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Tout ce qui a été posté par Scénon
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Même si je ne partage pas entièrement votre enthousiasme, il fait plaisir à lire ! En tout cas, il est admirable de voir un compositeur contemporain s'inspirer encore de textes de valeur, comme celui du Dies Irae ou de l'Évangile selon Luc. Cela devient rare de nos jours.
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Autre petite (ou plutôt grande) perle de Händel : Eternal Source of Light Divine. Pas facile d'en trouver une version vraiment satisfaisante, mais celle-ci vaut autant par la voix du contreténor que par le jeu de la trompettiste :
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Magnifique !
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Parmi toutes les compositions de Penderecki présentées sur cette page (et que je n'aime pas toujours ), c'est Paradise Lost que j'ai apprécié le plus.
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Je pense que c'est la quatrième fois que quelqu'un poste cette version du Canon de Pachelbel dans ce topic-ci... Cela plaide au moins en faveur de sa popularité (du Canon, peut-être moins du topic ).
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De rien. Cette version était pour moi-même une très agréable surprise, comparée à celles émanant d'orchestres ou de chefs d'orchestre théoriquement plus aptes à rendre “l'âme russe” de ses compositions.
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Entre grosso modo 13:25 et 13:35, puis entre 14:00 et 14:10, on entend clairement des emprunts au Sacre du printemps.
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J'ai aimé un peu plus cet opus de Rautavaara que le précédent, c'est-à-dire que le concerto pour oiseaux posté à la page 28 ; mais je n'accroche pas vraiment.
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Je ne connaissais pas ce violoncelliste finlandais, Arto Noras. Merci de partager son interprétation, qui est excellente. Pour la petite histoire : il y a de longues années, j'allai à un concert où l'on proposait, en première partie, ce concerto de Dvorak, que je ne connaissais pas encore et qui a priori ne m'intéressait pas, en seconde, la symphonie n° 5 de Sibelius, que j'aimais passionnément et pour laquelle j'avais choisi de faire le déplacement. Je revenais bouleversé de cette soirée, tellement le violoncelliste (je ne connais hélas ! plus son nom) m'avait ému en jouant ce concerto, et ce malgré que l'interprétation de la cinquième s'avérât très décevante...
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La symphonie n° 3 de Nielsen, intitulée Expansive, véritable hymne à la vie, joyeux comme le compositeur lui-même ; sa symphonie la plus populaire, quoique les n°s 4 et surtout 5 soient peut-être supérieures, mais aussi plus complexes. À noter : la présence, au deuxième mouvement (début à 12:00), d'une soprano et d'un ténor ; ce mouvement, méditatif (et non triste), fut joué à l'enterrement du compositeur.
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Cette version des Carmina Burana est proche d'une autre, enregistrée jadis par Deutsche Grammophon et “reconnue” par Carl Orff en personne. Indépendamment de cela, elle me plaît bien plus que celle que vous avez postée plus haut (Proms 1994), trop lente et manquant de vivacité.
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L'Île des morts de Rachmaninov, œuvre grandiose et envoûtante, interprétée cette fois non par un orchestre et un chef russes, mais par l’Orchestre Symphonique de Singapour placé sous la baguette de maestro Lan Shui : le résultat est spectaculaire !
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Vous avouez plus tard avoir été “un poil excessif” – mais en quoi ? cela n’est pas clair. Je me permets donc d’ajouter quelques réflexions à la réponse déjà faite par un autre internaute. La musique dite classique est tout sauf “des trucs écrits clairement pour petite élite bourgeoise”. C’étaient souvent des membres de la noblesse, bien plus que de la bourgeoisie, qui faisaient appel aux compositeurs, ou qui plus généralement, se contentaient d’être leurs mécènes, ce en quoi je ne vois rien de répréhensible, bien au contraire. La musique, quant à elle, même si au moment de sa création elle profitait sans doute d’abord à ces mécènes et à tous ceux qu’ils réunissaient autour d’eux, était et est bien plus universelle, et même le plus “vil des vilains” peut en être touché s’il a ou s’il se donne l’occasion de l’écouter. Il faut distinguer entre musique classique déjà composée et musique classique considérée comme genre. Comme genre, elle est aussi vivante que n’importe quel autre, puisque des compositeurs de valeur, contemporains, continuent à en créer – j’en connais personnellement. Comme musique déjà composée, elle est également aussi vivante que toute autre musique, puisque continuellement réinventée ou réinterprétée, qu’elle soit ou non reproduite “à la note près”. Vous semblez reprocher aux compositeurs de musique classique de “se prendre au sérieux”. Il me semble, à moi, qu’énormément de compositeurs de musique non-classique (pop, rock, rap, etc.) se prennent extrêmement au sérieux, au point qu’on ne peut s’empêcher de sourire en les voyant ou en les entendant à l’œuvre… Cela dit, j’ai peur que votre critique (“se prendre au sérieux”) vise autre chose qu’un détail finalement secondaire (après tout, peu importe que Beethoven ou Johnny Hallyday se prenaient ou se prennent au sérieux ou non, ce qui compte étant avant tout la valeur réelle de leur œuvre). On pourrait tout aussi dédaigneusement rejeter un Rembrandt ou un Monet en leur reprochant “de se prendre au sérieux” pour prôner d’autant mieux l’art d’un Uderzo ou d’un Gotlib ; ou condamner la poésie d’un Ronsard ou d’un Hugo, pour leur préférer les merveilles d’un Michel Sardou ou d’un Claude François qui, eux, ne se seraient pas pris au sérieux... Ce sont toujours les “bourgeois”, au sens dépréciatif habituel, qui condamnent toute manifestation de ce qui est beau, puissant, émouvant, déconcertant, rageur, joyeux, rayonnant, désespérant, amoureux, douloureux, pieux, violent, grand, imposant, provoquant, en un mot : toute manifestation de ce qui est vrai et profond ; et qui la condamnent au nom de la médiocrité de masse. Le présent topic, que j’ai écouté d’un bout à l’autre, présente, malgré ses déjà 31 pages, seulement des échantillons de tout ce que la musique dite classique peut encore offrir comme pures merveilles.
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Sa composition la plus connue est Les Oiseaux. En voici une version que j'apprécie beaucoup :
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Carl Nielsen fut mon premier grand amour musical. Bien que la renommée d'un Grieg ou d'un Sibelius ait toujours été supérieure, l'œuvre du Danois n'a rien à envier à celle du Finlandais ni à celle du Norvégien. Voici Helios (durée : 12:20), qui reproduit de manière sonore le voyage du soleil à travers le ciel, depuis son lever jusqu'au coucher.
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Voici à quoi je pensais : Luonnotar, nom de la Vierge de l'air dans le premier chant du Kalevala. L'œuvre de Sibelius raconte plus exactement la création du monde, d'après l'épopée nationale. L'interprétation de Karita Mattila, soprano finlandaise, est sublime. (Elle dure moins de dix minutes ; le reste, c'est des applaudissements bien mérités !)
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Merci de nous (ou de me) faire découvrir Hovhaness, j'ai bien aimé cette symphonie n° 47 ! (Je n'ai pas encore eu le temps d'écouter les n°s 20 et 4.) Amusante coïncidence (?), la partie chantée m'évoquait un opus chanté de Sibelius (j'ai oublié le titre, mais je peux le retrouver) : je découvre ensuite (sur Wikipédia) que Hovhaness était un ami du compositeur finlandais.
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Vous aviez aussi posté la symphonie n° 53 du même compositeur, Hovhaness, à la p. 29. Vous semblez affectionner son œuvre.
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The Fairy Queen de Purcell : un délice d'un bout à l'autre ! Un petit extrait : Hush, no more (durée : 5:19) « Hush, no more, hush, no more ! Be silent, be silent, be silent all !... »
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Merci de l'info. Le texte accompagnant la vidéo est vraiment embrouillé.
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Si vous préférez. Ce qui est certain, c'est que ce n'est pas du Beethoven.
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Euh... si ça c'est de Beethoven, je veux bien devenir sourd !...
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Oui, l'œuvre et l'interprétation proposée sont toutes deux magnifiques. A la lumière de l'actualité, à Barcelone et en Finlande, on ne peut s'empêcher de songer aux paroles du Dies irae : « Dans ma détresse, que pourrai-je alors dire ? Quel protecteur pourrai-je implorer ? alors que le juste est à peine en sûreté… »
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McCartney/Davis, Save the Child (tiré du Liverpool Oratorio) Vidéo de médiocre qualité et parfois un peu kitsch (durée : 3:09), mais beau chant, bien interprété.
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Réconcilions les deux (le Finlandais et la France), au moyen du deuxième mouvement du concerto pour violon, interprété par le regretté et inimitable Christian Ferras (durée : 8:32). Avez-vous déjà entendu un violon pleurer ? Voyez d'ailleurs, vers la fin de la vidéo, les larmes couler sur les joues du violoniste...