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Blaquière

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Tout ce qui a été posté par Blaquière

  1. Je ne connaissais pas l'anecdote relatée par Cavanna, mais il aurait fallu prévenir le curé en question, que le fameux Simon Le Magicien, adversaire reconnu de Paul de Tarse (ou de St Pierre, je ne me souviens plus) s'était aussi cassé la gueule en voulant montrer qu'il savait voler. Sans parler de Jésus Chris Lui-même qui avait refusé de se jeter du haut de la montagne, alors qu'il était absolument sûr (!) que son père (Dieu) l'aurait soutenu jusqu'en bas... Son refus de se livrer à cette démonstration "facile" étant le précepte "tu ne tenteras pas le seigneur ton Dieu" pourrait être élargir à un commandement moral (Que pour une fois j'approuve !) consistant à s'abstenir de tout tentation de manipuler son prochain. (Un précepte de dignité qui n'est pas si évident à respecter.) Le problème ne me semble pas de croire à n'importe quoi ou pas à n'importe quoi, mais de croire, tout simplement. Croire à n'importe quoi, ce serait j'imagine, croire aux dogmes de telle ou telle secte ? (Dont certaines ont remplacé l'idée de Dieu par des extraterrestres, par exemple !) A mon avis toutes les religions qui nous parlent de Dieu ne valent pas plus objectivement que ces sectes. Elles ont simplement bénéficié à un moment de leur développement parfois d'excellents prosélytes, d'excellents militants, et parfois de fanatiques autoritaires voire sanguinaires... D'un point de vue de la philosophie qui est l'exact contraire du charlatanisme, Ce qui a valeur de preuve est sensé être universellement reconnu, et ne saurait se contenter d'intime conviction. Toute preuve est proche parente de la preuve expérimentale qui vient confirmer ou infirmer une théorie et qui mérite son nom à condition de ne pas confirmer une fois accidentellement ce dont on la dit preuve mais toujours et en permanence et pour tout le monde.
  2. Je n'en reviens pas de ce que vous dites ! Pourquoi ne revenez-vous pas à une conception simple, apaisée du monde au lieu de délirer, de déraper sans cesse ? Le monde est plus simple, plus ordinaire, plus calme que vous ne dites... En dépit ça et là de folies excessives. En délirant, vous participez à ces folies.
  3. Je simplifie : Ce matin devant ma glace, Je vois qu'un vieux a pris ma place ! (Cent fois sur le métier remettez votre rage !)
  4. J'ai un peu l'impression que vous mettez de l'esprit ou du sens là où il n'y en a pas. Je m'explique mal. Puisqu'il y a du sens partout dans le monde humain. Par exemple "parler pour ne rien dire" comme ça a été signalé plus haut est à mon sens une erreur. On dit toujours quelque chose. Reste à savoir, deviner quoi. En fait si le sens est effectivement partout, ce qui pose problème n'est pas d'en mettre où il n'y en a pas mais de mettre un certain sens là où il y en a un autre. C'est ça (à mon avis) l'erreur. Graphiquement, c'est sûr que les lettres ont un sens, ou plutôt une origine. On sait par exemple que la forme -graphique- du "A" vient de l'alphabet phénicien et était probablement l'initiale d'un mot qui signifiait vache ou taureau. Son graphisme (à l'envers) était donc sans doute la stylisation d'une tête bête à corne. Et c'est toujours compréhensible : "∀" représente toujours assez bien une tête de bovin... Voilà pour un sens réel. Mais ce graphisme a évolué, s'est renversé. Le "A" ne ressemble plus à une tête de vache. Si on voulait s'approcher d'un sens véritable pour la lettre "A", il faudrait définir les raisons, les causes de cette évolution en tenant compte de son sens originel. J'ai passé pas mal de temps à essayer de définir une sorte "d'alphabet universel". ça a donné (ma) une sorte de psychogéométrie. Qui d'un point de vue humain pourrait être qualifiée d'universelle, Mais le problème c'est que dès lors qu'on cherche un sens universel (ou un sens instinctif puisqu'en dehors de toute réflexion) On ne rencontre que des significations assez primaires. Très simples. A la limite de l'évidence. C'est positif ou négatif ! Bien entendu ce positif et ce négatif là, dans la mesure où il est élaboré à un niveau inconscient se recoupe avec des notions somatiques, physiologiques primaires autrement dit psychanalytiques : Une autre quête de sens mais cette fois-ci plus générale et donc moins précise relève pour le langage de ce qui est "globalement" à l'origine du sens, de la signification. Ainsi le mot "LANGage" tout comme le "LOGos" grec a à voir avec la "LANGue", la "GLOssa". Mais c'est en observant la langue qui parle et est pour ce faire un organe qui remue dans une cavité que l'on peut imaginer que le fait de parler donc de signifier peut être en relation avec tel autre comportement humain où il est question de remuer un organe dans une cavité... Bien sûr je veux parler de la sexualité. Dès lors, si l'on est sûr de tel organe sexuel remueur, on aura d'autant moins besoin de se rabattre sur le remuement de la langue, je veux dire de parler. De signifier. Peut-être (je dis bien peut-être) est-ce pour cela que les petites filles développent (en général) leur langage avant les petits garçons (qui en ont moins... "besoin" !!!) Peut-être aussi est-ce pour cela que les femmes passent pour être plus... bavardes ?! Non ! Je n'ai rien dit !!! Etant moi-même assez bavard, je préfère éviter d'analyser trop loin !!!
  5. Le matin devant ma glace Je vois qu'un vieux machin a pris ma place...
  6. Blaquière

    La foi

    C'est ça que j'aime ! Quand tout le monde rigolera en parlant des religions, on aura fait un grand pas en avant !
  7. Et en suivant le même raisonnement, à l'OM, ce sont des vrais hOMmes ! Et à l'OL, tous des espagnols ? (OLé !) Au PS des PSeudo socialistes... Au PR des PRéhistoriques... Au FN des FéNomènes... et le Forum.fr le forum des FoRcenés. Des bavards : Bla, bla... BLA : BLAquière !
  8. Tiens, à propos de calendriers ceci ou cela, demain c'est mon anniversaire : le Quintidi 15 Frimaire 224 ! Sortez donc du moyen-âge : http://calendar.zoznam.sk/french_revolution-fr.php
  9. Blaquière

    La foi

    Finalement, je problème posé c'est : Est-ce que le pouvoir rend taré (ou fourbe) ? ou est-ce qu'il n'y a que des tarés (ou fourbes) qui arrivent au pouvoir ? Et peut-être les deux ?.... Ce qui ferait que le pouvoir ne serait jamais exercé que par des tarés-fourbes au carré... Mite il s'est fait élire par la gauche et il demande à un cardinal de parler de lui au Bon Dieu, et Hollande par la même gauche en disant que son ennemi c'est la finance.... Je n'ai aucune foi en la finance. On parlait de quoi au fait ?
  10. Blaquière

    Bug ?

    Oh ! Ce ne serait pas une allusion... à... ? (On est artiste ou on l'est pas !) Attends, le pire c'est qu'avant d'aller me coucher je viens jeter un coup d'oeil sur le forum et... ça recommence !!! Je verrai ça demain... Ca vient de Google chrome, sûrement.
  11. Blaquière

    Bug ?

    ça a l'air d'aller... J'ai fait analyser par le malwarebytes et il m'a trouvé un fichier de google chrome : "Secure Preferences". (Je l'ai testé avec mon antivirus qui disait qu'il était clair !). Je l'ai mis en quarantaine quand même et j'ai plus de problème... Pour le moment. Merci à tous... Mais vu que l'électricité et tous ces trucs modernes ne sont pas si sûrs, tiens, cet aprèm je vais faire des lampes à huile !.... On sait jamais... Encore merci.
  12. Blaquière

    Bug ?

    C'est pas juste ! Qui c'est qui m'en veut ? Moi, j'aime tout le monde ! C'est pas juste ! (Merci de vos conseils, je vais voir ce que je peux faire.) Mon antivirus dit que tout baigne...
  13. Blaquière

    Bug ?

    J'en conclus que pour vous tout va bien ?
  14. Blaquière

    Bug ?

    Je ris aussi, mais je peux te lire !! j'ai juste deux secondes pour aller cliquer , mais si je clique à temps, ça marche ! Mais là je viens de voir qu'un de mes sujets est en train de s'effacer sur le forum....
  15. Blaquière

    Bug ?

    Depuis ce matin, je ne peux plus arriver aux sujets. Quand je clique, après quelques secondes, un écran bleu uni prend la place des listes de sujets, seules deux petites "fenêtres" s'ouvrent sur le haut de l'écran et me demandent, l'une : "regarder" l'autre : "télécharger". évidemment ni je regarde ni je télécharge ! C'est normal ? Comment je fais pour aller voir les sujets ?
  16. Jeandin : Si ça vous aide à réfléchir, de faire rimer, je peux vous donner du grain à moudre : sONDE, et mONDE ? Mais vous avez aussi : L'horrible : immONDE, et l'érotique blONDE toute rONDE voire giRONDE et l'énervé qui grONDE la banquise qui fONDE, voire inONDE Le platane qu'on éMONDE Et le mouton que l'on tONDE ou la richesse qui abONDE Sans oublier Thierry La frONDE Et... la JocONDE !...
  17. Mon (vrai) père est mort quand j'avais à peine plus de 30 ans. Si bien qu'aujourd'hui, je suis... plus vieux que lui ! (Je crois que ça l'aurait fait rigoler, ça.) Il n'était certainement pas parfait, mais c'était un type bien, et il ms suffit comme père. Il citait souvent ce passage de Cyrano : "Ne pas monter bien haut peut-être, mais tout seul !" Une dignité simple. La vache ! il m'a mis au défi en quelque sorte ! Mais je tiens bon et j'essaie de rester fidèle à ce principe. (Tout seul c'est aussi sans Dieu.)
  18. Blaquière

    Le roman de Je Humble

    38 Noé Je Humble était dedans. (Pas dehors : dedans !) Et il faisait une nuit d’encre, dehors. Si que l’extérieur n’existait pas. Lorsqu’un faible bruit, un frôlement aux carreaux, happa son attention. Ils’approcha de la fenêtre en écarquillant les yeux pour trouer ce néant dense et solide, sans trop savoir à quelle distance accommoder le regard... Quand soudain, sous ses yeux mêmes et en tout premier plan, juste derrière la vitre, apparut en manière de condensation subite, l’image de deux grands oiseaux de nuit ! Des aigles royaux ? LE CHŒUR : Je est peu connaisseur en matière d’oiseaux... Les deux oiseaux fixaient aveuglément l’intérieur éclairé de la maison de Je, tout comme lui, avait précédemment fixé l’obscurité. « Pour eux, sans doute que la nuit est jour... et le jour ténèbres ? » Se dit Je Hugo-Humble. Présence peu ordinaire néanmoins que ces deux grands oiseaux sur le rebord de la fenêtre. Il s’approcha encore, ne prévoyant rien d’autre que leur fuite lorsqu’ils l’apercevraient... LE CHŒUR : Mais loin d’être effrayés, voilà qu’ils le regardent, calmement. Tapent même à la vitre pour entrer, articulant du plat de leurs becs frappeurs, percés de part et d’autre d’étonnantes narines durilloniques, un « Toc ! toc ! toc ! » très convenable. Lors, encouragé par l’apparente civilité des grands oiseaux de nuit, Je d’ouvrir... Et les oiseaux d’entrer... Aussitôt suivis dans leur foulée par d’autres animaleux : un couple de pigeons, un petit chien, et un jeune écureuil (reconnaissable à sa longue queue touffue). LE CHŒUR : Je Humble est peu connaisseur en matière... Et c’est tout ! (Pour autant que Je se souvienne.) Les pigeons prirent les devants et marchèrent sur le sol, en se dandinant et en remuant la tête d’avant en arrière comme font les pigeons. Ils décrivirent au parterre de la cuisine des boucles d’infini ininterromputes autour des chaises et des pieds de la table, chacun suivi de très très près par un aigle lui emboîtant systématiquement le pas... Pareillement, le chien qui se déplaçait avec difficulté — c’était un tout jeune et tout petit chien à poil duveteux gris-clair-presque-blanc, et aux oreilles aplaties, repliées et pendantes et aux pattes fort larges en rapport de sa taille —, le chien, donc, étant lui aussi suivi de près par l’écureuil qui pointait son fin museau pour lui renifler le derrière... Je pour qui les histoires bibliques n’avaient été jusqu’à ce jour que d’aimables divagations, se prit à reconsidérer sous l’angle du plus profond respect les tourments endurés par ce bon père Noé, sur son arche perché, frémissant même rétrospectivement, à l’idée des colossaux coups de tangage que n’avaient pu manquer d’induire — sur une période de quarante jours —, les apocalyptiques coups de boutoirs de quelque accouplement brontosaurique... Et en Noé clairvoyant et disciplinaire, il se fit un devoir de calmer l’entrain du plus grand des oiseaux. Lui plaquant par exemple du pied, le cou au sol. Mais sitôt libéré, voilà que celui-ci reprenait calmement sa poursuite... Je, surveillait le manège des bêtes, et cherchait à comprendre : les aigles attendaient sûrement que Je tourne le dos pour se ruer sur les pigeons et les dévorer crus, déchiquetant immodérément de leurs puissants becs cornus, la chaude chair rougeoyante sous le fin duvet plumique... Ils font semblant de rien pensait Je, feignent la placidité et la déambulation nonchalatoire, mais si par malheur je les laisse seuls, ça va être un massacre effroyable… ils vont tout me casser ! Et il imagina les oiseaux déchaînés, cognant contre les murs, des plumes pelochoniques voltigeant par toute la pièce en bourrasques neigeuses, les meubles renversés, les tiroirs éjectés, s’épanchant de leur contenu, et la lampe suspendue projetant à plein carillon sur ce carnage, des ombres dansantes hystériques... Ce qui ne lui convenait pas du tout. Bien que le chien restât tranquille. Il choisit donc une autre solution. Plus complexe, certes, mais acceptable. Reprenons : Je Humble suivait le manège des bêtes et cherchait à comprendre. Il pensa à la Métempsycose. Peut-être que l’écureuil, dans une vie antérieure, avait été chien, et sentait donc encore le derrière du chien, comme prennent plaisir les chiens à se sentir entre eux ?... Bon ! Et peut-être que les aigles, avaient été pigeons ? (À chacun sa vie antérieure !) Leurs déplacements cavaliers sur l’échiquier carrelé pouvaient ainsi avoir valeur de parade nuptiale ? Re-bon ! Ou encore, c’étaient les pigeons qui avaient été des aigles et idem pour la parade ?... Parfait ! Mais si les aigles avaient été des pigeons réincarnés... eussent-ils encore eu la moindre raison de poursuivre des pigeons qui eux, eussent alors été (par réciproque), des aigles réincarnés ? Et dans le même ordre de choses, un écureuil-chien, aurait-il eu plus de raisons de renifler le derrière d’un chien-écureuil que... le contraire ?!!! Rien n’est si simple ni ne va de soi. Et Je n’était pas au bout de ses peines, car objectivement : pourquoi le phénomène de la réincarnation se serait-il limité aux seuls animaux ? Ainsi, s’égara-t-il un temps à supputer les affres d’une laitue vireuse, sectionnée à la fleur de son âge et réincarnée par effet de proximité en carotte sauvage... ou la joie d’un petit radis rouge à fanes équivoques enfin réincarné en cresson d’eau putride... a) À quel instant précis s’opérait le transfert ? b) Fallait-il tenir compte du temps de digestion ? Et aussi, c) Quid des oignons pleureurs ? quid du poireau sauvage ?… ou du palmier dattier ?... etc. etc. Sans oublier la rose-qui-ce-matin, qu’un coup du sort eût pu à son grand dam, réincarner en choux-puant... Ou vice versa... N.B.: Poireau, prononcer : [pouah !...], oignons, prononcer : [ho!...]
  19. Je vous réponds à vous en premier, je verrais pour les autres posts après... J'a eu un peu de peine à vous comprendre, mais je crois que j'y suis parvenu. Vous semblez dire que vos croyances n'ont rien à voir avec une culture apprise, mais sont directement induite par "une présence divine" objective , une présence directe en quelque sorte. C'est bien ça ? Je pense que vous vous trompez. L'influence de ce qu'on a appris n'est que difficilement effaçable. C'est justement de cette idée qu'il est question dans ce sujet : Désinstaller des "fichiers" (ou des croyances !) qui ont été "installés" en nous sans que nous les connaissions justement comme des idées d'emprunt qui "ne viennent pas de nous". Aucune de nos idées ne vient de nous. Aucune n'est venue "naturellement", toutes ont été préconçues en dehors de nous, par d'autres que nous. Vous semblez dire que si vous n'aviez jamais entendu parler de Dieu, vous l'auriez inventé (ou rencontré quand même) en quelque sorte. Je pense que c'est faux. Si la présence ou l'existence de Dieu était évidente en dehors de toute culture, tous les animaux lui rendraient un culte. D'instinct. Et il suffit de constater leurs comportements totalement amoraux pour comprendre qu'il n'en est rien. Nous pensons presque entièrement grâce au langage, et il est certain que ce langage n'est pas de nous. Les langages et les idées, la signification des mots sont appris. Y compris le mot "Dieu" et ce qu'il signifie. Mais on ne peu que difficilement faire marche arrière. Et faire en sorte de ne pas tenir compte de ce que l'on "sait", ou croit savoir, de le rendre caduc. Mon idée de pouvoir désinstaller des idées "préconçues" est un espoir un peu fou. Il s'agit d'examiner le contenu de chaque idée de chaque principe et de voir si ce contenu est cohérent avec ce que nous pouvons constater tout-à-fait honnêtement dans les expériences de notre vie ordinaire. Et je trouve que non (pas cohérent). Si l'on essaie (à mon avis) d'approfondir notre connaissance sur la nature de notre conscience (notre âme !) par exemple, on en vient à la conclusion qu'elle est inscrite dans le temps et qu'elle n'est que momentanée, pas éternelle, et qu'elle accompagne toujours le vivant, et donc disparaît aussi avec lui quand il disparaît. Autre exemple, l'esprit : ce qui le compose comme la volonté, les émotions, etc. exige, une base biologique, vivante, et donc exclue l'existence d'un "esprit divin" hors du monde, hors du vivant... Voilà : vous avez le fond de ma pensée. Tout cela reste très pragmatique. Vous semblez dire que vous constatez, que vous ressentez une présence divine. Moi j'ai beau chercher, mais franchement, je ne la trouve nulle part. Nulle part nécessaire... Et même gênante pour comprendre le monde. Mais bien sûr, si Dieu existait, ce serait plus... sympa ! Plus facile.
  20. Y'a un truc que j'avais pas prévu : Dans le cadre de la ou des religions, c'est peut-être le fichier Dérapage qu'il faudrait désinstaller en premier. On dit un truc et "ça" part inévitablement dans tous les sens. Ou alors plutôt que "dérapage", qui signale en général un effet centrifuge, il faut inventer un nouveau concept qui signalerait un effet centripète. Alors parler d'arrapage ? (Du provençal "Qui s'accroche" -- à soi ou vers soi-- comme en cuisine quand pendant la cuisson ça s'accroche au fond de la casserole.) Puisque rapidement tout revient "s'accrocher" se raccrocher à ses propres fantasmes ! C'est le fichier d'arrapage qu'il faut chercher ! Celui de l'identité fantasmée (pour chacun) du principe religieux. Il serait question de "désancrer" l'esprit... Tout simplement de le libérer. Qu'est-ce qui fait qu'on s'accroche autant aux idées qu'on a reçues, à nos "idées reçues". Je l'ai déjà dit : elle ne sont pas pourtant vraiment nous, mais seulement des emprunts involontaires, imposés ! (Le vrai nous n'est que le hardware biologique !)
  21. Et moi aussi ! (Pas de ME lire, mais de VOUS lire, bien sûr ! Bon. Passons au... FICHIER DU DESIR ! Je pense tout banalement que le désir (et la volonté) se forgent dans notre histoire personnelle et même de façon générale à partir du besoin. Du besoin biologique. Mais peut-être qu'à ce niveau de formatage parler du besoin, c'est déjà y mettre trop de sens ? Le bébé à sa naissance pleure... "tous azimuts" ! Peut-être mécaniquement à cause d'une vraie souffrance (ses poumons qui viennent de s'emplir d'air pour la première fois ? Ou/et ses yeux éblouis par la lumière qu'il découvre ? Ou/et son estomac qui crie famine ?) Le fait est qu'il peut apprendre facilement à stopper ces souffrances hypothétiques. Il peut fermer les yeux, téter... pour les poumons, je sais pas. Imaginons que le premier choc va s'atténuer et peu-être même qu'il pleurait par manque d'air?... Prenons l'exemple de l'estomac. Puisque la souffrance du ventre vide, nous, adultes, nous la connaissons encore. Dès lors qu'il aura le ventre plein, il aura pigé le principe de la satisfaction d'un besoin, qui lui fera faire rapidement connaissance avec le désir. Et donc la volonté d'assouvir ce désir, ce manque. Tout cela peut très bien rester (à mon avis) très mécanique. J'ai mal de faim, de ventre vide, je le remplis, j'ai plus mal. Et d'autant plus simplement que Dieu-Maman est là pour me nourrir !... (Les pleurs de bébé ne seraient-ils pas la première prière satisfaite ?) (Il est à noter que ces souffrances (ventre et poumons vides vides et yeux "trop pleins") pourraient bien s'expliquer comme issus directement du phénomène de sur et sous pression --au niveau de la membrane-- de la première cellule. Rien d'extraordinaire donc jusque là : les premiers balbutiements de la vie.) Et donc ici aussi l'explication peut rester toute mécanique. Mais quand bien même ces débuts, cet éveil du désir et de la volonté peuvent nous sembler laborieux ou approximatifs, il apparaît dès maintenant qu'il est guère possible et même inconcevable de désirer ou de vouloir une chose dont on ignorerait l'existence... C'est après avoir testé le comblement d'un désir que cette expérience nous apprend à vouloir à désirer. Sans cette expérience première, nécessaire et obligatoire, la volonté et le désir peuvent-ils avoir le moindre sens ? C'est donc depuis le biologique (la vie, le vivant, notre corps) que nous héritons... mécaniquement de la volonté. (Et l'existence de la volonté me semble indispensable à toute finalité) La question est : Dans la mesure où il n'a pas pu forger (biologiquement) son désir ou sa volonté, un dieu pourrait-il vouloir créer un monde qui par définition n'existe pas encore ? Je me demande...
  22. Après que le "je", sujet de ma conscience ait décidé de boire un coup tu nous présentes le "mur de verres" (Dieu) plein des larmes du Christ : chapeau pour l'esprit de synthèse ! J'apprécie ! (Je viens de soutirer ma "Cuvée Jésus Christ 2015" que j'avais un peu oubliée dans un coin de l'atelier. Heureusement Jésus devait veiller : elle sera bien buvable... --Formule : 20 litres d'eau + 4kg de sucre + un seau de grappes et de peaux déjà pressées de Carignan et de Cinsault -- et à l'arrivée, j'ai 26 litres : va comprendre, Charles...) Sur mes étiquettes, en dessous de "Cuvée Jésus Christ 2015", je vais écrire : "Blaquière, prolétaire récoltant" Chiche !
  23. Ce que je dis ne relève pas du domaine de l'imaginaire mais de l'expérience. Bien sûr, j'aimerais bien pouvoir dire que la conscience (ma conscience) est une fiction. Mais voilà, elle est là en ce moment. Dire qu'elle est une fiction c'est une façon de la nier, d'en nier l'existence. (Je crois) Mais encore une fois, elle est là. Elle existe donc d'une manière ou d'une autre. Mais on se retrouve exactement dans ce que je dis depuis le début : elle n'est pas une chose, pas un objet, pas un "en soi" : elle est "pour moi" virtuelle, peut-être, mais il faut faire avec. C'est ma spiritualité ! La distinction entre "je" et "moi" n'est pas simplement grammaticale. Ce serait plutôt la grammaire qui serait par l'invention de ces deux mots, le reflet de cet état de la réalité. Nous savons que le "moi" est largement imaginaire (nous dirions plutôt aujourd'hui virtuel, et qu'il est plus ce qu'on voudrait qu'il soit ou croit qu'il est que ce qu'il est vraiment) et nous rejoignons ainsi les philosophes que tu cites. Mais le sujet est une autre composante vraiment différente (et indispensable) de la conscience. (à mon avis) Le chat (son "je") décide de sortir ou de sauter sur la table et c'est bien lui qui sort ou qui saute. Il n'y a aucune incertitude, là. Mon "je" décide de te répondre, et il... ou je le fais !!! Mais pour ce faire, entre en jeu toutes mes connaissances, (enfin certaines...), mon expérience, ma maîtrise approximative mais volontariste (!) du langage, ma faculté de raisonner, ce que j'ai nommé rapidement mon "moi" : Le complément du "je", sujet (la grammaire n'est pas si bête). Je n'ai pas l'impression qu'il y ait dans ce que je dis beaucoup de difficultés à comprendre. Mince, on est quand même tous bâtis sur le même modèle. On ne peut tout de même pas ne pas se poser la question (double négation...) de savoir ce qui se passe quand je décide de faire telle ou telle chose. De me lever, d'écrire, d'aller travailler, de boire un coup...(ça c'est mon côté démago)... etc. Ce n'est pas parce que cet événement se produit en quelque fractions de seconde qu'il n'est pas le résultat d'un enchaînement très instinctif, mais très complexe. Alors, si on commence par dire "y'a personne qui a décidé de se lever, d'écrire... etc" c'est qu'on a renoncé comprendre quoi que ce soit. Ce qui d'ailleurs est une option. Mais dans ce cas, boire un coup peut aider, tout de même. Ceci dit, je m'élève absolument contre l'interprétation du cogito "il y a quelque chose qui pense" puisque c'est déjà exactement ce que disait Descartes : "je suis une chose qui pense". et je crois que c'est là justement l'erreur de Descartes : du "je pense" je peux déduire seulement qu'il y a, que s'éffectue une pensée, et non pas qu'il s'agit d'une chose qui pense. La seule chose qui soit évidente à ma pensée, c'est ma pensée elle-même. Et peut-être le sujet qui pense, qui effectue cette pensée ? mais sans savoir la nature de ce sujet, si ce sujet est une chose ou d'une autre nature. (Non matérielle.) Bon, j'ai assez "perdu de temps" : je vais travailler ! (Autrement dit perdre encore plus mon temps...)
  24. Socrate disait : "Ne sommes nous pas de loisir ?" Ce temps perdu à réfléchir sur toutes ces choses sans importances (et pourtant essentielles), est à mon avis le temps le mieux gagné. Il est ce qui nous fait humains. C'est sûr que les fourmis passent toute leur vie sans perdre la moindre minute à transporter des grains de blé dans le but de nourrir d'autres fourmis qui transporterons à leur tour des grains de blé. Chacun son truc.
  25. Mais je ne crois pas du tout impossible de transplanter un "esprit" dans un ordinateur ! Quantitativement, en tout cas : tout ce que contient un esprit est enregistrable en théorie. MAIS la conscience est autre chose. J'ai parlé du"je", de l'instance sujet, qui est une instance tout droit venue d'un existant biologique. (le terme d'instance est flou, mais je ne saurais le remplacé par celui d'être, trop chargé émotionnellement et qui seul n'est que néant et exige une qualification particulière) (Les deux composantes de la conscience à distinguer seraient le "je" et le "moi" en quelque sorte.) Et donc,pour que cet "esprit" soit autre chose qu'une compilation de données, qu'il devienne une conscience active vraiment ou vivante il lui faudrait être organisé autour de ce sujet quasi animal. Et si une imitation de ce sujet animal était créée et rajoutée à cet ordinateur, il s'agirait tout simplement d'une autre conscience. Largement ressemblante à la première mais à l'arrivée totalement autre. Une conscience dont le support matériel ne serait plus biologique mais électronique. Pourquoi pas ?! Mais il faudrait que ce "corps électronique" imite aussi les exigences d'un corps biologique pour permettre "l'émanation" de cette instance sujet. Il lui faudrait par exemple avoir à luter (même modestement) pour survivre dans le monde matériel qui l'environne comme de pouvoir fabriquer lui-même l'électricité nécessaire à son fonctionnement.... Et être angoissé en cas de risque de panne ! C'est exactement le même problème que celui du clonage. Même si on fabrique mon clone et qu'on lui insuffle toutes mes idées : Ce ne sera pas moi ! De l'extérieur on pourra bien nous confondre, mais ni moi ni l'autre en nous-mêmes ne nous confondrons ni ne nous prendrons jamais l'un pour l'autre.
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