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Blaquière

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Tout ce qui a été posté par Blaquière

  1. Bonjour, Marginale2 "si le Diable existe, il faudrait inventer Dieu pour faire l'équilibre ?" Je sais pas mais puisqu'il n'existe pas, la question ne se pose pas. Mais c'est vrai qu'on parle souvent de Dieu. Et le Diable ? Sans rire y'en a qui y croient vraiment. Quel est le sens de cette personnification. Peut-être de se déculpabiliser ? (Je suis mauvais, mais c'est pas ma faute, c'est le Diable qui me pousse.) Comme quand on parle du "mal absolu". (Hitler par exemple) Je dirais que c'est pour éviter de chercher ce qui ne va pas en soi ou simplement ce qui n'est pas très glorieux. Ne pas voir ses côtés un peu moches. Les deux, Dieu et le Diable (qui se renvoient la balle), servent à se déresponsabiliser.
  2. J'ai dit : femmes et hommes ont les mêmes capacités intellectuelles. Et je maintiens. même s'il faut préciser que "les deux ont potentiellement des capacités intellectuelles équivalentes." (Une fois rectifiés -au mieux- les problèmes d'hormones et d'inhibitions psychophysiologiques ou culturelles.) Ont le voit bien en ce moment : les femmes jouent au foot et partent faire le djihad. Elles peuvent donc être largement, aussi connes que les hommes sont cons. C'est pas une preuve, ça ?
  3. La question (philosophique) n'est pas de savoir si l'humour permet ou non d'éluder le problème, (Puisqu'il est évident que non.) mais de comprendre pourquoi Spinoza n'avait pas (ou ne pouvait pas avoir) accès à cette vérité qui aujourd'hui semble évidente (à certains) que femmes et hommes ont les mêmes capacités intellectuelles. Ach so !
  4. Dieu ? Les absents ont toujours tort... "Dieu n'existe pas et c'est pas la peine de l'inventer." ça, ça me parle. (Vu que dans les deux citations proposées on retombe toujours sur Dieu.)
  5. Blaquière

    Vérité et réalité

    J'aime bien ce mot : incohérence. A cause du hiatus, sans doute : Ohé c'est un joli son. ça glisse bien. Ohé ! ohé ! Matelot !... "L'incohérence de nos propres propos". En revanche, "propres propos", ça gratte plus dans la gorge. Si on répète vite et plusieurs fois "propre propos", on risque de tomber sur des associations sans sens. "Propres propros", "propes popros", "pope popros", "pope popo"... C'est là que le réel me glisse entre les doigts Plus j'éclaire et je plisse les yeux, moins j'y vois...
  6. Vous mélangez l'être et le non-être ! Vous nous dites "prouvez nous que Dieu n'existe pas" Non ! Nous on n'a rien à prouver parce qu'on ne dit rien. Vous, vous dites "Dieu existe", c'est à vous de le prouver qu'il existe. Ce n'est qu'une question de logique. De raison. Mais Foi et Raison sont incompatibles... Nous ne nous situons pas par rapport à vous mais simplement par rapport au monde réel qui nous entoure. Vous, vous dites : "le monde réel que l'on voit dépend d'autre chose qu'on ne voit pas." Il faudrait vous croire sur parole ? Mais le propre de la parole, c'est aussi de pouvoir mentir ! Rendez-nous le donc visible ce que l'on ne voit pas. Si vous ne savez le montrer, démontrez-le nous, AU MOINS ! Moi je dis "je vois ça" donc "ça,ça existe". Je dis aussi "Je ne vois pas ça", donc "ça, ça n'existe pas" "TOUT LE RESTE VIENT DU MALIN !" (Ne soyez pas bête au point de dire qu'on ne devrait pas croire à l'air puisqu'on ne le voit pas ou à la gravité. C'est de voir au sens large d'expérimenter qu'il est question.) Alors, Dieu a-t-il des désirs sexuels ? Pour ce qui est de la vie, nous arrivons déjà à la modifier avec le génie génétique. (Ce qui d'ailleurs n'est pas toujours un bien !) Créer la vie à partir de molécules non vivantes ? Il est absolument certain qu'on y arrivera assez rapidement. Hé ? On vient à peine de naître ! En deux ou trois cents ans de recherches génétiques, on va facilement réussir ce que la Nature (Ou Dieu) On mis plusieurs milliards d'années à faire. Question "qualité - prix", à côté de notre "faible" intelligence humaine, celle de Dieu fait plutôt petit joueur amateur. Bien sûr, si les religieux se mettent à couper la tête de tous les scientifiques, et de tous les gens un peu intelligents, on n'y arrivera pas...
  7. Pourquoi croire en Dieu ? Il suffit de voir comment évoluent les religions : C'est en grande partie la peur que nous inspire nos propres pulsions sexuelles qui nous y pousse. Dieu est-il un homme ou une femme ? Est-ce qu'il a du poil, et où ? Sur le crâne ou sur le menton ? Dieu a-t-il des désir sexuels ? Non ! Dieu est un Plan Horsexe. Il nous oblige à penser à autre chose. C'est un refoulement. Mais voilà : ce que l'on refoule ne peut être retenu indéfiniment. C'est ce que l'on appelle le retour du refoulé. Le désir sexuel ne peut s'empêcher de ressortir sous une forme ou une autre. Un exemple : des invraisemblables problème de pilosité. Pourquoi les femmes ne doivent pas montrer leurs poils et le hommes oui ? Les hommes ont-ils pensé que la vue de leur belle barbe excite les femmes, et que s'ils continuent à la leur montrer, On ne va plus pouvoir les "tenir" ? S......! En fait, le problème de Dieu serait le poil ? Oui ! Car Dieu aime le poil ! Et la "vérité" c'est qu'une belle chevelure de femme est tellement plus belle qu'une (belle) barbe d'homme, Que si Dieu apercevait leurs beaux cheveux soyeux, Il ne s'intéresserait plus du tout à nous les hommes. Tout cela relève de névroses. Parce que "Le phallus est le trésor négatif du signifiant" C'est à dire que c'est dans la mesure où l'on ne pense plus (négatif, négation) à la"bagatelle" qu'on peut faire autre chose. Moïse, St Paul/St Pierre et Mahomet qui étaient des gens ambitieux, ne pouvaient pas se permettre d'avoir des troupes qui auraient passé leur temps et perdu leurs énergies à forniquer. Il les ont donc névrosées pour utiliser cette énergie inemployée à leur profit. Parce que là est le principe de la vie ( le souffle vital) dont certains ont paru s'émerveiller : LA REPRODUCTION. Un simple mécanisme. L'apparition de la Vie n'a rien de magique. Ce n'est pas un ensemble de molécules qui grâce à la magie de Dieu est --"Abracadabra !" soudain devenu vivant. C'est un simple mécanisme peu ou prou électrique, magnétique ou autre (comme la cristallisation) de reproduction du même par le même, par simple effet de symétrie et d'équilibre, Qui s'est peu à peu enrichi et complexifié pour devenir La première cellule. Je tiens à faire bien remarquer que depuis cette première cellule (Quelques milliards d'années !) dont nous descendons tous, Chacun de nous est le résultat de ce mécanisme de reproduction des milliards de fois parfaitement retransmis à la génération suivante. Ce qui n'est pas rien. Il se trouve que chez nous la reproduction passe nécessairement par la sexualité. Ce qui implique que la sexualité soit chez nous le premier et le plus grand réservoir d'énergie. Et que c'est donc dans ce réservoir à disposition chez tous les êtres humains que les petits malins ambitieux cités plus hauts ont compris (intuitivement mais pas que) qu'ils devaient puiser afin de satisfaire leur propre ambition tout autant névrotique issue de leur même complexe sexuo-reproductif dont l'autre nom est la foi. Les croyants peuvent-ils imaginer Dieu, sexuellement excité ? ça fera deux cents euro pour la séance !
  8. Blaquière

    Mes mémoires

    "Petit sourire gourmand" et pas "grand" ! (s'il pointe les lèvres il ne peut pas faire un grand sourire !)
  9. Blaquière

    Vérité et réalité

    Absolument d'accord ! Réel incertain => Vérité indécise ?
  10. Tout ça, on le sait. Et ça ne change rien. Vous verriez la photo de ma mère quand elle était gamine, vous jureriez qu'elle était noire. Et mon grand père se disait fier d'être "à moitié noir", ce qui en plus était faux. (Ou alors pourquoi pas : dix générations en arrière.) N'empêche que mon petit fils de deux ans et demie qui a vu deux noirs (bien noirs) sur la plage le weekend dernier n'en est toujours pas revenu. Et c'est pas faute de lui expliquer qu'on est tous pareils avec seulement des petites différences d'apparence. Et tous les humains nous sommes aussi tous cousins des moustiques, des papillons et des éléphants. Et alors ? On focalise sur une question de vocabulaire et on ne traite jamais les problèmes. Le problème ici c'est de se convaincre tous (et soi-même) que tout humain en vaut absolument et a priori un autre. Et on n'y est pas encore. Je crois même qu'on ne le veut pas, au fond. D'où l'amalgame race-ethnie-culture. Une forêt qui cache un petit arbre vénéneux. Il y a eu un sujet "l'homme est-il sacré ?" Non : rien n'est sacré ! Mais s'agit de se comporter comme s'il l'était. On se sentira quitte à dire que les races n'existent pas, d'un point de vue biologique, ce qui n'est pas faux non plus. La philosophie exigerait (à mon avis) de traverser en dehors des clous mais aujourd'hui, ça n'est plus possible. Y'a trop de voix dures.
  11. J'aurais tendance à dire qu'on a besoin des deux. Sans en être sûr. Ce qui est sûr c'est que le rationnel semble plus efficace dans la vie courante. Plus que d'irrationnel, c'est peut-être d'incertitude qu'on a besoin ? De champ libre (pour ne pas dire de liberté car ça en froisse certains.) Et pourtant, l'irrationnel débouche souvent sur des certitudes et la non liberté. Je pense à l'astrologie. On est dans l'irrationnel, et pourtant, le sens général est que notre existence serait régie (donc contrainte et non libre) par des mouvements astronomiques qui ne dépendent pas de nous... Le besoin d'irrationnel serait dès lors plutôt à comprendre comme un refus inconscient d'être absolument libre mais qui donne l'illusion de liberté, d'incertitude. Pour ce qui est des Droits de l'Homme, aujourd'hui, j'ai entendu à la radio à propos des races, Que la science avait prouvé que les races n'existaient pas... Le but absolument louable est j'imagine d'éliminer le racisme. Mais je ne comprends pas ces démarches qui font penser à la formule à la mode qu' "il ne suffit pas de casser le thermomètre pour ne plus avoir de fièvre." Je me demande s'il n'y a pas simplement confusion au niveau du vocabulaire. Que tous les hommes soient une seule espèce, oui, c'est sûr, mais qu'il y ait des différences d'apparences, c'est évident. Que ces différences prennent le nom de races, ce serait faire preuve de racisme ? Alors, ce serait plutôt le mot racisme que celui de race qu'il faudrait interdire ... Je comprends mal en quoi le fait de nier des différences visibles par tous peuvent faire progresser les comportements ou l'intelligence ? Ce qu'il faut c'est s'habituer à penser qu'un noir vaut un blanc et un blanc un noir, et pareil pour un jaune ou qui que soit d'autre. Dire qu'un blanc n'est plus blanc, ça ne change rien, ça n'a pas de sens.
  12. Blaquière

    Vérité et réalité

    En tout cas, en histoire, si vous vous éloignez des conclusions (momentanément) officielles, vous êtes bannis de la bonne société ! (J'ai deux copains qui en ont fait et en font encore les frais.) C'est vrai que l'histoire est un bon exemple dans ce sujet, puisque la réalité y est à l'évidence incertaine, incomplète, fluctuante, c'est la Vérité (une vérité) qui y règne en maître.
  13. Blaquière

    Mes mémoires

    Remplacer : N'empêche que même si son sens pratique laissait à désirer, ça ne l'avait pas empêché d'inventer le "Coupe-Roueïs"... par : Mais quand bien même son sens pratique pouvait laisser à désirer, ça ne l'avait pas empêché, Tonton, d'inventer le "Coupe-Roueïs"...
  14. Blaquière

    Mes mémoires

    Il avait son humour, Tonton et il lui en fallait, le pauvre. Mais un humour de pince sans rire. Quand le dimanche je revenais du collège, et que mes parents m'avaient suffisamment tancé : "Vas dire bonjour à Tonton !" Je finissais bien par y aller. Je passais juste la tête par la porte : " 'Jour Tonton". Et je lançais une bise à la volée, à quatre mètre de lui, assis au fond de la pièce :"Mvvy !" (En ce temps-là il y voyait encore un peu les ombres.) "Oou ! C'est Manu ?" "Voui !" "Mi moardes pas surtout" (Ne me mords pas surtout !) J'ai dit "le pauvre" parce que sa vie n'avait pas été rose du tout. Il avait été marié, il avait eu deux filles qui étaient mortes toutes jeunes ; et puis il avait divorcé. Et sa femme qui passait pour "un vrai numéro" avait eu après lui, plusieurs autres maris... Il nous racontait qu'un jour il avait pu discuter avec l'un de ceux qui lui avaient succédé et qui en avait donc aussi divorcé. Comme au bout d'un moment, il en avait eu un peu marre, Tonton, d'entendre le bonhomme lui lancer à tous propos des "ma femme" par-ci, "ma femme" par-là, il avait fini par lui dire : "Ne me dis plus "ma femme" dis moi plutôt "notre femme"! "... (1) (Mi digues pus ma fremo digo mi pus lèou nouestro fremo !) Et son bon mot le réjouissait, il affichait un grand sourire gourmand en pointant les lèvres et en relevant le menton... Tonton roulait ses cigarettes. Des cigarettes qui ressemblaient plutôt à des papillotes avec les deux extrémités torsadées. Il allumait son briquet à essence et approchait doucement deux doigts de la mèche, comme pour la pincer mais en fait pour sentir la chaleur. Savoir si le briquet s'était bien allumé ou pas. Si oui, il avançait le briquet de la cigarette... Et tout le bout torsadé (qui n'était que du papier) s'enflammait d'un coup ! Une flamme de quinze centimètre de haut ! Qui lui noircissait le bout du nez et la visière de la casquette. En dépit de son sort, Tonton était un optimiste. Un enthousiaste né. Assis dans le coin de la cuisine, derrière moi, à droite, "esquiché" entre la porte vitrée de la remise et la cuisinière, la canne droite entre les deux pieds, (un bâton fin et noueux, lustré par l'usage --surtout pas une canne blanche puisqu'il refusait d'être un aveugle de profession--) il se trémoussait sur sa chaise. Il commençait toutes ses phrases par des "Ah! Ah! Ah!..." en tremblant la tête de droite à gauche en signe d'impatience : il avait toujours quelque chose d'absolument formidable à dire qui allait à coup sûr changer le cours des choses. Ses lunettes noires (de soleil genre Ray Ban avant l'heure) était incroyablement patouillées. Pleines d'empreintes de doigts. Le verre presque noir en devenait mat. Il s'en foutait. C'était pas pour y voir, c'était pour pas qu'on le voit, lui. Pour pas qu'on voit ses yeux défoncés... Le fait d'être aveugle l'avait un peu déconnecté du réel, ce qui lui permettait d'être souvent sur la même longueur d'onde que mon père. Les deux ensemble étaient toujours sous l'emprise de quelque délire. Persuadés l'un comme l'autre, en permanence qu'ils venaient de trouver l'idée suprême à gagner des millions ! Et dans leurs délires, l'un des thèmes récurrents était de pouvoir --facilement-- planter des vignes. En quantité. Autant qu'il leur serait imaginable. Il fallait donc pouvoir faire des trous (dans le sol, évidemment), pour les planter. "Faire des trous" était donc devenu au fil du temps synonyme de faire fortune... J'ai retrouvé dans les papiers de tonton, la réponse d'une firme internationale d'outillage qui lui répondait : "Monsieur, vous nous demandez si nous avons des "machines à faire les trous". Pouvez-vous nous préciser de quelle sorte de trous il s'agit ? Des trous dans le papier, dans du métal, dans les murs, ou autres ? En attendant vos explications nous vous prions d'agréer... etc." Pour Tonton, le monde s'était refermé sur lui-même et les seuls trous envisageables étaient les trous pour planter les vignes de la fortune. N'empêche que même si son sens pratique laissait à désirer, ça ne l'avait pas empêché d'inventer le "Coupe-Roueïs". Un outil d'anthologie. En français, le "coupe ronces". L'idée étant de ne pas s'écorcher les mains, il avait tout simplement fait emmancher d'un long manche, une petite faucille bien recourbée. Mode d'emploi : accrocher la ronce à ras de terre puis tirer fermement vers soi. Un peu avant la fin, il nous avait sidérés : "Tout de même ! Mourir en pleine santé, c'est pas possible !" Qu'il avait dit. C'était ça, Tonton. Il avait plus de quatre vingt ans, il était aveugle, ne pouvait plus pisser, pratiquement plus marcher, mais il était... "En pleine santé" ! Tant que la tête va, tout va.
  15. Le printemps c'est Jacques hurlant Vert pervers à l'envers Foisonnant Toisonnant. L'été brûlé brûlant Est ma seule saison Tout le reste du temps, J'attends.
  16. Ce débile de Bergson, il m'a bien eu ! Et moi qui perdais mon temps à lire ces absurdités : MERCI ! Heuristique, heuristique, est-ce que j'ai une gueule d'heuristique ?
  17. C'est marrant que tu parles d'intuition et d'infinité de points parcourus dans un mouvement. Je suis justement en train de relire "la pensée et le mouvant" de Bergson et il oppose les deux : Le mouvement qui selon lui ne serait pas un déplacement de point en point (mais continu), ne peut se comprendre ou se sentir que par l'intuition. Et non par l'analyse (Zénon). (L'idée que le mouvement est un déplacement de point à point nie en fait le mouvement. En tout cas ne l'explique pas puisque lors du passage d'un point à l'autre, il faut encore inventer la transition donc, le mouvement.) L'intuition serait de saisir le mouvement dans sa mobilité même, comme une unité. Notre esprit (toujours pour Bergson) est mouvement, changement. Ce qui n'est pas très loin de ce que j'en disait l'autre jour que l'esprit est une production. Avec Bergson, je rajoute une production dans le Temps, momentanée. En est-il de même pour tout esprit ? Et donc d'un esprit hypothétiquement divin ? Ou toute conscience ? Un esprit de Dieu qui serait "production" et "momentané" (tributaire du temps, dans le temps), cela poserait bien des difficultés.
  18. Quand le combat de coqs numériques sera terminé, on pourrait en revenir au rapport entre la croyance en Dieu et la philosophie ? La philosophie étant par définition (c'est pas original) l'amour (ou la recherche) d'une certaine sagesse, et donc de se connaître et se comprendre soi et le monde, Que signifie croire en Dieu par rapport à cette sagesse et ces connaissances ?
  19. Et si je vous disait qu'au premier siècle, l'engobe sigillé ne pouvait pas être décanté grâce au silicate de soude, ou qu'un dolium ne pouvait pas être cuit au delà de 800 degrés, vous me répondriez quoi ?
  20. Blaquière

    Vérité et réalité

    C'est le syndrome de l'autre joue : ça se soigne...
  21. Tu aurais pu aussi bien dire : "La religion ? Non !"
  22. Texte complet ici Qui l'eût cru ? je suis cuit ! Je suis totalement marxiste !
  23. Dentelle de mots : Moi qui suis en permanence inquiet, indécis sur la façon de me comporter !... L'idée (la caricature) que tu te fais de moi est tellement fausse... Que... Que rien. J'ai dit une chose (à mon avis importante) que l'esprit (l'âme n'existe pas) était une production du corps. Du cerveau. Une production toute temporaire. Un phénomène qui se développe dans le temps. Notre esprit n'est plus produit (totalement) et l'on pourrait dire que l'on est "mort" pendant une bonne partie de notre sommeil. Quelqu'un a dit que d'après les neurologues ce serait plutôt le contraire. (Le corps produit pas l'esprit). C'est une façon de retourner vers Dieu : Une sorte d'idéalisme revu et corrigé. Que l'esprit ait une influence directe sur le corps, bien sûr. (L'autosuggestion existe.) C'est ce que je disait en parlant du retour vers le corps. L'esprit et le corps sont indissociablement liés. Dans les conditions normales d'utilisation (!) : puisque la mort cérébrale existe. Mais ces façons de toujours tout remettre en question sont aussi une façon de brouiller les cartes. Les choses sont plus simples. (à ce niveau seulement des rapports corps-esprit)) Parles du "sublime", de Dieu, c'est juste pour se donner de l'importance (à peu de frais) et pour se masquer les vraies difficultés à résoudre. Comme de passer du registre philosophique au registre poétique. (Encore que ça puisse être amusant... donc : j'ai rien dit !) On a parlé des pulsions. Oui. (Et à ce niveau on reste... assez impuissant !!!) Mais la pression originaire de ces pulsions a tôt fait de se convertir en désirs. Et c'est à ce niveau là que les choses se compliquent. (Mon désir est-il ou n'est-il pas désir de/d'un autre.) C'est là qu'il faut (faudrait?) tenter de SE comprendre soi-même. Ceci dit, je suis d'accord avec Dentelle de mots qui trouver important d'être un soutien pour ceux qui nous entourent. Et ça n'est déjà pas si facile. Décider de ce qui vaut le mieux ? Je ne suis jamais sûr de bien choisir. Donc leur être un soleil, une lumière, je trouve ça prétentieux et excessif. Pour moi, Dieu, le seul, le vrai, est celui des religions. Celui qui fait cramer des buissons pour épater Moïse, fait un fils à Marie (ou à Léda), ou encore dicte le Coran à Mahomet au fond d'une grotte, mais qui ne sait pas que c'est la terre qui tourne autour du soleil et non l'inverse : Des enfantillages. Le dieu des philosophes ? C'est juste le renoncement (à un certain niveau) de l'esprit... critique. Un besoin (désir) psychologique. A la gravité, je n'y crois pas : de la pomme de Newton à la lune en passant par le verre que j'ai cassé l'autre jour, je la vois, constate tous les jours. La philosophie comme la Science, c'est dire que même si je ne la connais pas, même si je ne peux pas la connaître, une explication rationnelle existe, pour tout ce qui existe, pour tous les événements.
  24. L'hiver au nez coulant De perles cristallines En zibeline Ou rat gouttant
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