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Tout ce qui a été posté par deja-utilise
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Oui notre compréhension et nos lois se construisent ainsi, par la répétition, la stabilité du phénomène, c'est ainsi que procède la science dans son fonctionnement, pour élaborer des savoirs réfutables, contrairement à une doctrine qui ne serait pas "expérimentable", une pure conjecture. Nos connaissances les plus solides s'appuient directement ou indirectement sur l'expérimentation, notre façon de réfléchir également, ce qui parait aller de soi maintenant, est bien souvent revu et corriger plus tard, mais principalement l'interprétation que l'on a du phénomène, très rarement sur les faits expérimentaux. On peut donc toujours douter que demain le soleil se lèvera, car il n'y a aucune logique profonde/inhérente à ce que cela se produise, néanmoins le jour où cela se produira, c'est qu'il y aura eu une cause nouvelle à ce changement. On peut encore remettre en cause cela aussi, mais il y a un principe qui est particulièrement inconcevable à remettre en cause, c'est la causalité, donc la chronologie des évènements, par exemple si je suis une voiture, je peux toujours adapter ma conduite pour poursuivre la filature, dans le principe, par contre si je veux poursuivre celle-ci en étant devant, la moindre erreur de changement de direction, et je perds la traçabilité du véhicule poursuivi, je ne peux pas rejouer mon choix après le sien pour infléchir le cours du temps qui m'en éloigne! Pareillement si je perçois un photon, d'où qu'il vienne, il n'a pas pu partir avant d'avoir été émis! Ce qui veut dire que puisque nos lois dynamiques/cinématiques respectent aussi ce principe premier, elles ne peuvent donc pas être complètement fausses. Mais j'en reviens à notre cogitation, qui ne peut faire son oeuvre qu'à la condition justement du caractère répétitif des choses, dit autrement si notre intelligence s'exprime, c'est précisément parque qu'il y a une certaine stabilité des lois naturelles, au moins localement, sinon l'intelligence ou la conscience elles mêmes n'auraient pas pu émerger! Si le monde n'avait aucune cohérence, même la plus grande intelligence ne pourrait pas l'appréhender, ce qui semble d'ailleurs se produire avec la MQ, les évènements semblent se produire de façon parfaitement aléatoire, ce qui ne prouve pas que ce soit effectivement le cas, mais que l'information que nous en avons, nous le présente comme ceci. L'information est le maitre mot, tout est une question d'information, pour que l'information puisse être traitée, il faut qu'il existe une information qui nous dise comment le faire, et celle-ci en dernier ressort vient du monde sensible, il y a donc un rétro-bouclage, si pas d'information à la base alors pas de moyen de la traiter qui puisse apparaitre, alors que nous constatons que nous en sommes capables, c'est que ce processus existe, ce qui confirme la prédiction! Tout n'est donc pas "doutable", seul un fou peut vouloir tout contester sans retenu/considération! On peut être sceptique sans être complètement fermé sur sa propre existence et son propre fonctionnement, mais il faut avoir un/e certain/e entendement/maturité pour s'en rendre compte, tout comme un enfant est aveugle à bien des choses, avant d'en prendre enfin ( parfois ) conscience.
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Ok, comme dit la chanson avec Dalida, j'attendrai... La réponse est déjà dans le texte! On ( les physiciens ) en est réduit à les prendre comme "faits de départ".
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Je suis globalement d'accord, mais n'oublions pas ce à quoi renvoie la notion de vérité, à ce qui est vrai. Lorsque l'on fixe des faits de départs, et que ce qui nous conduit à un constat d'arrivée, sera qualifié de vrai, si d'autres que moi, peuvent en faire la preuve également, à la condition d'être de bonne foi, et que nous ayons des bases de connaissances communes. Que nous connaissions toutes les causes du point d'origine de nos réflexions est moins sûr que la démarche qui nous permet d'aller au résultat, mais il ne faudrait pas renoncer à toute entreprise sous prétexte que notre savoir n'est que partiel, voire falsifié. Ce qui est vrai maintenant avec les connaissances que nous avons à cet instant, ne l'était pas hier, et ne le sera probablement plus demain, mais avec les mêmes cartes en mains, il est plus que possible que nous nous comportions identiquement, ce n'est pas le changement de la vérité, mais des conditions extérieures qui nous conduit dans une autre direction. La Vérité, tout comme la Réalité, ne sont accessibles que par portions, ce qui fait que parfois des vérités différentes cohéxistent, et sèment le trouble, alors que séparément tout était limpide: Monsieur part en semaine à son travail comme d'habitude. Dans le travail de monsieur il y a aussi des femmes. Une femme du boulot a laissé un message sur le téléphone personnel, un week-end, à monsieur. Au fur et à mesure que les informations se font jour, notre vision du monde extérieur change, entre celles qui sont imparfaites, tronquées ou fausses, il faut recoller correctement les morceaux pour découvrir ou s'apercevoir de vérités plus profondes, ou qui renversent des croyances ou des mensonges, ou aussi qui ne font que confirmer ce que nous avions déjà. Et il n'y a pas de recette miracle, la confiance ayant un rôle de premier plan dans l'émission et la réception de ces vérités réelles, dissimulées ou feintes.
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Croyance en Dieu et philosophie sont-elles compatibles ?
deja-utilise a répondu à un sujet dans Philosophie
Je l'ai effectivement relu, et dans le numéro d'août nous avons la "suite" avec quelques "surprises". J'avoue que c'est finement bien joué! Et il n'est pas question de remette en cause son bien fondé, je n'en suis pas(plus) capable tu vois j'ai de petites chevilles ), néanmoins: Pour que le théorème s'applique il faut que la série soit semi-convergente! ( ce qui n'était pas le cas de ton exemple de 1 et de -1, elle est juste bornée et "oscille " ) De plus, quelque chose m'interpelle, si on part d'une série semi-convergente pour monter qu'elle peut tendre vers une valeur fixée d'avance, ou bien vers l'infini, j'aurai tendance à dire qu'elle n'est plus semi-convergente, et donc rétro-activement, le théorème ne s'applique plus!? ************** C'est en autre pour ces raisons que je me proclame Intuitionniste ( mouvement philosophico-mathématique ), et que je regarde d'un mauvais oeil ces histoires d'infini jusqu-au-boutisme! Je me place plus volontiers d'un point de vue de physicien, où l'infini ne correspond qu'à un très grand nombre, atteignable humainement ou en un temps limité pour une machine, ce qui évite les écueils paradoxaux des infinis cantoriens! -
Croyance en Dieu et philosophie sont-elles compatibles ?
deja-utilise a répondu à un sujet dans Philosophie
Finalement je vais continuer la digression, j'ai "l'autorisation" de la patronne :smile2:: Mon propos n'était pas de te rabaisser ou de me glorifier, juste d'être lucide sur ton approche "niveau bac", comme dans ce nouvel exemple, qui n'est pas avéré: dès la première année de math "sup", on apprend à discerner les cas que tu mentionnes, avant on parlait de cas indéfinis, mais en y regardant de plus près, quelque chose qui tend vers zéro, pendant qu'une autre chose tend vers l'infini, que l'on multiplie peut donner une tendance bien définie dans le détail, par exemple f(x)= 1/x2 qui tend bien vers 0 quand x tend vers l'infini, et g(x)=x3 qui tend quant à elle vers l'infini, et si l'on fait le produit on aura h(x)= f(x).g(x)= x, et donc h(x) tend vers l'infini quand x augmente, on peut faire de même avec la division et/ou inverser les puissances, et on se retrouve avec tous les cas de figures possibles, y compris la neutralisation des "termes", c'est à dire tendre vers une valeur fixe. Ce n'est donc pas absurde, cela dépend de ce qui tend vers 0 ou l'infini sous forme de développement en série de puissance. Il y a un intérêt à le faire, car les théorèmes sont basés dessus, si on ne prend pas la peine de vérifier qu'il y a convergence, avec un écart allant en rapetissant, on prend le risque d'écrire une absurdité, d'ailleurs le théorème de réarrangement de Riemann parle de série semi-convergente pour qu'il soit valide! Car si elle est absolument convergente ou divergente, le théorème est caduque. Oui, je ne le renie pas, c'est ce qui s'est appelé la crise des fondements des mathématiques, qui n'est pas véritablement terminé, les mathématiciens tentent de vivre avec, les paradoxes de leur discipline. Oui, il a cette approche, il y a aussi celle de compléter du mieux possible les théorie mathématiques, comme dans le numéro de août 2014 de Pour la Science avec J.P Delahaye qui nous parle de la complétion par une équipe de 5 mathématiciens, et où on apprend au passage que les problèmes comme la parité d'un nombre ne souffre pas d'indécidabilité ( encadré 3 p.79, si tu veux l'extrait, fais le moi savoir ), ce qui clos aussi l'autre exemple que je t'avais donné. -
Croyance en Dieu et philosophie sont-elles compatibles ?
deja-utilise a répondu à un sujet dans Philosophie
Je vois que tu es toujours empêtré dans tes (in)compréhensions, je ne vais donc pas insister outre mesure ( j'ai déjà cerné ton niveau, je ne peux pas te faire un cours de 2 ans de fac de maths en quelques lignes, désolé ), de plus je ne peux obliger personne à comprendre, ou encore réfléchir à sa place, pas plus que je peux assouvir ses besoins pour lui. Alors très rapidement, puisque tout est déjà très détaillé au-dessus: 1-Dans des séries infinies, il y a des règles spécifiques, que tu ignores manifestement, et le seul respect de l'ordre ou des priorités ne sont absolument pas suffisants. Car ton écriture de 1 et -1 ad eternam, que tu le veuilles ou pas, est une série mathématique, qui fait l'objet d'une théorie mathématique classique. 2- Alors sache que √ -1 a déjà reçu un nom et tout un développement, les nombres complexes, eux mêmes déclinés en séries entières, fonctions holomorphes, et cette appellation est i, où i2 = -1 justement. *************** Il existe de très bons livres de mathématiques comme: Mathématiques L1 et L2 de Pearson très bien expliqués ( les 2 ans après le Bac ), ou des ouvrages de vulgarisation: Logique, informatique et paradoxe de Jean-Paul Delahaye ou encore "Tangente" ( éd. ) La logique, - Logique et Informatique- ou Mille ans d'histoire des mathématiques, et bien d'autres! Sinon tente ta chance avec wiki. Bonnes lectures... P.S. Entendons nous bien, ce n'est pas parce que toi et les maths ça fait 2, que tout est à jeter dans ce que tu écris, A+. Sorry! Promis j'arrête de digresser, enfin sur ton sujet, :D. -
Idée sur ce que certains appellent l'énergie noire
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de Lugy Lug dans Sciences
une particule non, mais un monopôle magnétique, si, Cf. les liens que j'ai donné. Et dans le premier justement, une expérience grandeur nature, que chacun peut réaliser! Un monopôle macroscopique, et oui! -
Croyance en Dieu et philosophie sont-elles compatibles ?
deja-utilise a répondu à un sujet dans Philosophie
C'est une démonstration mathématique, je ne peux bien sûr pas t'obliger à adhérer aux règles mathématiques si tu y es réfractaire. Non, car tu ne sembles pas saisir ce qui se trame derrière mes explications, justifiées qui plus est, c'est de ne pas tenir compte des notions de convergence, de limite, de borne ou de divergence, d'itérations limitées ou jusqu'à l'infini. Ta série ne fait qu'osciller entre deux valeurs, tu ne peux donc pas te focaliser sur une seule! Les maths ce n'est pas une question de choix ou de préférences, du type vanille ou chocolat. Euh non, justement, c'est précisément ta position Frelser. Et je te fais remarquer que ma sommation était jusqu'à l'infini dans la démonstration! Et je ne soutiens certainement pas que les maths sont cohérentes, mais les cas où le bon sens peut mettre bon ordre sont à exclure des véritables difficultés. Sinon tu peux aussi t'amuser avec la sommation de cos ( n ) avec n de 0 à l'infini, voire aussi avec cos ( n.p ) où p appartient à N. La limite n'est pas mieux définie, et pire on risque d'en avoir autant qu'il y a de degrés dans le cercle. -
Croyance en Dieu et philosophie sont-elles compatibles ?
deja-utilise a répondu à un sujet dans Philosophie
Alors justifions: *( http://bibmath.net/f...e&quoi=serienum ) Etudier la série de terme général , c'est étudier la limite des sommes partielles . On dit que la série converge si admet une limite. *Cours de mathématiques Tome 2 Dunod Université 1977 ( p277 ) , encore une fois, tu m'obliges à ressortir les vieux bouquins. Théorème pour les séries alternées: Toute série alternée Sn est convergente; si sa somme S pour n tendant vers l'infini, vérifie S2p+1 ≤ S ≤ S2p pour tout n ∈ N ( De façon plus précise: les sommes S2p d'indice pair, tendant en décroissant vers S, et les sommes S2p+1 d'indice impair, tendant en croissant vers S ) où uk= (-1)k dans notre cas, je te laisse remplacer pour te rendre à l'évidence soit en commençant à k=0 ou 1 pour reprendre tes deux façons de t'y prendre, on aura soit -1 ≤ S ≤ 0, soit 0 ≤ S ≤ 1. On peut donc constater que notre série est malgré tout bornée, mais elle n'a pas de limite définie! ( et quelque soit la façon de compter ), donc ta conclusion en guise d'égalité est caduque! CQFD. Merci. P.S.: Mea culpa pour les autres lecteurs, pour le coté rébarbatif de mon exposé -
http://www.science-et-vie.com/?s=morale+%C3%A9quit%C3%A9+IRM&recherche=true# Science et vie n°1077 ( juin 2007 ): p52. " On a trouvé les bases innées de la morale: C'est la découverte de récents travaux en science cognitives, notre cerveau est doté de deux prédispositions morales héritées de notre évolution: l'aversion à faire souffrir autrui et le sens de l'équité. " p53. " Les psychologues en concluent que l'humain dispose d'un sens naturel de l'équité ... que les neurobiologistes sont parvenus à élucider grâce, là encore, à l'imagerie cérébrale. Car l'IRM a mis en évidence le rôle prépondérant joué ici par une aire cérébrale associée à la production d'émotions telles que la douleur ou la colère: l'aire dite insula antérieure .... " p57 " Nous distinguons le bien et le mal...avant même de savoir parler " Tu m'as obligé à aller chercher dans les vieux numéros, rangés!
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Croyance en Dieu et philosophie sont-elles compatibles ?
deja-utilise a répondu à un sujet dans Philosophie
( Je reviendrai te répondre sur l'autre partie plus tard ), pour l'heure: Ta deuxième notation conduit aussi à prendre 0 égal à n'importe quel nombre entier, fractionnaire ou réel, puisqu'en multipliant 0 par n'importe lequel, on obtiendra ce nombre dans l'autre partie. Ceci est bien connu en mathématique, c'est pourquoi un intuitionniste comme moi, te dira qu'il n'est pas fervent de l'emploi des infinis, mais que l'usage des limites est tout autre: limite de ( 1-1 ) x n, ( qd n -> ∞) est égal à 0 quelque soit n, et où -> signifie tendre vers mais n'est pas une égalité. limite de 1+ ( -1 + 1 )x n, ( qd n -> ∞ ) est égal à 1 quelque soit n on voit qu'il n'y a aucune forme de convergence, donc les expressions au-dessus ne sont pas des séries qui représentent le résultat d'un calcul! Au même titre qu'une série divergente ne peut fournir le résultat d'un calcul, tel que la somme des 1/n pour n allant de 1 à ∞. Nos écrits ont une signification, notre tort serait de l'oublier, et d'utiliser des règles sans retenu, sans précaution, il ne faut pas oublier que les mathématiques n'échappent pas à ce constat, c'est pourquoi, toujours pour la même raison, je ne suis pas partisan du tiers-exclu. -
Le cercle vicieux des pensées moribondes !
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de deja-utilise dans Philosophie
Pourtant s forcer maintenant, ce peut être pour un bien plus tard, car nous sommes très souvent dans l'expectative, dans l'anticipation. Par exemple se forcer à aller à l'école/au travail pour obtenir quelque chose ultérieurement. Et malheureusement, il y a bien pire que de se forcer, subir peut être bien plus pénible, car lorsque l'action vient de nous même, nous pouvons toujours y renoncer, alors que si elle est contrainte par l'extérieur, nous pourrons pas forcément nous y soustraire. Et cela rejoint le sujet du topic, c'est qu'à regarder en face la mort, on risque aussi d'être tétanisé, prostré par ce que nous voyons, par les peurs que ça engendre, prendre le problème à bras-le-corps est à double tranchants, soit on sort gagnant et plus fort, soit on ressort perdant et affaibli. -
D'une part c'est une hypothèse qui se tient autant que celle de croire que les choses puissent-être différentes, contrairement à Pascal, et comme tu reconnais que l'on ne sait pas, ce choix est donc antérieur à tout raisonnement déductif. D'autre part, mon cher Tison, la science est inductive, ce n'est pas nouveau, cela a toujours été, et c'est ce que reproche en substance Frelser, néanmoins, quand tu as fait quelques expériences ici chez toi, ou à l'école, au travail, dans la rue, dans un coin de nature, doutes tu qu'elles ne soient pas reproductibles un autre jour, dans un autre lieu, si tu constates que l'eau est liquide dans certaines conditions, que la caillou tombe puis coule au fond de l'eau, ne crois tu pas certainement qu'il en allait de même hier, et quelque soit le lieu sur cette planète, chez les grecs, les aztèques, les chinois ou les arabes, qu'il en va de même aujourd'hui sur tous les continents, et qu'il en ira de même demain, ou encore plus simplement si je vois un avion décoller du sol d'un aéroport, puis plus tard je vois un autre avion dans le ciel, ne vais je pas faire de rapprochement entre ces deux évènements, ou douter que ce que j'ai vu sur le tarmac soit profondément différent de ce qui se passe si haut dans le ciel? Le monde n'est qu'informations, nous ne traitons que de l'information, si celle-ci se comporte d'une certaine manière ici et maintenant, et qu'elle se comporte identiquement ailleurs et plus tard, j'en déduis que j'ai affaire à la même chose, quand bien même je ne peux pas m'y rendre pour "voir" de plus près, et bien il en va de même avec notre Univers, et il ne faut pas croire que les cosmologistes soient totalement démunis face aux vertigineuses distances qui nous séparent de la "frontière" de l'Univers observable. Les phénomènes que nous constatons, très loin là-bas, par le vecteur des ondes électromagnétiques sont compréhensibles et conformes à nos modèles bâtis ici-bas, c'est à dire que les lois physiques sont identiques ici et ailleurs, elles sont universelles, ce qui ne veut pas dire que nos théories sont infaillibles ou complètes, mais que les explications fonctionnent aussi bien ici que plus loin, et donc les phénomènes physiques sont semblables à tout point de vue, l'échelle n'ayant pas d'importance, et à défaut de manipuler les astres activement, nous les observons, et c'est déjà riche d'enseignements. Personne ne cherche à faire l'autruche, ce sont simplement des approches différentes, je dirai presque l'une est optimiste, le monde est uniforme, et l'autre est pessimiste, le monde nous échappe en dehors de notre giron. :D La raison aussi peut faire l'objet d'une économie, celle du rasoir d'Occam, à savoir que les raisons les plus simples, et les moins dispendieuses en matière grise, sont celles à retenir, nous avons des pistes sérieuses qui nous poussent à croire à l'homogénéité des lois, pourquoi se "torturer" l'esprit en prenant le contre-pied de ce qui se montre à nous, à l'évidence?
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Je ne remets pas en cause le lien que tu donnes, ni ce que tu dis sur l'iniquité, mais ce n'est pas ce dont j'ai discuté au-dessus! Car cette notion que tu introduis sous-entend la notion d'égalité, qui est absente de mon propos antérieur, dont le vocabulaire était "injuste". ( http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89quit%C3%A9 ) Injuste qui ne peut manifestement pas se comprendre sans les notions de bien et de mal. synonymes - injuste ( http://dictionnaire.sensagent.com/injuste/fr-fr/ )[/url] abusif, , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , Et qui me conduit à nouveau à te dire que la notion d'injustice est présente chez le petit d'homme, comme chez l'animal: http://www.psychoweb.fr/news/actualites-de-la-recherche/587-bebe-sait-ce-qui-est-juste.html http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/20081209.OBS4640/les-chiens-sensibles-a-l-injustice.html Justifiant par là même, que les prémisses du bien et du mal, sont déjà quelque part présentent en nous, avant que l'environnement social ne vienne les modeler, comme par exemple la colère qui est déjà présente en nous également, et qui se développera au gré des expériences ou sera cultivée de façon particulière selon notre entourage, et qui prendra une assise ou une ampleur autre qu'à l'origine. Toutes ces notions, de bien/mal, d'équité, de justice, de morale, sont relatives, fluctuantes, modelables, lors des horreurs de la seconde guerre mondiale, les gens ont subis ou commis des actes de barbarie allant à l'encontre de ces concepts, tout comme le suicidé sera allé au-delà de son instinct de survie, nous pouvons toujours par la raison ou l'intensité des émotions, voire de la folie, renier un temps ou définitivement notre véritable nature de l'état normal, il n'y a pas d'antinomie là-dedans. Ce sont des faits, qu'au sein d'une population, ou durant une vie, que des fluctuations plus ou moins importantes se produisent, nous ne sommes pas dichotomique, un individu qualifié d'honnête, l'est fréquemment, régulièrement, mais pas parfaitement, parfois il y a un lâcher prise, des ratés, doit-on sous prétextes de ces égarements, "disqualifié" notre individu, et comme personne n'est en mesure d'être exactement et durablement infaillible sur n'importe quel attribut, nous devons accepter quelques entorses mineurs, sans tout remettre en cause, l'être humain n'est pas un computer fonctionnant par valeurs discrètes, soit 0, soit 1, mais plutôt dans un intermédiaire le rapprochant globalement plus d'un coté que de l'autre. Je reconnais bien volontiers ne pas avoir lu l'intégralité, et avec assiduité les interventions précédentes. Indéniablement, dans la mesure où notre survie, encore aujourd'hui et plus qu'hier, est totalement interdépendante de nos semblables, nous n'avons pas d'autres alternatives que de fournir un minimum de coopération, tout en continuant à défendre nos intérêts personnels, un juste équilibre, variable, modulable, influençable. Toutefois, cela ne vient pas en contradiction avec ce que j'ai avancé, et que j'ai repris dans cette réponse du premier paragraphe juste au-dessus, c'est à dire, que nous ne pouvons développer que ce qui existe à la base, même sommairement, sinon il y aurait comme un illogisme, nous ne pouvons être que prédisposer à le faire, comme avec nos muscles, nos sentiments, nos sens, nos émotions, nos facultés intellectuelles, et l'expérience, l'éducation et l'usage ne faisant qu'optimiser/amplifier grandement ces possibilités innées, comme je ne peux pas naturellement ressentir la polarisation de la lumière, sans un artifice transformant ce signal imperceptible en un autre reconnu et donc intelligible, ou l'odorat dans mon premier exemple, et la colère précédemment, ou encore les bases du raisonnement mathématique comme l'analogie, la comparaison, l'addition, la soustraction, les petits nombres etc... Tout ceci que nous pourrions regrouper sous le vocable d'instinctif. Nous ne naissons pas vierge! La vision de la page blanche/vierge fait partie d'un autre temps.
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Si ce sur quoi porte les notions de Bien et de Mal, subissent l'influence arbitraire de la morale, en un lieu, époque ou culture donnés, cela ne remet pas en cause, l'idée que ces notions sont universellement valables de tout temps et société, ce que NJ voulait aussi te signaler. Mais pas uniquement, il faut aussi savoir, que des études sociologiques sur de très jeunes enfants, avant même leur complète éducation culturelle/morale, montrent naturellement des aversions pour des actions injustes. De même, un enfant maltraité, sentira de lui même que cette situation n'est pas acceptable, "normale" sans référence extérieure. Il y a donc bien des prémisses en nous dès le plus jeunes âges, de ces notions de bien et de mal, ensuite l'environnement et le conditionnement façonneront plus avant ce qui préexiste. D'ailleurs en y réfléchissant bien, si nous n'étions pas sensibles naturellement à ces idées, comment pourrions nous les développer? Comme si je n'ai pas d'odorat, je ne peux pas me perfectionner à détecter telle ou telle odeur particulière! ( comme finalement les notions de nombre qui sont déjà en place intuitivement/instinctivement, jusqu'à 4/5, aussi précocement que chez les bébés! Comme les animaux telles les corneilles/corbeaux ) Et je ne te parle pas des études éthologiques sur ce thème, qui nous montrent que chez les animaux aussi il existe des actions dépendantes du bien ou du mal!
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Idée sur ce que certains appellent l'énergie noire
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de Lugy Lug dans Sciences
E. Mach expliquait que l'inertie était dû aux grandes masses de l'Univers, que la "résistance" au déplacement de la matière était du fait de la gravité cumulée des masses éloignées de nous. Ce qui viendrait en contradiction avec ta proposition, car si quelque chose était en périphérie ( ou à l'extérieur ) de l'Univers observable, et qui contrariait la gravité, il devrait aussi avoir un effet sur l'inertie, mais opposé à la gravité, dit autrement l'inertie ne devrait pas/peu se faire sentir, et d'autant moins que nous sommes "centrés" sur cet Univers observable, ce qui n'est pas le cas. Par contre, je peux te proposer autre chose, c'est que la gravité et l'énergie sombre soient les deux facettes d'un même phénomène, bon il ne faut pas le prendre au pied de la lettre, mais c'est l'idée, si la gravité était dû à une émission de quelque chose ( à définir ) de la part de la matière, il y aurait donc une pression de "radiation" toujours positive, et comme les masses "extérieures" sont bien plus importantes que proche de nous, il y aurait une résultante de pression importante cumulatif, obligeant les masses à se rapprocher ( rappelant que l'Univers est sans doute plus grand que ce que l'on voit, en un autre point l'Univers serait tout autant centré sur lui! ), en même temps qu'un effet répulsif produit par chaque corps. De plus, on aurait une "explication" au principe d'équivalence, qui veut que la masse gravitationnelle et la masse inertielle soit identique, ce serait la même cause, "le flux de ce quelque chose" qui crée à la fois la gravité, l'énergie sombre, et le phénomène inertiel, car un corps se mouvant dans ce flot subirait les variations de "pression de radiation", entravant sa mobilité/mise en mouvement. -
Bonsoir Dentelle de mots, ( je me doute que l'effet "bourrage de crâne" était volontaire, mais quand même... ) Ne penses tu pas que tu te situes dans un cadre restreint lorsque tu t'exprimes ainsi, celui des affaires des hommes d'un point de vue relationnel, car toute vérité n'a pas vocation à avoir une fonction morale, par contre la confiance est certainement plus utile dans cette finalité que la vérité elle-même! Nous n'avons jamais accès à la Réalité, nous n'avons que des informations sur elle, et ce sont ces informations, et leur manipulation, qui feront l'objet de l'attribut vrai ou faux, en fonction de leur adéquation avec ce que nous percevons de la Réalité. Oui À titre d'accord ponctuel, en suspension d'une information qui pourrait venir contester, remettre en cause, cette convention, partagée volontairement, mais s'appuyant d'une manière ou d'une autre sur la confiance à autrui, qui peut être l'individu en question ou un ou plusieurs autres absents, ou plus simplement sur son expérience personnelle qui peut converger, être analogue, à notre(nos) interlocuteur(s). Sauf que la morale n'a pas à être vraie, elle est ce qu'elle est, et l'individu du groupe doit composer avec, pour ne pas subir l'exclusion, ou son malheur.
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Croyance en Dieu et philosophie sont-elles compatibles ?
deja-utilise a répondu à un sujet dans Philosophie
Je savais dès le départ que l'on en arriverait à cette étape! ( sans rapport avec l'objet du topic ) Car je ne t'ai pas ménagé! En effet, je t'ai poussé le plus loin, que tu as voulu/pu, dans tes retranchements, où je constate une tendance à prendre des positions un peu trop catégoriques, pas assez nuancées et/ou précises, sans vouloir t'offenser bien sûr. Toutefois, et contrairement aux apparences, je suis globalement d'accord avec toi sur tes réponses des différents topics, mais ne rebondis que sur ce qui me heurte, elles manquent justes de flexibilité, de recul, ou d'angle de vue différents, rien de bien méchant donc, et je rappelle que nous sommes ici pour "confronter" nos idées, parfois jusqu'au bout de nos possibilités ou de notre envie/humeur, mais je ne force personne, chacun est libre d'interrompre au stade qui lui semble infranchissable, chose faite ici. Au plaisir, P.S.: je considère avoir eu le "dernier mot" sur notre affaire, puisque ( toi ) ayant abandonné toute critique ( objective ), argumentation ou réfutation, :smile2:. -
Sauf à considérer que les lois sont les mêmes ici et partout ailleurs dans l'Univers, ni plus, ni moins. Et que donc, que celui-ci soit fini ou infini, ne changerait pas grand chose à notre maitrise et compréhension. Si je prends l'addition et bien que les nombres entiers soit en nombre infini, les règles de composition étant connues, peu importe que ces nombres soient en quantité infinie ou finie, elles seront valables tout le temps, et même si je n'embrasserai jamais la totalité des possibilités d'additionner deux ou plusieurs nombres! C'est plus un état d'esprit initial qui a déjà tracé la route du doute ou pas, que la conclusion d'un raisonnement!
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Pareil pour moi, une des rares fois où j'étais en complet désaccord avec Titsta. :D
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Idée sur ce que certains appellent l'énergie noire
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de Lugy Lug dans Sciences
Monopôle magnétique: https://www.ulg.ac.b...pole-magnetique http://www.larecherc...9-10-2009-67680 http://www.utinam.cn...ques-instantons Champs magnétiques terrestres multiples ( http://www.imcce.fr/...pages5/524.html ): " La Terre garde une trace des variations de l'intensité et de la direction de son champ magnétique dans le passé : pour les derniers 160 millions d'années, on estime que l'intensité a tantôt augmenté, tantôt diminué, et que les pôles magnétiques nord et sud s'inversent en moyenne tous les quelques 100000 ans environ, mais la dernière inversion a eu lieu il y a 780000 ans ; une inversion durerait quelques 1000 ans et fait passer le champ magnétique terrestre par une intensité plus faible qu'actuellement avec des pôles magnétiques multiples. Actuellement, l'intensité du champ magnétique terrestre décroît. " ************ Bon courage pour tes idées, je reviendrai parler de l'énergie sombre ( ou la matière noire? ) -
Je suis d'accord avec toi, je ne fais que reporter ce qu'est l'état actuel de la science, pas nécessairement ce qui me sied! Je ne trouve pas non plus satisfaisant la dualité onde-corpuscule posée comme postulat de la physique.
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Je ne crois pas que son intervention était à ton égard... Alors, concernant ton scepticisme de la visualisation d'atomes et les principes quantiques. D'une part, les phénomènes sont soit ondulatoires, soit corpusculaires, pour un même objet mais sous des conditions différentes, il n'y a pas de Et, mais un Ou. D'autre part, il n'y a pas d'antinomie à connaitre la position d'un atome avec précision, car les incertitudes "marchent" par paires, en l'occurrence position/vitesse, mais comme les atomes sont liés les uns aux autres, ils ne sont que dans des modes vibratoires ( oscillateurs quantiques ), c'est à dire que ce sont d'autres variables quantiques qui sont pertinentes dans ce cas de figure. Et j'anticipe ton autre commentaire sur les particules les plus élémentaires. pourquoi ne pourrions nous pas les "voir"? Quand j'étais étudiant on m'avait dit la même chose sur les atomes, qui plus est, nous ne voyons que par l'intermédiaire qu'est le vecteur: la lumière, ne pourrions nous pas "voir" les quarks par un intermédiaire également, même si ce sera par le truchement d'un appareil, mais sans doute pas avec toute la rigueur que l'on voudrait, comme actuellement encore avec la taille d'un simple proton! Parfois, si ce n'est souvent on trouve d'abord, on tente les explications après.
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Croyance en Dieu et philosophie sont-elles compatibles ?
deja-utilise a répondu à un sujet dans Philosophie
Je crois que c'est toi qui n'as pas bien lu! Ce n'est pas ce que j'ai écrit, je ne le prends pas comme un postulat. De plus, théorèmes d'incomplétude de Gödel ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9or%C3%A8mes_d%27incompl%C3%A9tude_de_G%C3%B6del ) : Les conditions d'application des théorèmes Pour fixer les idées, on considère dorénavant que les théories en question sont, comme celles que l'on vient de mentionner (arithmétique de Peano, théorie des ensembles), des théories du premier ordre de la logique classique, même si les théorèmes d'incomplétude restent valides, sous les mêmes conditions, par exemple en logique intuitionniste2 ou en passant à l'ordre supérieur. Par théorie récursivement axiomatisable, on entend que la théorie peut être axiomatisée de façon à ce qu'il soit possible de reconnaître purement mécaniquement les axiomes parmi les énoncés du langage de la théorie. C'est le cas évidemment des théories utilisées pour formaliser tout ou partie des mathématiques usuelles. Une théorie est cohérente si aucune contradiction ne peut être prouvée à partir de ses axiomes. On dit aussi qu'elle est consistante ou non-contradictoire. Dans une théorie qui n'est pas cohérente on peut tout démontrer, et donc la théorie est vide de sens. Pour le premier théorème d'incomplétude, Gödel faisait une hypothèse de cohérence un peu plus forte. L'hypothèse de cohérence la plus simple suffit de toute façon pour le second théorème, qui n'énonce que la non-démontrabilité de l'énoncé de cohérence. De plus, J. B. Rosser a donné en 1936 une démonstration du premier théorème d'incomplétude sous cette simple hypothèse de cohérence. À proprement parler, l'énoncé du premier théorème d'incomplétude donné au début de cet article n'est donc pas exactement celui de Gödel. On le nomme aussi théorème de Gödel-Rosser. Une théorie permet de formaliser l'arithmétique si, d'une part il est possible de définir (en un sens qu'il faudrait préciser) les entiers (donnés par zéro et la fonction successeur), avec les opérations usuelles, au moins l'addition et la multiplication, et si d'autre part un certain nombre d'énoncés sur les entiers sont prouvables dans la théorie. L'arithmétique de Peano est une telle théorie, et satisfait les hypothèses des deux théorèmes d'incomplétude. En fait une théorie arithmétique beaucoup plus faible suffit pour le premier (la récurrence n'est essentiellement pas utile). Pour le second, il faut un minimum de récurrence. Il est remarquable que pour formaliser l'arithmétique, l'addition et la multiplication suffisent (en plus de zéro et du successeur). C'est le tout premier pas vers la solution du dixième problème de Hilbert (voir théorème de Matiyasevich). L'addition seule ne suffit pas : l'arithmétique de Presburger, qui est la théorie obtenue en restreignant l'arithmétique de Peano au langage de l'addition (en plus de zéro et du successeur), est complète. Moi je t'ai donné un simple exemple calculatoire basé sur une addition, je ne parle pas d'arithmétique