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Eveil

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Tout ce qui a été posté par Eveil

  1. Migrants tout 2. Et combien de gouttes de sueur, de sang, de malheur derrière ces tomates ? comment ne pas être conscient de cette exploitation humaine alors que la législation européenne le permet... une politique de l'autruche que tu cultives, je trouve Barbara lebol
  2. Eveil

    Music'Acoustic

    Ola Anne Atôle, Cajou, Normaginette, Dorood ettoussse
  3. Si tu jettes un œil par ici Kretine pour ce petit bout de bonheur
  4. https://theconversation.com/lactuelle-politique-migratoire-ne-respecte-pas-le-programme-den-marche-90101 Un extrait : Le projet de loi immigration-asile, tel que présenté le 8 janvier 2017, comprend 35 mesures. Elles sont en profonde rupture avec la lettre et l’esprit du programme d’En marche. Mais en quoi serait-ce si grave ? ... Le déséquilibre de la prochaine loi immigration et asile est encore plus étonnant. Sur 35 mesures annoncées, seules 8 sont progressistes. Peu nombreuses, les mesures progressistes visent un tout petit nombre d’étrangers : les apatrides et les bénéficiaires de la protection subsidiaire, les victimes d’excision et de violence conjugale, de nouvelles catégories (non spécifiées) du « passeport-talent », des malades solvables Le reste des 27 mesures visent à diminuer des droits : division par deux de la période pour déposer un recours, doublement de la durée de la rétention, absence de délai pour le départ volontaire, assignation à résidence… Le projet est si déséquilibré que, pour « améliorer les conditions d’intégration et d’accueil », il envisage de lutter contre… la reconnaissance frauduleuse de paternité ou de renvoyer des étrangers malades dans d’autres pays européens. La bienveillance s’est donc transformée en son contraire et aucune mesure du programme En marche n’est reprise dans ce projet de loi, tel qu’il est présenté. En marche, vers quelles conséquences ? Cette distance entre le programme annoncé et la politique effective risque d’affecter la capacité de résistance de la France à la future montée de l’extrême droite. Car à chaque concession que les précédents gouvernements ont faite à l’extrême droite, celle-ci s’est renforcée. En 2017, cette capacité de résistance s’est appelée « En marche ». Des sensibilités de droite et de gauche se sont engagées ensemble pour trouver une solution contre le populisme et la xénophobie, alors aux portes du pouvoir. Aujourd’hui, le ministère de l’Intérieur tente de les convaincre que la répression est le vrai visage de la bienveillance. Que pour accepter de nouveaux étrangers, il faut d’abord expulser les anciens. Que pour donner généreusement des cours de français, il faut pouvoir assigner à résidence. Que le monde est simple et les migrants sont soit économiques, soit politiques. Que la police est exemplaire et la société civile, importune. Et que pour les migrants, même les repas doivent être contrôlés par l’État. Si le ministère de l’Intérieur finit par mettre au pas En marche, la France aura perdu une réserve de tolérance.
  5. Je vois, il vous manque apparemment une partie de l'article, cette phrase que vous citez est au début de cet article est paru lors du décès de Kate Millet l'an dernier. Et la citation liée à sa démonstration, je crois que vous pourrez le trouver sur d'autres sites. Je conçois votre réticence, cependant je ne pense pas que ce fut le cas pour cet auteur même si je ne suis pas attachée à l'angle de vue que vous citez sur les remarques entendues de la part d'homosexuels. Kate Millett, dans cet enregistrement de 2014 revient notamment sur son passé enfant, son éducation, les fondements de son travail sur le féminisme et son homosexualité aussi : https://www.franceculture.fr/emissions/hors-champs/kate-millett
  6. Peut être que l'approche de Kate Millett pourra vous éclairer autrement : https://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20170907.OBS4380/mort-de-kate-millett-la-grande-feministe-qui-remettait-freud-a-sa-place.html Selon elle, en affirmant que le destin psychologique de la femme est irrémédiablement lié à son «envie de pénis», Freud n'a fait que «rationaliser l'odieuse relation entre les sexes, ratifier la répartition des rôles et valider les différences de son tempérament». Et de trancher: S'il est extrêmement regrettable que Freud ait choisi [...] de se concentrer sur les distorsions de la subjectivité infantile, son analyse aurait pu cependant présenter un intérêt considérable s'il avait été assez objectif pour reconnaître que la femme naît femme dans une culture dominée par les hommes, portée à étendre ses valeurs jusqu'au domaine de l'anatomie elle-même et capable, par conséquent, d'investir les phénomènes biologiques d'une force symbolique.» Plus loin, elle critique l'idée selon laquelle l'enfantement trouve également sa base dans le désir de pénis. Donner le jour finit par devenir une prérogative masculine, puisque le bébé n'est que le substitut du pénis. La femme se fait battre à son propre jeu, celui de la reproduction, le seul que la théorie freudienne lui recommande.» Ainsi, «donnerait-elle naissance à tout un orphelinat, que ce serait encore autant de petits godemichés.» Kate Millett remet le psychanalyste autrichien à sa place avec une démonstration implacable : Il semble que les filles fassent connaissance de la suprématie masculine bien avant d'avoir vu le pénis de leur frère. Elle est si bien intégrée à leur culture, si présente dans le favoritisme de l'école et de la famille, dans l'image que leur présentent de chaque sexe les médias, la religion, tous les modèles du monde adulte perçus par elle, que l'associer à un organe génital du garçon ne leur apporterait rien de plus, puisqu'elles ont déjà appris mille autre signes de différence sexuelle. Devant tant de preuves concrètes de la situation supérieure qui est faite au mâle et sentant de toutes parts le peu de cas que l'on fait d'elles, les filles envient, non le pénis lui-même, mais les prétentions sociales auxquelles le pénis autorise.»
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