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Vaccination en recul : les hautes autorités médicales inquiètes
deja-utilise a répondu à un sujet dans Sciences
« Les médecins apprennent à nos risques et périls. Ils expérimentent et tuent avec une impunité souveraine et le médecin est le seul qui puisse donner la mort. » Pline l’ancien (Histoire naturelle) http://actionsantelibertes.blogspirit.com/archive/2006/10/04/les-dix-plus-gros-mensonges-sur-la-vaccination.html par exemples: MENSONGE N° 5 Les accidents VACCINAUX sont exceptionnels « Le seul vaccin sûr est un vaccin qui n’est jamais utilisé » Dr James A. Shannon (membre du national Institute of health) Ce mensonge est monumental. Aucun vaccin n’est jamais sûr à 100%, personne n’oserait prétendre le contraire. Cependant, en France, chaque fois que le Ministère de la santé est attaqué dans le cadre des accidents vaccinaux, il oppose l’absence de lien direct entre la vaccination et l’accident, parlant de simples « coïncidences ». Comme il est très difficile de démontrer un lien de cause à effet, surtout quand la mauvaise foi s’en mêle, cette complexité aboutit à faire porter aux victimes tout le fardeau de la preuve. Ainsi les autorités se refusent-elles à enregistrer comme « réactions vaccinales » les accidents malheureux qu’on présume être le fruit du hasard. Faute de preuves juridiquement défendables, nombre de complications vaccinales ne sont pas rapportées officiellement. Il serait plus logique et plus moral que ce soit les laboratoires qui apportent la preuve que leurs substances ne sont pas dangereuses. Mais cela semble impossible étant donné les falsifications, de plus en plus reconnues de leurs essais sur leurs produits. Nos voisins de la CEE sont beaucoup plus honnêtes dans leur déclaration d’accidents. Aux Etats-unis, depuis 1990, la loi oblige tous les médecins à déclarer les complications vaccinales. Aussi, de 1991 à 1996, on a officiellement enregistré 48743 complications vaccinales... Alors qu’en France, nos pouvoirs publics clament sur tous les toits que les vaccins ne génèrent pas d’accidents secondaires, surtout chez les enfants. MENSONGE N° 6 Le vaccin contre le TETANOS est indispensable « Quand on a décidé d’être aveugle, l’évidence cesse d’avoir cours » A.Peyrefitte (l’Empire immobile) Le tétanos n’est pas contagieux, il ne se transmet pas par contact d’individu à individu et- mention particulière – la maladie n’est pas immunisante. Dans son ouvrage La catastrophe des vaccinations obligatoires, le PR J. Tissot, qui n’était pas un gourou de secte, mais un authentique savant comme il y en avait autrefois, posait la bonne question : « puisqu’un malade guéri du tétanos n’est jamais immunisé contre une seconde atteinte, comment un vaccin pourrait-il mieux protéger de la maladie » ? MENSONGE N° 9 Il n’existe aucun lien entre le vaccin contre l’HEPATITE B et la SCLEROSE en plaques « Les médecins apprennent à nos risques et périls. Ils expérimentent et tuent avec une impunité souveraine et le médecin est le seul qui puisse donner la mort. » Pline l’ancien (Histoire naturelle) Ce leitmotiv qu’il n’existe aucun lien entre ce vaccin et la sclérose en plaques est le principal argument des fanatiques du vaccin, mais, outre cette redoutable maladie, les accidents couvrent un éventail d’une soixantaine d’autres pathologies. Bien avant cette campagne mensongère, la liste des complications signalées était déjà impressionnante : poussées de sclérose en plaques, syndromes de Guillain-Barré, névrites optiques, paralysies faciales, myélites aiguës, lupus érythémateux, polyarthrites, péricardites, uvéites postérieures, urticaire, érythème polymorphe, lichen plan et bien d’autres. En 1994, le Lancet (Vol.344) avait dénoncé : « La vaccination contre l’hépatite B a été associée à une exacerbation ou même un déclenchement de maladies auto-immunes telles que des scléroses multiples ou des syndromes de Guillain-Barré ». Ainsi, contrairement à ce qu’on prétend, les problèmes liés à la toxicité de la vaccination contre l’hépatite B ne sont pas réservés à la France ? Le Dr Laurent Hervieux résumait clairement la situation dans le N° spécial de l’Impatient de mai 1997 consacré aux hépatites : « Le vaccin contre l’hépatite est composé d’un antigène HBS dont la structure est partiellement commune avec la myéline qui entoure les nerfs. Les anticorps fabriqués par l’organisme arrivent à confondre les deux et à attaquer la myéline, d’où les complications neurologiques enregistrées avec cette vaccination. » L’expert, le Dr Marc Girard, a découvert un rapport de la direction générale de la Santé (DGS), du 15 février 2002, selon lequel ces vaccins auraient produit « la plus grande série d’effets indésirables recueillis en pharmacovigilance depuis sa naissance en 1974 », alors que tous nos responsables de la santé persistent à affirmer qu’il n’y en a pratiquement pas. Dans la littérature internationale, on note également une multiplication récente des articles sur la sclérose en plaques chez l’enfant, maladie exceptionnelle auparavant. Ce risque vaccinal chez l’enfant a également été confirmé par un article publié en 2001 dans les Annales épidémiologiques. A la suite de ces parutions, les laboratoires ont réagi car, en 2003, les journaux français ont annoncé que des études indépendantes avaient totalement innocenté le vaccin. En vérité, ces deux études, réputées « indépendantes » furent initiées et en partie financées par les fabricants de vaccins, la première par Aventis-Pasteur, et la seconde par Merck qui est, par hasard, associé de Pasteur-Mérieux. Les marchands de vaccins avec nos instances de santé, n’hésitent pas à proclamer que les accidents survenus après la vaccination relèvent de la pure coïncidence et que les liens que les malades cherchent à établir n’ont aucun fondement scientifique. En outre, ils continuent à claironner qu’il n’existe « aucun accident » chez les enfants de moins de six ans, alors qu’il n’y a aucune raison pour que le pourcentage de mortalité après ce vaccin, pour cette tranche d’âge, soit en France inférieur à celui des Etats-unis. D’ailleurs le Revahb possède plusieurs dossiers concernant des accidents survenus chez des nourrissons, d’autres associations en détiennent également. -
Vaccination en recul : les hautes autorités médicales inquiètes
deja-utilise a répondu à un sujet dans Sciences
Je m'attendais à ce que quelqu'un me fasse un commentaire de ce type et t'en remercie, cela justifie mon intervention présente. Et justement, si c'est une question de probabilité Crabe_fantome, il faut savoir que l'être humain est un piètre manipulateur de celles-ci en général, faisant souvent des erreurs grossières, sans oublier quelques biais ou idées contre intuitives. Dans l'exemple que tu donnes pour justifier tes dires, tu commets quelques erreurs, si tu veux bien, je vais tâcher de te les montrer: - Tu pars sur un exemple de type curatif et non préventif comme c'est l'usage pour les vaccins, la situation est donc totalement différente, puisque d'un coté nous sommes dans l'expectative et de l'autre dans le traitement, nous n'abordons donc pas le problème de la même manière. - Tu donnes des pourcentages, compréhensibles, pour étayer ton propos, tu omets un élément crucial pourtant, et si je te dis que nous avons 100% chance de mourir, ce n'est pas contestable, ce n'est qu'une question de temps, quelque soit la cause, c'est à dire que tu as oublié de mettre une échéance en face de tes pourcentages, et encore une fois ça change la donne. - Enfin la situation fictive est disons dynamique, elle s'inscrit dans le temps, alors que la vaccination se pratique à un instant T localisé, nous n'avons pas ce loisir de décider quand bon nous semble le moment opportun de passer à l'acte, c'est à dire que tu dis par exemple que la gravité augmente avec le temps, ce qui n'est pas toujours le cas avec un vaccin contre un pathogène. ************** Maintenant, il serait bon de voir plus en détail ces histoires de statistiques d'un point de vue santé: Si une maladie à une occurrence naturelle de contaminer 1 pour N1 personnes, on peut aussi se demander combien de chance a t-elle ensuite d'avoir des complications/effets important pour sa santé, ce qui réduit encore l'importance de la dite maladie, nous arriverons à 1 pour N2 ( où N2 est plus grand que N1 ). Si un vaccin sur le marché efficace dans 90% des cas, affiche aussi un taux d'effets plus ou moins indésirables ( 1 pour M1 ) ou délétères de 1 pour M2 personnes vaccinées. 1er cas on ne vaccine que les personnes à risques, si on peut les identifier, alors N2 devient N2' bien plus petit, le rapport bénéfices/risques est certainement plus propice à la vaccination car parallèlement M2 est bien plus grand que N2', dans tous ceux qui seront vaccinés, certains contracteront des problèmes importants mais seront minoritaires ( 1 pour M2 ) par rapport à une non vaccination ( 1 pour N2' ). ( on ne parlera pas des gens qui sont vaccinés mais qui ne seront pas couvert ) 2ème cas, le plus fréquent, ou tout du moins contesté, on ne peut pas identifier en amont les personnes les plus risquées, on décide de vacciner en masse, dans le cas le moins "favorable", c'est à dire que N2 est plus grand que M2, nous allons prendre le risque de contaminer des personnes en bonne santé alors qu'elles n'auraient pas contractées de problèmes conséquents en dehors, elles auront une protection contre la pathogène certes, mais rare, en même temps qu'acquis une chance importante d'avoir un gros problème de santé, qui plus est 10% des vaccinés ( puisque l'efficacité n'est que de 90% ), ne sont pas protégés, il y aura donc quand même des gens malades, avec de surcroit des problèmes supplémentaires potentiellement important. Dans le(s) cancer(s) de l'utérus par exemple, qui est dû en partie seulement au papillomavirus, toute les femmes qui l'attrape ne développent pas systématiquement un cancer, ce qui fait que N2 est assez grand, les (mal-)chances d'avoir un cancer sont plutôt mince à cause du virus. Par contre M2 est plus petit, les (mal-)chances d'avoir des troubles majeurs suite à la vaccination dépassent celles de cancérisation ( à cause du virus, car on peut vacciner sans que le cancer soit dû au virus, ce qui augmente les risques inutilement ), d'où la polémique, toutefois les choses pourraient s'inverser si on était capable d'identifier de façon fiable en amont les femmes les plus à risques pour le papillomavirus, sans en oublier de trop non plus ( faux négatifs ), de transformer N2 en N2'. -
Vaccination en recul : les hautes autorités médicales inquiètes
deja-utilise a répondu à un sujet dans Sciences
Pour ceux que ça pourrait intéresser, sur les vaccins contre le cancer du col de l'utérus: http://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/le-japon-cesse-de-recommander-les-137409 -
Vaccination en recul : les hautes autorités médicales inquiètes
deja-utilise a répondu à un sujet dans Sciences
" Faire croire à priori et sans évaluer la situation particulière des gens que certains vaccins seraient vraiment indispensables relève bien davantage d'une tentative d'aider un establishment vaccinaliste à la dérive que d'une vraie Science intelligente, lucide et objective. [...] Tout ceci pose donc déjà d'emblée un énorme problème d'objectivité et de rigueur journalistique compte tenu de solides précédents historiques que des journalistes compétents ne peuvent ignorer (information officielle parcellaire, complaisante avec les intérêts des laboratoires, conflits d'intérêts majeurs au Comité Technique des Vaccinations & à l'OMS; erreurs d'appréciation manifestes dans le chef de l'INVS comme quand le Dr Françoise Weber de cette instance affirmait péremptoirement à la télé en 2009 que ce qui était certain, c'est que le H1N1 ferait un plus grand nombre de malades et de décès qu'une grippe saisonnière saisonnière, .). Combien d'autres documents confidentiels (cf. ici, ici ou ici) et donc généralement indisponibles ne sont pas venus montrer, une fois révélés, à quel point il est DANGEREUX et même irresponsable de ne baser ses choix que sur cette "information officiellement disponible"??" http://www.initiativecitoyenne.be/article-science-vie-pretend-differencier-les-vaccins-indispensables-des-autres-119930147.html **** Et y'a des noms! :smile2: -
Et de rajouter que le chromosome Y a une influence dans la plus intimité de toutes nos cellules: Dossier dans Science et VIe 1163: 48 > MÉDICAMENTS. ILS SOIGNENT MIEUX LES HOMMES QUE LES FEMMES [En savoir plus] – Des différences au cœur des traitements – Des différences au cœur des maladies 56 > MÊME NOS CELLULES SONT SEXUÉES – Une double influence sur nos destinées http://www.forumfr.com/sujet616830-la-virilite.html?view,findpost,p,9264480
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Très bien, tu me vois content que je te sois utile à quelque chose. Toute association est de type conditionnel ( elle peut être fortuite => Skinner ), par exemple associer aboiements et chien, tonnerre et orage, on nous donne quelque chose on dit merci, on se rend au supermarché dans le rayon lessives et on prend la marque vu à la TV, l'enfant battu qui voit une main se lever de se prostrer, de sentir une odeur familière d'enfance du gâteau que l'on a aimé et de saliver, d'apercevoir une croix verte lumineuse clignotante et d'y reconnaitre une pharmacie, etc... Il y a tant de cas plus subtiles les uns que les autres, que je ne peux pas tous les énumérer, mais lorsque l'on regarde bien son comportement et que l'on prend le temps de s'interroger, on se rend compte de notre fonctionnement très conditionné de type pavlovien ou skinnerien, nous fonctionnons bien plus sur un mode automatique que sur un mode réflexif, alors que c'est ce deuxième point que nous mettons en valeur, mais qu'à lui seul nous ne pourrions pas être aussi efficace dans nos réactions, c'est donc bien notre comportement animal primaire qui paradoxalement nous hisse aussi haut dans l'évolution/progrès.
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Bonjour Lion2, désolé pour le manque de promptitude de mes réponses, je n'ai pas autant de temps que je le voudrais, et si j'en ai parfois je ne peux pas toujours réfléchir correctement à ce que j'écris. Je suis bien d'accord, et ce que je vois c'est que bien des parents laissent à "l'éducation" nationale ( dénomination très mal choisie cela dit en passant ) le soin d'éduquer leurs enfants, alors que cela leur incombe. Je pense que le plaisir d'apprendre est tout de même motivé par quelque chose, qui peut être connu ou inconnu de l'apprenti, mais globalement je te rejoins. À l'inverse, nombre de parents donnent "gratuitement" toutes sortes de privilèges, y compris matériel, à leurs enfants sans contrepartie, c'est à dire que l'on détourne le désir chez l'enfant, désir accompagné naturellement d'une motivation à le satisfaire. L'idéal c'est que l'enfant comprenne que la récompense est sa propre réussite, indépendamment d'un regard/soutien extérieur, mais comme nous sommes tous plus attachés par ce que pense les autres de nous même que nous même, on comprend aisément le travers suivi par nos bambins. Ce deuxième point rejoint ma réponse précédente, l'enfant devrait pouvoir s'auto-suffire dans son apprentissage, ses petites réussites personnelles devraient être le moteur des acquis à venir, mais l'adulte interfère dans ce processus, pervertissant bien malgré lui ce rouage, ce qui le contraint à opter pour ce système de punition-récompense ou d'encouragement. Oui je comprends. Dans ce sens, je suis d'accord, mais dans ce cas, ce n'est pas ce qui doit être dit ou tu, mais ce qui doit être fait ou retenu. Et c'est là toute la difficulté d'éduquer que de trouver le juste équilibre entre toutes les méthodes possibles, en tenant compte d'une foultitudes de paramètres parfois contradictoires, comme entre autres les réactions des protagonistes qui s'influencent mutuellement. Parfois il faudra insister, parfois amadouer, parfois ruser, parfois laisser tomber, parfois forcer, parfois convaincre, au bon moment, dans les bonnes circonstances, que nous sommes assez forts ou convaincus de la bonne action, etc... Un challenge de tous les jours, et comme dit la publicité Michelin: " les plus belles performances sont celles qui durent " et en matière d'éducation, nous sommes précisément dans cet objectif sur du long terme... Ce n'est pas grave, cela a permis de discuter. Tu remarqueras également que pour que les parents fassent un choix pertinent, ils doivent eux-mêmes être suffisamment informés, et donc instruit sur la chose, avant de pouvoir exercer correctement leur devoir d'éducation! Plouf... Perdu! :D Bonne journée, D-U
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Je vais te décevoir certainement Lion2, mais je n'adhère que très partiellement à ce type d'intervention! Je vais essayé de te dire pourquoi, il y en a plusieurs: - Manifestement, cet homme ne connait rien en diététique, on ne peut pas manger que des fruits et des légumes, sans prendre le risque de carences alimentaires. - Il est clair qu'il a lui même un parti-pris sur le comportement alimentaire, et il y crois apparemment fermement, ce qui contre sa volonté influence le comportement de son entourage, quelque soit la méthode qu'il utilisera, les humains sont adeptes du mimétisme. - Il prône une connaissance en psychologie cognitive, mais montre des lacunes sur le conditionnement pavlovien, et... - Se réclamant d'une nature impétueuse, c'est à dire se disant en opposition face à un forçage, il n'est pas gêné de nous dire que la "carotte" est une bonne méthode, mais c'est aussi une forme de chantage, certes plus subtile, mais on force aussi la main, on oriente selon ses aspirations l'autre! N'importe qui se rendra compte du subterfuge, même un enfant. - Il part d'un postulat, qui est point crucial pour valider sa théorie, que le plaisir peut avoir une valeur supérieure à une action coercitive, ce qui est totalement faux, la peur est l'outil le plus puissant de notre conditionnement, une seule expérience douloureuse marquera pour toute la vie, ce qui veut dire, que dans le cadre restreint à l'alimentaire, il faudra que la révulsion soit légère pour avoir une chance de succès, par exemple, il est très difficile d'échapper à son conditionnement alimentaire culturel, nous autres occidentaux, avons les plus grandes peines à manger des insectes, même cuits, quelque soit le plaisir que l'on mettra en face, on ne fera jamais mangé un cafard vivant à n'importe qui, ce qui ne serait pas le cas si sa vie en dépendait immédiatement. ( perso ce sont les huitres crues que l'on ne me fera pas avaler, quelque soit la plaisir dans la balance, pour les anglais ce seraient les cuisses de grenouilles ou nos fromages faits ). La méthode invoquée basée sur le plaisir a donc des limites, mais aussi... - Elle peut montrer un coté pervers, d'une part l'enfant peut facilement retourner la méthode à son avantage, il aura tôt fait de comprendre le rouage du "carottage", mais pire encore, on pourrait être conduit à proposer un mal plus grand encore pour abonder dans le sens du parent inflexible, par exemple conditionner, involontairement donc, en proposant à l'enfant de jouer à des jeux vidéos pour manger ses légumes, car rien d'autres ne lui fait plaisir ou d'avoir une friandise à la fin du repas. Nous pouvons même envisager un conditionnement négatif entre le légume proposé pour la première fois et qu'il trouvera abjecte et ce qu'il fait en même temps, par exemple, si il est dans le parc pour jouer comme le propose l'auteur, d'associer la foule et le dégoût pour l'aliment, ce qui déclenchera plus tard une agoraphobie éventuellement, dont on aura toutes les difficultés à comprendre l'origine. - Il dit qu'on n'apprend rien sans plaisir, ce qui n'est pas juste, la génération de mes parents, ont été forcé à apprendre leurs leçons, l'enseignement été dur, mais force est de constater qu'ils ont appris mieux que nous, et encore plus avec les générations présentes, à niveaux identiques ils sont plus fort en calcul mental, en histoire-géo, en français etc..., alors que justement les enfants d'aujourd'hui sont éduqués de plus en plus avec du ludique, de l'agréable ou qui va dans leurs centres d'intérêt... - Il est notoire que la même méthode finit par s'user avec l'usage, dans un jeu, on pourra "avoir" ses adversaires une ou deux fois avec une même tactique, mais pas avec systématiquement, il faut au contraire mixer les approches pour augmenter ses chances de succès, un coup on sévit, un coup on fait du chantage, ou la carotte, ou on laisse faire, etc...
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Et pourtant, nombre de parents se comportent ainsi! Mais je suis d'accord avec toi dans le principe, même si dans la réalité concrète, nous sommes quand même conduit à faire tendre l'enfant dans une direction plutôt que d'autres, d'ailleurs si ce n'était pas le cas, ça ne serait plus de l'éducation, mais du laisser faire, et encore une fois, tant que l'enfant n'a pris assez de recul sur lui et son environnement, nous sommes obligés de jouer les guides, comme le très jeune enfant qui a besoin d'être surveillé en permanence pour ne pas qu'il se fasse mal car il ne voit pas encore tous les dangers. Pour ce qui doit être dit ou non, je ne te rejoins pas, pour ma part il n'y a aucun sujet tabou, mais adapté à l'âge de l'enfant, puis plus tard, à son désir ou sa révulsion d'entendre certaines vérités ( qui peuvent le toucher profondément ), c'est à dire qu'il faut savoir/s'informer de ses intentions avant de lui imposer une connaissance dont il n'était pas demandeur ou prêt à accueillir, mais ceci est plus de l'ordre du respect de l'individu, pas plus qu'on lui impose de force de faire des choses qui touche à son intégrité physique. Sinon, dans les autres cas de figures, on peut tout dire, à condition d'y mettre les formes, selon moi.
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" Si, comme le dit Saussure, la langue est à la fois un système de signes arbitraires et « le résultat incessant de la vie sociale », elle est donc en perpétuel mouvement pour répondre aux besoins de la société, que ce soit dans la vie de tous les jours ou dans des domaines plus spécialisés, économique, politique, culturel ou autres " ( http://www.cairn.inf...-2-page-153.htm ) " Les langues que nous parlons modifient notre façon de percevoir le monde et nos capacités cognitives. " http://www.pourlasci...ensee-27831.php " L’un de mes arguments est par exemple que notre langue maternelle a une influence considérable sur notre façon de penser et notre perception du monde. Mais ce problème est grevé d’énormes implications historiques et la plupart des linguistes et psychologues reconnus ne veulent donc pas y toucher, même avec des pincettes. " http://tlaxcala-int....?reference=2289 " La thèse selon laquelle il existe un lien étroit entre langue utilisée et manière de penser s'affirme " http://www.cultivoo....uence-la-pensee " La relativité linguistique correspond à l’idée que la langue que nous parlons influence notre façon de penser, ou plus précisément : « L’hypothèse de la relativité linguistique, c’est-à-dire la proposition selon laquelle la langue que nous parlons influence notre façon de concevoir la réalité, fait partie de la question plus large de savoir comment le langage influence la pensée » (John, A. Lucy 1997a :291). " http://www.laviedesi...ait-penser.html " C’est vrai que le langage influence la pensée car il influence déjà au moins la mémoire. Quand nous prenons des notes sur une feuille de papier nous y déposons des éléments dont peut se débarrasser un temps ce qu’en psychologie on appelle notre « mémoire de travail » ou encore « mémoire à court terme », celle que nous utilisions pour retenir un numéro de téléphone, et celle dans laquelle nous affichons vraisemblablement le sens des mots quand nous les lisons. Ainsi, l’invention de l’écriture, ne serait-ce que pour les mathématiques, a bien révolutionné la pensée parce qu’à partir du moment où on pouvait écrire on pouvait étendre nos capacités cérébrales en les externalisant, et donc étendre nos capacités de calcul. Le calcul ne devenait plus seulement mental mais littéral… Il y a une vaste littérature scientifique pour prouver que le langage influence la pensée, qu’un francophone pensera différemment d’un anglophone et sans doute plus différemment encore d’un mandarinophone… Le fait d’avoir beaucoup de noms différents pour dire « neige » chez les Inuits ou « sable » chez les sumériens appuie l’expertise conceptuelle beaucoup plus poussée que la nôtre que ces peuples avaient de la neige et du sable. " http://www.cafepedag...tlelangage.aspx À partir de: " 3) Dans ses contenus " http://www.philolog....-et-du-langage/ ********* Et pour Tison: " La structure en réseaux du langage Des techniques d'analyse issues des mathématiques et de la physique révèlent les structures du langage et renseignent ainsi sur son origine et son évolution. " http://www.pourlasci...ngage-32404.php Ne suivant pas l'actualité, j'apprends par toi ce fait. Mais je ne vois aucune différence entre un acte ostentatoire là-bas et d'autres plus pernicieux d'ici, qui ne font que démontrer toute la nature de l'être humain, à la fois poétique et bestial, altruiste et sanguinaire, intelligent et stupide, beau et laid, créateur et destructeur... Et la grande bibliothèque d'Alexandrie? Un moment de bonté humaine je présume! Toute la vacuité de l'Homme... tout un programme!
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Finalement on parle du langage, ou d'une langue plus précisément, si celle-ci sert effectivement à échanger, elle sert indéniablement à mieux penser, réfléchir, nous avons tous cette petite voix intérieure qui s'exprime dans notre langue naturelle, elle est donc devenue aussi le support de notre réflexion sans en être l'essence, nous ne pouvons pas l'ignorer compte-tenu de l'importance que revêt son utilisation pour chacun de nous. De plus, aujourd'hui, on sait clairement que la langue est également un carcan pour cette même réflexion, d'une part par le vocabulaire ayant ses propres limites et puis par le filtre culturel véhiculée par ce même langage, sans compter sur les développements cognitifs connexes à la phonétique ( les japonnais ne reconnaissent pas un son français, ils ne l'entendent pas! ) mais surtout à l'importance de la classe grammaticale qui est la plus mis en avant ( les verbes, les adjectifs, les pronoms personnels etc.. ) , dit autrement nous ne réfléchissons pas identiquement selon la langue acquise et naturelle que nous utilisons, elle formate notre manière d'appréhender le monde qui nous entoure, tout autant que la culture présente dans laquelle nous évoluons. Et pourquoi pas, la philosophie elle-même!
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Bonjour Tison, je voulais te faire une réponse détaillée, mais le temps me manque cruellement, l'énergie aussi parfois, et je constate amèrement que je n'y arriverai pas. Néanmoins, je suis content de ta réaction, et je salue ton ouverture d'esprit, j'avoue que j'étais pessimiste sur mes chances d'infléchir ton accueil de mon idée d'origine, finalement je trouve que tu as dépassé mes espérances minimalistes de départ, qui était de t'inoculer le doute. Il y avait tant de choses à dire ou à répondre... Simplement, une analogie entre le langage parlé et l'outil humain, tu constateras comme moi qu'entre les premiers outils préhistoriques et ceux d'aujourd'hui, plus rien ne subsiste comme lien, si ce n'est la fonction elle-même, on pourrait prendre la production du feu ou l'ustensile de découpage, on peut constater que pour nous autres les modernes, ils nous importent peu, même pas du tout, hormis l'archéologue ou l'anthropologue, comment, et d'où, viennent ces élément, seul compte l'usage que l'on en fait actuellement, dans le présent, ou ces alentours immédiats. C'était aussi le fond de ma pensée lorsque j'ai répondu au début sur la création d'un langage sans histoire, au même titre que nous pouvons construire des outils nouveaux sans rapport avec ceux plus primitifs, du moins directement, sans perdre en qualité d'usage. Pour finir et prendre le contre-pied des arguments avancés jusqu'à présent, j'ai pris connaissance de la lexicographie, dont l'un des rôle consiste à mettre en évidence l'occurrence de l'orthographie des mots, il est intéressant de remarquer que le fond d'une telle approche confirme ma vision, que le lien étymologique est facultatif pour l'usage quotidien, puisque par exemple le mot dictionnaire lui-même a pris un "n" supplémentaire en un siècle, ou encore le mot pharmacie qui provient de farm... en latin ( je ne me souviens plus de la fin ), en clair on peut très bien changer l'orthographe des mots sans en changer le sens et l'usage que l'on en fait, bien que la phonétique, elle, reste constante. Par contre, je peux te dire qu'avec ma jeune fille, on joue à se parler dans une "proto-langue" inventée mais sans grammaire ni lexique fixé, on fait rouler la langue sur le palais tout en modulant le rythme, l'intensité, l'enchainement et le timbre de ces bruits, et bien malgré tout ces manques d'une langue construite et rigoureuse, nous arrivons à faire passer des messages sommaires, liés à des émotions simulées principalement ( finalement un peu comme les lapins crétins ). Ce qui me rappele une expérience sur de jeunes enfants, ou du vocabulaire inventé de toute pièce avait été introduit dans un "cour" ( très peu de mots ), les enfants avaient très rapidement assimilés et fait leur celui-ci, l'utilisant en tant que de besoin parmi leur lexique de langue naturelle.
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J'en reviens sur le lien que tu as créé Quasi-Modo, je me demande dans quelle mesure le génie lui-même apparait, et si c'était à cause du manque d'un trait particulier! Je m'explique, certains naissent beaux, d'autres forts, d'autres encore riches, choyés, etc.. comme une sorte d'avantage inné, et ceux qui n'auraient pas cette chance naturelle, développeraient une parade, un moyen de compenser, dit autrement, en augmentant substantiellement leur capacité cognitive afin de combler ce manque, qui nourrira leurs vies, qui sera la source de motivation de leur progression fulgurante, même si je n'exclue pas la part de chance/hasard dans le processus. Et donc, ce que tu rapprocherais de la folie, ne serait que le reflet de ce "traumatisme" psychique né pendant l'enfance, et qui ne ce serait jamais résorbé parfaitement, et ayant pour conséquence de les faire passer pour des gens différents, qu'en penses tu?
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Salut, salut, Je suis pourtant le premier à clarifier les mots ou a étendre leur définition parfois, je ne peux donc pas te blâmer, toutefois je ne ressens pas les prémisses de ce que tu mets dans la pudeur, et si je me réfère au Centre national de ressources textuelles et lexicales ou plus simplement au Larousse, je n'y retrouve pas cette idée en latence/potentielle. Ce qui me donne l'impression, que malgré toi, tu utilises ce vocable, dans un sens très personnel, ce qui ne facilite pas la compréhension. Toutefois, si tu considères que cette "pudeur" est une position neutre, le contraire d'un point d'équilibre, ce sont tous les autres états hors équilibre, en prenant en compte ta distinction précédente entre opposé et contraire. Et puisque tu en fais un rapprochement avec de la sensibilité ou de l'empathie, ces états ayant leurs opposés, donc la pudeur ainsi définie aussi.
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Salut à toi très chère Théia... Ah ben, tu sais mieux vaut tard que jamais! Je ne suis pas un rapide, ou disons que je pars un peu dans tous les sens au début, puis fatalement j'en arrive à passer sur la problématique soulevée, c'est comme avec le topic sur " si tout passait par le regard ", j'en ai compris l'essence que tu y avais mis, bien après nos participations, comme à mon habitude je vais trop sur les implications logiques, la cohérence, avant d'en voir la portée au "quotidien", dans la vie, ou plus simplement, tel que l'auteur(e) l'avait en tête. Mais c'est chose faite cette fois, je suis content donc. Je crois que nous nous rejoignons sur ce point. Moins sur celui-là, puisque le viol d'une femme qui devient enceinte ne tombe pas sous le couperet de la raison de santé publique, qui de toute façon est disons le, arbitraire, je ne dis pas que c'est merveilleux d'avoir un enfant malade ou mal-formé, mais c'est bien par une vision utilitariste, et son inverse, que la question est tranchée, c'est parce que c'est lourd pour l'entourage, la société, que ce choix est fait, c'est donc discutable, tout comme, arrivera un temps, où l'on pourra pratiquement choisir à la carte son enfant ( ce qui est déjà le cas en un sens avec le tri sélectif des spermatozoïdes pour déterminer le sexe de l'enfant ou la FIV indirectement ), c'est à dire de pratiquer l'eugénisme, ce que les transhumanistes souhaitent au fond. C'est donc aussi une porte ouverte à autre chose. A contrario, si pour des raisons de santé publique nous abattions sur le champs tous les malades séropositifs ou atteints du virus Ebola, ce serait aussi justifié en fin de compte, c'est pour préserver la vie, non? Ce point est de toute manière épineux, car il y a plusieurs points d'achoppement, qu'il faudrait identifier et traiter au cas par cas: fastidieux, et certainement pas satisfaisant intellectuellement/moralement in fine. Pour le dernier point, nous sommes à nouveau d'accord, sans parler des génocides, qui certes ne sont pas légaux, mais existent quand même, malheureusement.
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Je ne comprends pas où tu veux en venir, est-ce encore en lien avec la distinction entre opposé et contraire, ou en rapport avec la pudeur? Oh mais, je n'ai pas dit une telle chose! J'avais donné un exemple qui montrait que l'on pouvait être extraverti tout en étant pudique, puis j'ai également dit qu'il y avait de tout dans ce monde, en aucun cas j'ai formulé une préférence. Pas certain que "l'autocensure" vienne tant de l'individu lui-même que d'expériences passées et du regard des autres qui jugent, ce serait donc un moyen de protection, pour ne pas avoir à subir les émotions négatives conflictuelles en même temps, pendant que l'extraverti peut être poussé par ses envies/pulsions à bafouer certaines règles extérieures ou qu'il s'était fixé, une émotion prenant le dessus sur un sentiment en quelque sorte. Par contre, je te rejoins, si le regard de l'autre est absent, les personnes en apparence si opposées pourraient être en définitive très similaires. C'est même notre plus grande activité après dormir, c'est de juger les autres, en même temps que l'on se demande ce que les autres pensent de nous, ce qui change c'est ce que l'on fait de tous ces jugements, émis ou crus, et au final tout repose sur un jeu de croyances, oui. C'est tout une contradiction, effectivement, dit autrement, comment laisser l'ego s'éveiller sans qu'il prenne trop d'ampleur, à en devenir indomptable, puisque nous vivons tous dans des sociétés faites d'humains, il sera toujours nécessaire de trouver un équilibre entre soi et autrui, c'est pourquoi, il ne faut pas tuer l'individualité de l'enfant, tout en l'habituant à vivre ensemble, comme dit avant, plus que les règles elles-mêmes, c'est surtout qu'elles soient présentent qui prime, que l'adulte en devenir, apprenne à vivre contraint, car ainsi est le monde, contraignant pour le moi tout puissant, sans pour autant anéantir ce qui fait l'identité de l'individu. Et comme l'enfant ne peut pas commencer par se connaitre en profondeur avant de vivre avec les autres, nous sommes obligés de donner des règles extérieures d'abord, de le formater en quelque sorte, il lui faudra par la suite, beaucoup de volonté pour renouer en partie avec lui-même, mais il faut bien reconnaitre, que peu entreprendront un tel travail sur soi, préférant de loin, succomber à la facilité du tout fait, du prémâché, du loisir, du divertissement, du plaisir immédiat, calculé, etc... C'est pour cela qu'il est intéressant d'expliquer en permanence, même si ça les saoule, car bon an mal an, je pense que ça fait son chemin, et à retardement cela portera ses fruits, de toute façon, un enfant c'est grosso modo, lorsqu'il devient parent lui-même ( ou dans cette période ), qu'il comprend enfin comment les choses se passent vraiment, dans un tout plus grand que lui! Sur le pourquoi, la première réponse, c'est de créer les moyens d'adaptation à une vie future prévisible, nous faisons des postulats et agissons en conséquence, pour que l'enfant puisse s'intégrer dans les différents groupes auxquels il appartiendra/sera rattaché durant sa vie. D'un autre coté, même si nous ne le faisions pas activement, nous le ferions quand même malgré nous, au moins par mimétisme, mais nous sommes actifs pour maximiser/optimiser le résultat entre autre... Oui les bébés se comportent comme de véritables petits scientifiques, ce qui est dommageable, c'est que cette faculté est atrophiée au point de quasiment disparaitre au profit d'autres activités plus relationnelles, comportementales, sociales, dont les éducateurs quels qu'ils soient sont responsables, car rien n'est inéluctable, il suffit de continuer à alimenter leur curiosité, sans rencontrer de résistance extérieure ou d'incompréhension, de jugements etc..
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************************** ************************* Le langage des mathématiques, à qui donc qu'c'est ça cause?
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Je ne crois pas que le gène égoïste explique ces comportements sociaux!
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Plus généralement, je soulevais des problèmes de contradictions internes, par essence même de la vie, qui doit tuer pour survivre par exemple, mais surtout de comment s'octroyer le droit de vie ou de mort sur tout être, en dehors d'un besoin impérieux immédiat/imminent de survie, ou de "maladresse" pour les insectes que l'on tue par inadvertance en marchant dessus, avec nos voitures etc... Ces règles sont nécessairement arbitraires, et comme dans mon message du 25 juin, ce n'est qu'à posteriori que l'on justifie nos actes, et non en amont, c'est à dire que la fin justifie les moyens, ce qui n'exclue absolument pas la vision plus spécifique/précise que tu soulèves, je le verrai plus volontiers comme un cas particulier ou pratique de ce que j'ai dit, mon approche était simplement plus globale. Oui c'est cela, des contradictions apparaissent, j'avais soulevé en exemple celui du foetus, et j'ai bien peur que nos choix actuels reposent sur une utilité de l'acte de tuer, plus qu'à une position morale, philosophique, comme nous l'avons vu, redoutable dans ses conséquences, comme à nouveau celui du viol suivi d'une grossesse non désirée, ou du suicidaire hors la loi? Comment alors aborder l'euthanasie par exemple? Qui se fera ressentir plus pressement avec l'accroissement galopant de la population. Schématiquement, soit la vie est considérée "sacrée", et cela conduit à des situations invivables, soit elle ne l'est pas, mais où fixer la frontière/limite sans faire d'erreur éthique ( pour rappel il y a un peu plus d'un siècle, le nourison était considéré comme "vierge" et donc pratiquement comme un animal sans autre valeur, ce qui conduisit à des traitements considérés aujourd'hui comme barbares )?
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Oui, j'ai voulu condensé plusieurs idées en peu de phrases, qui chacune aurait mérité un long développement. Mais je crois que mon intervention brève du 25 juin était plus cohérente/précise/nette, bien qu'il y avait aussi beaucoup de choses à dire et que je n'ai pas abordées explicitement.
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Ce que j'essayais de dire, c'est que le contraire d'une émotion négative n'est pas l'émotion positive opposée! Autre exemple, si je dis je ne suis pas malheureux, il ne vient pas ipso facto que je suis heureux, mais plus probablement un état neutre, c'est un raccourci fréquent chez les gens, mais ce n'est ni une réalité, ni logique, puisque toute chose n'est pas bistable ou à deux états, certaines sont à trois parties ou même toute une palette, sur ce dernier point par exemple, si je dis cette fois que je n'aime pas le noir, il reste donc nombre de couleurs en lice. Nos états ou nos choix ne sont pas systématiquement dichotomiques, voilà la substance de mon message précédent. 1) l'extraversion a sa propre énergie psychique, qui n'est pas le contraire de l'introversion, telles la timidité ou la honte, ce qui explique que l'on peut avoir les deux, mais que lorsque l'introversion est vaincue, on ne sombre pas inéluctablement dans l'extraversion. 2) la notion de négatif était liée à celle de logique contraire, d'inverse, et non du sentiment de "mal" 3) arrêter de souffrir est un soulagement, mais en déduire que le soulagement est un plaisir n'est pas juste, faire cesser une souffrance permet de retrouver une quiétude, non de produire une exaltation. D'un point de vue analogue de la fatigue, si je travaille et que je peine, si j'arrête de travailler je ne peine plus, mais cela ne conduit pas à un regain d'énergie, uniquement d'arrêter de dépenser ses forces. Il y a des évènements qui sont dual, comme la vérité et le mensonge, si ce n'est pas l'un, c'est nécessairement l'autre, mais d'autres composantes de nos vies/êtres ne reposent pas sur cette dualité.
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Éduquer, l'une des questions où il est extrêmement difficile de répondre, pour une raison toute bête, c'est que contrairement à des questions existentielles comme sommes nous seuls dans l'univers, quelle est la raison de notre existence, qui peuvent être mises en suspend si nous trouvons encore des obstacles ou que nous ne sachions pas comment l'aborder, celle de l'éducation a ceci de différent et d'impératif, c'est qu'elle ne peut pas être différée, et que l'on a besoin pourtant de ne pas faire d'erreur conséquente, qui plus est, où les résultats de l'éducation ne se voient que de nombreuses années après, à un moment où il n'est plus possible d'influer sur sa pratique éducationnelle! J'ai personnellement opté pour quelque chose de similaire au droit, c'est à dire qu'au lieu de stipuler ce qui est uniquement autorisé, c'est de mettre des interdits ou des mises en garde, laissant plus de latitude de développement et d'épanouissement, et si les règles de prohibition sont "arbitraires", il n'en demeure pas moins, que dans un contexte de vie en groupe, donc en société, il existe toujours des règles explicites et/ou implicites, et en ce sens elles sont utiles et nécessaires, même si celles que je prône sont imparfaites, insatisfaisantes aux yeux de mes enfants, qui de toute façon, en tant qu'enfants voudraient la totale liberté, la consécration du moi, la primauté sur le reste, etc... Mais surtout, de tout mettre en oeuvre, quitte à lever des résistances, à expliquer chaque chose, chaque choix, de fournir toujours des explications, des justifications, des raisons à ce qui se passe ou c'est passé en matière d'éducation, que l'enfant sache le "pourquoi du comment"! Sans pour autant imposer un modèle précis, une voie particulière d'avenir pour chacun, tenter un compromis entre les contraintes inévitables de la vie à plusieurs et les desiderata de chacun, c'est à dire de leurs fournir des moyens d'adaptation, ou plus succinctement les faire tendre vers une certaine autonomie, toute relative.
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Bonjour Tison, je te remercie pour tes remarques qui ont eu pour effet, de me faire passer d'une abduction à une réalité, bien malgré toi, en me poussant à fouiller davantage mon idée, qui s'est révélée avoir été portée à un niveau que je n'aurais pu obtenir en te répondant. J'avais projeté de créer si il le fallait un début d'explication détaillée de comment créer un langage, mais ce ne sera pas la peine, puisque d'autres s'en sont chargés avant moi ( juste faire part d'une piste que j'avais eu, c'est de proposer de créer des temps futurs plus fournis que celui de notre français par exemple, c'est à dire pouvoir exprimer un moment postérieur dans le futur, comme antérieur, tout en étant encore dans le futur ) Ce qui est remarquable, comme bien d'autres exemples de développements humains, c'est que bien souvent l'exploit est accompli principalement par la volonté d'y arriver, autrement dit schématiquement: " qu'en on veut, souvent on peut, alors que lorsque l'on ne veut pas, systématiquement on n'y parvient pas! " Qui aurait cru qu'un jour, une voiture pourrait-être autonome, telle la Google car, qui aurait pensé qu'une monnaie se serait créée comme le bitcoin quasi instantanément, que nous serions parvenus à mettre des prothèses de toutes sortes ou effectuer des greffes sur le corps humain, ou de voler dans les airs, avant que des passionnés, des convaincus, des acharnés franchissent la frontière de ce qui semblait impossible au moins audacieux, téméraire, au plus académiques, classiques?! Donc la première question fondamentale est quelle est la motivation de créer ex nihilo un langage, alors que chacun a déjà un langage naturel suffisant, sauf exception? Car ça serait un peu comme un droitier de naissance qui voudrait subitement utiliser sa main gauche autant si ce n'est mieux que sa main droite, et sauf à y être poussé par un impératif, il faut bien reconnaitre que rares sont ceux qui se lancent dans une telle aventure, incompréhensible pour ceux qui ne désirent pas partir dans ce projet. Et pourtant... C'est vrai que ma présentation était pour le moins imprécise, voire confuse, effectivement le Braille n'est pas une langue, que tous les langages informatiques ne sont pas appropriés à un discours entre humain, néanmoins, ce qu'il faillait remarquer, à l'instar d'un puzzle non encore assemblé, ce n'était pas de regarder chaque pièce éparse et conclure que ça n'avait aucun sens, mais tenter de les rassembler pour en voir la signification sous-jacente. Le Braille vu comme un autre alphabet, les langages informatiques comme des langages artificiels très réduits/spécifiques pour une tâche donnée, mais pourtant opérationnels, l'Espéranto non comme une panacée, puisqu'il n'est pas rigoureusement créé de toutes pièces, mais comme un premier pas réussi vers un tel objectif, a t-on réussi les greffes du premier coup, ou qu'un automate puisse conduire seul dès le premier essai?! Tu as raison d'être rigoureux, car je suis fautif, sur la distinction à opérer entre langue, langage ou parole, ce que les linguistes ont largement fait, mais doit-on arrêter toute tentative de créer une voiture électrique sous prétexte qu'elle n'est pas, de suite, l'égale d'une voiture thermique? Je n'ignore pas la coté "partisan" du texte que j'avais donné, et rien que son nom laissait entendre son affiliation à l'espagnol, j'entends très bien tes remarques, où j'ai précisé au-dessus les faiblesses ( de l'espéranto ), mais qu'il ne fallait pas s'y attarder. Je rappelle que mon intention n'était pas de créer une langue universelle, celle-ci a été prise en exemple, montrant la démarche que l'on pouvait créer une langue nouvelle, même si elle s'appuyait encore sur un vocabulaire emprunté à des langues naturelles. ********************* Comme dit en préambule, j'étais parti pour faire un très long développement, construit de zéro par mes soins, pour montrer les grandes lignes d'une telle entreprise, mais finalement, je vais fair beaucoup plus court, car je suis tombé sur des prédécesseurs, avec des constructions certainement bien plus abouties à laquelle je serais arrivé: Dont cette liste impressionnante, avec des tentatives plus ou moins réussies: http://www2.cmp.uea....rk/conlang.html Et celles-ci plus particulièrement: http://fr.wikipedia....ki_%28langue%29 " David Peterson, président de la Conférence sur la création du langage et inventeur du dothraki, la langue que parle une race de guerriers nomades pseudo mongols dans la série « Game of Thrones ». (Le dothraki a désormais une audience hebdomadaire supérieure à celles des langues yiddish, navajo, inuit, basque et écossaise réunies). " ou mieux d'un point de vue indépendance de ses origines http://fr.wikipedia.org/wiki/Loglan ou encore mieux sur le plan richesse http://rue89.nouvelo...e-langue-250127 Et j'oserai dire, peu importe son extension, ce qui compte c'est l'idée que je défendais, qu'il serait possible de créer une langue artificielle dépourvue d'une longue histoire, mais qui n'empêcherait pas les personnes qui l'utilisent de transmettre des idées d'une tête dans celle d'un autre, sans perdre en substance par rapport à une langue naturelle ( même si d'un point de vue phonétique/prononciation il y aurait certainement encore du travail ). Bonne lecture... ( même si j'ignore encore beaucoup de choses sur la linguistique, je suis loin d'y être indifférent, pour preuve comme tu le soulignais, indirectement la longueur de mes réponses, et ce sujet en particulier, une approche différente/originale de la tienne sans doute, moins orthodoxe puisque non initié et donc plus "libre" )