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malnoir

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Tout ce qui a été posté par malnoir

  1. Tu penses que la gravité dépend du contexte ou de la loi qui l'a modélise ?
  2. Acrobaties qui sont à l'origine des sciences, c'est vrai que la science n'a pas eu une grande influence sur la civilisation ...
  3. Dieu n'a rien a voir avec ce types de réflexions. Tu confonds sujet et contexte, le réel peut très bien avoir des lois intrinsèques que nous interprétons par notre nature et qui existent donc en dehors de la pensée que nous en avons.
  4. Tu ne peux pas concevoir qu'il existe des idées qui n'ont pas de temporalité ? En gros, on peut tout à fait concevoir le réel comme se modélisant par la conception qui sépare l'espace et le temps, que ce soit dans notre contexte et dans tous les contextes possibles. C'est tout l'apport conceptuel de Kant avec l’hypothèse de l'existence de lois à priori, qui régissent ce monde et tout les mondes possibles. Je répond de ce fait à déjà utilisé en même temps.
  5. Parce que maintenant la genèse d'une idée est son contexte ?
  6. Et tu fais quoi des idées qui n'ont pas de contexte ? Un exemple, la séparation de l'espace et du temps. Est ce qu'on peut dire que cette idée est relative à un contexte ?
  7. malnoir

    Dictature vs Tyrannie

    Dans la démocratie Francaise, la constitution prévoit les pleins pouvoir (législatif et exécutif + immunité judiciaire) au président pour une période limitée en cas de guerre ou de crise majeure. Le président devient donc un "dictateur" dans le sens où les différents pouvoir de l'état lui sont conféré dans un contexte démocratique. Le tyran lui ne peut pas être dans un contexte démocratique ou républicain. On parle volontiers des dictatures concernant les chefs d'états des pays totalitaires du 20 eme siècle car ils ont exercé le pouvoir dans un contexte qui précède celui d'une démocratie ou d'une république.
  8. Le relativisme est le meilleur moyen pour ne plus penser. Si toutes les idées se valent, il n'y a plus aucun intérêt à avoir des idées. De plus, rejeter le relativisme n'induit pas la nécessité de tomber dans l'absolutisme de la pensée. Il y a une zone argumentative où les idées se confrontent et s'évaluent entre elles. Pour ce qui est de la où je veux en venir, je n'ai pas le courage de réexposer ma thèse d'un naturalisme en puissance de la norme. J'ai déjà écris de nombreux posts sur mon point de vue dans ce topic.
  9. C'est une qualité que de changer d'avis, mais quand vous vous contredisez aussi radicalement en deux posts cela laisse songeur sur la cohérence de vos idées. De plus, je ne vois pas en quoi la chose vécue est étrangère aux normes puisque nous pouvons la relater, et cela grâce aux normes du langage. Il y a certes une différence entre relater la chose vécue et l'expérience de la chose vécue, mais si la chose vécue est exprimable, cela veut dire que la chose vécue est faite de normes. Vous parlez de normes individualisées, cela par définition n'a pas de sens puisque la norme est justement ce qu'il y a de général et exprimable dans les choses. Ce qu'il y a d'absolument individuel est nécessairement irréductible à la norme. Je ne crois pas non plus que ce soit la réflexion personnelle qui pousse à une individualisation des normes mais par le caractère individuel de l'individu qui bien que fait de normes ne peut être réduit uniquement à des normes. La réflexion personnelle je pense participe de cette mécanique, à savoir qu'il y a en elle une part irréductible d'individualité que l'on peut nommer style, et une part de commun en elle qui permet justement son expression.
  10. malnoir

    À partir de Rien.

    vous fondez votre argumentation sur une contradiction. Vous dite que le rien est quelque chose, ce qui est totalement faux. Rien ne peut pas par définition être quelque chose. Car vous confondez ce qui est avec ce qu'il y a. Le rien est un concept qui se rapporte uniquement à la chose et ne se rapporte pas à l'être. Il y a donc toujours un cadre existentiel au rien, car pour qu'il n'y est rien il faut qu'il puisse y avoir quelque chose. Mais cela ne résous en rien la question que vous essayez de répondre qui a été posé par des gens comme Heidegger Sartre ricoeur etc qui est celle de la genèse de l'existence. Est ce qu'il y a au départ une affirmation de l'être ou une négation de l'être ?
  11. Les concepts de joie empathie solidarité créativité etc sont des normes. Donc les normes sont en contradiction avec des normes ?
  12. malnoir

    À partir de Rien.

    tellement vrai ...
  13. malnoir

    À partir de Rien.

    On voit ici l'exemple typique de la confrontation d'une pensée structurée (théia) à une pensée déstructurée (verax). Car ce qui est typique de la pensée structurée est de chercher dans les idées ce qui fait sens dans le rapport que nous avons entre la pensée et le réel. Le penseur déstructuré fait le deuil de ce sens et se complet dans une forme d’hermétisme qui pour lui à toujours le mérite de ne pas être "formaté". Il y a un phénomène toujours très étonnent qui est que ceux qui sont capable de penser par eux même ne revendiquent pas l'originalité de leurs propos alors que ceux qui en sont incapable la revendique.
  14. Le relativisme n'a jamais rien apporté à la pensée
  15. malnoir

    À partir de Rien.

    Excuse moi mais je ne vois pas en quoi cela répond à ma question. Je te conseillerais de justement ne pas donner un exemple mais bien d'expliciter ce que tu entends par cohérence interne de la croyance. Car il me semble que la cohérence est justement la validité logique des propositions entre elles. Or tu dis toi même que les croyances échappent au cadre logique par leur caractère prédicatif...
  16. La philosophie est une discipline qui permet je pense de discriminer les bonnes des mauvaises questions. Les mauvaises questions sont celles qui ne prennent pas en compte la totalité d'un sujet. Ici par exemple, l'astrologie semble être le sujet alors que la réflexion philosophique que l'on peut apporter à ce sujet est la même que ce soit l'astrologie, la voyance et sciences occultes en général. C'est une question qui pointe vers un concept qui n'est pas central et met de coté le concept central. C'est exactement pareil quand on pose la question, est ce que tu crois en dieu ? Ce n'est pas dieu qui est important alors que dieu est l'objet de la question. Dans mon expérience philosophique, je vois sans cesse les philosophes décliner les questions, les reformuler, les travailler pour qu'un véritable fond surgisse. Je pense donc que le travail sur la question et sa formulation est absolument essentielle.
  17. L'astrologie est le cimetière de la pensée ...
  18. malnoir

    À partir de Rien.

    Qu'est ce que tu entends par cohérence interne du fonctionnement des croyances ?
  19. malnoir

    À partir de Rien.

    Ce n'est pas la question de dieu qui est philosophique mais la question de la croyance.
  20. C'est une mauvaise question. La véritable question est ; pourquoi avons nous besoin de croire ? Peu importe l'objet de la croyance, le statut de la croyance, son rôle, sa généalogie, est une question éminemment philosophique.
  21. Non je ne crois pas en la divinité de la raison et je crois qu'elle est un produit de mon corps, de mon esprit, de mon être. Ceci dit je ne pense pas être totalement propriétaire de ce que je suis et qu'il y a dans ce que je suis un au delà de mon identité numérique. Il y a en moi un moi irréductible, et il y a en moi un non moi irréductible. Le langage est ce non moi irréductible, et la raison son véhicule. Alors oui, je peux exprimer ce que je pense, mais ce que je pense ne doit pas être uniquement ce que je pense pour être partagé à l'autre. Je vois la raison comme ce qui vise l'universel, ce qui rend possible une herméneutique, ce qui permet la communication avec les autres et avec soi même. En ce sens je ne crois pas à une propriété intellectuelle à proprement parler. Peu importe que l'idée soit rattachée à moi ou à un autre. Sans tomber dans le monde des idées, je crois à une certaine autonomie de idées.
  22. je pense que tu n'as pas du tout saisi l'enjeu du débat.
  23. j'avais bien compris ton point de vue. Je ne peux pas comprendre une norme construite par l'homme sur un réel incohérent. IL ne suffit pas de dire que la norme est purement sociale, il faut proposer une explication qui permet de comprendre pourquoi elle ne serait que social et qu'est ce qui permet à l'homme de produire de la norme et de modéliser la nature. Ce que je te reproche Nietzsche junior, c'est l'absence de réponse concurrente valable.
  24. je ne pense pas que la nature soit étrangère à nos facultés. Je pense qu'il n'y a pas d'intention de la nature dans l'existence de ces facultés, cela ne veut pas dire que la nature n'a pas participé à la genèse de l'homme.
  25. Je vais répondre au seul point qui m’intéresse véritablement, à savoir la dichotomie entre la vie et la nature. Sli, tu dis trop vite et facilement que c'est une évidence que la vie est la nature. Tout d'abord pour une raison qui tient au langage, un concept A est égale à un concept B que s'ils sont synonymes. De fait vie et nature ne sont pas des synonymes donc l'énoncé la nature est la vie est faux. Mais pour réfuter cette idée plus concrètement, il me semble évident que la nature excède la vie. (la matière non vivante faisant partie elle aussi de la nature) La vie est un concept qui se rapporte à la biologie; à ce qui est vivant. On peut donc dire que la vie fait partie de la nature, mais en aucun cas que la vie est la nature. En ce sens, l’inclusion de la vie dans la nature autorise donc d'énoncer l’hypothèse qu'il existe une intention de la vie et une absence d'intention de la nature. Car la vie dans la nature est capable d'une certaine autonomie vis à vis de la nature, dans le sens où bien qu'elle en fasse partie, la vie contemple ce qui ne lui est pas propre. Amissa, pour le reste je te dirais simplement que la raison n'a pas de propriétaire, et que les idées que nous déployons ici n'a pas pour but d'être personnel. SI tu as l'impression d’être quelqu'un de plus original que les autres parce que tu es mystique. Libre à toi d'être mystique. En ce qui me concerne, je n'y vois rien d'inordinaire.
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