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Scénon

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Tout ce qui a été posté par Scénon

  1. La liberté est l'enthousiasme du bacchant.
  2. Je n'ai jamais lu cela nulle part, chez aucun auteur latin... L'universus des Latins correspond à l'Océan, à l'Éon des Grecs, à ce courant de feu qui tourne toujours dans un seul sens autour de la terre.
  3. Traditionnellement, l'univers est ce qui tourne (vertere) toujours dans le même (unus) sens.
  4. Scénon

    Une question sur Noël

    Au retour de l'Éon, c'est Noël. Le Père Noël, c'est le petit Jésus de l'année dernière. Les enfants sages, ce sont les prophètes. Bonne fête de Noël, à tous ceux qui espèrent Noël, avec un petit Jésus en sucre sacré et secret!
  5. Scénon

    Une question sur Noël

    Vos propos illustrent ma dernière question mieux que je n'aurais pu le faire.
  6. Scénon

    Une question sur Noël

    Les païens savants célébraient Dieu comme un soleil: «Ce que le soleil est pour les sensibles, Dieu l’est pour les intelligibles». (Platon, Timée) Les juifs savants célébraient Dieu comme un soleil: «Pour vous qui craignez se lèvera mon nom, le soleil de justice». (Malachie, III, 20) Les chrétiens savants célébraient Dieu comme un soleil: «Son aspect était comme le soleil qui luit dans sa force» (Jean, Apocalypse, I, 16) C'est tellement vrai que le «jour du soleil» (sunday, zondag, etc.) est devenu le «jour du Seigneur» (dies dominicus, dimanche). Noël (Natalis), c'est le jour natal du soleil; du Soleil qu'adorent les chrétiens. Ce qu'en ont fait, font ou feront toujours et partout les ignorants, qu'ils soient païens, juifs ou chrétiens, est-il même utile d'en discuter?
  7. Scénon

    Une question sur Noël

    Si Noël n'est pas chrétien mais païen, le repas de Pâque n'est pas non plus chrétien mais juif.
  8. Curieux! car le mot hébreu daat, «science», est d'origine biblique, et il s'agit toujours, dans ce cas, de la science de Dieu. Nos bibliothèques publiques croulent sous les ouvrages philosophiques, alchimiques, théologiques, gnostiques, cabalistiques, etc. qui discutent de la différence entre la science donnée par Dieu et celle enseignée par les hommes Ils établissent sans hésiter la suprématie de la scientia perennis par rapport au savoir humain, ce dernier étant toujours remis en question et toujours modifié le lendemain. Vous avez apparemment fait le tour de toute la question et résolu le problème dans la direction opposée. Pour cela, vous avez dû approfondir et comparer minutieusement les deux types de science comme l'ont fait Reuchlin, Pic de la Mirandole, etc. Je suis impressionné, croyez-le bien.
  9. Oui, tout à fait, nous prenons souvent nos illusions, rêves et imaginations pour des réalités, et il serait plus simple et plus courageux de se l'avouer. Malgré tout, les religions sont bien des réalités: ne voyons-nous pas de nos yeux, et un peu partout, mosquées et églises, prêtres et moines, reliques et lieux de pèlerinage?... Avec la meilleure volonté du monde, je ne pourrais pas nier l'existence des religions; elles sont on ne peut plus réelles.
  10. Encore un peu et, à cause de vous, je me prendrais moi-même pour un prophète! Pour le reste du message auquel vous répondez, vous ne faites que confirmer ce que j'y ai écrit sur le silence et le mutisme. Dommage... (Ceci était ma dernière intervention dans ce sujet. Désolé, trop d'autres activités.)
  11. Vous m'en voyez désolé, mais quand j'ai parlé d'«obstinés», je parlais dès le départ autant des croyants que des incroyants. C'est vous qui avez tenu à préciser que les croyants entraient également dans cette catégorie, ce que pour ma part, je n'ai jamais contesté, bien au contraire; et des messages antérieurs, dans d'autres topics, en témoignent suffisamment. Je ne sais pas sur base de quels de mes messages vous concluez à ma «volonté constante de [vouloir] prouver l'existence hypothétique d'un créateur». Vous devez ou me confondre avec un autre internaute, ou avoir mal lu mes messages.
  12. Évidemment! Seriez-vous de ceux qui s'imaginent que seuls les incroyants peuvent être obstinés? Ce serait tout de même un peu sectaire comme croyance.
  13. Ce genre de preuves existent, mais quand on les cite, elles sont généralement balayées avec l'argument que, tout cela s'étant passé il y a longtemps, on a fait dire après coup aux événements ce qu'on voulait. Pour Moïse, par exemple, les dix plaies d'Égypte, entre autres, témoignent suffisamment de sa puissance divine, du moins aux yeux de ceux qui, à l'époque, auraient assisté de près à ces événements. Vous pourriez me répondre que le papier et l'encre ne prouvent rien, et vous diriez vrai. Pour Jésus, sa résurrection témoigne suffisamment de sa puissance divine, du moins aux yeux de ses disciples qui l'ont rencontré après sa mort et sa résurrection. Fables que tout cela! me diriez vous encore. Il vous faudrait donc peut-être une illustration plus récente, plus difficilement ou moins facilement contestable, d'une puissance «autrement plus savante»? L'humanité en a eu encore un exemple assez récent dans l'histoire, mais quand on en évoque les événements, la réponse est généralement un grand silence, un mutisme obstiné... Il n'y a pas plus obstiné devant certaines évidences... que les obstinés.
  14. Jusqu'ici, en effet, les interprétations mêmes de ce verset évoluent au ras des pâquerettes. Qu'il s'agisse d'internautes favorables ou opposés au Coran, ou à l'islam, tous semblent d'accord entre eux sur sa signification obvie. Si c'est là tout ce que peut contenir de sens un verset d'écriture dite inspirée, c'est assurément pauvre. Néanmoins, Saikyo, Asuma et Zlitni ont, me semble-t-il, assez bien précisé le contexte du verset et expliqué ce qui en est de l'usage, théorique ou pratique, au sein de l'islam.
  15. Par conséquent, et en accord avec votre commentaire, Jésus nous invite à faire comme cet homme: à être “injuste” et à être “un bon mais un voleur quand même”. Ceci semble nuancer un peu votre: “La religion chrétienne demande d'être honnête”. Toute l'Écriture étant une parabole, y compris le Noble Coran, êtes-vous si sûr qu'il ne faille pas comprendre votre verset coranique dans un tout autre sens que celui, purement “animal”, que vous semblez vouloir lui imposer? Êtes-vous si certain de “comprendre dans le contexte” ce verset?
  16. «Et moi, je vous dis: faites-vous des amis avec la richesse de l'injustice!» (Jésus, dans l'Évangile selon Luc, 16,9)
  17. En consultant un peu au hasard plusieurs sites (qui valent ce qu'ils valent, bien sûr), je trouve aussi: «se retirer/se replier sur l'Aventin/sur son Aventin».
  18. Voici ce que je viens de trouver dans Tite-Live, Histoire romaine, II, 32: «[Les soldats plébéiens] se retirèrent sur le mont Sacré, au-delà du fleuve Anio, à trois milles de Rome. Cette tradition est plus répandue que celle de Pison, qui prétend que la retraite eut lieu sur le mont Aventin.» Les deux monts sont donc bien éloignés l'un de l'autre, et l'on hésite sur l'identité de celui qui a été marqué par le mouvement de révolte. Dans l'expression française, c'est l'Aventin qui l'a emporté.
  19. Je connaissais l'événement mais pas l'expression auquel il aurait donné lieu, merci de me l'apprendre. Néanmoins, si j'écris “aurait”, c'est parce qu'on ne peut tout de même pas dire que le mont Sacré se trouve proche de l'Aventin. Le premier se trouve en dehors de Rome, assez loin, au nord-est. Or, parmi les collines qui constituent le Septimontium romain, l'Aventin est même celle qui se situe le plus au sud... Il y a donc quelque chose qui m'échappe dans le lien supposé entre l'épisode et l'expression.
  20. Scénon

    Prières

    Prière de Hélouia: «Délivre-nous, Père tout-puissant, de la crasse immonde qui nous submerge de toutes parts, afin que nous resplendissions à nouveau dans ta pureté, et féconde-nous de ton saint amour, afin que nous soyons fixés en toi pour l'éternité».
  21. Oui, il s'agit de Genèse 6, 2 à 4. “Les êtres divins”, littéralement: “les fils d'Élohim”. Le terme “Élohim” est généralement traduit par “Dieu”. On peut donc traduire par “les fils de Dieu”. “Les héros”, en hébreu gibourim, littéralement: “les mâles/les virils” (“Gabri-El” signifie “mâle de Dieu”). Quelques mots plus loin, ces derniers sont appelés aussi: “les hommes du Nom”; on traduit généralement: “les hommes de renommée”, mais “le Nom” est aussi un des noms de Dieu.
  22. Comme il y a aussi la célèbre phrase de Xénophane: «Si les bœufs et les lions avaient des mains et pouvaient peindre comme le font les hommes, ils donneraient aux dieux qu'ils dessineraient des corps tout pareils aux leurs, les chevaux les mettant sous la figure de chevaux, les bœufs sous la figure de bœufs». (traduction copiée-collée de Wikipedia, Maxime ) Mais il faut peut-être se garder de hâter la conclusion. Dieu ne s'unissant qu'à l'homme, il est normal que le fruit de cette union soit un homme-Dieu. Qu'on pense aussi aux innombrables héros grecs. Il existe toute une théologie grecque sur la part humaine et la part divine dans Héraclès, par exemple, qu'il est intéressant de rapprocher de l'homme-Dieu des chrétiens.
  23. On pense au dieu Mercure symbolisé, entre autres, par le renard appelé en latin volpes parce que, disent les Anciens, il vole avec les pieds (volat pedibus). Le Mercurius des Latins (de currere, “courir”, ce que l'on fait avec les pieds!), c'est l'Hermès des Grecs, dont le nom vient du mot herma, “fondement”. Bien sûr que l'esprit de Dieu a des pieds, puisque cet esprit-là a un fondement.
  24. Oui, oui. Mais que ne les dites-vous pas? Pourquoi pas, d'ailleurs, étudier un dieu de l'Iliade?
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