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Tout ce qui a été posté par Anna Kronisme
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Je dirais davantage qu'elle en est la Reine (Mère). Les sciences sont les enfants (réponses) de la philosophie (questions). Je sais, je raconte la même chose que toi.
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De l'étude de la philosophie
Anna Kronisme a répondu à un(e) sujet de Dompteur de mots dans Philosophie
Oui, Leveilleur, c'est ce que je condamne également. L'école formate à la culture du repli sur soi puisque tout a déjà été fait avant soi... c'est bien ce qui est enseigné, n'est-ce pas ? Même en philosophie, l'école fait lire et étudier les grands philosophes qui donnent réponses à tout et éloignent du véritable questionnement. L'école indique la question qu'il faut (se) poser... mais, c'est hurlant de rire, presque ! Alors qu'aller passer, comme vous le préconisez, une heure ou deux dans la nature et faire s'interroger l'enfant sur le sens de qu'il apprend... et surtout de la place qu'il occupe, par cet apprentissage, dans le Monde, ce serait précieux... -
De l'étude de la philosophie
Anna Kronisme a répondu à un(e) sujet de Dompteur de mots dans Philosophie
"Psychanalyser cet étudiant..." Huhu ! Lorsque je rencontre mon jeune frère, j'aime évoquer certains souvenirs heureux avec lui. "Tu te souviens de la cabane que nous avions faite dans le grand arbre, au fond du jardin de Papy ?" Il va s'en souvenir et il va commencer à raconter pourquoi elle lui était chère, ce qu'il projetait de ses espoirs et de ses ambitions quand il jouait "le roi du château" que représentait ce simple bric-à-brac de planches et de branches. Il va retrouver cette vision du Monde qu'il avait, à cette époque et tout ce qui l'interrogeait... il finira peut-être par dire ou se dire : "Qu'est-ce que j'étais con !" mais, il peut tout aussi bien réaliser à quel point il s'est éloigné de lui-même car il n'a pas su répondre ou trouver de réponses satisfaisantes à ce Monde. L'ai-je psychanalysé en lui posant cette simple question ? Alors, vois-tu, je ne suis pas d'accord lorsque tu affirmes que le questionnement originel n'est pas de la philosophie. Je t'ai donné en exemple le questionnement de l'enfant dans le magnifique poème de Peter Handke : [...] Pourquoi est-ce que je suis moi et pourquoi est-ce que je ne suis pas toi ? Pourquoi est-ce que je suis ici et pourquoi est-ce que je ne suis pas ailleurs ? Quand a commencé le temps et où finit l'espace ? La vie sous le soleil n'est-elle rien d'autre qu'un rêve ? Ce que je vois, ce que j'entends, ce que je sens, n'est-ce pas simplement l'apparence d'un monde devant le monde ? Est-ce que le mal existe véritablement, est-ce qu'il y a des gens qui sont vraiment mauvais ? Comment se fait-il que moi qui suis moi, avant que je devienne, je n'étais pas, et qu'un jour moi qui suis moi, Je ne serais plus ce moi que je suis. [...] N'est-ce pas de la philosophie ? Si la philosophie n'est pas une ou plutôt LA question, alors, qu'est-elle ? Il ne s'agit pas de bredouillements internes... ni de réponses bien disciplinées, c'est certain ! -
De l'étude de la philosophie
Anna Kronisme a répondu à un(e) sujet de Dompteur de mots dans Philosophie
Cette brillante idée, je l'ai eue au moment même où je l'écrivais. Je suis bonne.^^ Interroger et faire s'interroger l'enfant, lors de l'apprentissage de la lecture et l'écriture, sur le sens du "savoir" lire et écrire, ce que cela suppose comme dépassement de son jeune être puisque la lecture et l'écriture apportent une ouverture sur LE Monde et non plus LEUR Monde... Lui permettre d'y trouver un sens engendrerait le désir de cette connaissance et faciliterait grandement l'apprentissage. Cela existe peut-être déjà, je n'en sais rien. Arrête de flatter mon ego... -
De l'étude de la philosophie
Anna Kronisme a répondu à un(e) sujet de Dompteur de mots dans Philosophie
Cela me gêne profondément que la philosophie soit vue comme une discipline. Elle est, à mon sens, l'extraction ou disons plutôt la possibilité d'une extraction à la discipline afin de retrouver ou renouer avec cet Être que la discipline a formaté. Un peu comme une bulle d'air pur, excluant toute pollution sociétale, propre à celui qui philosophe. Je suis d'accord avec l'idée que les mots permettent l'organisation de la pensée mais pour autant, partager notre intimité, notre transcendance, notre vécu philosophique est vain tant cela est personnel. Désirer ardemment qu'un "autre" sente ce que je sens est d'un narcissisme effroyable ! Nous le voyons ici dans l'exemple d'Habermas que tu nous donnes à lire : En revanche, formuler la façon dont je m'y suis prise pour parvenir à sentir ce que je sens, le chemin emprunté, afin qu'il décide de tenter cette expérience et sente ce que lui seul peut sentir... c'est déjà plus réaliste. -
Croyance en Dieu et philosophie sont-elles compatibles ?
Anna Kronisme a répondu à un sujet dans Philosophie
J'avais ouvert un sujet sur l'Utilité... je devrais peut-être le faire remonter, manifestement. Puis c'est quand même fort de se placer "au-dessus" ou du moins "en dehors" de l’imbécillité humaine comme tu le fais juste après l'intervention du Fou de nietzsche.junior. ^^ Alors, il est seulement perçu comme le Fou. -
Croyance en Dieu et philosophie sont-elles compatibles ?
Anna Kronisme a répondu à un sujet dans Philosophie
Parce que le Fou n'est soumis à aucune contrainte de temps, il ne se préoccupe ni du passé ni du futur, il vit dans l'instant qui n'a aucun rapport avec le présent. Finalement, il accepte l'étrangeté de ce qui le traverse parce qu'il ne se vit pas comme étranger à lui-même, n'ayant aucun recul alors l'incompréhension est un concept stérile pour lui. Mais, d'après toi, être ainsi abstrait permet-il réellement d'être au coeur de la vie ? Ou n'est-ce pas là, l'occasion de s'en croire le coeur même ? Un gros délire (mystique), en somme... ? Et j'adore absolument tes références italo-norvégiennes ! -
Croyance en Dieu et philosophie sont-elles compatibles ?
Anna Kronisme a répondu à un sujet dans Philosophie
Cette phrase de Claudel illustre bien ce que je proposais un peu plus avant : L'Homme ayant "besoin" de nommer ce qui le traverse... et ensuite de le représenter, le symboliser par transmission orale et/ou écrite. Alors, je pense que toutes les dérives (guerre/soumission/manipulation/etc.) qui font encore mauvaise presse à la Religion, qui malgré cela continue de passionner les foules à notre époque, ne tient qu'aux désaccords quant au vocabulaire, au verbe, au dessin et au symbole qu'il convient d'utiliser pour le représenter et le transmettre. Si l'on parvient à s'extraire de ce "besoin", ce sentiment retrouve sa place de sentiment et peut être vécu avec sublimation mais... tu en conviendras, dès qu'il s'agira d'en parler, ce sera cuit. -
Croyance en Dieu et philosophie sont-elles compatibles ?
Anna Kronisme a répondu à un sujet dans Philosophie
Ok, alors tournons la "chose" différemment : quels intérêts auraient les femmes à développer leurs capacités intellectuelles lorsqu'elles vivent dans un environnement qui ne le nécessite pas ? Si elles sont sous autorité d'un mari qui assume toutes les fonctions permettant de faire vivre un foyer en toute sécurité, elles n'ont qu'à se laisser librement emporter par ce qui les caractérise, je me cite : N'oublions pas que j'ai fait le lien étroit entre le développement de la capacité intellectuelle et l'action. "C'est parce qu'il faut agir qu'il faut réfléchir, élaborer, penser." Alors bien sûr, tison2feu me rétorqua que l'émotion était le moteur de l'action mais il conviendrait à nouveau d'établir une différenciation entre les émotions primaires qui animent prioritairement la femme et l'homme et s'apercevoir aussitôt que chez la femme, elles sont essentiellement basées sur leur progéniture (maternité) et le moyen de l'obtenir (séduction) quand l'homme devra quant à lui conquérir un territoire (foyer) et le maintenir (guerre/adversité/travail) afin que femme et enfant(s) y soient en sécurité et vivent longtemps. Il en va de son patrimoine et héritage à transmettre (génétique). Alors, tout logiquement, "celles qui ont échappé à ce cercle vicieux" dont tu parles, ont été dans une forme de contrainte, si je puis dire. Les conditions de "sécurité" ne devant pas être suffisantes/satisfaisantes, les menant ainsi à une utilisation massive de leurs capacités intellectuelles. Et c'est là où nous nous rejoignons, deja-utilise, sur le fait que l'environnement a un impact direct sur la constitution de notre être. Par contre, défendre une égalité reviendrait à nier les différences essentielles et tellement belles, finalement, qui font que la femme et l'homme sont fait pour se "compléter" car c'est justement lorsque l'on cherche à les voir égaux que l'on se rend compte que l'un est inférieur/supérieur à l'autre dans tel ou tel domaine... voyons les différents, cela suffit amplement. -
Stoi la blague. Je conçois que cette phrase, sortie d'un contexte analytique, puisse être soumise à des interprétations burlesques alors, par pur esprit de dévotion et de compassion et tout simplement parce que je suis bonne (je ne le crierai jamais assez sur tous les toits !) je vais tenter une interprétation éclairante. Le possible et l'impossible, d'un point de vue inconscient : Positionnons-nous d'entrée de jeu dans le monde de l'imaginaire et son lot de fantasmes irréalistes et donc irréels. Je peux tout dire dans le fantasme, je peux tout faire dans le fantasme, je peux tout être dans le fantasme. Nous sommes dans le domaine du possible où tout logiquement rien n'est impossible. Nous avons ici, la pensée, le rêve (éveillé ou pas), le mensonge, la mythomanie, l'hallucination, etc. Les contes, romans, films et autres mises en scène de l'impossible sont nombreuses et n'appartiennent pas à la vérité, nous le savons. Alors, lorsque Lacan affirme qu'il est impossible de la dire toute, la vérité, c'est bien parce que si cela était possible, ce ne serait plus la vérité mais du fantasme, du mensonge, de l'irréel. Pour renforcer ceci, il avance une seconde certitude qui veut que "Le réel, c'est quand on se cogne !". Mais tu t'en cognes, pas vrai ? ^^
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De l'étude de la philosophie
Anna Kronisme a répondu à un(e) sujet de Dompteur de mots dans Philosophie
Au plus je réfléchis à cette idée que la philosophie soit une discipline et au plus je sens jaillir en moi l'onde d'un mécontentement. Tu tentes toi-même, deja-utilise, de donner une définition à ce que l'école peut avoir de philosophique dans son enseignement de la philosophie et cela saute aux yeux que l'exercice n'est pas aisé. L'école initie, elle introduit... Je crois sincèrement, tout comme toi, que la philosophie n'a pas sa place dans ce lieu tant qu'elle sera abordée comme elle l'est actuellement, telle une matière, une discipline, un recueil théorique et historique. La philosophie pourrait être présente dans chaque matière, accompagnant l'enfant dès le début de sa scolarité, perpétuant le questionnement naturel dont il est porteur depuis son plus jeune âge... il l'emporterait naturellement avec lui en rentrant et s'endormirait, souriant. Là, elle serait vraiment, comme tu le soulignes : "partout". -
De l'étude de la philosophie
Anna Kronisme a répondu à un(e) sujet de Dompteur de mots dans Philosophie
Certes... -
De l'étude de la philosophie
Anna Kronisme a répondu à un(e) sujet de Dompteur de mots dans Philosophie
**Se ressert un verre de martini blanc, donc...** Réellement ? Si je me pose ou pose la question suivante : "Est-ce qu'une créature munie d'une corne sur le front et courant aussi vite qu'un cheval existe ?" Ne suis-je pas en train de m'intéresser à quelque chose sans savoir si elle existe ? C'est le questionnement originel... celui de la solitude. Et moi je crois que nous l'avons tous et que nous l'avons oublié parce que d'enfant curieux, nous sommes devenus des répondants ou des répondeurs, tristes et trop loquaces pour combler un vide. Le vide qu'a laissé le questionnement de notre for intérieur. [...] Lorsque l'enfant était enfant, Il ne savait pas qu'il était enfant, Pour lui tout avait une âme Et toutes les âmes n'en faisaient qu'une. Lorsque l'enfant était enfant, Il n'avait d'opinion sur rien, Il n'avait pas d'habitude Souvent il s'asseyait en tailleur, Partait en courant. Il avait une mèche rebelle, Et ne faisait pas de mines quand on le photographiait. Lorsque l'enfant était enfant, vint le temps des questions comme celles-ci : Pourquoi est-ce que je suis moi et pourquoi est-ce que je ne suis pas toi ? Pourquoi est-ce que je suis ici et pourquoi est-ce que je ne suis pas ailleurs ? Quand a commencé le temps et où finit l'espace ? La vie sous le soleil n'est-elle rien d'autre qu'un rêve ? Ce que je vois, ce que j'entends, ce que je sens, n'est-ce pas simplement l'apparence d'un monde devant le monde ? Est-ce que le mal existe véritablement, est-ce qu'il y a des gens qui sont vraiment mauvais ? Comment se fait-il que moi qui suis moi, avant que je devienne, je n'étais pas, et qu'un jour moi qui suis moi, Je ne serais plus ce moi que je suis. [...] Extrait du poème de Peter Handke "Lorsque l'enfant était enfant" Si j'avais ton étudiant devant moi, je lui ferais recontacter l'enfant qui suffoque au fond de lui en libérant l'enfant qui trépigne en moi. Je lui ferais souvenir toutes ces questions qu'il posait ou qu'il n'osait pas poser... Je lui demanderais s'il le sent, ce frissonnement, oui. -
De l'étude de la philosophie
Anna Kronisme a répondu à un(e) sujet de Dompteur de mots dans Philosophie
Je ne te fais aucun procès et encore moins d'intention(s), je suis assez mal fagotée dans la robe d'un juge et puis pourquoi porter une perruque quand mes longs cheveux de caramel parent avec superbe mes épaules de déesse Grecque... m'enfin ! Cependant, j'affirme que tu généralises, en effet. Alors, tu me demandes de justifier... je ne le ferai qu'une fois, ensuite, il te faudra saisir le sens de mes mots et si tu n'y parviens pas, il ne te faudra pas hésiter à me demander de reformuler plutôt que de ponctuer avec une foule de boules jaunes et de points d'exclamation. Alors, ici dans un premier temps, tu écris ceci : Ces "questions résolues", sont une généralité. Je t'ai d'ailleurs interrogée à ce propos : Résolues pour qui ? Le questionnement philosophique ne devrait-il pas être la clé de nos propres portes ? Ce à quoi tu réponds à nouveau par des généralités : Voilà... PS : -
Je n'ai jamais douté que tu l'aies compris, Frelser. Même si tu ne sais sans-doute pas que mes jambes sont infiniment longues et que c'est physiquement existentiel. Non. Ce qu'il fallait lire, c'est que le seul post de ce topic que j'ai compris... parce qu'il est poétique et qu'il me parle personnellement.:blush: Je n'ai pas un esprit mathématique.
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Croyance en Dieu et philosophie sont-elles compatibles ?
Anna Kronisme a répondu à un sujet dans Philosophie
Mais, en dehors du malade mental que tu cites, la mise sous tutelle n'agit aucunement sur les capacités intellectuelles ! Obéir à un ordre, par exemple, n'empêche aucunement l'esclave de raisonner au "comment" de l'application de cet ordre ni même, s'il lui est intimé de l'appliquer de telle ou telle façon, de raisonner au "comment" il l'aurait mis en application de son propre chef. C'est bien pour cela que j'ai donné l'exemple des enfants car ils développent leur capacité intellectuelle malgré leur immaturité et les injonctions auxquelles ils doivent se soumettre jusqu'à leur autonomie. Et quand bien même, l'enfant devenu femme serait toujours sous autorité (celle de son époux), rien ne viendrait amoindrir ses capacités intellectuelles. La liberté n'est pas restreinte au corps... ni à la soumission morale. Après, je ne tiens nullement à rentrer dans le débat du statut de la femme aux époques antérieures et celles plus contemporaines, mon propos étant de différencier les capacités intellectuelles des femmes et des hommes, j'insiste. Que certains se soient servis ou se servent encore des constats d'analyses approfondies sur le genre humain afin de manipuler les foules ne remet absolument pas en question l'analyse faite. Moralité : la Croyance (en Dieu ou pas) serait le fruit d'une incompréhension. -
J'ai au moins tout compris dans "ce petit poème", moi. J'interviens brièvement pour jouer les pom-pom girl uniquement, car concrètement, je trouve toutes vos formules étourdissantes. J'aimerais savoir mieux appréhender tous ces principes mais, malgré tous mes efforts, je ne parviens pas à me les représenter. Un jour, peut-être... Je continue de vous lire, aussi lointaine qu'une étoile.
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De l'étude de la philosophie
Anna Kronisme a répondu à un(e) sujet de Dompteur de mots dans Philosophie
Donc, la règle du "donner goût au questionnement" n'est valable que pour les êtres doués en philosophie (mais qui s'ignorent). Les autres n'ont plus qu'à apprendre à dormir les yeux ouverts durant les heures de cours... Si nous revenons au questionnement de Dentelle de mots, nous pourrions donc lui proposer de répondre à "son" étudiant que la philo, c'est comme la classe, soit on l'a, soit on l'a pas ! J'ai comme l'impression qu'il ne va pas être content... -
De l'étude de la philosophie
Anna Kronisme a répondu à un(e) sujet de Dompteur de mots dans Philosophie
Je ne comprends pas vraiment que tu en viennes à généraliser de cette façon, encore une fois. J'évoque le questionnement dans son aspect philosophique et non la connaissance bouillie et refroidie à température ambiante pour donner la becquée à nos chers enfants de la République. Si l'apprentissage de la philosophie doit passer par faire du par-coeur et être capable de ressortir les biographies et bibliographies des plus grands philosophes, je pense que c'est vomitif et anti-esprit critique, en effet. Répondre : "Le monde est comme ceci car Platon ou Nietzsche ou Socrate et tous ces potes réunis nous l'ont appris." C'est être (pardonne-moi l'expression simpliste) bête à manger du foin, autrement dit, sans volonté et donc sans liberté d'esprit. Rien à voir, donc, avec la philosophie. S'interroger : "Le monde est-il réellement comme Platon ou Nietzsche ou Socrate et tous ces potes réunis nous l'ont appris ? D'ailleurs, pourquoi nous ont-ils enseigné cela ? Comment en sont-ils venus à répondre ainsi au monde ?" C'est être dans un axe philosophique, dans une liberté critique qui devient davantage intime que cette fameuse généralité dont tu uses à vau l'eau. Est-ce que ces exemples nuancent mieux ce que j'écrivais plus haut, LouiseAragon ? -
De l'étude de la philosophie
Anna Kronisme a répondu à un(e) sujet de Dompteur de mots dans Philosophie
Bah... non ! Tu ne réponds pas franchement. **Se sert un martini blanc** Inciter à philosopher dépend, selon toi, de la règle du "donner goût au questionnement" qui elle-même pourrait être nommée Philosophie. Mais, l'incitation prend bien naissance quelque part, non ? Ou alors, Dentelle de mots a raison lorsqu'il prétend être doué... Ou est-ce que ce goût du questionnement peut "se forcer" ? -
De l'étude de la philosophie
Anna Kronisme a répondu à un(e) sujet de Dompteur de mots dans Philosophie
"La philosophie à l'école" s'apprend à partir du cycle secondaire. Il me semble qu'à cet âge là, l'élève a déjà réfléchi, pensé et conceptualisé le monde et l'humanité, bien avant de se retrouver en cours de philo. Tu généralises trop les questions dites 'résolues'. Résolues pour qui ? Le questionnement philosophique ne devrait-il pas être la clé de nos propres portes ? Ivre de fatigue, oui ! ^^ Mets se nétay pat de mois kil sage-issait dent les xamples. :blush: -
De l'étude de la philosophie
Anna Kronisme a répondu à un(e) sujet de Dompteur de mots dans Philosophie
Oui, un état d'esprit, ok... mais, comment inciter à philosopher sans mise en culture préalable ? Il y a nécessairement une 'règle du jeu'. Est-ce que cette règle s'appelle Philosophie ? -
De l'étude de la philosophie
Anna Kronisme a répondu à un(e) sujet de Dompteur de mots dans Philosophie
Comment explique-tu, dans ce cas, l'incapacité à mémoriser le nom d'une personne ou d'un lieu, d'une date, etc. sans "coup sur la tête" dont nous pouvons tous être 'victimes'? Il existe d'autres explications aux déficits mnésiques. Dans son ouvrage "Psychopathologie de la vie quotidienne", Freud nous fournit quelques lanternes acceptables et j'ai sous le coude un exemple qui devrait te permettre de revoir ta position. Il s'agit d'une personne qui communiquait énormément par écrit via les conversations instantanées (skype, tchat forum, etc.). Elle faisait beaucoup de fautes de syntaxe, d'orthographe et de français en général, usant d'un vocabulaire assez pauvre. Mais, lorsque cette personne se connectait en étant ivre, c'était strictement l'inverse ! Syntaxe parfaite, orthographe et français irréprochable ainsi qu'un vocabulaire quasi-encyclopédique. Cette personne avait tout appris durant ses années d'école... ni plus ni moins. Sa mémoire était simplement inhibée (pour quelles raisons ? Pas de trauma crânien en tout cas) d'où l'effet de l'alcool sur ses capacités à restituer son savoir. Dans le cas de l'étudiant, il se peut que son incapacité à mémoriser touche un affect qui paralyse cette fonction... alors, ne lui jette pas trop vite la pierre (à la tête ! ^^ ). Le questionnement et surtout la recherche de formulation du questionnement l'aidera certainement à libérer ses potentialités... -
De l'étude de la philosophie
Anna Kronisme a répondu à un(e) sujet de Dompteur de mots dans Philosophie
Oui... "Je ne cherche pas à connaître les réponses, je cherche à comprendre les questions." [Confucius] Formuler une interrogation nous plonge bien davantage dans la philosophie qu'une tentative de réponse et nous ne le savons qu'au moment même de répondre. -
De l'étude de la philosophie
Anna Kronisme a répondu à un(e) sujet de Dompteur de mots dans Philosophie
Question de la plus haute importance, en effet... Cependant, je crois qu'elle renvoie davantage à la question "Pourquoi étudier la philosophie" qui répondra naturellement (ou surnaturellement) à ce qu'est la philosophie une fois que l'étudiant sus-mentionné aura maîtrisé comment l'étudier. Et puis d'abord, la philosophie s'étudie-t-elle ?
