frédifrédo

Autre chose que nous avons besoin que la simple raison : l'ACCEPTATION. Pour avoir l'acceptation, il s'agit de mettre en harmonie divers éléments comme la paix, la compréhension, le courage, la vérité, la foi, l'espoir, la responsabilité, l'amour et d'autres encore. Avec tous ces ingrédients, le nombre de recettes pour accepter à la fois de vivre et de mourir (tout en restant dans le bien) son infinies. Hummm, n'oubliez-vous pas cher confrère la confluence factorielle du carré de l'hypoténuse pondéré par l'asymptomatique asymptote du carré de la méduse ? Plus sérieusement, il existe des réponses logiques à cette complexification conceptuelle des choses. Il s'agit de diverses clés, qui touchent la plupart du temps à l'archétype et au symbole, et qui s'acquièrent par initiation aux mystères et aux vérités profondes. Si tu bloques, je te conseillerais de t'orienter du côté de la philosophie ésotérique. "Comment je vois le monde" d'Albert Einstein devrait faire l'affaire.

C'est surtout, le plus souvent, parce que l'expérience montre que le pessimisme hospitalier accentue les maladies et les morts, alors que l'optimisme, l'espoir, la fraîcheur de vivre, la joie, tous ces sentiments et attitudes "bisounours", favorisent en facteur majeur les guérisons. Après c'est vrai que dans certains cas, je sais notamment que c'était le cas pour le cancer de Pierre Desproges, on masque la triste idée qu'il va bientôt mourir. Mais dans ce cas de Pierre Desproges que je connais, l'artiste savait que la mort l'attendait pas loin avec une très grande probabilité. Mais son entourage a jugé, à bon escient, qu'il valait mieux faire "comme si", pour qu'on ne lui mette pas en conscience cette idée (qui était si prégnante tout au long de sa construction de carrière) : il avait trouvé la voie de la Vie, la grande vie, et son oeuvre artistique nationale avait besoin de s'accomplir encore, jusqu'à n'en plus pouvoir. ... ceci dit s'il y avait une chance sur un million que son cancer en stade avancé se mette à guérir miraculeusement, peut-être que la soif de vie en était un ingrédient nécessaire... mais comme toujours, c'est sans compter sur la soif de mort... la même qui nous fait picoler et re-picoler sans nous soucier de la santé de l'esprit et du corps.

Pour se repentir, on a besoin d'amour. Voici quelques preuves : Ça fait des milliers d'années que les sages le savent, qu'on a toujours besoin d'amour et en particulier lorsque le mal exprime le manque d'amour. Pour preuve, les plus anciennes cultures connues connaissent parfaitement cette idée : chamanismes (américain, australien, africain, européen)(le chamanisme asiatique je ne connais pas), spiritualité fondamentale égyptienne, spiritualité fondamentale de la culture sanscrit. Là je n'irais pas plus loin dans les preuves, je comprends ton scepticisme mais mes connaissances techniques sont malheureusement limitées. Je ne saurais aller chercher la petite phrase d'une littérature indienne ancienne de plus de dix mille pages qui appuiera mes dires. Par contre si tu veux la sentir cette preuve, que c'est l'amour naturel qui est au coeur de toute amélioration humaine, je te conseille de l'expérimenter. Regarde par exemple, ou étudie, les différentes manières dont dispose un adulte pour cadrer un enfant. Va passer le BAFA par exemple, va faire de l'animation, va te confronter aux gosses. Moi j'ai cette expérience et même plus. Pour qu'un enfant apprenne à marcher sur le droit chemin, l'accompagner avec un amour infaillible quelques soient ses mauvaises actions (ce qui n'empêche pas de poser des sanctions éventuellement dures, là se trouve le discernement), fonctionne beaucoup mieux qu'une méthode répressive dans laquelle on pose à l'enfant un amour sous condition, sévices physiques ou pas d'ailleurs. Moi j'expérimente cette réussite, de ce que j'appellerais tout simplement la bienveillance, tous les jours. "Dieu n'aime pas ceux qui" ? Alors Dieu n'est pas très fin ! Dieu aime tout ET Dieu est capable de mettre sur notre chemin un sort difficile. Ah les fameux "châtiments divins", si vous compreniez de quelle logique ils viennent ! Si tous les miséreux ne peuvent pas accepter que le bonheur s'enseigne, et que c'est très long, et que dans le tas des millions d'âmes n'ont pas de chance, alors les miséreux resteront des miséreux. http://lpdw.free.fr/...naturalmystic(t).htm

Oui et non (ou "non et oui" comme tu préfères) Autrement dit : dans un sens c'est vrai, dans un sens c'est faux. Indice : la définition de "réalité" est fluctuante, tout dépend de quel "réel" on parle.

Très limité certes, mais capital ! Pas très efficace, mais pourtant si salutaire à long terme... le plus difficile bien sûr reste de raisonner juste, de sonner juste :) Tu le dis toi-même à demi mot : la peur de l'inconnu connaît une réponse : la recherche, l'affrontement de l'inconnu. Il existe même une faculté salutaire pour la vie : le goût de l'inconnu. Attention, mettre le goût de l'inconnu à côté du goût de l'aventure, pas à côté du goût de la mort, car le goût de la mort conduit à peu près tout le temps au mal. Personnellement, la mort est un des sujets qui me passionne, mais la mort en soi ne m'inspire ni goût ni dégoût. Je pense que c'est la juste voie.

Absurde. Même les galaxies ont une fin. Lorsqu'on remplit sa vie deux fois plus, la vie est deux fois plus remplie. Alors imaginez quand on la remplit dix fois plus. La longueur d'une vie n'est pas qu'une question d'années. Elle est avant tout une question de vécu.

Oui et non...

Dans une logique du tout ou rien... en "tout" cas.

@ Aroun Tazief Tu te défends bien :)

Plus que de la mort, nous refusons le vide, une sensation abyssale qui nous fait fondre dans une sorte de néant, quelque chose d'insaisissable mais qui nous saisit. Epicure a bien raison, Cette peur est inutile puisqu'elle paralyse notre vie, en tout cas souvent. Si tu n'as rien ressenti Jean Ghislain pour la mort de ta grand-mère qui pourtant était un personnage à qui tu tenais beaucoup, c'est à mon avis parce que tu disposais de mécanismes de défense solides contre la paralysie et la décadence face à l'idée de la mort. Ta mère n'y est certes sans doute pas pour rien, mais pas seulement. C'est toi qui a su intégrer très profondément et dans ta sous-conscience des structurations psychiques existentielles. Si ça te pose un problème, à toi de déconstruire toutes ces barrières émotionnelles. Mais fais-le donc par goût :)

Et bien ce que tu me dis là m'inspire un immense pessimisme :(

En effet ces propos ne montrent pas que Benzema soit à proprement parler un "cracho-soupeur", ça montre surtout qu'il n'a pas une profondeur éthique sur le sujet, ou qu'il n'a pas les mots, et aussi qu'il n'a pas eu suffisamment le sens des responsabilités en s'exprimant. En général les personnalités publiques qui font des buzz négatifs involontaires, c'est souvent parce qu'elles ont eu l'attitude naturelle : "je suis honnête, je ne pratique pas la langue de bois, je vais tout simplement dire ce que je pense". Oui mais voilà, ce qu'on oublie, c'est qu'à ce niveau médiatique, on porte une responsabilité, au même titre qu'on s'adresse sur une estrade à une foule : il ne s'agit plus de parler comme n'importe qui, il s'agit de trouver une parole juste et bien placée. ... ce que les gens appellent sans discernement "la langue de bois", c'est la nécessité pour une personnalité publique d'avoir une parole extra-personnelle : autrement dit une parole RESPONSABLE. ... Certes on lui fait dire ce qu'il n'a pas dit, mais c'est par faute de ne pas avoir dit ce qu'il aurait du dire, qui aurait contré ce que ses non-dits laissent entendre. Car il devait exprimer d'une façon ou d'une autre la valeur que représente une équipe nationale : une équipe nationale n'est pas juste une mécanique à gagner des matches. C'est aussi un sentiment. Des valeurs nobles aussi.

Certes... la question c'est comment, comment faire mieux, comment faire mieux religieusement.

Et bien je l'ai déjà dit de nombreuses fois mais je le répète : je suis croyant. Je ne suis pas à proprement parler chrétien ou bouddhiste ou animiste ou autre, mais je peux t'assurer que je suis un croyant. Je crois en Dieu, je crois en la Mystique, je crois en les idéaux, je crois en la vérité, je crois en la qualité humaine. J'ai aussi de nombreux autres credos. Après des preuves, enfin ce que tu reconnaîtrais comme preuves, je n'en ai pas et je ne chercherais même pas à en obtenir. Là n'est pas l'objet de mon message. Le climat ambiant suffit à définir une image ambiante, et évidemment une image n'est qu'une image. Un "intellectuel islamophile" ? Prenons d'autres cultures : il y a des égyptologues qui ne pratiquent pas la spiritualité égyptienne mais qui lui vouent une grande admiration quand même. Il en est de même pour le bouddhisme. Concernant l'Islam, tu vas avoir des intellectuels a-religieux qui auront du profond respect pour l'Islam, mais de l'admiration ça va être beaucoup plus rare... en particulier en France on a appris à se méfier de tous les textes abrahamiques. Je respecte ta foi musulmane Aroun. Mon but n'est pas que tu quittes cette spiritualité. Mon but est que tu la pratiques en toute connaissance de cause, en sachant que cette religion, comme toutes les autres certes, porte une part de responsabilité dans les erreurs de l'humanité. Un musulman qui montre qu'il accepte que sa spiritualité est imparfaite, je le laisse tranquille. Un musulman qui se laisse berner par l'idée que tout dans le Coran serait d'ordre parfait, je ne le laisse pas tranquille.

http://www.forumfr.com/sujet486252-l-image-de-l-islam-se-degrade-fortement-en-france.html Je suppose que tu préférerais une petite liste, avec des noms... Dire que l'Islam n'est largement pas populaire auprès des intellectuels français n'est pas du trollisme. Il faudrait que les critiques soient plus virulentes, plus rejettantes pour que tu ouvres les yeux ? On essaye de ne pas mettre trop d'huile sur le feu, il faut vraiment avoir un paquet de buée sur les yeux pour ne pas s'en rendre compte ! ... Ceci dit on leur laisse une chance, aux musulmans de France de devenir des croyants de qualité, il y en a déjà un petit peu, on y croit.

Les paroles de Benzema sont d'un enjeu sociétal, donc politique ! Le milieu du foot c'est tout pourri, le milieu de la politique c'est tout pourri... ou bien : le milieu du foot c'est pas tout pourri, le milieu de la politique c'est pas tout pourri. Si tu dis que la vie politique est morose, tu fais partie de ceux qui rendent la vie politique morose ! Et aussi que nous améliorions ensemble nos opinions non ? Car des opinions, il y en a une multitude, plein de bonnes mais aussi plein de mauvaises. Et n'importe comment on peut toujours affiner son opinion, lui donner plus de lumière, plus de sens ou encore plus de relief. Nous ne sommes pas là "juste pour partager nos opinions". Nous sommes là pour les faire évoluer dans un sens qui soit bon.

Je suis d'accord le vrai problème est bien là. Ce problème au fond ne dépend pas de chanter ou de ne pas chanter la Marseillais, il dépend plutôt de la justification, du sens donné à cet acte. S'il disait : "je me sens à fond de défendre l'équipe de France et même ses valeurs, j'ai dans l'âme la victoire d'un collectif flamboyant, mais désolé mon choix personnel est de ne pas chanter la Marseillaise au moment où elle passe, je préfère vivre le patriotisme intérieurement" quelque chose de cet ordre là serait bon. Ceci dit le fait de chanter la Marseillaise n'implique pas qu'on porte réellement les couleurs de son maillot. Il suffit de faire semblant, de faire ça par mimétisme ou par habitude. D'ailleurs les paroles de la Marseillaise posent un réelle problème aux valeurs que défend la France. C'est un champ de galvanisation sanguinaire qui pourrait bien aider à des règlements de compte entre mafias à Marseille, mais ce n'est pas la vraie Noblesse de la France. Il faut arriver à le prendre au second degré ce qui n'est pas intuitif. Le problème c'est l'esprit individualiste et la chute d'esprit de camaraderie solidaire et sacrificielle même qui a manqué cruellement au dernier Mondial. Raymond Domenech en passant l'a pleinement constaté mais ça lui est arrivé comme une gifle, une puissante vague d'égoïsme et d'immaturité caractérielle. ... pas facile à résoudre ce problème. En tout cas le cuisant échec du dernier mondial aura eu le mérite de clairement mettre au grand jour notre problème national. Conclusion : dépassons le demi-problème de la marseillaise pour s'attaquer au vrai problème. Et surtout, faisons des propositions, trouvons des idées pour améliorer cet esprit de solidarité. Par exemple, cracher sur tous les cons ne renforce pas l'esprit de solidarité, au contraire ! Moi, je crache sur tous les cons qui crachent sur les cons. ARSCHHPLUTTTT :) (Nahardinamouk !)

Question : Est-ce que Karim Benzema refuse de chanter la marseillaise parce qu'il ne se sent pas français ou patriote, ou est-ce qu'il refuse de chanter la marseillaise parce qu'il trouve que ce chant est violent, ou encore est-ce qu'il refuse de chanter la marseillaise par mimétisme sans savoir pourquoi ? ... autre explication très possible : il a un côté introverti et le fait d'expectorer un champ avant le match dessert sa concentration plutôt que la sert. Peut-être qu'il préfère profiter de ce moment de pré-match pour faire le vide et mobiliser ses ressources psychiques plutôt que de l'utiliser pour gaspiller sa précieuse énergie vitale. Je ne suis pas ironique, ce point de vue serait tout à fait défendable.

Mouais, accordé :) ... Ceci dit, gangster, terroriste, serial killer, pédophile, xénophobe, dealer, dictateur, populiste, glandeur sont de sots métiers.

Au cas où tu ne le saurais pas, la pornographie n'est pas l'art le plus richement humain qui soit. Deux autres exemples : se passionner à collectionner des photos de femmes nues dans sa chambre n'est pas très mâture. Passer ses journées à faire du loisir devant son ordinateur au lieu chercher à gagner dignement sa vie ou à se construire une jolie petite vie n'est pas très mâture. Mais j'aimerais bien savoir ce que toi tu définirais comme un comportement mâture ?

C'est vrai ce que tu dis. Est-ce à dire que le grand schisme fratricide des débuts de l'Islam n'aurait pas pu être évité ? Le peuple n'a pas choisi d'autres héritiers que les compagnons de Mahomet, et pour cause : les plus grands leaders admissibles au pouvoir par le peuple et par les élites n'étaient autres que les compagnons de Mahomet. Même dans une démocratie le peuple ne doit pas avoir tout pouvoir de décision. Le fait que le peuple participe au choix est capital, pour notre époque en particulier, mais le plus important est que le dirigeant choisi obtienne l'adhésion de son peuple, que le peuple reconnaisse son dirigeant comme légitime en même temps que le dirigeant fasse acte de serviteur de son peuple. Je pense que le problème qu'il y a eu n'est pas celui de la démocratie ou de l'absence de démocratie. Organiser une élection générale en Arabie au septième siècle était-il pensable ? On aurait autorisé le droit de vote à qui ? On aurait fait une campagne de leader politico-spirituel comment ? Le prophète avait installé un nouveau mode de fonctionnement social et de pouvoir, si jeune. Tout était à construire, on sortait tout juste du féodalisme pour entrer dans une théocratie. Et qui dirigeait ? Les paroles du prophète, le livre, la parole de Dieu. C'était formidable, mais le seul vrai chef reconnu était le Coran, ou plus précisément les recueils des paroles divines transcrites par le prophète. Finalement aucune autre autorité que ces paroles sacrées ne devinrent réellement admises par la population. Le seul moyen d'obtenir autorité était de se montrer le plus conforme possible au texte sacré, ce véritable Guide suprême. Mahomet l'orphelin a laissé derrière lui des milliards d'orphelins, ou plus précisément des enfants ignorants incapables d'obéir à autre chose qu'à une loi cristallisée. Après, est-ce que les peuples des premières terres désertiques conquises par le fonctionnement islamique étaient capables de se comporter comme des adultes, capables d'obéir à autre chose qu'à une loi cristallisée, je l'ignore. Mais je suis sûr d'une chose : la crispation et la cristallisation des règles sont soeurs, autant que l'insouciance et l'évaporation des règles le sont. Il s'agit de trouver un juste milieu entre ces deux états, et je rejoins le discours de zenalpha : la solution ne se trouve pas dans le Coran, elle se trouve dans la capacité des peuples à se décrisper, à accepter dans la simplicité un monde compliqué (petit paradox qui est loin d'être anodin) : sans crispation ni insouciance. On veut l'équilibre des pensées, c'est la voie du bonheur et de la paix, de l'acceptation des autres et du sentiment que même les gens différents sont comme nous. On peut le dire autrement : Pour faire un bon bifteack on tranche, pour faire une bonne salade on compose ! ... et oui, on l'oublie souvent, mais préparer une bonne salade composée demande beaucoup plus de travail que de préparer un bifteack :) ... et la question fondamentale revient alors à déterminer si la sauce "Islam" beurre-poivre-échalotte est compatible avec la salade composée

Oui je sais tout cela. Mais, si je puis me permettre, mon analyse est un tout petit peu moins grossière que la tienne. Car la réalité que tu décris n'est qu'une partie de tout ce qu'est la télé-réalité. Il y a une partie qui est contrôlée, et il y a une partie plus authentique. Il y a du faux, il y a du vrai dans du faux. Peut-être que ce qui te déroute c'est que tu ne sais pas distinguer le vrai de l'artificiel ? Moi j'y parviens très bien, mais c'est parce que j'ai des capacités d'analyse supérieures à la moyenne, même plutôt exceptionnelles alors je ne t'en veux pas de ne pas très bien comprendre. Mais je te repose la question : Est-ce que tu voudrais une télé-réalité plus vraie ? Est-ce que tu estimes que l'authenticité à la télé est impossible ? Est-ce que tu voudrais pas du tout de réalité dans la télé ? Dis-moi epmd71, tu n'aurais pas une façon de juger les choses dans la vie un petit peu trop radicale des fois ? Tu ne serais pas issu d'une famille d’extrémistes religieux à tout hasard ?

Perso il m'arrive de regarder du porno gratuit de temps en temps. Une ou deux fois par semaines tout au plus, pas plus de cinq ou dix minutes à chaque fois. Et j'efface l'historique concerné. Ma compagne ne s'y intéresse pas, ne cherche pas à savoir apparemment, ce n'est pas un sujet mais si nous devions en parler je lui dirai la vérité, et surtout si ça lui posait un problème je ne lui répondrais oh grand jamais "c'est mes oignons laisse-moi tranquille avec ça !" Il me semble avoir une vie relativement équilibrée. Sexuellement je comprends bien que pour ma compagne environ une ou deux fois par semaines en moyenne ça suffit, sinon ça devient robotique, et puis on a des gosses et on a d'autres choses à faire dans la vie, il faut travailler, s'occuper des gosses, sortir, lire, loisir, dormir. Quand j'y pense, je me rends bien compte que le fait de mater du porno tout seul c'est un comportement adolescent et immature. Mais je n'en fais aucun drame, pas vraiment de culpabilisation, mais aucune revendication non plus. Ça n'a pas d'influence sur le reste de ma vie si ce n'est une petite atténuation de ma pulsion sexuelle. Dans un sens ça fait que je pense moins avec ma bite, dans un autre sens ça fait que mon désir de la vie en général est atténué. Le phénomène de sublimation de la pulsion sexuelle, je connais. Mais bon je me laisse un peu aller, comme un ado. J'ai 31 ans. Il faudra peut-être que je grandisse. Pas par culpabilité, mais parce que je vivrais mieux ainsi. Plus comme un adulte mâture je suppose. Le choix qui se pose à moi, j'en suis très conscient, c'est d'accepter de vivre mieux. Car la plupart des mecs se complaisent dans leur médiocrité. Et vous, avez-vous tendance à vous complaire dans votre médiocrité ? Moi j'ai tendance à me sentir indifférent à ma propre médiocrité, mais je la vois bien la médiocrité des autres... ah si mes parents avaient su m'enseigner la volonté de vivre noblement ! Petit rappel, le mot "noblesse" à l'origine est le contraire du mot "médiocrité"... alors, qui veut encore encourager le mec de Chou à vivre médiocrement ?