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Docteur CAC

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Tout ce qui a été posté par Docteur CAC

  1. Bha de rien quand je peux rendre service ... J'espère avoir éclairé votre journée. Un grand merci pour votre geste amical.
  2. Je suis respectueux alors si certain on besoin d'un Dieu pour vivre pourquoi pas ... Après en ne me centrant que sur moi même : je trouve cette histoire de Dieu complémentent absurde, idiote et inintéressante au possible ... Et s'il existe franchement j'en ai strictement rien a faire.
  3. Je vois pas ce que cela vient faire la mais après chacun son truc ...
  4. Vous venez de découvrir le fait que l'état ne s'impose pas les obligations des autres .... je vous laisse aussi découvrir le sort en général de la prime de précarité dans les contrats publics. Vous connaissez beaucoup d'entreprise viable sans client ?
  5. Oui j'ai bien compris j'ai juste écrit trop vite je comprends bien qu'un actionnaire et un dirigeant salarié ce n'est pas la même chose soit ... Il n’empêche que ce n’est ni l'actionnaire ni le dirigeant salarié qui fait vivre l'entreprise .... Est-il possible d'accepter la phrase précédente comme une correction à ce que j'avais écris trop vite ?
  6. Ce n'est pas le patron qui fait vivre l'entreprise .... désolé ... C'est bien de parler du propriétaire (de qui est à la tete) mais ce n'est pas elle [la tête] qui fait vivre l'entreprise ...
  7. Je ne sais pas trop ce que vous en pensez mais il y a quand même un truc qui ne va pas ... Je ne sais pas si cela a déja été évoqué. Je vais faire simple : personnellement je suis assez d'accord avec l'idée que pour arranger les choses la négo au niveau de l'entreprise c'est quand même le mieux. Entendons nous je ne parle par des modalités ni que ce n'est pas déjà possible bref ce n'est pas le propos. Je veux en venir ailleurs : comment on est censé discuter dans les entreprises avec ce type de climat que l'on instaure ? Je suis au tout début d'une carrière dans ce type de domaine et mon avis n'a pas de primauté. Mais ce n'est déjà pas simple de négocier dans les entreprises alors là ... Et je cherche à me mettre à l'échelle de mon entreprise : je comprends toujours pas concrètement comment cela va permettre de créer des postes... Pour l'instant j'en suis notamment à la tentative de passer outre les corps intermédiaires réputés trop extrêmes. Que fait-on si cette loi n'a aucun effet, c'est quoi la prochaine étape ?
  8. Je cite bon pas pour vraiment y répondre mais plus pour la tournure de la phrase, l'idée qu'elle renvoie. Mais globalement, à la lecture du fil : 1/ je ne comprends cette façon de comparer deux pays pas vraiment comparables 2/ il y a a bien des entreprises en France qui sont en train de réussir ? que font-elle pour réussir ? 3/je ne comprends pas ce lien entre licenciement et compétitivité 4/Un escalier on commence par le balayer par le haut Franchement licencier en France si on ne fait pas n'importe quoi , le licenciement est possible. Dans les cas les plus complexes, c'est la qualification de la faute qui pose problème. Et puis avec la rupture conventionnelles franchement faire "partir un salarié" c'est pas bien compliqué et au pire on couple cela a un accord transactionnel ... Le licenciement est pour bien des points un échec pour tous ... alors on n'arrangera pas la situation économique en entretenant une spirale négative, il y a quand même un sacré problème de mentalité ... Il y a pas de dialogue, pas de communication, pas d'ouverture d'esprit , et si peu qu'on en donne plus envie aux salariés de s'investir, se développer, lui permettre aussi de se gourer et si la première chose que l'on demande c'est de pouvoir virer facilement les gens c'est que l'ont passe à coté de choses déterminantes sur la réussite d'un projet. Si on arrive à ce type de chose : plus de confiance, on peut se le dire : le problème principal c'est pas de pouvoir licencier à volonté ....
  9. Vous conviendrez qu'avec cela nous n'avons plus besoin de réfléchir à grand chose, cela me parait un peu faible au vu de la complexité du problème mais je comprends l'idée. Oui on peut arranger les choses mais déja sur le fait de pointer les fautif (euro et traités) je ne suis déja aps d'accord : sans cela les problèmes français demeureraient alors est-ce vraiment le problème ? Je sens que vous êtes ouvert et je comprends cette façon de réfléchir. Sachez que je comprends moi même l'impératif pour une entreprise de maîtriser ses coûts sauf que lorsqu'on est un bon gestionnaire on ne parle le pas de diminuer forcément ses coûts (au sens ou on nous l'explique ...) : Je m'explique : on parle de chasser les coûts improductifs : une dépenses doit créer une valeur ajoutée en rapport avec le développement de l'activité de l'entreprise. 1/ Ce n'est pas du tout la même chose : il y a un rapport logique à la notion de coût 2/ Ce n'est pas ce que l'on peut nous dire : et q u'on ne vienne pas me dire que JE dis de façon complexe ce que l'on résume simplement ! Il n'est question pour l'instant que de diminuer les coûts SANS JAMAIS comprendre la logique du machin sauf vaguement on va améliorer la compétitivité ... mais si déjà on a du mal avec la notion de coût alors je me demande bien comment on peut cerner la notion de compétitivité ... 3/ Avec cela nous n'avons toujours pas résolu le problème : en effet, croyez vous qu'en gagnant 3 €/ heure sur l’Allemagne que nous problème d'emploi va se résoudre, dans cette logique il n'y aurait simplement plus d'industrie en Allemagne allons puis que l'Allemagne en terme de coût est plus chère de près de 4€ à la moyenne des pays européens. L'industrie serait maintenant au mieux en Espagne puisque le coût horaire est réduit de près de 12.8 € soit un différentiel de près de 40 % ... Alors soyons un peu sérieux et un peu on nous emmerde pour 3 € avec le modèle de référence l’Allemagne alors que si ce n'était qu'un problème de coût, les firmes allemandes pourraient faire 40 % d'économie ... Alors je comprends que l'on puisse dire qu'il est possible d'optimiser ses coûts mais il me semble qu'il y a des éléments de la compétitivités hors coûts très mésestimé mais pourtant aussi important. Parce-que c'est très étrange mais bien souvent l comparaison France-Allemagne s’arrête à la compétitivités coût alors bhon ... je sais pas y'a sans doute autre chose Et pas besoin d'aller chez les voisins ... Les pistes on les a depuis TRES longtemps quid de : - La formation, à tous les ages, pour toutes les situations aussi bien pour se maintenir dans l'emploi ou se reconvertir ou juste je sais pas entre les facs et le monde pro y'a sans doute des choses à développer genre je sais pas l'apprentissage et l'alternance ... - Et puis les coûts c'est bien mais les coût pour quelle production ? autrement dit avons nous des coûts (souvent fixe) cohérent par rapport à nos positionnement sur les marchés ? Le positionnement sur les marchés n'est -il pas défini par les patrons ? n'y a-t-il rien a remettre en question ? - Ne peut-on pas créer des synergies nouvelles sur des marchés porteurs avec l'aide de l'état pour pouvoir vendre des produits avec beaucoup de valeur ajoutée et rendre possible un développement économique en ne rognant pas sur le "social"(économie de la mer ...) - Une entreprise peut avoir des difficultés et pourquoi pas faire des accord de compétitivité ok ... mais le dialogue social est-il a sa place également ? après il ne faut pas être étonné que les gens sont difficiles à gérer Franchement il y a de nombreuses pistes et je ne comprends pas pourquoi cela ne bouge pas sur ces points...
  10. Donc ne plus avoir légalement de droit au congé quand un proche meurt va rendre le made in France plus compétitif ? (j’extrapole mais c'est ce que l'on nous explique) Si on pense que c'est en pouvant virer les gens et les considérer comme des kleenex que l'on peut conquérir des marchés ! Ca c'est la stratégie de l’échec que l'on encourage : segment pas porteur sans possibilité de dégager plus de valeur ajoutée, produit pas terrible, climat social très difficilement gérable. C'est se tirer une balle dans le pieds même pour le patron qui a miser ses billes dans l'histoire ... Franchement on ne gère pas correctement une société comme cela !
  11. Réforme du code du travail ... pour faire quoi ? Créer de l'emploi ? Va falloir me dire comment réformer le forfait jours va créer de l'emploi ... Je manie le code du travail au sein d'une entreprise, je suis moi dans le concret et pour l'instant je ne comprends le lien entre créer de l'emploi et cette réforme !!!!! je cherche, je cherche mais a part faire plaisir au MEDEF ...
  12. Pour information, cet article est la suite d'un article précédemment publié sur le blog. Pour la bonne compréhension du sujet qui nous intéresse (à savoir, l'analyse du livre de Tomas Piketty traitant de l'évolution historique du capital et du revenu, de l'évolution de du rapport entre ces deux sources de richesse, d'une mise en perspective historique et au final de solutions pour traiter les inégalités constatées), je vous conseille de lire l'introduction mise à votre disposition via le lien ci-dessous. [Lire l'introduction...] Après avoir introduit les concepts fondamentaux, jeté les bases de notre réflexion et fait un bref rappel historique des conséquences du dernier grand bouleversement économique qu'a connu l'Humanité : la révolution industrielle. Nous allons maintenant étudier historiquement la composition et l'évolution des différentes formes de richesse (à savoir terres, immobilier, machines, entreprises, actions, obligations, brevets, cheptel, or, ressources naturelles, etc.) dans plusieurs pays dont l'auteur a pu extraire de nombreuses informations. Ce sera aussi l'occasion de réviser un peu l'Histoire, la notre et celle des autres. Commençons par les définitions ... C'est pas ce qui va être le plus marrant dans notre histoire mais c'est un passage obligé pour la suite et comme je souhaite avoir un propos le plus largement accessible, je tiens à revenir sur ce qui pourrait poser des difficultés . J'ai donc rassemblé un bon nombre de notions à expliciter disséminés tout au long de cette partie et je vais essayer d'être le plus claire possible. Pour l'introduction, j'ai voulu resté simple ... mon objectif était de vous présenter l’ambiance du livre et la démarche de l'auteur. Il était pas question de vous agresser avec une avalanche de concepts et de théories. Prenons les choses dans l'ordre, l'introduction nous avez permis d'exposer des déséquilibres au niveau mondial liés les uns aux autres : démographique, niveau capitalistique,niveau de production, revenus ... Pour trouver l'origine de ces déséquilibres facilement constatables, l'auteur cherche des causes plus profondes en s'aidant par exemple de la critique marxiste (parlant de la baisse tendancielle du taux de profit mais nous verrons cela plus tard...) et des dynamiques que le capitalisme semble avoir. A cette fin, il définit la première loi fondamentale du capitalisme. La forcément je suis obligé de vous donner la formule : α = r . β avec r : taux de rendement moyen du capital(*) et β : rapport capital/revenu. (*) le taux de rendement du capital mesurent ce que rapporte un capital au cours d'une année exprimé en pourcentage du capital investi. Reprenons l'exemple donné dans le livre : Pour comprendre comment la structure du capital a évalué d'un point de vue macroéconomie (à l'échelle d'un pays), encore faut-il comprendre la façon dont il se décompose. Le capital intérieur mesure la valeur du stock de capital (immobilier, entreprises, etc.) implanté sur le territoire du pays considéré. La capital intérieur se décompose en trois catégories : terres agricoles ; logements ; et autre capital intérieur. La capital étranger net - ou actif étrangers nets - mesure la position patrimoniale du pays considéré vis-à-vis du reste du monde, c'est-à-dire la différence entre les actifs possédés par les résidents du pays dans le reste du monde et les actifs possédés par le reste du monde dans le pays en question (y compris, le cas échant, sous forme de titres de dette publique). Basiquement, on peut retenir la formule suivante : Capital national = terres agricoles + logements + autre capital intérieur + capital étranger net Analyse du cas de la France et du Royaume-Uni Afin de tenter de dégager de grande tendance dans l'évolution de la structure du capital, prendre l'exemple de ces deux pays en premier lieu parait tout à fait raisonnable. En effet, il se trouve que c'est pour ces deux pays que les sources historiques disponibles sont les plus complètes et homogènes depuis le XVIIIème siècle. Le capital au Royaume-Uni, 1700-2010 [img2=550px][/img2] Lecture : le capital national vaut environ 7 années de revenu national au Royaume-Uni en 1700 (dont 4 en terres agricoles). Source: piketty.pse.ens.fr/files/capital21c/pdf/G3.1.pdf Le capital en France, 1700-2010 [img2='550px']http://les-yeux-du-monde.fr/wp-content/uploads/2013/11/graphique-capital-revenu-piketty.png[/img2] Lecture : le capital national vaut près de 7 années de revenu national en France en 1910 (dont 1 placée à l'étranger). Source: piketty.pse.ens.fr/files/capital21c/pdf/G3.2.pdf Au regard des graphiques présentés, nous pouvons en tirer les conclusions suivantes : Nous avons relevé depuis le XVIIIème siècle un interventionnisme de l’État de puis en plus important et cette tendance de long terme à pu être statistiquement observé : en simplifiant les actifs publics ont progressé en France et au Royaume Uni de façon assez similaire passant de 50 % au XVIIIème siècle à 100% du revenu national à la fin du XXème siècle. Prenons le cas de la France, la crise des années 30 (déclenché par le krach de 29) d'une violence encore aujourd’hui inégalée est le moment ou la confiance dans l’idéologie libérale consacrant le laissez faire et la non intervention de l’État s’effondre complétement dans l'opinion publique. A la suite de ces événements on demande des comptes à l'élite financière qui a conduit les économies mondiales dans le mur et on met en place ce que l'on appelle des économies mixtes (l’État intervient directement dans divers secteur de l'économie). Avant de s'intéresser plus en profondeur aux évolutions du capital national, il nous faut étudier la question du partage entre entre le capital public et capital privé et la question des dettes publiques (s'appréciant en même temps que la définition du capital public). En effet comme le dit l'auteur : Ainsi si le capital public définit la richesse nette d 'un pays, alors il convient d'apprécier l'importance des dettes et ses tendances historiques au Royaume-Uni et en France. Juste un petit commentaire avant de vous introduire le tableau suivant : déjà il va vous permettre de remettre des ordres de grandeur sur le patrimoine public (ce que possède un état et les administrations) et le patrimoine privé (les ménages). En effet, pour les grandes comparaisons macroéconomiques nous pourrions nous passer de cette partie de l'analyse mais cela n'a-t-il pas des conséquences sur les choix politiques et économiques ? sans oublier aussi la critique d'un état trop présent dans l’économie, ne devrait-on pas alors voir un capital public élevé signe que l'état détient cette capacité d'intervention ? regardez bien ... et puis quelque chose de technique (comptable ?) mais d'essentiel de bien avoir en tête à l'heure ou on matraque les esprits avec le question de la dette publique : s'il y a bien des dettes, il doit y avoir des actifs non ? si vous ne comprenez pas alors faisons simple : l'état doit de l'argent mais il a des bâtiments (de l'immobilier), il a des placements financiers, des actions. Ce n'est pas comme s'il n'y avait rien a mettre en face des dettes hein ! Richesse publique et richesse privée en France en 2012 (p.201) [table][/th]Valeur du capital, en % du revenu national Valeur du capital, en % du capital national (capital public + capital privé)[/td][td] 605 % [/td][td]100% [/td][/b] (patrimoine public net : différence entre actifs et dettes détenus par l’État et les autres administrations publiques)[/td][td] 31 %Actifs | Dettes 145 %| 114% [/td][td] 5 % Actifs | Dettes 24 % | 19 % [/td][/b](patrimoine privé net : différence entre actifs et dettes détenus par les individus privés (ménages))[/td][td] 574 % Actifs | Dettes 646 % | 72 % [/td][td] 95 % Actifs | Dettes 107 % | 12 % [/td][/table] Reprenons le tout à l’échelle européenne Le capital national en Europe, 1870-2010 [img2='550px']https://housepresscomment.files.wordpress.com/2014/04/piketty-national-capital.png?w=300&h=183[/img2] Lecture : le capital national (somme du capital public et privé) vaut entre 2 et 3 années de revenu national en Europe en 1950. Source: piketty.pse.ens.fr/files/capital21c/pdf/G4.5.pdf Les évolutions européennes du rapport capital/revenu et du partage public-privé étant posées, nous pouvons maintenant analyser plus en profondeur la tendances que l'on a retrouvé pour tous les pays européens : nous avons une courbe en U qui traduit un effondrement puis une remontée jusqu'à retrouver des niveaux similaire entre les deux extrémités. Peut-on comprendre ce mouvement subit par le capital au XXème siècle ? Cette partie sera courte :cool: mais il va y avoir une subtilité ! A ce moment de l'analyse, nous avons étudier les cas des européens et on retrouve un schéma général (comme expliqué dans le paragraphe juste au dessus) : on constate une chute très importante du fait des 2 guerres mondiales puis une remontée, jusque la tout va bien ... sauf que les destructions matérielles n'expliquent qu'une faible part de la chute de capital (et a fortiori la chute du rapport capital/revenu). Alors hein... on se demande quoi non ? franchement on a une chute vertigineuse du capital et on pourrait tranquillement l'expliquer par les conséquences des tapis de bombes, des sabotages, et des combats ... et bien non et quand on y pense : comment les différents pays pourraient être touchés aussi durement alors que tous ces pays n'ont pas subit non plus les mêmes destructions ? Bingo ! il y a aussi les conséquences des guerres avec les changements politiques comme les révolutions et les décolonisations ! et cela va avoir des conséquences sur ce que l'on a appelé le capital étranger net (sur ce que les individus d'un pays possèdent de capital d'un autre pays pour ceux qui dorment au fond de la salle ...). Et dans le même temps, les européens [les ménages privées] ont une épargne faible dans un environnement économique défavorable (jusqu’à la crise des années 30) ; conséquence : les ménages vendent leurs actifs. Mais en cumulant tout cela aux destructions là on peut expliquer les 3/4 de la baisse, c'est plus significatif . A la découverte du nouveau monde ! Le nouveau monde, en l’espèce l'amérique du Nord, offre plusieurs spécificités venant du fait que le pays s'est développé à notre époque moderne. Le nouveau offrait des perspectives, et nous retrouvons cette idées dans la faiblesse des prix de la terre et des équipements professionnels (Toquevilel l'avait déjà noté à son époque). Avec ces exemples, que conclure de l'évolution du rapport capital/revenu sur une longue période ? Il est temps d'aborder la deuxième loi du capitalisme avec la formule suivante : β = s/g avec s : taux d'épargne du pays et g : le taux de croissance du pays Effectivement, cette loi fondamentale va nous permettre d'apprécier l'importance de l'épargne. Alors étudions ses composantes, sa répartitions et son évolutions dans les divers pays que nous avons précédemment étudié. Épargne privé et publique dans les pays riches, 1970-2010 [table] Épargne nationale (privée + publique) dont : Épargne privéedont : Épargne publique[/table] Source: piketty.pse.ens.fr/files/capital21c/pdf/T5.4.pdf (nette de dépréciation) (en % du revenu national) Le capital privé et public dans les pays riches, 1970-2010 [img2='550px']http://investir-et-devenir-libre.com/wp-content/uploads/2014/07/Le-capital-priv%C3%A9-et-public-dans-les-pays-riches-1970-2010.png[/img2] Source: piketty.pse.ens.fr/files/capital21c/pdf/G5.5.pdf Cette deuxième loi nous aide à comprendre les raisons de l'augmentation importante du patrimoine privé observé globalement dans les pays riches. Comme vous devez sans doute le savoir pour les pays développés, la période 1970-2010 est synonyme de faible croissance (chocs pétroliers, crises financières, développement des pays émergeant - les dragons asiatique, les tigres asiatique, le BRIC -) mais en même, comme nous avons pu le voir précédemment, le taux d'épargne reste élevé. On peut expliquer cette évolution des patrimoines par: l'important cycle des privatisations pendant la période qui va transférer la richesse publique vers la richesse privée et une évolution des prix des actifs : nous avons déjà pu dire que globalement ces produits avaient changés de nature avec le temps pour arriver à la période qui nous intéresse au capitalisme financiarisé et à l'augmentation de la valeur des produits boursier et de l'immobilier. Mais d'abord intéressons nous au premier : à savoir le cycle des privatisations. Ce cycle a eu pour moteur la baisse de l'investissement de la puissance public et l'augmentation de ses emprunts, l'écart en résultat s'expliquant par le financement de ses dépenses courantes. Le problème, c'est qu'il toujours l'ensemble des pays développés (listé dans le tableau à la page 292 du livre : tableau 5.4 Epargne privée et public dans les pays riche entre 1970 et 2010). Ainsi si vous avez la même trajectoire dans un même période (1970-2010) faisant suite à un choc violent (en l’espèce le choc pétrolier) c'est que les politique publique dans les différents pays n'ont pas servi à grand chose puisqu'elles arrivent au même résultat ... Maintenant intéressons nous à notre deuxième point expliquant l'augmentation du patrimoine privé : la remontée historique des prix des actifs faisant suite aux évolutions du rapport capital/revenu sur la période précitée. Comment s'est opéré le partage du revenu national entre le capital et le travail ? C'est sans doute la question centrale, celle qui peut intéresser un grand nombre de personnes, c'est même je crois pour l'auteur la question qu'il s'est posé au départ pour écrire le livre. Il n’est plus question d'idées creuses sans fondement, non la tout ce qui vient d'être dit peuvent permettre de tracer des tendances (à ce moment là nous en sommes à un bon 1/3 du livre ...). Je préviens aussi que nous allons aborder des concepts économiques d'un niveau qui demandera de votre part un effort sortant de l'ordinaire (pour vous donner un ordre d'idée c'est d'un niveau de 3ème année de Licence d'Economie-Gestion). Nous allons parler de fonction de Cobb-Douglas, de baisse tendanciel du taux de profit, des 2 Cambridge, d'élasticité ... je vous rassure cependant le passage est court mais il sera intense ...Si vous en comprenez pas tout, je ne pense pas que vous en serez lèse pour la suite de ma présentation mais ne vous dispensez pas de dépasser cette difficulté d'autant que je ferais un effort de pédagogie qui vous donnera je pense les armes pour comprendre, cela ne sera pas vain ! Le partage capital-travail au Royaume-Uni, 1770-2010 Lecture : au 19e siècle, les revenus du capital (loyers, profits, dividendes, intérêts,.) représentent environ 40% du revenu national, contre 60% pour les revenus du travail (salarié et non salarié). Source: piketty.pse.ens.fr/files/capital21c/pdf/G6.1.pdf Le partage capital-travail en France, 1820-2010 [img2='550px'][/img2] Lecture : au 21e siècle, les revenus du capital (loyers, profits, dividendes, intérêts,.) représentent environ 30% du revenu national, contre 70% pour les revenus du travail (salarié et non salarié). Source: piketty.pse.ens.fr/files/capital21c/pdf/G6.2.pdf Intéressons nous alors aux évolutions historiques du rendement du capital dans l'histoire : sur le très long terme nous sommes sur une quasi-stabilité avec une tendance très légèrement à la baisse de ce rendement passant de 4 %-5 % au x XVIIIème et XIXème siècle à 3 %-4% aujourd’hui. Au delà de l'analyse de son évolution, ce rendement doit bien avoir des déterminants permettant de fixer le taux. En prenant le modèle économique le plus simpliste (celui retenant l'hypothèse de la concurrence pure et parfaite ), il y a une égalité parfaite entre le taux de rendement du capital et la productivité marginale du capital. Pour aborder la notion de productivité marginal du capital, résumons là a une question : si j’investis dans sur l'unité supplémentaire de capital quelconque, que va me produire cette unité supplémentaire ? Autrement dit imaginons une usine : si j’investis dans une machine supplémentaire quelle production vais-je en retirer ?J'avais déjà expliqué avec un exemple l'idée de la marginalité dans un autre article à consulter si vous ne comprenez pas. Je me permets de reprendre l'exemple de l'auteur : Aussi à l’idée de marginalité, on y accole aussi le concept des rendements décroissants : c'est assez intuitif, avec la marginalité vous voyez que plus vous cumulez du capital moins la dernière unité de capital additionnée va produire, c'est le cas classique en économique. D'un point de vu mathématique, vous obtenez une courbe en cloche : elle croit dans un premier temps jusqu’à un point optimal pour ensuite décroître : l'idée c'est que à moment donné il ne sert plus a rien de cumuler du capital, ajouter une unité supplémentaire de capital n'engendre plus un effet positif sur la production. Conclusion de cette 2ème partie Nous voici à la fin de cette deuxième partie sur le livre de Thomas Piketty. Ainsi plus nous approfondissons son analyse plus il devient intéressant de mettre en relation son analyse et l'actualité. Nous avons étudié les évolution historique de nombreux pays pour en expliquer les tendances et dégager et légitimer des lois structurelles et analyser le rapport capital/revenu. A ce stade nous voyons un déséquilibre structurelles dans ce rapport capital/revenu que nous avons tenté d'expliquer par l'histoire et des concepts économiques. De ce fait, il est cohérent pour l'auteur d'analyser ensuite ces inégalités : c'est ce que nous verrons dans la prochaine partie. Lecture : en 2012, la valeur totale du capital national en France était égale à 605% du revenu national (6,05 années de revenu national), dont 31% pour le capital public (5% du total) et 574% pour le capital privé (95% du total). Rappel : le revenu national est égal au produit intérieur brut (PIB), diminué de la dépréciation du capital, et augmenté des revenus nets reçus de l'étranger; au final, le revenu national est égal à environ 90% du PIB en France en 2012; voir chapitre 1 et annexe technique. Source: piketty.pse.ens.fr/files/capital21c/pdf/T3.1.pdf Le fait central est donc bien visible : au début es années 2010, le capital national est en quasi-totalité composé des patrimoines privés (99% au Royaume Uni et en France 95%), ce qui semble rejoindre une tendance historique. Alors quand il s'agit d'étudier le capital national dans ces économies de marché n'ayant jamais connu le communisme sociétique et du partage entre capital public/capital privé, on en vient à étudier les patrimoines privés qui ont pu représenter près 800 % du revenu national alors que le patrimoine public entre -50% et 50%. Si on écarte l'importance du capital public qui semble plutôt marginal, alors il reste le rôle politique qu'a du avoir sur le long terme l'état sur les politiques notamment celles qui ont impacter l’accumulation des patrimoines. pour l'Angleterre, le patrimoine privée a été renforcé par l'endettement public important : l'épargne absorbé par cette dette à mécaniquement limité l'investissement privé dans les années 1770-1810 jusqu'à logiquement renforcé les possédants (la nouvelle classe des rentiers boursiers et de ceux possédant la terre et l'immobilier).
  13. Docteur CAC

    Attentats à Paris

    A un moment donné, vous vous rendez compte que vous êtes en train de dire une grosse connerie ?
  14. Docteur CAC

    Attentats à Paris

    Franchement n'importe quoi !
  15. Docteur CAC

    Attentats à Paris

    Mails bien sur qu'ils y croient, ils sont même tout à fait persuadés que leur système de pensée est parfaitement logique ... Le dogme, l'herméneutique en général, couplé à manipulateurs profitant des failles de chacun de ces terroristes alors oui l'islam ou autre chose pour moi quand on se fait péter, dans MON système de pensée, c'est un prétexte. J'ai jamais pensé que notre monde était parfait, mais raisonnablement pour aujourd'hui arranger les choses, il n'est pas nécessaire de recourir au meurtre et à la haine, ou à des prophètes libérateurs ou des gens "descendus du ciel"... Le monde a changé trés (trop?) rapidement en 100 ans, c'est assez vertigineux et les grands équilibres changent, c'est normal que tout cela bouleverse, que le politique ne sache pas comment gérer aussi les paradoxes que nous tous vivons. Toute cette violence, la résumer à seulement un problème avec l'islam, je ne sais pas mais ca me gêne... Je ne réfute pas cette dimension mais on passe a coté de quelque chose de bien plus profonds si on ne chercha pas ailleurs.
  16. Docteur CAC

    Attentats à Paris

    Vous auriez du parler de la Bretagne alors ... Mais la question n'est pas si on veut dire que l'Islam est le vecteur du terrorisme alors disons le ! Mais de grâce ayons au moins l’honnêteté de dire que pour ces gens là,à ce niveau la, l'islam n'est qu'un canal pour trouver un prétexte. Face a cela si quelqu'un a la recette (miracle ?) alors il serait temps d'avoir un discours un minimum intelligible pour qu'une fois un topic sur ce forum finisse dans une sorte de synthèse intelligente
  17. Docteur CAC

    Attentats à Paris

    Il y a le temps de l''aide aux blessés, de l’hommage aux morts, de la colère, de la cohésion après ... je me doute bien de ce qui va se passer
  18. je m'en fou dans le sens ou je ne le prends pas en compte, de la même manière que l'interdit alimentaire. juridiquement, je vois pas ou est l'obligation ....donc je ne vois pas ou on empeche un maire de décider ...
  19. Je vais être honnête : les végétaliens je m'en fou. 1/ le végétalisme n'est qu'une conception gastronomique, il n'est pas obligatoire pour avoir un équilibre alimentaire 2/Sérieusement, j’adore la bouffe asiatique j'ai jamais demandé a en avoir à tous les repas ou même 1 fois par semaine un jour donné de la semaine. 3/par contre l'idée d'avoir des journées de découverte gastronomique sur d'autres choses moins habituelles, je suis pas contre.
  20. Sauf que pour moi l'interdit alimentaire n'a rien de spirituel, il n'est jusque dogmatique ... Si seulement les religions pouvaient s'affranchir de cela, elles claqueraient le bec à pas mal de zozo ; c'est un effort si monstrueux par rapport aux bénéfices tirés de cette ouverture et cette volonté aussi d'adapter ses conceptions ... Avec les progrès scientifique justement on peut ne pas comprendre l’intérêt de s'interdire de manger du porc ... pour moi ce n'est juste qu'un caprice, un manque de maturité ?
  21. personnellement , le repas de substitution ne me dérange et je peux comprendre que l'on fasse une petite entorse au principe de la laicité pour maintenir une cohésion sociale dans le cadre de la cantine scolaire. Juridiquement, par contre il me semble que c'est quand même une entorse à ce principe et je ne suis pas assez au courant des jurisprudences en la matière. Je me demande sur quel fondement le maire pourrait se voir obliger de prendre en compte des préconisations religieuses dans la conception des repas dans un cadre scolaire.
  22. Je ne vois pas non plus ou ne pas prévoir de repas de substitution à un repas nutritionnellement équilibré ne respecte pas la loi .... C'est pas comme si on voulait mettre du porc a tous les repas.
  23. Moi je me pose une question en fait ... Au final je en sais même pas quel cantine scolaire vous voulez en fait, j'ai plus retenu qu'il y avait un problèmes musulmans que de nutrition .... je me dis de plus plus en que le français moyen est incapable de résoudre une question économique et sociale normalement
  24. 1/ Ce n'est pas le sujet 2/ Cela n'a rien a voir 3/ Les problème sociaux de nord pas de calais a des causes biens plus générales que cela ... Merci de ne pas tout confondre ...
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