien-pensants".

La réplique exacte est "A l'abris sous les arbres, ils auraient eu leur chances. Seulement aujourd'hui, l'esprit fantassin n'existe plus. C'est un tort!" Pascal, in Les Tontons Flingueurs.

Non. On ne vous empêche pas de les exprimer en public. Mais si vous le faites, là ils vous feront lanceront la foudre de Zeus même sur la tronche. Ca en dissuade plus d'un.

Sauf que si vous affichez trop clairement certaines idées, vous finissez au tribunal. Vous ne serez pas forcément condamné, mais vous devrez quand même payer votre avocat. Rares sont ceux qui peuvent se permettre des procès à répétition, même s'ils les gagnent. Et je ne vous dis pas s'ils les perdent.

Le monde moderne ne censure plus directement. C'est trop grossier et ça soulève trop de résistance. Ils préfèrent agir de telle sorte que les gens finissent par s'auto-censurer: criminalisation d'idées par amalgames avec de véritables délits, procès à outrance et récurrents (même s'ils sont perdus). Le but étant d'assassiner socialement ceux qui dépassent, qui déplaisent, qui ne se rangent pas à leurs avis. Voyant cela, les autres seront tentés de s'auto-censurer. Cela marche bien. Très bien.

Reste à savoir qui définit ce qu'est une ânerie.

Personnellement, non je n'en ai pas marre. Je ne regarde juste pas la télévision, donc je n'ai pas l'occasion de me laver le cerveau. Maintenant, je ne suis pas d'accord avec ceux qui diraient que cette "restriction" de la liberté d'expression va à l'encontre des principes républicains et démocratiques. "Pas de libertés pour les ennemis de la liberté". Ca n'a pas beaucoup changé. Voilà justement l'un des principes du système, qui le garde en réserve sans jamais l'oublier. Si jamais il se sent menacé, il n'hésitera pas.