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Il est donc bien placé pour faire ce constat ! Constat que je partage et qui me fait dire qu'il faut inventer autre chose pour représenter la population française.
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Une belle démonstration de plus de la fragilité d'un référendum quand, et c'est souvent le cas, les votants ne répondent pas à la question posée, quand la question posée ne peut pas contenter d'une réponse par oui ou par non, tant le sujet est complexe. Le référendum de 1968 en est un autre exemple. Il portait sur un projet de loi relatif à la création de régions et à la rénovation du Sénat. Il s'est transformé en plébiscite. Fin du HS Merci
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"Cette capacité à faire remonter les revendications quotidiennes des Français, les partis politiques traditionnels ne l'incarnent plus. Les partis politiques sont des écuries présidentielles... quand elles ont un candidat ! Et quand ils n'en n'ont pas, ils sont inaudibles !", a-t-il affirmé." Christian Estrosi.
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Les temps changent : à la fin des années 60 mes copines n'avaient pas le droit de venir à l'école en ... pantalon ! Mais elles retroussaient leurs jupes pour se faire bronzer les cuisses, dans la cour du collège. On ne les violait pas pour autant. Il est vrai que cela se passait à Saint-Malo; les cours finis, on se retrouvait, filles et garçons, sur la plage de Bon Secours, pour s'ébattre dans la piscine d'eau de mer, à marée basse. La quasi nudité ne gênait personne, même si nos jeux frisaient parfois la "coquinerie". Le garçon prenait une tape sur l'épaule ou la joue, se faisait traiter de "p'tit cochon". Et tout ça finissait par un éclat de rire. Pas de drame. Guillemette, si tu me lis ... tu te souviens ?
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Quand je dis, "dès le plus jeune âge", je pense même à la Maternelle, au moyen de comptines, de contes, de jeux, etc. C'est en effet une solution sur le long terme. Cela doit faire partie de la formation des futurs enseignants. Mais pour les autres, ceux qui enseignent déjà, la formation professionnelle continue, ça n'existe pas à l' EN ? S'ils n'en ont pas envie, qu'ils changent de métier. Ils travaillent au sein de l’Éducation Nationale. Or, éduquer ce n'est pas seulement enseigner la lecture, le calcul, l'Histoire, la géographie et le reste. C'est aussi donner une éducation morale, une éthique de vie, enseigner des valeurs comme l'honnêteté, le respect, etc.
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Là aussi, il faut remettre les pendules à l'heure ! Dès la création du régime général de retraite, des voix de gens compétents, se sont élevées pour annoncer la fin de ce régime pour 2050. En 1953, une première tentative de réforme a été tenté par Jean-Marie Louvel. Les syndicats du public l'ont fait échouer. Pompidou, encore 1er Ministre, a mis le dossier sur le bureau du Général De Gaule, qui n'en fera rien. Mitterrand fera le contraire de ce qu'il fallait faire. Il brûlera la chandelle par les deux bouts : 5 ans de cotisations en moins, 5 ans de pensions en plus. Résultat, plus par moins, ça fait moins. L'impossibilité de financer le régime éclate dès la fin des années 90 ! Ça, ce n'est pas de la politique, c'est de l'Histoire ! Fin du HS !
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Il n'y a pas "une" solution à ces problèmes mais des solution à mettre en place avec des objectifs à court, moyen et long terme. A court terme, il y a la répression. Est-elle vraiment dissuasive ? Elle ne semble guère suffisante. A moyen terme, je pense qu'outre les peines de prison, il faudrait obliger ces individus à suivre des cours, pendant plusieurs mois, d'insertion sociale, de moralité, de civisme. Peut-être en aménageant les peines. Par exemple un an de prison ferme ou six mois avec un suivi assidu desdits cours sanctionné par un examen auquel l'échec conduirait à un redoublement. Bon, c'est un exemple, c'est une idée, il y en a sans doute de meilleures. A long terme, réintroduire dès le plus jeune âge les cours de morale dans les programmes scolaires, en les faisant évoluer avec l’âge, en amenant année après année, les élèves à plus de réflexion sur les sujets traités. Introduire aussi, dans les programme d'histoire une part plus grande de l’origine des croyances, des religions, depuis la préhistoire quand les hommes ont commencé à enterrer leurs morts, la naissance des croyances en des dieux multiples et variés, et le pourquoi de ces croyances, la naissance de la croyance en un dieu unique, la naissance du judaïsme et ses différentes mouvances, les religions qui en sont nées comme le christianisme puis l'islam, pauis les divisions de chacune de ses religions.
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Lâchez-nous avec le Traité de Lisbonne. Il n'a fait fait que tenté de limiter les dégâts fait par le non au référendum de 2005. Un non fait de bric et de broc, du mariage de la carpe et du lapin, de "l'union" de l'extrême gauche et de l'extrême droite, avec la complicité des chefs de petits partis qui voulaient faire parler d'eux comme de Villiers, ou de politicards en perte de vitesse, soucieux de redorer leur blason comme Pasqua et Fabius. Un non choisi par ceux qui pensaient naïvement que Chirac, prônant timidement le oui, partirait si le non l'emportait. Chirac se disait gaulliste, mais il n'était pas gaullien. Il est resté. Un non sans valeur, fruit de l'irresponsabilité des uns et des autres dont nous commençons à payer le prix. Une belle démonstration de plus de la fragilité d'un référendum quand, et c'est souvent le cas, les votants ne répondent pas à la question posée, quand la question posée ne peut pas contenter d'une réponse par oui ou par non, tant le sujet est complexe. Tous ceux qui n'ont pas voté oui sont responsables de la faiblesse de l'Europe aujourd’hui et de demain. Fin du HS
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L'Histoire a déjà répondu à cette question.
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J'ai exposé dans ce forum un système de représentation de la population au niveau national par le tirage au sort. Cela vaut pour les collectivités locales avec quelques aménagements. Et, cela nous rapproche de votre vision. Les Conseil d'Orientation Municipal (COM) est tiré au sort. Le nombre de conseillers est fonction de la taille de la ville. Il définit les priorités données à la politique (au sens primitif du mot : gestion de la cité) de la ville. Puis il choisit un prestataire chargé d'appliquer cette politique. Ce prestataire est un professionnel indépendant. Il existe déjà des cabinets conseils pour la gestion des collectivités locales capables de remplir ce rôle. Ces professionnels auront le statut de profession libérale. Ils seront inscrits au sein d'un organisme officiel (un Ordre à l'image des avocats, des experts-comptables, des médecins, une Compagnie comme les commissaires aux comptes, etc.). Ils auront un contrat avec la ville d'une durée limitée (1 an, 2 ans, plus ?) renouvelable. Ils seront révocables ad nutum en cas de non respect du contrat signé avec la ville, dans lequel les choix du COM auront été précisés. La ville n'a plus de salarié, ceux qui travaillent pour elle son les salariés du prestataire choisi. Le COM surveille la gestion du prestataire qui doit en rendre compte périodiquement. Dans les villes importantes, si le nombre de conseillers d'orientation est élevé, un organisme intermédiaire peut être nommé, issu du COM, un Conseil de Surveillance. On peut reproduire ce schéma au niveau du département et de la région, si ces strates sont maintenus. Mais ça, c'est un autre sujet.
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Pas nécessairement, mais il y a des exemples de reprise de société par de nouveaux actionnaires, par un groupe, qui se traduisent par une valse des cadres ! Quand ça pas par une réduction des effectifs plus drastique. A minima, on supprime les doublons.
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Hélas certains s’accrochent au fauteuil ! Je n'ai pas approfondi ce système de cooptation. Mais les cooptés auraient été là pour un mandat. Lequel aurait pu être remis en cause périodiquement, tous les trois ou quatre ans. Ils auraient été reconduits ou pas par la même procédure. Je ne crois pas qu'il y a un risque de "soviètisme" dans un tel procédé. Quant aux fonctionnaires, ils restaient nécessaires de toute façon. Ce système ne les suppriment pas.
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C'est un peu ce que m'a démontré un élu d'alors. Arrivé au niveau 2, il craignait l'intervention des groupes de pression (ex partis politiques, représentants d'intérêts divers et variés, ...), de tractations, d'arrangements "comme pour les sénatoriales" m'a t'il dit ! J'ai cherché une autre piste ! Je je comprends pas bien. Il faut bien des exécutants, des services publics, ou alors il faut tout privatiser ! Entre tout étatiser, système soviétique, et tout privatiser ou presque, système américain, n'y a t-il pas une troisième voie ?
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Personnellement, ça fait près de 20 ans que ça me titille. J'ai commencé par imaginé un système basé sur la cooptation. Au niveau 1, chacun établi une liste des citoyens qu'il choisit pour siéger au Conseil Municipal de sa ville. Il les choisit parmi ceux qui l'entourent : proche, voisin, collègue, relation associative, professionnelle, etc. Au niveau 2 ces "élus" nommeront de la mêmes manières les conseillers départementaux, qui à leur tour, au niveau 3, nommeront les régionaux qui nommeront députés niveau 4) qui nommeront le Président qui choisit un Gouvernement. C'était un peu compliqué ! Alors je me suis intéressé au tirage au sort. mais à la réflexion ce système par cooptation est peut-être une piste intéressante à creuser.
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d'où l'idée d'un Conseil national d'Orientation constitué de citoyens tirés au sort pour 3 ans, renouvelables par tiers, représentant la population, plus facile à consulter que l'ensemble de la population. Dans ce que je suggère (voir ... etc.), c'est le rôle du "Directoire" dont les membres sont choisis pour leurs compétences dans le domaine qui leur est confié : l'agriculture, la santé, les affaires étrangères, la défense nationale, la justice, ... Ces personnes sont issues du privé comme du secteur public. Ce qui compte c'est leur compétence et leur engagement à servir la nation.
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Les partis politiques n'ont pas assez d'adhérents parce qu'ils ont découragé les citoyens. Ils sont devenus des machines électorales pour soutenir les ambitions personnelles au lieu d'être des lieux de réflexion et de propositions sur la conduite de nos territoires : communes, départements, régions et le pays. j'ai aussi voté pour Giscard, mais parce que ces idées me séduisaient et pas pour rejoindre un clan contre un autre. J'ai été déçu par le duo Giscard-Chirac, j'ai été satisfait du duo Giscard-Barre.
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Ce que j'appelle le Conseil National d'Orientation, est composé d'environ 1 000 représentants (voir les interventions nombreuses sur le sujet que vous n'avez pas lues, quant à sa désignation et sa composition). Sur un sujet donné, le Conseil National d'Orientation exprime son avis, son choix. Il n'y aura pas 1 000 avis différents. Des tendances verront le jour. La tendance la plus souvent représentée sera reconnue comme le choix du Conseil National d'Orientation. Le "Directoire" ou le Conseil exécutif (voir les interventions nombreuses sur le sujet que vous n'avez pas lues, quant à sa désignation et sa composition), est chargé de mener une politique respectant les choix du Conseil National d'Orientation, sous le contrôle du Conseil National de Surveillance (voir les interventions nombreuses sur le sujet que vous n'avez pas lues, quant à sa désignation et sa composition). Pour faire leur choix, les représentants entendront les avis des uns et des autres, des groupes de pensées (associations, syndicats salariaux et patronaux, des organisations professionnelles et autres, des fédérations diverses et variées selon les sujets), mais aussi de leur entourage familiale, amicale, professionnel, de loisirs, du voisinage, ... Ils se feront une idée de ce que pense la population qui les entoure. Ils prendront alors leur décision en fonction de leur seule conviction et non orienté par le chef ou la cheftaine du parti auquel ils appartiennent, auquel ils ont promis leur soumission. Et oui, ça change considérablement du militantisme. Ils n'auront pas à défendre les idées du parti, du chef ou de la cheftaine. Ils devront réfléchir et décider par eux-mêmes.
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Tout à fait d'accord ! Il y a cependant un gros "hic". Un certains nombres de forumeurs vont se retrouver complétement désœuvrés. Ils vont s’ennuyer à mourir !
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Merci du compliment ! "Utopie" l'un des plus beau mot qui soit. Sans utopie rien ne se serait fait. Nous serions encore à vivre de la cueillette, à trembler devant les tigres à dents de sabre. Sans utopie, la Révolution Française ne se serait pas faite. Combien d'utopies d'hier sont-elles devenues des banalité quotidienne aujourd'hui ? Je préfèrerais que "la raison des partis politiques" soit d'avoir des idées sur l'avenir de notre pays plutôt que "de former des futurs "chasseurs de voix". " ce qui est une évidence " c'est qu'avec le tirage au sort des représentants de la population, il y aura une véritable "pluralité des opinons", une véritable représentation proportionnelle des opinions des français, sans le filtre des consignes des partis, sans la règle du "jeu" politique qui consiste à avoir toujours raison quand on est au Gouvernement et avec lui, et être contre tout ce qui est pour, et pour tout ce qui est contre, quand on est dans l’opposition, car quand on est dans l’opposition, on s'oppose. Chaque citoyen tiré au sort sera obligé de se faire une opinion par-lui-même, de réfléchir par lui-même, sans obéir aux ordres du chef ou de la cheftaine.
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Prenez la peine de lire ce je que j'ai écrit avant d'essayer de démolir en tapant à coté de la cible. Vous vous décrédibilisez. Vous me décevez ! De nombreux forumeurs sont intervenus, intelligemment, sur le sujet, sans pour autant être d'accord avec moi. Mais au moins avaient-ils des interrogations, des arguments, des développements étayés, argumentés.
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"selon ARISTOTE : « Je cite comme exemple les magistratures : le tirage au sort est considéré comme démocratique, l'élection comme oligarchique…. ». «Le principe fondamental du régime démocratique, c'est la liberté […] Une des marques de la liberté, c'est d'être tour à tour gouverné et gouvernant.». Pour MONTESQUIEU - De l'esprit des lois - 1748 "Le suffrage par le sort est de la nature de la démocratie; le suffrage par le choix est celle de l'aristocratie". "Le sort est une façon d'élire qui n'afflige personne; il laisse à chaque citoyen une espérance raisonnable de servir sa patrie". Il en est de même pour Jean-Jacques ROUSSEAU qui indique dans "Du contrat social" - 1762 "Quand le choix et le sort se trouvent mêlés, le premier doit remplir les places qui demandent des talents propres, telles que les emplois militaires: l'autre convient à celles où suffisent, le bon sens, la justice, l'intégrité, telles que les charges de judicature, parce que, dans un état bien constitué, ces qualités sont communes à tous les citoyens.". "La voie du sort est plus dans la nature de la démocratie" Source : Le blog de Marcel PERES
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Je suis assez en accord avec ces propos, à l'exception du dernier paragraphe. Prenons l'exemple des problèmes posés par la Covid 19. Des experts sont consultés, s’expriment. Laissons de coté le fait qu'ils ne sont pas tous d'accord. Le Gouvernement les écoutent et prend des décisions, soutenu par le parti majoritaire, sans oublier que les cotés impopulaires de ces décisions pèseront sur les résultats des prochaines élections. Il est donc amené à aménager au mieux lesdites décisions, à les édulcorer, pour qu'elles passent plus facilement auprès des électeurs. Les opposants "s'opposent car quand on est dans l'opposition, on s'oppose !", en souhaitant que le Gouvernement échoue afin de pouvoir dire "je vous l'avait bien dit !" et récupérer des voix aux prochaines élections. Tant qu'il y aura des partis politiques," chacun tente(ra) de tourner les questions et les discours de façon rhétorique à leur avantage."
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YAKA lire ce que j'ai déjà écrit maintes et maintes fois sur ce forum à ce sujet ! Pour le développement de ce qui suit, lire, pardon je crois que c'est écrit trop petit, lire, les pages 1484 et suivantes du sujet "Quel avenir pour les GJ ?, dans l'onglet "France". Vous y trouverez les nombreuses questions posées et les réponses qui y sont faites pour éclairer le sujet. Voici donc la réponse à votre question : "Allez, je vais faire, moi, un effort ! Un petit copié-collé de ce que j'ai déjà partagé maintes fois : Convoquer un Conseil National d'Orientation, par tirage au sort ? Du fait de la loi des grands nombres, ce Conseil comporterait plus de femmes que d'hommes, des actifs, des retraités, des chômeurs, des rentiers, des jeunes et des vieux, des salariés, cadres et non cadres, des employeurs, des artisans, des commerçants, des agriculteurs, des professions libérales et autres travailleurs indépendants, des personnes issues du privé plus nombreuses que celles issues du public, ... bref une réelle représentation de la population avec les vraies compétences, celles du terrain, des besoins, des solutions issues de l'expérience concrète de chacun, à l'opposée des "compétences" de nos élus qui sont celles des stratégies électorales, des magouilles, des ententes, des accords et des trahisons, des blocages des oppositions successives et alternées, toujours pour ce qui est contre et contre ce qui est pour, sclérosantes, paralysantes et inefficaces. Ce Conseil national d’Orientation, constitué d’environ 1 000 représentants, aurait pour première mission de définir les grandes orientations de la politique du pays, les priorités. Il utiliserait des outils de travail modernes, tel qu’un système Intranet sécurisé, mis à leur disposition dans des sites dédiés dans les mairies, les sous-préfectures, les préfectures, voire à leur domicile. De ce Conseil National d'Orientation serait issu un Conseil de Surveillance, par tirage au sort parmi les volontaires, chargé de désigner et de surveiller le Directoire. Le Directoire serait composé de personnes reconnues pour leurs compétences dans les domaines qui leur seront confiés : santé, relations internationales, industrie, commerce, enseignement, recherche, logement, urbanisme, armée, police, justice,... Les membres du Directoire seront révocables ad nutum, par le Conseil de Surveillance s'ils ne remplissent pas la mission qui leur a été confiée dans le cadre des décisions du Conseil d’Orientation. Lequel, aurait pour seconde mission de valider les décisions proposées par le Directoire. Le Conseil d’Orientation serait renouvelé par tiers tous les ans. De fait, les membres du Conseil de Surveillance, issus de ce Conseil d’Orientation, seraient également renouvelés par tiers tous les ans. Nous aurions ainsi un système stable, dans lequel les représentants de la population ne serviraient plus leurs ambitions personnelles. Nous en aurions fini avec les politicards "mal élus" professionnels que nous n'aurions plus à nourrir, des oppositions qui s’opposent à tout, tout le temps car « quand on est dans l’opposition, on s’oppose », les partis politiques que nous n'aurions plus à financer. Ce serait autant d’économies faites avec lesquels nous pourrions financer des choses plus utiles." « Il est démocratique que les magistratures soient attribuées par le sort, et oligarchique qu'elles soient électives » Aristote. MONTESQUIEU - De l'esprit des lois - 1748 "Le suffrage par le sort est de la nature de la démocratie; le suffrage par le choix est celle de l'aristocratie". Mais aussi jean-Jacques Rousseau :"Du contrat social" - 1762 "Quand le choix et le sort se trouvent mêlés, le premier doit remplir les places qui demandent des talents propres, telles que les emplois militaires: l'autre convient à celles où suffisent, le bon sens, la justice, l'intégrité, telles que les charges de judicature, parce que, dans un état bien constitué, ces qualités sont communes à tous les citoyens.". "La voie du sort est plus dans la nature de la démocratie. "
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Ce n'est pas un parlement qui pourrait être tiré au sort, mais un Conseil National d'Orientation (voir ses buts et fonctionnement dans la rubrique "Quel avenir pour les GJ, pages 1484 et suivantes) Il faut être compétent. Quand nos élus passent d'un ministère à un autre, comme ils n'ont pas la science infuse, qu'ils n'ont pas les connaissances, les compétences requises, ils font appel aux conseils d'experts. Puis, ils prennent des décisions en tenant compte des conséquences sur leur carrière politique. Ce qui altère leur jugement, les conduit à prendre des demis-mesures, et à échouer ! (Exemple la gestion de la crise générée par la Covid 19) Passons-nous des politiques, économisons-nous d'un échelon inutile, mettons en place un système qui conduise directement à la nomination d'une gouvernance par des experts. Notez au passage que devant l'incapacité des politicards libanais de gérer leur pays et le faire sortir de la pataugeoire dans laquelle il s'enlise, c'est exactement ce qu'a suggéré le 1er Ministre libanais ! Ils ont appris sur le tas le "jeu politique", les compromis, les ententes, les accords magouilleux électoraux, la façon de caresser l'électeur dans le sens du poil pour être réélus, ... Rien d'utile pour gérer un pays, mais tout ce qu'il faut savoir pour gérer sa carrière.
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Alors, inventons autre chose que l'élection comme moyen de désigner les représentants de la population !