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Tout ce qui a été posté par Scénon
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Cette version des Carmina Burana est proche d'une autre, enregistrée jadis par Deutsche Grammophon et “reconnue” par Carl Orff en personne. Indépendamment de cela, elle me plaît bien plus que celle que vous avez postée plus haut (Proms 1994), trop lente et manquant de vivacité.
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L'Île des morts de Rachmaninov, œuvre grandiose et envoûtante, interprétée cette fois non par un orchestre et un chef russes, mais par l’Orchestre Symphonique de Singapour placé sous la baguette de maestro Lan Shui : le résultat est spectaculaire !
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Vous avouez plus tard avoir été “un poil excessif” – mais en quoi ? cela n’est pas clair. Je me permets donc d’ajouter quelques réflexions à la réponse déjà faite par un autre internaute. La musique dite classique est tout sauf “des trucs écrits clairement pour petite élite bourgeoise”. C’étaient souvent des membres de la noblesse, bien plus que de la bourgeoisie, qui faisaient appel aux compositeurs, ou qui plus généralement, se contentaient d’être leurs mécènes, ce en quoi je ne vois rien de répréhensible, bien au contraire. La musique, quant à elle, même si au moment de sa création elle profitait sans doute d’abord à ces mécènes et à tous ceux qu’ils réunissaient autour d’eux, était et est bien plus universelle, et même le plus “vil des vilains” peut en être touché s’il a ou s’il se donne l’occasion de l’écouter. Il faut distinguer entre musique classique déjà composée et musique classique considérée comme genre. Comme genre, elle est aussi vivante que n’importe quel autre, puisque des compositeurs de valeur, contemporains, continuent à en créer – j’en connais personnellement. Comme musique déjà composée, elle est également aussi vivante que toute autre musique, puisque continuellement réinventée ou réinterprétée, qu’elle soit ou non reproduite “à la note près”. Vous semblez reprocher aux compositeurs de musique classique de “se prendre au sérieux”. Il me semble, à moi, qu’énormément de compositeurs de musique non-classique (pop, rock, rap, etc.) se prennent extrêmement au sérieux, au point qu’on ne peut s’empêcher de sourire en les voyant ou en les entendant à l’œuvre… Cela dit, j’ai peur que votre critique (“se prendre au sérieux”) vise autre chose qu’un détail finalement secondaire (après tout, peu importe que Beethoven ou Johnny Hallyday se prenaient ou se prennent au sérieux ou non, ce qui compte étant avant tout la valeur réelle de leur œuvre). On pourrait tout aussi dédaigneusement rejeter un Rembrandt ou un Monet en leur reprochant “de se prendre au sérieux” pour prôner d’autant mieux l’art d’un Uderzo ou d’un Gotlib ; ou condamner la poésie d’un Ronsard ou d’un Hugo, pour leur préférer les merveilles d’un Michel Sardou ou d’un Claude François qui, eux, ne se seraient pas pris au sérieux... Ce sont toujours les “bourgeois”, au sens dépréciatif habituel, qui condamnent toute manifestation de ce qui est beau, puissant, émouvant, déconcertant, rageur, joyeux, rayonnant, désespérant, amoureux, douloureux, pieux, violent, grand, imposant, provoquant, en un mot : toute manifestation de ce qui est vrai et profond ; et qui la condamnent au nom de la médiocrité de masse. Le présent topic, que j’ai écouté d’un bout à l’autre, présente, malgré ses déjà 31 pages, seulement des échantillons de tout ce que la musique dite classique peut encore offrir comme pures merveilles.
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Sa composition la plus connue est Les Oiseaux. En voici une version que j'apprécie beaucoup :
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Carl Nielsen fut mon premier grand amour musical. Bien que la renommée d'un Grieg ou d'un Sibelius ait toujours été supérieure, l'œuvre du Danois n'a rien à envier à celle du Finlandais ni à celle du Norvégien. Voici Helios (durée : 12:20), qui reproduit de manière sonore le voyage du soleil à travers le ciel, depuis son lever jusqu'au coucher.
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Voici à quoi je pensais : Luonnotar, nom de la Vierge de l'air dans le premier chant du Kalevala. L'œuvre de Sibelius raconte plus exactement la création du monde, d'après l'épopée nationale. L'interprétation de Karita Mattila, soprano finlandaise, est sublime. (Elle dure moins de dix minutes ; le reste, c'est des applaudissements bien mérités !)
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Merci de nous (ou de me) faire découvrir Hovhaness, j'ai bien aimé cette symphonie n° 47 ! (Je n'ai pas encore eu le temps d'écouter les n°s 20 et 4.) Amusante coïncidence (?), la partie chantée m'évoquait un opus chanté de Sibelius (j'ai oublié le titre, mais je peux le retrouver) : je découvre ensuite (sur Wikipédia) que Hovhaness était un ami du compositeur finlandais.
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Vous aviez aussi posté la symphonie n° 53 du même compositeur, Hovhaness, à la p. 29. Vous semblez affectionner son œuvre.
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The Fairy Queen de Purcell : un délice d'un bout à l'autre ! Un petit extrait : Hush, no more (durée : 5:19) « Hush, no more, hush, no more ! Be silent, be silent, be silent all !... »
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Merci de l'info. Le texte accompagnant la vidéo est vraiment embrouillé.
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Si vous préférez. Ce qui est certain, c'est que ce n'est pas du Beethoven.
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Euh... si ça c'est de Beethoven, je veux bien devenir sourd !...
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Oui, l'œuvre et l'interprétation proposée sont toutes deux magnifiques. A la lumière de l'actualité, à Barcelone et en Finlande, on ne peut s'empêcher de songer aux paroles du Dies irae : « Dans ma détresse, que pourrai-je alors dire ? Quel protecteur pourrai-je implorer ? alors que le juste est à peine en sûreté… »
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McCartney/Davis, Save the Child (tiré du Liverpool Oratorio) Vidéo de médiocre qualité et parfois un peu kitsch (durée : 3:09), mais beau chant, bien interprété.
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Réconcilions les deux (le Finlandais et la France), au moyen du deuxième mouvement du concerto pour violon, interprété par le regretté et inimitable Christian Ferras (durée : 8:32). Avez-vous déjà entendu un violon pleurer ? Voyez d'ailleurs, vers la fin de la vidéo, les larmes couler sur les joues du violoniste...
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En écoutant cette finale de la Cinquième de Sibelius, je me suis dit à un moment donné : Mais qu'est-ce qu'ils f... là ?! L'orchestre est complètement à côté de ses pompes ! Puis je me suis rendu compte que vous aviez proposé la version originale de 1915. Je ne la connaissais pas du tout, merci. Je préfère cependant, pour l'ensemble du mouvement, la version remaniée par le compositeur, sauf peut-être la toute dernière minute, trop brusque dans la version définitive ; ici, la conclusion est plus “douce”.
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J'ai bien aimé le morceau d'Erkki Melartin, @mrjsnt. Vous l'aviez d'ailleurs déjà posté, le 20 juin dernier (page 28 du topic).
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Paul McCartney : The World You're Coming Into (tiré du Liverpool Oratorio) L'ex-Beatle a toujours été attiré par la musique classique. Aussi n'est-il pas étonnant qu'avec son goût de la mélodie, il se soit attelé à la composition d'un vrai oratorio. Étant lui-même ignare en solfège, il a collaboré avec Carl Davis. Le succès de la première, en 1991, fut immense. Ci-dessous un extrait, un chant court (2:19) mais magnifique, interprété par Dame Kiri Te Kanawa :
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Carl Orff : In Trutina (tiré des Carmina Burana) (durée : 2:21) « Dans la balance de mon cœur hésitant Oscillent deux sentiments opposés : Amour lascif et pudeur. Mais mon choix se porte sur ce que je vois, J’offre mon cou au joug : Le joug auquel je me soumets est si doux ! » La version proposée n’est pas la meilleure, loin s’en faut, mais chantée par une jeune fille (Hayley Westenra, 16 ans en 2003, époque de l’enregistrement), elle a un je ne sais quoi de charmant et de convaincant auquel ne peuvent pas nécessairement prétendre ses aînées à la voix plus mûre.
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Sibelius : Le Retour de Lemminkäinen (durée : 6:47) Lemminkäinen est un des héros du Kalevala, célèbre notamment pour son sort à tous points semblable à celui de l’Osiris égyptien : il est traîtreusement tué, son corps dépecé et les morceaux dispersés dans l’eau du fleuve ; sa mère les rassemble, reconstitue le corps, et enfin, le ressuscite. La pièce musicale s’inspire des chants XXIX et XXX : le « léger » Lemminkäinen rentre chez lui, à toute allure ! C’est la composition de Sibelius la plus dynamique et agitée qui soit. Pendant les deux premiers tiers, un auditeur non averti se demandera peut-être “où on va là…” Mais peu à peu des accents triomphants accompagnent la course effrénée : le héros est de retour ! Pour ceux qui aiment les musiques de film, celle-ci ferait merveilleusement l’affaire...
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Sibelius : Le Cygne de Tuonela Le compositeur trouve très souvent son inspiration dans la magnifique épopée mythologique Kalevala, à peu près l’équivalent finlandais de l’Odyssée (traduction française de J.-L. Perret). Tuonela est le royaume des morts. Sur le sombre fleuve qui l’encercle nage un cygne noir, représenté dans l’opus par le cor anglais, voisin du hautbois. Le morceau dégage une mélancolie poignante (durée : 9:16).
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(Merci à l'internaute qui m'a expliqué comment on poste une vidéo !) Sibelius : Intermezzo, tiré de la suite « Karelia » (et non « Karlina » comme il est écrit au début de la vidéo !) J'ai écouté une douzaine de versions différentes avant de choisir celle-ci. J'aurais préféré proposer une vidéo où l'on voit jouer l'orchestre, mais dans celles que j'ai trouvées, soit la prise de son n'est pas bonne, soit les cuivres ne sont pas à la hauteur, soit les instruments à cordes ne ressortent pas assez. Bonne écoute ! (durée : 3:50)
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Wagner m’a passionné, Purcell m’enchante, Chostakovitch m’impressionne, Bach me régale. Bravo pour ce topic qui porte bien ses quasi 8 ans d’âge ! Pendant plusieurs semaines, j’ai lu et écouté toutes les contributions des dix premières pages, ainsi que de la page 28 – pour rester dans l’“actualité” (toutes, oui, à l’exception de celles dont les liens ne sont plus utilisables). C’était l’occasion de réentendre des compositeurs ou œuvres plus ou moins célèbres : Bach, Beethoven, Satie, Schubert, Rachmaninov, Vivaldi, Sibelius, Mozart, Lekeu, Janacek, Bartok, etc. J’ai pu apprécier quelques nouveaux “noms” intéressants, jusqu’ici inconnus pour moi : Pärt, Penderecki, Karlowicz, etc. Quelques compositeurs n’ont pas réussi à m’accrocher, du moins pour ce que j’en ai entendu ici : Xenakis, Glass, Rautavaara… Bravo aussi aux intervenants, passés et actuels : Decade, Janacek, Cajou, Mrjsnt et autres. Je ferais bien aussi l’une ou l’autre contribution, mais comment fait-on pour poster une vidéo ?!
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Dans la tradition judéo-chrétienne, le nom hébreu biblique Esh, «Feu», est considéré comme un des noms de Dieu. Dans la tradition grecque, le mot theos, «dieu», est généralement rapproché du verbe theô, «courir», en raison des flambeaux divins, ou planètes, qui parcourent le ciel. De même, le mot theïon, «divinité», y est traditionnellement rapproché de theô, «courir». Mais ce qui est curieux, c'est que le mot theïon désigne aussi le «soufre», considéré comme la matière inflammable par excellence, au sujet duquel le Grand Dictionnaire étymologique dit : L'ouvrage précise qu'il est fait allusion au «mouvement impétueux du feu». Dans de nombreux textes, les philosophes grecs jouent sur le double sens du mot theïon. Au passage, on remarquera que ce feu, selon son état, peut être destructeur ou créateur. Il y aurait encore mille et une choses à écrire sur Dieu le Feu, mais à partir d'aujourd'hui c'est l'été, et on ne peut pas être sur un forum et avoir été. (Ah oui ! et je lève mon verre aux Danois !)
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(déçu) Vous disiez qu'il y avait un rapport étymologique entre les mots «table» et «plateau». À présent vous y ajoutez celui de «planche», sans rien expliquer vraiment. “Remonter aux origines des mots” : oui, évidemment, c'est le principe même de l'étymologie, mais encore ?... Si je veux bien admettre (sans avoir vérifié) que certains linguistes rapprochent «plateau» et «planche», je ne vois toujours aucun rapport étymologique entre «plateau» et «table». De plus, vous finissez par parler de «synonyme», ce qui me fait légèrement craindre que vous ne confondiez ici synonymie et étymologie. Je précise que les mots «viril» et «mâle», par exemple, sont synonymes, mais il n'existe entre les deux aucun rapport étymologique. (fin de la parenthèse)