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Blaquière

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Tout ce qui a été posté par Blaquière

  1. Je voyais (précédemment) plus la démarche de la philosophie dans le cadre d'un épanouissement de l'individu, que comme un moteur entraînant une évolution de la société. (Et non de son enfermement sous le boisseau social, quelles que soient par ailleurs les mises à niveau nécessaires ( réactualisations -à la mode- dont il ne faut quand même pas exagérer l'importance ) de ses concepts en fonction de l'évolution du temps. Je veux dire qu'une bonne conception de la philo serait celle qui en fait une aide pour l'individu dans l'acquisition de sa liberté. Pour l'affirmation de son individualité.
  2. Absolument ! Et MOI, hier je suis allé tuer un brontosaure, et comme ça, ma petite famille a de la viande à manger pour 30 ans ! Et je ne vous parle là que de nourritures terrestres... Vraiment, je pense que si je devais mourir complètement, si mon âme ne devait pas survive sous une quelconque forme après ma mort, ce serait une perte trop grande pour l'Univers !
  3. Oui ! Mais cet "impératif de réussite" me fait un peu peur ! Qui risque de bifurquer vers une efficacité, une rentabilité sociale. Je pense à la fameuse phrase de Socrate (je crois) "ne sommes nous pas de loisir ?"(1) qui place la philosophie sous le signe de la parfaite gratuité. Si l' "impératif de réussite" peut se limiter à un épanouissement personnel, OK ! (1) la condition première pour philosopher étant de n'avoir aucun autre pain sur la planche...
  4. La maïeutique : en voilà un sujet qu'il est beau ! Je voudrais qu'il ait toujours été compris comme une métaphore, ou d'une façon symbolique. On y retrouve le clivage idéalisme/matérialisme (ou existentialisme) A la lettre, la maïeutique, on le sait tous est un accouchement. L'accouchement de l'idée juste, exacte que tout un chacun a nécessairement en lui sur tous les sujets. Parce que c'est l'Idée, l'Esprit, ou l'Être (absolu) qui sont premiers et non la chose, la matière ou "l'existant". Le travail du Socrate accoucheur, est d'aller chercher l'idée juste qui SE TROUVE DEJA dans l'esprit de son interlocuteur, il est d'aider son interlocuteur à la trouver.. Donc, si c'est une vision métaphorique, d'accord; à la lettre non. Le réel, la VERITE (!) (-à mon avis) c'est que l'esprit de l'interlocuteur ne contient pas déjà les idées justes sur tous les sujets, mais qu'il peut les atteindre, les "fabriquer" à son compte, pour son usage personnel. Ce qui revient tout de même à une certaine critique de l'existentialisme. Ce n'est pas une existence parfaitement "brute" qui précède l'essence, mais une existence déjà un peu nettement formatée ! Même totalement vide de tout savoir à ma naissance, mon esprit est "prévu" biologiquement/physiologiquement pour fonctionner selon certaines règles (ou lois). L'existant a donc une certaine essence originelle minimale !!! Une essence... matérielle !
  5. ça, c'est plus de la photo de famille : c'est une oeuvre d'art ! Vraiment.
  6. J'ai tout lu et tout écouté ! La vache ! Restent deux choses intéressantes : -Le fait que le dos du Sphinx ait subi une érosion de par la pluie ce qui n'aurait été possible que vers les 10 000 ans avant notre ère.. -le fait qu'il existe des cartes datée du XVI ème siècle qui représentent l'antarctique à une époque où l'on ignorait son existence. Que le nombre Pi soit présent dans les pyramides, c'est bien. Le nombre Pi est important et sert à calculer la circonférence à partir du rayon... Mais quand on nous met en présence de l'extraordinaire "nombre d'or", symbolique de l'harmonie universelle, là je décroche ! Le nombre d'or n'est qu'une curiosité mathématico-géométrique et ne renferme rien DU TOUT d'extraordinaire. (Pas plus extraordinaire que racine de 2 ou 3 ou 5 ou 6 ou 7 ou 8 ...) C'est juste un rapport irrationnel (qui ne tombe pas juste, aussi loin que l'on pousse les décimales) de deux longueurs, a et (a+b) tel que (a+b) / a = a / b. Ce rapport vaut (avec 3 décimales) 1, 618. Ce qui veut dire qu'un rectangle d'une hauteur 1 et de longueur 1, 618 est considéré par les adeptes de la "section d'or" comme le sommet de l'harmonie ! Tous les artistes qui ont travaillé sur ce principe ont réalisé des horreurs absolues ! Des choses totalement artificielles ! C'est ce que l'on peut appeler la démission de l'intelligence, de la recherche, de l'esprit. Comme ceux qui trouvent toutes les solutions à tous les problèmes dans la Thora, la Bible ou le Coran : Art ? Harmonie ? Beauté ? Perfection ? : NOMBRE D'OR ! NOMBRE D'OR ! NOMBRE D'OR ! L'absurdité de ces derniers raisonnements mathématique ésotériques sur la pyramide c'est que tout ces chiffres sur les étoiles, le soleil, la lune la terre, etc. ne peuvent être retrouvés dans les dimensions de la pyramide (en mètres s'il vous plait!) en contorsionnant les figures géométriques dans tous les sens que si on les connait déjà. On peut donc en conclure que ce magnifique travail de milliers de tonnes de pierres taillées au millimètre près ne peut rien nous apprendre. Qu'on ressente une énergie formidable si on s'adosse à la pyramide ? Ouais ! ça mange pas de pain de le dire. C'est comme les chakras ou les portes : ouverts ou fermés... Après, qu'il y ait eu une civilisation de gros bosseurs de tailleurs de pierres y'a 10 mille ans, pourquoi pas ? Y'a 10 et même 20 mille ans, les hommes étaient comme nous : ni plus bêtes ni plus intelligents. Mais c'est invraisemblable qu'on trouve nulle part aucun écrit gravé. Et aucun autre vestige. Si tout ce qu'ils avaient à nous laisser en héritage c'était qu'en se couchant dans un sarcophage en pierre au milieu de la pyramide, il se pourrait peut-être que notre âme immortelle (!!!) aille s'étoilifier dans le baudrier d'Orion en compagnie d'Isis et d'Osiris.... (par les cheminées d'aération),.. C'est gentil, mais c'était pas la peine de faire tout ça... Quelqu'un m'est apparu, très loin dans la passé C'était un ouvrier des hautes pyramides, Adolescent perdu dans ces foules timides Qu'écrasait le granit par Khéops entassé... Disait Victor Hugo (de mémoire) Si un jour un tyran malade vous oblige à construire une pyramide, vous avez le droit (et même le devoir) de faire la Révolution !
  7. "Accumulation" n'est pas "cooptation" ni "remplacement" et veut dire garder un oeil sur toutes en même temps. C'est ce que vous voulez dire, ou le contraire ? De toute façon, je ne me crispe pas sur le terme d'accumulation : c'était juste pour communiquer mon idée sur une progression qui ne soit pas qualitative ni exclusive, genre "ou c'est ça, ou c'est ça"..
  8. Blaquière

    Ce que j'ai fait

    Je me suis mal exprimé "j'y sens quelque chose qui ne change pas" : non ! J'y sens une présence qui ne s'efface pas, qui ne s'amenuise pas, ne s'épuise pas. Et depuis pas très longtemps. voilà ! Après, pourquoi ? Nostalgie ? Peut-être. Mais pas sûr. On fait souvent des choses qu'on trouve bien au départ et qui s'usent avec le temps... Là c'est le contraire. Je trouvais ça longtemps un peu anecdotique et depuis qq temps, il s'en dégage au contraire comme une évidence, je l'ai dit : une présence. Peut-être que dans 40 ans, vous aussi ? Je rigole !
  9. Blaquière

    Ce que j'ai fait

    Montrer ce qu'on fait ou a fait pour avoir l'avis de ceux qui le regarde. ça me semble simple, c'est, le sujet de ce forum.
  10. En fait, je veux dire que le "je" (proprement sujet) serait selon Sartre extérieur au "moi" (complément-intellectuel) en tant que (selon moi) biologique donc inconscient (la biologie, n'étant pas de l'ordre de la conscience mais de l'instinct, on va dire.) sans pour autant être issu d'une entité "transcendante" du type âme, voire, divine. En fait, une transcendance du point de vue de l'esprit qui est une immanence du point de vue de l'individu !...
  11. C'est vrai que "l'accumulation" selon son aspect surtout quantitatif n'a pas de quoi emballer les foules ! Mais! Je parlais des points de clivages "importants" (pour ne pas dire essentiels) comme immanence et transcendance : D'où peut être déduit l'existentialisme. Selon la formule devenu banale, mais qui me semble essentielle de "l'existence précède l'essence". Donc, une vision "différente" où l'on voit apparaître l'existant sous une forme brute et même brutale (ça c'est le côté littéraire du philosophe Sartre!) Personnellement (mais je ne dois pas être le seul) j'en suis arrivé à l'opposition dans toutes mes réflexions des notions d' "Être" et d' "Existant". Ainsi pour une réflexion sur la religion : "Dieu est" et "Dieu existe" ne seraient pas du tout équivalent. (Je l'ai déjà dit : L'Être est à mon avis plutôt un avatar (accident) grammatical qu'un concept solide à l'opposé de celui d'Existant. Qui dit bien ce qu'il veut dire. Cela n'empêche pas Sartre de parler de la transcendance de l'Ego !... L'Ego, "je" sujet, on comprend. Mais le terme de transcendance, avec Sartre s'est... "démocratisé" (je ris!) qui ne veut plus que dire venir de l'extérieur. (Le structuralisme est passé par là.) à ce moment là pour comprendre la transcendance du "je" (dont la simple introspection nous incite en effet à penser qu'il n'est pas homogène à notre esprit : la volonté -expression du 'je'- étant différente des autres facultés intellectuelles -conscientes-), le "je" proprement sujet disais-je qui est donc extérieur au "moi" va-t-il être considérer comme de l'inconscient ? Vous voyez : j'accumule Sartre et l'existentialisme + Freud et la psychanalyse ! J'espère n'avoir pas été trop embrouillé... Pour moi c'est assez clair...
  12. Blaquière

    La religion

    Je suis toujours un peu gêné de voir des "penseurs" vouloir rouler dans la farine des gens simples. Bien sûr si ces "gens simples" cherchent à les ridiculiser, c'est légitime.
  13. Peint en 1973 Cette peinture est pendue dans l'atelier. Et depuis quelque temps, chaque fois que je la vois... Je me dis : ....C'est bien ! J'y sens quelque chose qui ne change pas....
  14. Blaquière

    La religion

    Je ne sais pas pourquoi votre réponse m'avait échappé. Je la découvre. Et l'apprécie entièrement. On est sur la même longueur d'onde ! Je souligne un passage que j'ai particulièrement aimé. Les mots ou concepts de Spiritualité (religieuse) et âme ne rajoutent peut-être pas grand chose à ceux de pensée et d'esprit. Si ce n'est qu'ils pointent le besoin de se faire un peu ronfler (au sens d'enfler pas de dormir !)... Disons que c'est plus ronflant !
  15. En parallèle à la notion de vérité, je pensais aussi à celle de réalité. La "vérité philosophique" ne serait-elle pas alors de définir, de circonscrire le réel ? "Pas du tout ! L’œuvre du philosophe consiste au contraire souvent à subvertir le réel, à lui infuser de l’imaginaire afin d’en modifier la trajectoire. Ce qui n’empêche pas que pour arriver à ceci, le philosophe doive d’abord s’efforcer d’épouser le réel au plus près." Il faudrait s'entendre là. Subvertir le réel est-il envisageable ou simplement possible ? Pas plus que de lui insuffler de l'imaginaire ou d'en modifier la trajectoire. Je sais que ça fait bien de dire ça ! (Je ne me moque pas trop!) Le réel peut être considéré (par moi, largement en tout cas) comme un donné a priori qui dépend guère de nous. Mais vous n'avez pas tord à un autre niveau : c'est notre lecture, notre perception du réel qui peuvent être subverties et modifiées. là je suis d'accord. Ainsi, la conception antique de LA Vérité à découvrir, (au sens de vérité absolue) à une époque où le philosophe pouvait tout savoir des connaissances de son époque, (cela a été dit), je l'interprète comme "la vérité sur la réalité physique du monde". Je veux préciser que je suis personnellement toujours étonné par la richesse du réel, (que l'on retrouve dans l'expression "la réalité dépasse la fiction".) Bien sûr, c'est un poncif, certes mais toujours vrai. C'est la différence qu'il y a entre l'art si souvent "fabriqué" et la réalité toujours "débordante". Je le dis d'autant plus volontiers que je suis artiste. Et que je vis et n'ai toujours vécu QUE de mes "créations" (au sens large de fabrications). Je le redis donc : la vision du réel, oui, elle peut être changée. Le réel, j'en doute. Que la morale (l'exigence, la forme de la morale) ne dépende pas des connaissances physiques, scientifiques, serait à étudier. Beaucoup pensent certainement que les religions contribuent à l'élaboration de la loi morale. "nos ancêtres à poils n'avaient pas d'autres objectifs que la survie. Je pense que c'est à partir de la naissance de l'Histoire, de l'écriture, qu'on a pu établir des objectifs..." Et si les objectifs n'étaient finalement que le résultantes des ambitions ? (La plus acceptable étant la nécessité de survivre.) Existe-t-il beaucoup d'objectifs préalablement fixés (autre que des ambitions) qui aient été atteints (à part pour des... bricoles !) ? Je pense à l'évolution des sociétés (actuellement) qui se fait (à mon avis) d'elle même.
  16. Si l'on compare à cette transmission de certaines oeuvres, la disparition quasi complète d'autres... Epicure: il ne reste quasiment rien on le connait grâce à Lucrèce (Comme si les "censeurs" ne s'étaient pas méfié de la poésie). Protagoras : on brûlait ses livres sur la place d'Athènes ! (Bien sûr, son "des dieux on ne peut rien dire ni qu'ils existent ni qu'ils n'existent pas" était en son temps un peu dérangeant !) tout comme sa vision dialectique de la pensée philosophique. Celse, si ce n'était la contradiction que lui apporta Origène point par point, son ouvrage "le dicours vrai" aurait disparu complètement... Ce que je veux exprimer c'est que la transmission de la philosophie (officiellement) n'a pas toujours respecté ce que la philosophie aujourd'hui nous semble devoir être : -une critique rationnelle de tous les savoirs (opinions, croyances, art, réflexions scientifiques, etc.) -une discipline déductive et rationnelle. Elle n'est pas simple intuition ou impression subjective, -qui devrait démontrer par des arguments et déductions ce qu’elle avance -être une rupture avec la pensée religieuse . Un "progrès" de la philosophie ou au moins de son efficacité pourrait se concevoir comme une plus précise rationalisation de ses procédés ? Une discipline assez personnelle, donc... Comment Descartes aurait-il pu se sortir de son doute sans l'idée de Dieu qui traînait par là ? J'aime bien Descartes ! Ses règles me semblent imparables et chaque fois que je pense constater une erreur de jugement, elle me semble imputable au non respect d'une des 4! Son étude de l'esprit est proche de la psychanalyse à mon avis. Puisque selon lui les limites de la pensée correcte son le rêve et la folie... Freud fera la même chose. Mais le plus surprenant c'est son Malin Génie qui s'ingénierait -justement- à nous tromper. J'ai l'impression qu'il était là bien proche de l'inconscient... Dont la plupart des philosophes moderne (Sartre) récusent toujours l'existence.
  17. "La philosophie est souvent caractérisée comme un travail sur les concepts et notions, un travail de création de concepts permettant de comprendre le réel, de distinguer les objets les uns des autres et de les analyser, mais aussi un travail d'analyse des concepts et de leurs ambiguïtés14. Elle a très tôt15 reconnu les problèmes que posent les ambiguïtés du langage. De nos jours la philosophie analytique donne elle aussi une grande place à ce problème. En outre, à la différence des sciences, la délimitation des méthodes et du domaine de la philosophie fait partie de la philosophie elle-même. Chaque penseur se doit d'indiquer quels problèmes il souhaite éclairer, et quelle sera la méthode la plus adaptée pour résoudre ces problèmes. Il faut en effet bien voir qu'il y a une unité profonde des problèmes philosophiques et de la méthode philosophique. Il ne faut donc pas voir l'instabilité des méthodes et des thèmes philosophiques comme une faiblesse de la discipline, mais plutôt comme un trait caractéristique de sa nature. Ainsi, la philosophie est une sorte de retour critique du savoir sur lui-même, ou plus précisément une critique rationnelle de tous les savoirs (opinions, croyances, art, réflexions scientifiques, etc.), y compris philosophiques - puisque réfléchir sur le rôle de la philosophie c'est entamer une réflexion philosophique16. Enfin, la philosophie est une discipline déductive et rationnelle. Elle n'est pas simple intuition ou impression subjective, mais demeure inséparable de la volonté de démontrer par des arguments et déductions ce qu’elle avance : elle est volonté de rationalité. C'est même la rupture des présocratiques avec la pensée religieuse (mythologie) de leur époque, et leur rapport aux dieux grecs qui est considérée traditionnellement comme le point marquant de la naissance de la philosophie." Beaucoup de choses ! Ambiguïté des concepts : oui ! Ne serait-ce que dans ce sujet même, celui de Vérité. Est-ce de LA Vérité que nous parlons ou de vérités ? La présentation de LA Vérité est très platonicienne. On la penserait facilement sacrée. Comme dans la parole du Christ : "je suis le chemin, LA Vérité et la vie". Il faut reconnaître que notre idée d'une vérité... qualificative (la vérité sur telle ou telle chose,dans tel ou tel domaine et non de vérité absolue semble moderne (Comme a pu le dire Scénon dans un autre fil) Un autre concept assez variable : celui d'intuition. On se souvient que pour Kant, l'intuition sensible est notre faculté de percevoir, tandis que le sens populaire d'intuition est une façon instinctive et non raisonnée d'appréhender le monde. Il n'empêche que l'histoire de la philosophie n'est pas toute lisse ni objective qui a pu favoriser certaines philosophies au détriment d'autres. J'ai lu qq part que si on avait conservé les dialogues de Platon ça n'était pas pour rien et qu'ils étaient importants. Oui ! Les écrit d'Aristote aussi. C'est à mon avis en grande partie parce qu'ils étaient compatibles avec les conceptions chrétiennes dont les adeptes ont instauré 15 siècles de censure... ... Je reviens...
  18. "Décidément Archimède a passé sa vie dans son bain" C'est Marat ! Je voulais dire : marrant...
  19. J'ai aussi hésité sur Aristote : Aristote idéaliste ? Avec ce qu'il a écrit sur la physique ?!!! Ce qui m'y a fait l'y classer (sur le moment, et à un autre moment je le classerais ailleurs), C'est sa vision géo-centrique du monde, alors qu'Aristarque de Samos disait la terre autour du soleil. Aristote défendait son point de vue par un raisonnement (un jeu des idées) plutôt que par une expérience. La soleil est du feu, le feu est plus léger que la terre, donc la terre ne peut pas "graviter" autour du soleil. Voilà un excellent raisonnement et intelligent qui arrive à une jugement faut !
  20. Et je serais curieux de savoir, si vous tous qui participez à ce forum de philosophie, vous contentez de comparer, de réfléchir sur les différents systèmes philosophiques ou si, avec le temps, disons petit à petit vous en arrivez à vous forger votre système perso ? Je veux dire une conception globale et acceptable (pour vous) de soi, du monde, et donc la morale qui va avec ! (Puisque le progrès de la philosophie peut aussi être envisagé sous la forme plus personnelle d'une démarche et d'un progrès de l'individu philosophe... (Qui grâce à la philosophie pourrait donc en arriver à SA Vérité...)
  21. L'idéalisme et le matérialisme me semblent être des conceptions, des systèmes plus généraux, génériques incluant plus ou moins les les autres.. Ainsi, Epicure, Lucien, Spinoza, seraient plutôt "du côté" du matérialisme, disons d'une vision plus "réaliste", Platon, Aristote (?), le christianisme plutôt du côté d'une certaine vision idéaliste. Toutes ces notions devraient être redéfinies dans chaque cas. Ainsi, j'imagine que pour un idéaliste, la seule réalité est l'idée (Parménide).
  22. à moins que l'épicurisme ne soit considéré comme un mode de vie (un sous-ensemble) matérialiste et le stoïcisme la même chose par rapport à l'idéalisme ?
  23. En parallèle à la notion de vérité, je pensais aussi à celle de réalité. La "vérité philosophique" ne serait-elle pas alors de définir, de circonscrire le réel ? Je pense à Parménide avec son "l'être est, le non être n'est pas" qui est souvent considéré comme à la base de la pensée rationnelle moderne... A tort à mon avis ! Car si on lit bien Parménide, on peut comprendre que ce qu'il nomme l'être n'est pas "ce qui existe" mais une sorte "l'Être absolu". Le principe divin. L'être devenant à ce niveau pour nous (modernes) l'opposé de l'existant, l'opposé du réel.
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