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Tout ce qui a été posté par deja-utilise
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Oui bien sûr, le souhait de chacun ne va pas dans le sens de se faire du mal pour le mal. Toutefois je ne désire pas plus souffrir d'avoir faim ou froid, ni de tomber amoureux ni encore de souffrir de la perte d'un être cher, ce sont des réactions qui dépassent ma volonté, ma conscience. Et bien ce sentiment d'appartenance à l'espèce humaine transcende toute réflexion, c'est en nous, au même titre que la contagion du bâillement ou encore la salivation à l'élocution ou à la vue d'un aliment savoureux, ce sont des réactions instinctives, même si elles ont pu être en partie modulées par l'expérience. Il est primordial en tant qu'être social de savoir comment on se situe dans ce tissu social, aussi maigre soit-il, cela fait partie de notre constitution, au même titre que notre vie est étroitement liée à nos différents microbiotes, même si on ne le reconnait que maintenant, l'individu n'est pas cette chose abstraite et autonome intellectualisée par les penseurs ou les scientifiques jusqu'à récemment. Il faudrait plutôt nous voir comme dans un réseau dont on ne peut s'extraire, une cellule d'un organe lui même dans un organisme, en interaction. Il ne suffit donc pas de savoir sa place, ses possibilités, pour changer sa nature ontologique, pas plus que je ne peux guérir d'un cancer par la volonté de m'en sortir, il faut au contraire s'en faire une raison, accepter qu'il en soit ainsi, non par une quelconque volonté supra-humaine, mais par contingences. Notre nature étant ainsi faite, d'être social, nous devons tolérer ou accepter de souffrir à cause des autres, mais revers positif de la médaille, c'est aussi par autrui que l'on peut accéder à un mieux-être en ce monde, seul nous serions à la fois moins peinés mais aussi moins enjoués ! Il y a sans doute tes techniques qui permettraient de se sortir malgré tout de ce cercle, comme d'éloigner la douleur ressentie, mais à quel prix ? Méditer 10 heures par jour le reste de son existence ? Vivre en ermite ? S'enfiler des psychotropes ou autres substances castratrices ? Le remède si tant est qu'il y en a vraiment un, ne serait-il pas pire que le mal censé être combattu ? Oui je suis d'accord, on peut toujours prendre l'ascendant sur quelques peurs, mais jusqu'à un certain point/seuil et souvent au détriment de quelque chose, comme le médecin qui certes se coupent de ses sentiments pour faire son opération mais qui paradoxalement en même temps se déshumanise et s'éloigne de ses patients sur le plan empathique ou " humain ". Je pense que ce genre de revanche sur la vie, se fait au prix d'un éloignement, un peu comme avec le refoulement, et qu'une personne qui a été addict à l'alcool ou à la cigarette ne sera jamais complètement guérie, le risque de rechute n'est pas nul. De même, cette exubérance sociale et cette apparente facilité vont aussi de paire avec un malêtre latent/potentiel, il suffit de voir ce que nos stars deviennent régulièrement. Si des peurs existent, c'est justement pour nous protéger de quelque chose, sursoir dessus n'est pas sans conséquences, désastreuses parfois, un jour ou l'autre, telle une boite de Pandore qui n'attend qu'à être ouverte... Bon il existe aussi des personnes avec un fort ego, naturellement, qui ont un besoin compulsif d'être au centre des attentions, mais le danger est le même, car elles deviennent ipso facto esclaves/dépendantes de ce besoin et de sa satisfaction !
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Oui, c'est bien dit, et il me semble que par le passé j'aie également dit une chose similaire. D'ailleurs, et ce malgré mes progrès considérables dans l'expression langagière, je vois bien que je souffre toujours d'une anomie verbale, qu'entre ce que je sais et comprends, et ce que je peux retranscrire, il y a un gouffre, qui je pense n'est pas franchissable, de plus, je continue à penser que ce qui nous a conduit à là où nous en sommes dans nos réflexions intimes, n'est aucunement indépendant de notre pedigree, de notre histoire, de nos expériences, de nos autres avoirs, de notre personnalité, notre caractère, de conditionnements, etc, etc... Ce qui fait que d'extraire quelques éléments sans en même temps apporter tout le contexte interne qui lui donne sens, ne peut que conduire à l'échec de transmission et d'acceptation ou d'assentiment, à moins que l'individu qui se trouve être notre interlocuteur ait lui aussi entrepris un tel chemin initiatique !? Ce qui m'a fait dire à un moment que philosopher était éminemment personnel. Je ne sais pas si il sera ridicule, mais sans aucun doute peu crédible ou inintéressant pour un œil averti. C'est sensiblement ce que j'avais tenté de dégager avec l'idée au-dessus de l'impossibilité de faire passer un truc d'une cervelle à une autre comme on transmet des data d'un PC à un autre, dans mon dernier sujet " De l'inutilité de discuter " il y a presque deux ans à présent je crois. Mais sans vouloir t'offenser, c'est aussi ce sentiment que j'ai par endroits avec toi-même, il me semble que ce que je t'offre n'est pas perçu avec toute l'acuité que j'attends de ta part, et mes attentes sont plus élevées envers ta personne qu'avec n'importe lequel autre intervenant sur ce forum, mes expectatives sont proportionnelles aux capacités de mon interlocuteur, c'est sans doute un défaut d'exigence transposée de moi mais il me semble équitable. Mais loin de moi l'idée de te trouver ridicule, simplement pas encore prêt à entendre ou à voir certaines choses, ou du moins d'une certaine façon.
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Et bien par la même analyse dont je t'ai parlé. Puisque nous sommes particulièrement réceptif à notre image et au jugement d'autrui, le simple fait que quelqu'un instille de manière d'une autre un sentiment de honte, naturel lui, nous nous sentons ridicule si il y a des yeux pour nous voir, cette façon de nous ridiculiser peut tout aussi s'appuyer sur une bourde de notre part exhibée, que sur des affabulations ou exagérations, comme des déformations de la réalité, qu'importe du moment que cela provoque en nous un malaise visible dans le regard d'autrui à notre égard, qui en retour amplifie cet embryon de gène, jusqu'à un envahissement global de note psychisme. Il est donc corrélativement clair, que celui qui est insensible aux moqueries ou n'en a que faire, a toutes les chances d'échapper au sentiment de ridicule en sa propre personne, pour que cela fonctionne, il faut à la fois cette connexion entre la victime et son bourreau, mais en même temps une mutuelle influence, une sorte de bouclage. À l'inverse de ce qui se passe justement, lorsqu'un piéton force le passage quelque part vis-à-vis d'un automobiliste, mais ne regarde surtout pas le conducteur dans les yeux, ni même dans sa direction, il ne crée ainsi pas ce lien, nécessaire pour déclencher la cascade de pensées, ni l'interaction des protagonistes.
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Je ne suis pas sûr de comprendre où tu veux en venir, toutefois j'aurais malgré tout plusieurs choses à en dire, la première c'est qu'une fiction reste une fiction, et ce depuis l'invention du théâtre au moins. Deuxièmement, si on veut " vendre " un spectacle il faut qu'il se démarque de l'ambiance normale/ordinaire, sinon c'est plat et ennuyeux, il faut donc faire des entorses aux mœurs, aux habitudes, à l'habituel, au déjà vu, etc... Ce qui signifie que l'on peut tout aussi bien surprendre le public avec le meurtre, puisque ce n'est pas banal. Les écarts de conduite ne date par d'hier, c'est sûr, mais c'est justement parce qu'ils étaient tabous qu'ils avaient un effet significatif sur un auditoire/auditeur, que ce soit dans la vraie-vie ou pas, il n'est pas certain au train où vont les choses, qu'une " simple " liaison extra-conjugale ou hors couple soit à l'avenir aussi " vendeur "/stimulant, car trop banalisée, il faudra un nouveau piquant, comme un amant d'un genre à un autre par exemple, le faisant passer d'hétéro à homo, ou des trucs plus ou moins incestueux, voire à plusieurs ou bien sur mineurs, puisque la réalité dépasse de loin parfois la fiction. Après si l'on recherche le rire sarcastique, moqueur ou pervers/psychopathique, alors n'importe quoi fera l'affaire, du moment que quelqu'un souffre ou semble souffrir, ressent un sentiment de honte ou de culpabilité ! Évolution: https://www.notrefamille.com/chroniques/evolution-des-crimes-et-sanctions-au-fil-du-temps-les-crimes-de-moeurs-o72261.html https://www.scienceshumaines.com/la-liberation-sexuelle-et-ses-lendemains_fr_2582.html
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J'avoue ne pas avoir lu la suite des conversations ou interventions, je ne réponds donc qu'à cette interrogation sans présager du reste, ce sera donc peut-être un doublon. Il me semble que l'humain partage la même propension naturelle que les autres singes: narquois et moqueurs. Cela fait partie du package de dotation par mère-nature pourrait-on dire. Se faisant, tout prétexte est bon à prendre pour enflammer ce qui ne demande qu'à brûler d'un feu ardent en nous, qui déclenche une avalanche de sécrétions endocrines et donc des sensations. Et puisque notre plus grande activité est tournée vers le " qu'en dira-t-on " à notre encontre, et ce pour chacun de nous, nous avons là, un cocktail détonnant ! Un peu comme la triade du feu: un comburant, un carburant et une étincelle ( source initiale de chaleur ), la moquerie étant le carburant, notre sacro-sainte image le comburant et la situation, le faux-pas, l'accident ou tout autre chose est le déclencheur/l'ignition. Oui, tout le temps, car tout prétexte est bon à prendre, la différence sera toujours un levier incontournable. Je dis oui, dans le sens que l'on peut le faire, car c'est possible, mais en aucun qu'il faut le faire, ce que l'écrasante majorité des humains n'a pas encore réussi à distinguer: pouvoir et vouloir/devoir ! Oui mais, il y a aussi un fervent retour identitaire, justement à cause de cette hétérogénéité homogénéisante, les gens veulent marquer des distinctions plus nettes dans ce maelström hétéroclite brouillon, un peu comme on marque son territoire ou on clôture sa propriété quand les voisins sont plus nombreux et proches, il faut des frontières clairement identifiables, les individus ne veulent surtout pas être confondus les uns avec les autres, l'ego ne le supporte pas. C'est une course à la surenchère si tu veux, comme on la voit aussi dans la multiplication erratique publicitaire en ville par exemple, puisque tout le monde cherche à se faire connaitre/voir, il faut amplifier davantage l'exhibition, forcer le trait, être tapageur, etc.. pour se démarquer de la profusion ! Oui c'est vrai, l'adultère par exemple n'est plus une faute, nous vivons dans une société permissive car à n'en pas douter c'est ce que désirent les personnes, l'accroissance de leur pouvoir, de leur volonté de puissance ou de leur jouissance sans entrave. À l'instar de ce que je vois ci et là, les gens clament leurs droits ostensiblement mais occultent leurs devoirs ! L'un n'empêche pas l'autre, si l'on garde à l'esprit que la sensation jubilatoire est l'essence même motivationnelle à nos actions, on peut donc à la fois rechercher une plus grande liberté d'action pour soi-même et en même temps se faire plaisir à reprendre les autres sur le comportement, il n'y a de ce point de vue aucune contradiction, puisque l'on cherche à maximiser ses propres ressentis mélioratifs. C'est effectivement condamnable d'un point vue éthique en revanche.
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Il faut rallumer Notre-Dame !
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de Dompteur de mots dans Philosophie
Je crois qu'on est en train de polluer le topic de DdM, bien que pour moi ce soit un sujet clôturé, depuis ma première intervention. Tu as raison, sans doute que nous exagérons les comportements humains, leurs valeurs comme leur suprématie supputée, et que dans le même temps nous sous-estimons ceux des animaux non-humains, bien que de moins en moins, puisque depuis une ou deux décennies, des éthologues sortent des sentiers battus, ils finiront pas mettre en évidence, ce que le savoir populaire dont tu te fais le colporteur, sait déjà ! Les bêtes ne sont pas si bêtes, et ceux qui se croyaient si intelligents ne le sont que parce qu'ils l'avaient décrété - à l'instar du faux aphorisme de Binet. L'Homme est un animal, comme les autres, qui s'ignore ! La bêtise suprême étant de faire passer pour intelligence ce qui est une hérésie sans nom, l'hégémonie humaine. Car quand une soit-disant si grande intelligence, ne fait aucune différence en terme d'effets globaux que ce que ferait des colonies de bactéries, on est en droit d'être dubitatif sur ces prétentions outrancières... Cyanobactéries du précambrien ou anthropocène, même combat, production massive dans l'atmosphère de leurs rejets par exemple. L'intelligence ne nous intime-t-elle pas au contraire de ne laisser aucune empreinte, d'aucune sorte, du simple fait que nous sachons ce que nous faisons ? -
Il faut rallumer Notre-Dame !
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de Dompteur de mots dans Philosophie
À vrai dire, je crois avoir souvenance d'une telle pseudo-anecdote racontée en ce lieu, mais comme le moteur de recherches interne du site ne fonctionne plus, je ne peux pas retrouver la discussion qui y ferait référence, et que peut-être cela avait été présenté comme un fait, alimentant donc ta " croyance " !? D'autant plus quand on est porté à le penser plus ou moins consciemment ou de manière latente en amont, cela devient un simple déclic, comme la roue à cliquet sous tension dont on fait sauter le cran, tout se déroule sans retenue... -
Il faut rallumer Notre-Dame !
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de Dompteur de mots dans Philosophie
Tout d'abord, une précision supplémentaire sur cette histoire de conformisme précédemment évoquée, il s'avère qu'un mini article lui est consacré dans le numéro de Science et Vie d'avril 2019 que je viens de finir, page 88, dont voici le sommaire: http://archives.science-et-vie.com/covercontents.php?i=78588&url=http%3A%2F%2Farchives.science-et-vie.com%2Fpvurl.php%3Fr%3Dhttp%3A%2F%2Fscienceetvie-pvgpsla.immanens.com%2Ffr%2Fpvpage2.asp%3Fpuc%3D3263%26nu%3D1219%26selfsize%3D1 Où apparemment, le cerveau de certains ( les 2/3 des effectifs ) serait en quelque sorte câblé pour obéir ! Ça semblait si génial ainsi présenté ! Mais non, ce n'est pas ça: Le théorème du singe est une fable décrivant une expérience imaginaire menée sur un groupe de singes. Elle exprime la transmission et la perpétuation de croyances collectives au sein d'une population progressivement renouvelée, et ce même après que la cause première de ces croyances soit éteinte et après la disparition de tout témoin de cette cause. Le phénomène et les comportements supposés des singes n'ont pas été confirmés dans la réalité par une expérience conforme à celle décrite dans la fable. https://fr.wikipedia.org/wiki/Théorème_du_singe Toutefois, il est cité une étude en " 2 " qui évoque grossièrement quelque chose de cet acabit, mais il s'avère que c'est de l'ordre du conditionnement, qui plus est, avec une " finalité " ou un objectif visible comme je l'avais suggéré antérieurement, en l'occurrence la peur des serpents, alors que le conformisme débridé du genre humain peut, comme dans la vidéo, advenir sur n'importe quoi, pourtant inaccessible en tant que but ou raison apparente. Cette histoire/fable ne fait en réalité, que parler du comportement - bien réel - des Hommes ! -
Il faut rallumer Notre-Dame !
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de Dompteur de mots dans Philosophie
Ce n'est pas une tare non plus ! On serait de même anormal face à un groupe homogène de tueurs en série ou plus vraisemblablement de barbares, en étant pacifiste. Le plus difficile n'est pas d'être faillible - par la force des choses - comme tout un chacun, mais d'une part d'accepter cette dure réalité anti-egotique, et d'autre part faire l'effort de débusquer nos irrégularités y compris à l'encontre de nos intérêts immédiats. Nous sommes bien plus libres quand on se sait imparfait que lorsqu'on renforce sans cesse nos compétences ou notre pouvoir illusoire de maitrise ! Mais peut-être pas pour les mêmes raisons intrinsèques, le mimétisme qui a lieu aussi dans le reste du règne animal est surtout tourné dans un sens utilitariste ou finalistique ( rien à voir avec la finale du foot, hein ! ), bien qu'un mouvement premier de curiosité puisse laisser penser le contraire de prime abord, l'animal se détourne rapidement de ce qui a retenu son attention si il ne peut rien en faire concrètement ou si ça ne lui rapporte rien. En général, on considère que les singes les plus savants ont un niveau de développement d'un enfant humain de 7/8 ans, qui à cet âge est encore assez " cache ", les règles sociales arbitraires ou subtiles sont loin d'être bien intériorisées, il ( l'enfant ) faudrait donc que " sa théorie de l'esprit " soit suffisamment mature pour envisager le cas général ou moyen des comportements humains, et puis faire " le singe " ne l'amusera que si c'est drôle, non parce que tout le monde le fait, il y a de fortes chances qu'il reste impassible ou retourne à son occupation du moment. -
Il faut rallumer Notre-Dame !
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de Dompteur de mots dans Philosophie
Pas tant que ça a posteriori ! Puisque tu sembles confirmer mon propos et en même temps tu t'exprimes publiquement de ton propre chef ! P.S.: Du coup non seulement, je n'ai pas réussi à corriger la faute typographique à cause d'un bug d'enregistrement, mais j'en ai créé d'autres dans le message d'accompagnement, un comble ! -
Il faut rallumer Notre-Dame !
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de Dompteur de mots dans Philosophie
Quand bien même j'ai failli reprendre DdM à plusieurs reprises également, j'ai aussi trouvé matière à réfléchir dans ses écrits - et ceux des autres par la même occasion - je te répondrais donc en lieu et place de lui-même, que ce serait une non-vertu qui aura été ici célébrée, celle d'avoir le sentiment de bien-faire, que ce soit par le don, le recueillement, l'éloge, l'indignation, les promesses, des projets de restauration et autres pèlerinages présents et à venir. Quelle est l'idée principale - du topic - à la fois clairement exprimée et en même temps dissimulée derrière une gangue en apparence sophistique ou rhétorique ? La manque d'authenticité ! ( Dont j'ai également parlé sur un autre fil de discussions. ) Je peux te donner un exemple connexe pour t'aider à t'en saisir, celui des grandes pyramides antiques. Combien de touristes s'amassent en nombre en ces lieux, pour des raisons assez hétéroclites, alors que ces bâtisses ont été érigées dans un but relativement précis et bien éloigné des préoccupations des visiteurs ? Mais malgré tout, combien sont un tantinet égyptologues amateurs ? On peut dès lors en déduire naturellement, que toutes ses personnes souffrent d'un manque d'authenticité lors de leur excursion touristique, relativement à la destination première de ses constructions ! C'est en quelque sorte inadéquat, nous mettons-nous à visiter les cimetières de notre pays, et si parfois oui, très localement spatialement et/ou temporellement, dans quel but ? Tout ceci se prête donc à une sorte de folklore, faire du faux qui parait vrai ou profond, alors que tout n'est que surfacique/épidermique: un miroir aux alouettes en somme dont les premières victimes sont les acteurs eux-mêmes, ce que dénonce à sa façon DdM si je ne m'abuse pas... -
Il faut rallumer Notre-Dame !
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de Dompteur de mots dans Philosophie
Appelons ça un effet de mode passager, comme il y en a tant d'autres, qui peut en grande partie s'appuyer sur deux phénomènes récurrents du comportement de l'espèce humaine: L'ignorance pluraliste: https://en.wikipedia.org/wiki/Pluralistic_ignorance http://dictionnaire.sensagent.leparisien.fr/Ignorance pluraliste/fr-fr/ et le conformisme - " sauvage ": https://www.youtube.com/watch?v=kiklt9OiH-Y On oublie trop souvent, que nous nous comportons assez similairement à un banc de poissons ou à une cohorte d'oiseaux migrateurs dans la plupart de nos affaires quotidiennes, plusieurs recherches sociologiques abondent dans le sens de la grégarité collective de nos réactions. L'individu social semble se définir d'abord part son appartenance sociale, c'est à dire par le tout, avant d'en être une cellule, i.e. une partie. -
Hop, tout est parti!!
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de Out of Paprika dans Aide et Suggestions
Idem En revanche lorsque je lance une recherche " avancée " ( avec la loupe en haut à droite, et les champs qui vont bien ) plus rien n'apparait, contrairement à avant, cela ne renvoie plus rien ! Un problème de data center ou un bug informatique suite à une mise à jour souterraine ? -
Il faut rallumer Notre-Dame !
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de Dompteur de mots dans Philosophie
Le pouvoir des médias de nous dire de quoi nous devons nous émouvoir ! Tel un projecteur focalisant la lumière à telle endroit, nous autres allons papillonner en droite ligne de cette lumière si attrayante, subjugués, nous nous brûlons les ailes avec ferveur. Puis l'hystérie collective qui s'ensuit une fois l'ignition déclenchée, par une effet d'auto-emballement propre à la folie des foules ou à la grégarité de l'esprit humain, si prompt à se faire voir, à s'exhiber comme de s'adonner goulument au voyeurisme, créant une belle boucle de rétro-action, qui prendra fin dès le prochain sur-évènement excitant l'esprit déjà saturé de mes congénères, quand le point focal sera positionné ailleurs, dans une course à la surenchère perpétuelle. L'information est comme la consommation de masse des biens matériels, passant de tel bidule à tel autre, aussi rapidement qu'intensément, le nombre démultipliant les effets observés, et où il est bien difficile de se démarquer finalement de tous les autres... de manière pourtant on ne peut plus superfétatoire ! Il y aurait bien un relent identitaire symbolique nationaliste/patriotique de derrière les fagots que ça ne m'étonnerait pas. -
Je pense que tu réduis(confonds) la notion de compréhension à celle d'analyse, si cette dernière fait bien partie de la première, la première ne se réduit pas à la seconde ! Par exemple: PARAD. Imaginer, se figurer, interpréter, se représenter (telle chose ou telle façon). − En partic., domaine des arts. Concevoir un sujet et l'exprimer de telle façon. http://www.cnrtl.fr/definition/comprendre Dans l'art, il y a bien une forme de compréhension qui se " matérialise " d'une certaine façon, d'ailleurs à la réflexion, il ne peut en être autrement, créer une chose sans avoir la moindre idée de ce que l'on fait est tout bonnement impensable, à moins de laisser faire le hasard, mais dès lors peut-on raisonnablement appeler ça une création ? En quoi serais-je le créateur, puisque je ne maitrise rien, n'est-ce pas la " nature " dans ce cas qui serait créatrice et moi seulement spectateur du résultat de ce que j'ai initié/alimenté !? Pour être un créateur il faut avoir la mainmise sur l'ensemble du processus ou tout du moins avoir une idée où l'on veut aller, de ce que l'on cherche à faire, et donc une compréhension préalable. Pareillement toute invention ne peut se faire sans découvertes au préalable, et bien toute création à proprement parler ne peut advenir sans une compréhension préalable. En revanche on peut découvrir sans inventer, comme on peut comprendre sans créer.
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Comme dit avant sur ce fil de discussions, l'intelligence est un moyen dans sa dimension pratique, on peut certes en avoir une vision conçue par les sociétés, mais même sans se pencher sur cette question, si nous étions restés insensibles ou ignorants de ce que c'est, elle aurait quand même une réalité extérieure à notre conception ou représentation, j'imagine que les peuples dits primitifs n'ont pas de concept d'intelligence, cela ne les empêchent aucunement d'en faire preuve, en construisant les abris, des techniques sophistiquées de chasses, des moyens de communications, des outils, des habits, des objets décoratifs, des remèdes en tout genre, etc... https://www.larecherche.fr/la-légende-noire-des-surdoués
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Je pense que nous en avons tous une perception instinctive, parce que nous en sommes tous les dépositaires, comme pour les émotions. Ce qui fausse selon moi son acceptation/compréhension, c'est de vouloir la quantifier, j'ai toujours trouvé ça aberrant, si on oublie une minute sa mesure, on peut donc voir de l'intelligence partout, y compris chez les animaux non-humains, et dans ce cas ce qui empêche de la voir n'est pas un défaut d'intelligence, mais des idées arrêtées, des idéologies, des héritages culturels, un ego surdimensionné, de ne chercher que dans une direction prédéterminée ( on ne trouve que ce que l'on cherche ), une conception trop mécanique de ce qu'est l'intelligence, etc, bref des biais cognitifs. Quantifions-nous les émotions ? Ce que nous nommons intelligences multiples, n'est autre que les expressions particulières d'une faculté inaccessible directement, tout comme je ne peux pas exhiber la conscience directement, mais uniquement par ses effets visibles, ses manifestations pratiques, de même la conscience s'exerce en plein d'activités, on ne dit pourtant pas qu'elle est multiple ! Pour se faire, on peut partir de son origine étymologique par exemple: http://www.cnrtl.fr/etymologie/intelligence Ce serait donc une faculté de comprendre, et en ce sens, comprendre peut s'appliquer à une foultitude de choses, hétéroclites ! Vouloir mesurer cette faculté est une vraie gageure, surtout en des domaines qui ne se prêtent pas à des grandeurs/valeurs objectivables.
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Ce n'est pas faux présenté ainsi. L'école en elle-même n'est pas indispensable, la question à se poser, c'est à quoi elle sert, quelle est sa finalité ? Dans un monde ou une société grégaire ou tribale, l'école est parfaitement inutile, " l'école de la vie " est celle la plus nécessaire. Dans une société " évoluée " comme la nôtre, il faut pouvoir en saisir les codes, les rouages, trouver une place ou en avoir une, etc... ce qui semble particulièrement difficile si nous n'avons pas l'instruction adéquate, sauf à être dépendant d'autrui, de la collectivité, comme les Hikikomori dont j'avais donné le lien un peu avant, mais tout le monde ne peut pas vivre au crochet de la société, ce n'est logiquement pas possible. On pourrait imaginer une régression, ou plutôt une décroissance et revisiter notre façon de vivre, effectivement, il faudra juste tenter de s'assurer que le système est viable a priori, si par exemple personne ne veut produire de la nourriture parce que ce n'est pas intéressant, ou n'a pas appris les connaissances nécessaires à son exploitation devenue complexe, que l'image renvoyée par l'occupation d'un tel job est dégradante, on voit bien que nous courrions à notre propre perte, ou tout du moins à une crise majeure, qui affecterait en retour toutes les strates de la société, et les vies " choisies ". Il faut donc une certaine coopération et planification minimales. Il n'est pas écrit sur une plaque de marbre divine que la vie est une partie de plaisir, au contraire c'est un " combat ", une lutte permanente, un équilibre à maintenir, des contraintes, des sacrifices, des investissements de sa personne, une prise de risque, etc...
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Et moi, pourquoi on dit un clitoris et une barbe, par exemples.
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Tu sais j'ai été trainer mes guêtres dans deux forums dernièrement, l'un sur l'autisme à connotation Asperger et un autre sur les zèbres ou le surdouement, j'ai bien peur que si, il y a des différences et ce dès la naissance, même si l'intelligence est protéiforme. Bon la connerie à proprement parler n'est pas incompatible avec la notion d'intelligence, cette première est plutôt un problème lié à la rationalité ( C.f. K. Stanovich " What Intelligence Test miss ", ou Kahneman et Taversky et les bais cognitifs ) comme à des comportements moraux discutables, alors que la seconde peut être vue comme un " moyen d'accès à ", ce qui ne présage pas de son bon emploi, à bon escient. On peut aller consulter pour ça les livres de Nicolas Gauvrit " les surdoués ordinaires " et de Jeanne Siaud-Facchin " Trop intelligent pour être heureux " par exemples. Tout comme des sites qui traitent/parlent de la déficience mentale. Les uns comme les autres peuvent évoluer bien sûr à partir de leur substrat de départ, l'environnement y joue un rôle que je qualifierais de prépondérant, mais il ne représente qu'une fraction plus ou moins importante du problème, le reste étant majoritairement une question génétique ou assimilée. On peut certes par le travail obtenir des résultats, et plus il sera acharné plus les résultats seront au rendez-vous normalement, mais dans ce cas ce n'est pas l'intelligence que l'on améliore, bien plutôt un savoir-faire même si il s'appuie sur l'intellect. Les tests de QI, aussi critiquables qu'ils soient, montrent qu'il est constant et stable dans le temps, pour une même personne. Voilà qui pourrait t'aider je pense, en introduction: http://madame.lefigaro.fr/enfants/montessori-steiner-freinet-le-boom-des-ecoles-alternatives-201114-82728
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Remarque bien, que cette perspective ne soit pas impossible au train où vont les choses. Une éducation à la carte dans la mouvance individualiste grandissante, et le Net peut apporter une telle opportunité, qui comme toute chose présente deux facettes maligne et bénigne suivant les cas.
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Au final ça ne change pas grand chose, les gamins auront tôt fait de comprendre à quoi correspond les couleurs, et c'est bien la comparaison entre eux ( et parfois vis-à-vis de l'enseignant ) qui pose souci, non le système de notation en place. Il serait dommage d'oublier le non-verbal dans l'équation. Il existe des méthodes qui misent sur d'autres façons d'enseigner, comme Montessori et consœurs qui partent du postulat que d'encourager les bons résultats est plus profitable que de blâmer les mauvais, il n'y a donc plus aucun système de notes, seul le " dépassement de soi " est encouragé dans le principe fondateur.
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http://grand-angle.lefigaro.fr/hikikomori-coups-du-monde-ils-narrivent-plus-sortir-de-leur-chambre
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Le respect des animaux en Belgique
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de Francis-Charles dans Philosophie
D'autant moins quand il y a des intérêts derrière, que ce soit pour le plaisir gustatif, pour le luxe, pour sa santé ou ses soins, ou encore son loisir, voire la gloire de la connaissance " fondamentale ". Il est tellement plus facile/confortable de rester dans l'ignorance, de ne pas savoir, de fermer les yeux ou de les détourner, ou bien encore, de se réfugier dans des justifications a posteriori. Bien qu'en France nous soyons, n'ayons pas peur des mots, des attardés par rapport à d'autres pays, je ne doute pas qu'un jour, quand l'humanité touchera enfin du doigt la sagesse, qu'elle fera le même mouvement de lutte contre la réification de la vie et aura la même indignation envers le traitement des animaux, i.e. dénoncer le spécisme, qu'elle l'aura eu pour l'esclavagisme, le racisme ou le sexisme, et accessoirement l'âgisme, même si ce n'est pas encore gagné non plus pour ceux-ci, après un combat de plusieurs siècles ! L'humain est une chimère de la nature, capable d'être le réceptacle de tous les extrêmes, pour le meilleur comme pour le pire... Dans notre cas, pire que des bêtes, et les termes barbarie et cruauté sont même des euphémismes devant l'ampleur de la déraison de nos actions envers nos cousins ou mêmes nos frères terriens, nous qui cherchons tant si vie ou intelligence il y a ailleurs dans l'univers, alors que l'on n'est même pas foutu de voir celles que nous bafouons sans vergogne, ici, sur ce petit caillou perdu dans l'immensité du cosmos ! Absurde, hérésie ! -
Le respect des animaux en Belgique
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de Francis-Charles dans Philosophie
Chaque année, ce sont près de 1 milliard d’animaux qui meurent à travers le monde de façon cruelle et inutile. En France, dans les quelques 400 laboratoires privés et publics, un animal meurt toutes les 12 secondes. De nombreux tests dépassent l’entendement de part leur inutilité et leur cruauté. Ces millions d’animaux, réduit à l’état de matériel de laboratoire sont le plus souvent maltraités par les employés des laboratoires. Ils endurent d’immenses souffrances physiques et psychologiques. Ils peuvent être noyés, affamés, cancérisés, découpés vifs, brûlés, empoisonnés, drogués, mutilés, rendus fous, étouffés … http://acta-gironde.com/experimentation-animale/ Le 24 avril dernier a eu lieu la journée mondiale contre l’utilisation des animaux dans les laboratoires. Complètement ignorée, cette journée avait pour but de faire prendre conscience de la souffrance infligée aux animaux sous prétextes de recherches médicales et aussi, de recherches expérimentales sur divers produits chimiques, avant mise sur le marché, ce qui relève beaucoup plus de la maltraitance. Ne fermez pas les yeux, les laboratoires ne veulent pas vraiment que nous sachions, ce qui se passe dans leurs « chambres de tortures ». https://lesmoutonsenrages.fr/2017/05/19/le-calvaire-des-animaux-de-laboratoire-pourquoi-en-parle-t-on-si-peu/