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Blaquière

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Tout ce qui a été posté par Blaquière

  1. Blaquière

    Le roman de Je Humble

    VI TEL QUEL (La nonne métroïque- La belle madame Mills - Le portrait de Je Humble - Ursula - Le deuxième plus beau) 41 La nonne métroïque Au ras du quai de la vaste station globulaire et faïencée de neuf, luisante comme un ventre propre vu du dedans, les voyageurs pressés, en attente et en foule, fixaient les voies ferrées toujours salement grises en contrebas. C’était à la Défense. En tête de ligne. La rame vide arriva, claquante comme une gifle sur une oreille et s’immobilisa. Les portes s’écartèrent dans un bruit de soufflet... et tous se ruèrent, se bousculèrent (dont Je Humble qui trouva grâce à ce, place assise). En vis-à-vis de lui, aussitôt, vint s’asseoir une nonne... Je poussa vers la droite ses deux jambes pliées, l’une à l’autre serrées, la nonne en fit autant, mais vers la gauche, et la rame fut aspirée dans les noirs tunnels. Bustes raidis, regards indifférents, les voyageurs se trémoussaient au gré des coups de tangage arythmiques de la voiture. Mais au gré de ces coups, venaient les genoux de la nonne, effleurer les genoux de Je Humble... jusqu’à ce qu’il s’y tinssent, ingénument, continûment et tout contre, collés. LE CHŒUR : Fantasmes... Je Humble n’eût osé prendre sa propre place : il y était ! La pression des genoux de la nonne sur le côté des siens paraissait trop précise pour être fortuite et trop nette pour qu’elle l’ignorât. Cependant... une bonne sœur !... Et Je la regarda discrètement, du coin de l’œil. Petite, ronde, elle surnageait péniblement sur sa banquette, engoncée toute entière à corps perdu, dans une grande robe flasque d’un bleu sombre incertain d’où sa tête émergeait, un voile opaque et blanc pressé sur les cheveux (en avait-elle seulement ?). Un voile,serré au plus près, tout autour du visage, qui lui donnait une face lunaire. Plus que grands, ses gros yeux, gris bleuté, pas maquillés, sans cils visibles, fixaient systématiquement un ciel imaginaire vers le plafond de la voiture. Des yeux qui disaient à Je Humble : « Vois ! Je ne te regarde même pas ! » MAIS le contact du genoux. Je Humble en fut touché. Il pressentit ce corps nu de nonne, avide d’étreintes charnelles... LE CHŒUR : Mais ça va pas ?!!! Bien sûr, la sœur ne pouvait pas le faire exprès. Entièrement détachée de ce monde, elle voguait, benoîte, à la dérive, d’une vertu à l’autre, ni ne sentait en aucune façon, de Je, le genoux flexé... LE LOCUTEUR : Il faut qu’il en soit ainsi. Elle sentait, sans le sentir ce contact du genoux... LE CHŒUR : πανυ γε 1 Ne le sentait, pour le sentir et en profiter mieux, sans le vouloir ni le savoir. LE CHŒUR : Et Je pensa à l’inconscient-mauvaise-foi de Sartre. LE LOCUTEUR : Tout de suite les grands maux ! JE HUMBLE : C’est pas bientôt fini ce papotage platonicien ? Un contact platonique : voilà le mot que je cherchais ! Pas dénué de plaisir, mais de plaisir platonique. De la station Charybde à la station Scylla, dans les oscillations de la voiture, tenta Je Humble alors, d’imaginer plusieurs issues à ce modeste mélodrame d’une rame de métropolitain. Un : La bonne nonne se levait vitupérante et ameutait les passagers : « — Cet homme ici présent (elle pointait sur Je un doigt accusateur) cet homme, disait-elle, me fait du Je-nous ! » Puis, satisfaite d’avoir désigné Je Humble à la vindicte publique, elle entreprenait un streap tease exorcisant et joyeux agrémenté de claquettes dans l’allée centrale... Deux : C’était Je Humble qui se levait et accusait la sœur... Mais ça, c’était impossible : qui l’eût cru ? La satanique nonne jouait donc sur du velours... Et Je lui était entièrement soumis... Être soumis sur du velours à une nonne satanique... LE CHŒUR : Fantasmes! Le contact apocalyptique du genou de la nonne impassible, se poursuivait... Je eut alors l’idée de remuer très ostensiblement le sien : « elle aura bien une réaction ! » Mais le temps que de synapse en synapse, l’influx nerveux se répercute, le temps que l’ordre en haut donné, chemine en bas jusqu’aux rotules, soudain, à l’extrême moment où Je allait s’exécuter, pfuit ! écartant vivement ses genoux du côté opposé, la bonne nonne s’ôta. Etait-elle branchée en ligne directe avec Dieu-tout-sachant ? Un dieu microscopiquement insinué entre chacun des neurones Je-Humbliens ? Je l’avait échappée belle ! LE CHŒUR : En effet, c’est du beau ! La rame s’arrêta et les portes s’ouvrirent. Pchiiit! La nonne descendit, longea le quai devant la fenêtre de Je aux-genoux-solitaires. Elle traversa le champ de la vitre, les yeux indifférents pointés tout droit devant dans le sens de sa marche, suspendus à quarante cinq degrés, vers un ciel imaginaire,toujours aussi absent de la station… Pou-ou-out ! Les portes se refermèrent et la rame éperdument, s’enfonça dans le ventre obscur de Paris. Plus ou moins propre. Je Humble se promit pour plus tard d’imaginer la bonne sœur à confesse. LE CHŒUR : Le joli mot ! 1 "Sans doute" (Platon, Le Banquet).
  2. "Pourquoi les athées ne croient pas ?" La question ainsi posée est révélatrice de l'état d'esprit d'un (ou d'une) croyant/e. Elle signifie (comme c'est dit ci-dessus) que "l'état normal" est de croire, et qu'à sortir de la norme,, autrement dit le fait de ne pas croire mérite une justification. (Quand le fait de croire n'en réclamerait pas ! Puisqu'il serait la norme; L'état neutre de la pensée, en quelque sorte.) La question qui faut donc se poser est-donc : est-ce que "l'état normal" autrement dit "l'état neutre" est de croire ? Réponse : OUI !... et... NON ! D'un point de vue des coutumes et des traditions humaines en général, oui ! Il semblerait que l'humanité, à considérer l'ensemble des cultures, est le plus souvent cru en des divinités. Croire serait donc de ce point de vue, une certaine norme, et les non croyants auraient à s'expliquer dans la mesure où ils sortent de la norme. MAIS. D'un point de vue logique ou de la raison, d'une "vérité absolue", c'est l'inverse. Croire est une action et ne pas croire n'en est pas une. Et donc, d'un point de vue simplement logique, s'il est acceptable de demander la motivation d'une action, (de l'action qui consiste à croire), La "non action" qui consiste à ne pas croire, ne nécessite aucune motivation.Et de fait elle n'en a pas. Athée ? "Circulez, y'a rien à voir !" Je pense que d'une manière générale, les croyants ont un esprit formaté a priori par des coutumes ou des traditions et qu'ils ne veulent pas (ou ne peuvent pas ?) s'extraire de ce formatage, et que les athées ne... "bénéficient" pas de ce formatage ! C'est ce formatage, ce "programme" (la croyance en des divinités) qu'il y a lieu d'étudier et de comprendre, en relation avec les "applications sociales" qui en découlent dans les différentes cultures, et non l'inverse : l'athéisme, c'est... RIEN. Une absence de croyance. Comment pourrait-on étudier une absence, si ce n'est qu'en tant que ce dont elle est absence, a savoir la croyance. C'est donc la croyance qu'il faut s'appliquer à comprendre en premier. Et en premier pourquoi LES croyances (en des divinités) sont si... majoritaires. (Le sujet a déjà été débattu sur ce forum.) En second lieu seulement, il faudrait comprendre les causes de la rupture (par rapport à ces croyances) de la part des athées. Et en particulier, pourquoi les croyants tiennent (c'est le cas ici) à débattre sur le mode logique de la raison d'une croyance, issue de coutumes et de traditions. (Il suffirait de dire comme Descartes : "j'ai la religion de mon Prince" et c'est tout.) Les discours des croyants et des athées se développent en fait sur deux modes différents. La foi et la raison. Chacun des deux exclue radicalement l'autre. Je n'ai rien à reprocher à quelqu'un qui croit par respect à sa tradition. Je n'ai pas à le convaincre que sa tradition est fausse : ça n'aurait pas de sens : Elle est ce qu'elle est ! Et compose en partie (hélas!) son identité. --L'erreur de la part d'un croyant (Descartes, encore) ce serait de vouloir "prouver" en logique que sa tradition, est la bonne et que le formatage de son esprit qui en découle et un "bon formatage" ! -- Et l'autre erreur (en tout cas ce que je ne puis accepter), ce serait qu'il veuille me rendre, MOI, identique à son identité à lui. Qu'il veuille m'imposer SON formatage. C'est le problème du fanatisme religieux.
  3. Vous avez déjà vu une... "création" (Ce qu'on appelle -à tort- une création) qui soit autre chose qu'un nouvel agencement de ce qui est DEJA existant ?
  4. Oui ! Et plus personne n'est disposé à risquer sa peau dans la prophétie, alors : il n'y a plus de prophète ? Non : des illuminés, il y en a toujours. On leur accorde moins de crédit : ils nous amusent. Des tas de prophètes continuent à fonder leurs sectes. On a eu les Mormons (Smith, je crois, XIX ème siècle), la secte Moon (XXème), Raël (idem), les témoins de Jéhovah (1870), Et bien d'autres. Comme le Temple Solaire (1984 !) Les Mormons et les Témoins et d'autres ont eu la malice de se greffer sur le christianisme et semblent plus officiels, plus crédibles. Pour ce qui est du portrait du Christ, bien sûr qu'il ressemblait sans doute plutôt au second. Il n'était en plus pas très beau semble-t-il. (Ce qui apparaît dans un évangile apocryphe ou des hôtes qui reçoivent le christ et les prophètes pensent à tort que le Christ est le plus beau -celui que Jésus aimait (!) et qu'on retrouve plus tard, tout nu sous un drap avec lui quand on vient l'arrêter !) Mais l'identité religieuse est ainsi possible que si l'on postule et croit en l'identique. Pour que des européens croient en Jésus, il fallait qu'il devienne blond aux yeux bleus !... Croire, c'est vouloir croire. Et les athées ne veulent pas. Un croyant est un militant. Militant, militaire, milicien... Un soldat de Dieu. D'un Dieu qui n'est qu'Amour. Cherchez l'erreur !... J'oubliais les Scientologues !
  5. Je vous ai vu plusieurs fois dire ce genre de choses.. "Au départ" précisez-vous, les religions relèvent d'un savoir expérimenté et expérimentable. C'est ce qui "ne passe plus" aujourd'hui. Alors pourquoi ?. Pourquoi ne trouve-t-on plus de nouveau prophètes ? Qu'on les dit tous charlatans ? Sont-ils éliminés par les religions déjà en place ou à cause d'elles ? Pourquoi à une certaine époque il y aurait eu une vraie connaissance, une expérimentation (le mot est précis) et qu'aujourd'hui il n'y en aurait plus de crédibles, de reconnues. D'acceptables. Il est difficile de ne pas invoquer une certaine crédulité liée à une plus grande naïveté des peuples plus anciens qui se la laissaient plus facilement conter. Quand sur un plan intellectuel, la raison avait moins son mot à dire ? La psychologie par exemple (pour ne pas parler de psychanalyse) peut très bien expliquer comment des grands esprits, de fortes personnalités (et peut-être surtout celles-là) comme les prophètes, auraient très bien pu prendre comme tout un chacun (voire encore plus) des vessies pour des lanternes. Ceci bien sûr sans chercher à remettre en question leur sincérité. (ce qui dans pas mal de cas serait pourtant légitime.) "Du temps où vivait le grand Pan, Les Dieux protégeaient les ivrognes !... Etc. (Brassens, que j'aime bien.) Est-ce de la nostalgie comme dans la chanson ?
  6. On est d'accord ! Mais la cohérence on la retrouve (je me fais l'avocat du Dieu !) dans le récit de la Tour de Babel : L'incompréhension des hommes entre eux par la multiplication des langues, ayant été une punition de Dieu. Il eût donc été logique qu'à suivre de nouveau a bonne voie vers Dieu par Jésus Christ interposé, Dieu remédiât à cette punition grâce à ce subterfuge magique de faire comprendre par souci de prosélytisme une langue qu'on ne connaît pas. (Des fois je m'épate moi-même ! Quelle largesse d'esprit !!!! )
  7. T'as vu leur tronche ? Déjà on les a pas exterminés : on les a intégrés ! 30% des gènes néandertaliens se retrouvent dans l'humanité actuelle. (Aux dernières nouvelles.) Pour le reste, la beauté est absolument culturelle. Et dans "culturelle", il y a "turelle"... Les néandertaliennes devaient avoir un beau turelle... Non, là je suis raciste ! C'était peut-être les nanasapiens qui l'avaient plus beau.
  8. Si vous tondez votre chat (ou votre chien, vous verrez que "dessous", (le plus souvent) il a la peau blanche ! Les noirs sont donc plus évolués que les blancs dans la mesure où ils ont pallié à l'absence des poils (et la protection qu'ils assurent) en développant une protection (contre les mauvais rayons du soleil) grâce à la couleur... Il est aussi à constater qu'ils sont en général moins poilus que nous et qu'ils sont donc... moins animaux ! Si Dieu existe, puisqu'on le dit parfait, supérieur, -supérieurement évolué-, il est donc forcément... NOIR ! Et peut-être même que c'est... une femme !... Non ? Bon, d'accord si elle a fait un enfant à la Vierge Marie ?.................... Un doute m'assaille : Dieu est lesbienne ? Dieu est une noire lesbienne !... J'en suis là de mes réflexions...
  9. La médecine quantique ? Si c'est comme la cuisine moléculaire, je dis : NON ! Cet été au Portugal, on avait trois bulles gélatineuses dans l'assiette... A la fin du repas on était morts de faim... Heureusement que le gamin avait pris des pizzas. Je me suis refait sur les croûtes du bord. 'Tiens pépé, c'est pour toi !"
  10. Oui ! Beaucoup de failles qu'on est en train de combler ! Je ne sais pas si vous êtes au courant des dernières connaissances ?... Alors voilà : L'homme le plus évolué, le plus "PUR", c'est le NOIR ! L'homo sapiens, l'Homme avec un "H" majuscule, c'est... Le NOIR ! Parfaitement ! (Depuis que je sais ça, je suis aux anges !) Nous, les blancs ou même les jaunes, si nous sommes comme ça, un peu "décolorés" ou avec les yeux pincés, c'est parce que l'homo sapiens, parfait, le NOIR à l'origine (bien sûr) s'est croisé au cours de ses pérégrinations avec des demi-humains (pas bien au point) comme les néandertaliens... ou les dénisoviens en Sibérie... Des être frustes, rustres, monstres... rétrogrades et arriérés... (Admirez l'allitération en "r'" qui grattent : on dirait que je parle en breton ou en hébreu !) "Brize de grize !" Des fois, je me demande : est-ce que les blancs (et les chinois) ont un âme ?...
  11. Je pense que cette légende des apôtres qui parlent dans leur langue et sont compris de ceux qui ne connaissent pas cette langue est absolument fausse. (C'est du merveilleux pour épater les gens simples qui entendaient ces balivernes. Dites comme vous voudrez : c'est faux, c'est des mensonges... Il faut comprendre ce qu'est l'esprit religieux. A partir du moment ou tel apôtre est persuadé que la Christ est le fils de Dieu et que c'est ça la Vérité, Tous les MENSONGES qui vont permettre à des non-croyants d'accepter cette VERITE, ne sont plus vraiment des mensonges. ILS DEVIENNENT LA VERITE ! Puisqu'ils sont au service de la Vérité. ) Le problème pour les gens qui ne croient pas, c'est comme ça a déjà été dit : La fascination devant une absurdité qui est prise pour argent comptant. Oui je suis fasciné de voir des gens qui croient à ça. Fasciné ! Mais je ne dis pas qu'ils n'y croient pas. Il y croient effectivement et c'est ça qui fascine. Comment, pourquoi la RAISON (qu'ils ont nécessairement autant que moi voire plus) peut-elle lâcher prise ? Peut-elle se mettre en "roue-libre"?! Comment peut-elle accepter le totalement invraisemblable, le totalement insensé ? Pour cela, l'évolution de ce sujet n'est pas fortuite. Elle en est arrivé à poser la problématique de base à savoir la nature de l'esprit. Nos esprits sont-ils si différents ? Je ne le crois pas. Et comment fonctionnent nos esprits ? Sur quelles bases ils s'appuient ? Sur quelles émotions, sur quels sentiments ? Le raisonnement logique, notre faculté de raisonner n'est-elle qu'une option (un "programme") qu'on allume et qu'on éteint ? (Kant avait tenté de séparer les deux (l'esprit qui tantôt utilise sa raison et tantôt verse dans la croyance -la foi-) St Augustin déjà s'emmêlait les pinceaux genre : "la raison est première à condition d'être précédée par la foi !!!" (à moins que ce ne soit le contraire !...) D'une façon générale, je pense que cela se passe à un niveau nettement supérieur que le niveau quantique. J'ai déjà dit : au niveaux des sentiments, des émotions, du symbolique... du jugement global... etc. Non pas au niveau de chaque neurone, et des échanges électriques et chimiques qui sont à la base du fonctionnement de nos esprits, mais à un niveau global et général de leur fonctionnement. De même que nous voyons dans une photo numérique un paysage, des personnages et que nous ne voyons pas les zéros et les uns qui la composent. Et qu'elle est pourtant absolument en réalité à un niveau inférieur. Dans l'exemple ci-dessus, qui peut comprendre une langue qu'il ne connaît pas ? Est-ce raisonnable de croire que c'est possible, que c'est arrivé ? Et pourtant certains l'admettent. JE SUIS FASCINé !
  12. J'y réfléchis ! Mais vous êtes aussi tenu de préciser ce que vous voulez dire EXACTEMENT ... Si la chimie du cerveau qui produit la pensée n'est plus cause mais conséquence, elle est conséquence de quoi ? Nécessairement d'une sorte d'esprit préexistant ? J'y crois pas ! C'est une différence de niveau. La conscience n'advient à un niveau global. Bien sûr qu'elle se développe en interagissant avec elle-même. Et les idées de Platon restent à un niveau virtuel en tant qu'idées. Elle n'agiront que grâce aux petits bras musclés de ceux qui les véhiculent. Bien sûr qu'il n'y a pas que le Moi. Il y a aussi (sous ma casquette), le "je", mes désirs, mes volontés,le corps, le "ça"... etc. Alors avant de rechercher une cause première infime, et complète, commençons par étudier tout ça. Mais tout ça (!) la conscience ne survient pas à un niveau atomique, quant bien même le niveau atomique est nécessaire. Je n'ai peut-être pas compris ce que vous vouliez dire mais il me semble que c'est une divergence entre nos deux conception. Si c'est pas le cas, nous somme peut-être d'accord ! ( Je ne m'oppose pas pour m'opposer !) et encore moins pour m'imposer. C'est Bergson qui parle quelque part de la psychologie de l'amibe. Non ! là je ne marche pas ! L'amibe fait plein de trucs elle se nourrit, évacue, se reproduit, et forcément réalise ces opérations suivant des principes (inclure, exclure, donc ébauche de nécessités et de "désirs" peut-être simplement sous forme de pressions) que l'on retrouvera plus tard dans les vivants plus élaborés et même nos conscience. Mais : plus tard. Pour le moment, l'amibe n'a pas de psychologie. On y reste peu ou rpou à un niveau mécanique.
  13. J'ai lu ce texte sur la brachérocephichose ! Et vous savez quoi ? On se plaint toujours de ce qu'on a. Je trouvais Caron effectivement pénible. Mais maintenant, avec Moix, on a bien pire ! On a toujours un ego (un Moi !) surdimensionné, mais en plus, on n'a même plus le décorticage d'un détail pour s'accrocher : il ne reste plus que de l'enfumage, de la brouillade. Au point que j'en viens à regretter le Caron qui au moins semblait avoir des convictions (même souvent délirantes.)
  14. Dans une des vidéo présentée par enobrac35, le grand mot a été lâché : MAGIQUE. A partir de là on peut dire n'importe quoi. Toutes les vieilles croyances vont pouvoir resurgir repeintes à neuf. Si j'ai des études précises sur le fait que la conscience reste un phénomène individuel ? Non ! Ou plutôt oui : parce que je considère qu'elle n'est pas magique. Et que jusqu'à présent, je suis assez seul dans ma tête. Alors, on peut noyer le poisson, et projeter l'incertitude quantique sur notre monde réel... Mais si je veux avoir l'air scientifique, je dirais que pour la conscience, on se retrouve dans le principe d'exclusion. Ma conscience est ici, et les autres sont ailleurs. Quand bien même ma conscience peut emprunter un élément (une connaissance) d'un autre conscience et la faire sienne, elle reste ma conscience. C'est pour ça que je (mon esprit et mon corps) son mortels et que Dieu ne peut pas exister.... (Entre autres choses !) Je n'ai juste pas l'intention de brouiller les cartes. Je ne "crois" pas que nous venons d'un protozoaire comme d'autres crois en Dieu. Je pense simplement que cette explication est suffisante. Compte tenu de nos connaissances (l'ARN, l'ADN, les gènes...etc) Si vous m'en donnez une autre "plus suffisante", je suis tout prêt à l'accepter. Mais je vous avertis tout de suite : pas une explication magique ! Si le monde était magique on n'aurait d'ailleurs pas besoin de tout ça, (les gènes, etc) un claquement de doigts de Dieu suffirait : clac ! Et la lumière fut. Et clac ! l'homme aussi ! Et clac ! sa gonzesse ! (PARCE QU'IL S'ENNUYAIT !) Et même là, encore faudrait-il que Dieu ait des doigts ! C'est tout dire. L'esprit, la pensée, les sentiments et la volonté sont inséparables du vivant. D'un corps vivant. (Et mon étude là dessus est ma constatation que je n'ai jamais vu d'esprit hors d'un corps vivant.) Et le vivant c'est naître, vivre et mourir. Pour que Dieu puisse penser, être vivant : il lui faudrait naître et mourir. Et donc ne pas être Dieu. PS, encore une fois, je vois (dans une des vidéos) la différence essentielle faite entre le réel et la réalité. Si quelqu'un peut m'expliquer, je suis preneur ...
  15. Pour ce qui est de la synchronicité, j'ai lu récemment un neurologue qui expliquait que notre cerveau bénéficiait d'un "double câblage". Un "câblage très rapide et inconscient et un câblage un peu plus lent où les informations devenaient (revenaient, mais cette fois) conscientes. Quelques centièmes de secondes séparent les deux. Ce serait alors plutôt Freud qui aurait eu raison en parlant de l'impression de "déjà vécu" en la supposant issue du retour d'une information inconsciente sous une forme consciente cette fois. Le semi mysticisme et symbolisme forcé de Jung ne m'a jamais trop emballé. Déjà, l'unité objective d'inconscient et de conscient est nécessairement individuelle. Dans l'individu. Et si l'on peut sans doute parler "d'inconscient collectif" c'est à mon avis au "sens figuré". Plus comme un ensemble, une somme ou une superposition d'inconscients individuels que comme une entité en soi. C'est plus les qualités communes, identiques des différents, (de chaque) inconscients individuels Qui va permettre de les manipuler tous ensemble, et/ou d'en recevoir une réponse identique que l'existence d'une véritable essence commune supérieure aux parties.
  16. Beaucoup semblent vouloir faire de la croyance une catégorie a priori de la pensée. Une catégorie indifférenciée. Croire, c'est comme les chasseurs ( y'a les bons et les mauvais chasseurs et les bonnes et mauvaises croyances !...) Non ! je blague ! Il me semble cependant qu'il y a lieu de distinguer plusieurs sortes de croyances. Bien sûr notre vie est pleines de croyances, mais la croyance en Dieu est un type différent de croyance. On parle de foi. Il y a "croire en Dieu" et croire qu'un copain va me rendre visite cet aprèm'. ça n'est pas la même chose. Je peux croire qu'en achetant tel truc je fais une bonne affaire alors qu'en vérité je vais me faire couillonner. Coire en Dieu ou ne pas croire en Dieu, c'est autre chose. On peut croire en des tas de choses, penser que, espérer que sans affirmer absolument qu'on en est certain. Croire en Dieu c'est être certain de Dieu. En fait pour Dieu le bon terme, ce n'est pas "croire" ou "ne pas croire", c'est "avoir ou ne pas avoir la foi". Que notre vie soit pleine d'incertitudes, de doutes, oui. Mais pas dans ce cas. Enfin, je crois !... Mais on peu très bien ne pas douter, être certain et se tromper quand même. Bon, je n'irai pas jusqu'à dire que croire en Dieu, c'est se faire couillonner, mais l'intention y est !... Non ! j'ai rien dit !
  17. Y'a quand même un truc étonnant, c'est que les croyants ne peuvent pas se faire à l'idée que les athées ne croient pas. Y'en a eu des sujet là dessus ! Genre "l'athéisme est une religion comme les autres", etc. C'est d'autant plus étonnant, que les athées (comme moi), eux, admettent tout-à-tait que les croyants croient. ils ne comprennent pas pourquoi ils croient, mais ils ne mettent pas en doute leur croyance...
  18. Blaquière

    Dieux païens

    C'est déjà fait ! Comme dit Mawie téwèse aux Zantilles : "au commencement était le Web !"
  19. Comprendre, c'est un principe biologique. (Comprendre = prendre dans soi) l'autre principe biologique de base étant exclure ou expulser. Avec ça, on fait tout : la vie, l'esprit, l'intelligence, la conscience... tout ! Penser, c'est comprendre et exclure.
  20. Bien sûr il est difficile de penser autrement. Mais il faut s'efforcer (à mon avis) de penser qu'il n'y a pas de loi dans la nature et que les lois, c'est nous qui les y voyons. Comme par une déformation de l'esprit. La loi c'est une image fausse du monde qui lui, se contente d'exister. Les lois, c'est faire des objets du monde, des sujets, qu'ils ne sont pas. C'est nous (notre esprit, notre conscience) qui nous y projetons. Il me semble que pour "suivre" une loi, devrait intervenir un principe de volonté, ou de désir, ce que le monde matériel, en dehors du vivant n'a pas. Dans l'énoncé même de "la terre tourne autour du soleil", la terre est sujet. C'est un peu l'idée de la relativité et de l'espace déformé par la gravitation qui permet d'approcher ce que j'essaie d'imaginer : la terre ne tourne pas ! LA TERRE EST UN BOURRIN ! Elle ne sait pas qu'il existe un soleil, elle ne peut donc pas tourner autour de lui : la terre file droit -comme un bourrin aveugle ! Non ! elle ne file même pas ! Elle est là elle existe ! Elle est projetée là. Par un jeu d'atomes, ou/et d'énergies dont elle ne sait rien ! Avec une inertie qu'elle ne connait pas dans un espace déformé qu'elle ignore... Comment imaginer qu'une telle "tâche" suive des lois ?! Et si un jour par "bêtise", par rencontre et pas hasard elle tombe dans un trou noir, elle disparaîtra sans même savoir qu'elle a jamais existé... De profundis clamavi ! (Heureusement que nous sommes là pour lui expliquer comment elle doit se comporter !...)
  21. Il me semble que ce que nous appelons les lois sont des approximations et ne sont acceptables que dans une certaine limite, à une certaine échelle, en attendant d'être englobées dans d'autres lois plus précises ou plus vastes. On peut alors dire que les lois viennent simplement de nous et qu'elles courent après le réel...
  22. Blaquière

    Dieux païens

    Où il est notre ami qui trouvait tout dans les lettres ? Moi c'est plutôt les sons... " Dieux païens" C'est en rapport avec "feu de paille" ?
  23. Là, j'en ai pour plusieurs mois à digérer cette pensée profonde. C'est de l'oxymore au carré ! Normalement, plus par plus, ça fait plus et pas moins ... Et moi qui pensais bêtement que le réel et la réalité c'était un peu pareil... Mais non : pas du tout : RIEN A VOIR ! Et la réalité du réel ? Et la réelle réalité ? Je m'enfonce ! Le réalisme de la réelle réalité du réel serait-il irréel ? Un réel peut en cacher un autre...
  24. Vous êtes dans l'erreur totale ! Je signerais tout de suite pour que Dieu existe ! Quant à dire que les athées sont aveugle de ne pas voir l'invisible, on se retrouve dans l'oxymore... Je ne vis pas (hélas) sans contraintes, Oh que non ! Mais mes contraintes, c'est moi (j'espère et ça n'est même pas sûr) qui en décide. En revanche si ce que vous dites est vrai, votre problème, c'est le plaisir que vous prenez à des contraintes qui ne viennent pas de vous. Une sorte de masochisme. C'est dans ce sens qu'il vous faut chercher. Vous analyser, tenter de vous comprendre vous-mêmes. La connaissance est de l'ordre de la raison, pas de la foi. C'est dit depuis St Augustin qui n'arrivait pas à s'en dépatouiller. L'omnipotence de Dieu, ça ne veut rien dire. Quel complexe d'infériorité vous pousse à penser qu'une omnipotence puisse exister ? Une omnipotence dont vous seriez, vous le copain privilégié ?... Quant à imaginer qu'un dieu créateur du tout puisse ne pas s'intéresser à certaines des créatures dont il est responsable ? Ce dieu-là serait bien petit. J'aurais deux mots à lui dire ! C'est comme la déchéance de nationalité. Dieu comme l'Etat ne veulent plus être RESPONSABLES de leurs actes Tout se tient. Peut être que Dieu veut se faire réélire et pousser tous les croyants et non croyants à voter pour lui ? Je pense que je vais m'abstenir pour cette fois... de deux maux, je ne choisis plus. Suis-je plus exigeant que votre Dieu ? On dirait.
  25. Oui. on peut dire ça. Mais la cause (première) c'est la conscience. La nôtre. La conscience humaine. Quand elle est apparue, elle ne s'est pas comprise. (Et chez beaucoup elle ne se comprend toujours pas.) Elle ne comprend pas qu'elle est le résultat d'un mécanisme complexe. Et elle n'a pas compris, qu'elle n'était pas... prévue ! Elle n'a pas compris qu'elle était une exception dans le monde. Bêtement, elle a cru que tout ce qui l'entourait était ou avait aussi une conscience... Les arbres, les animaux, les pierres, l'Océan !!! Avec l'accroissement des connaissances, petit à petit, on finit par comprendre que non. Autour de nous, c'est pas la règle générale. On trouve très peu de consciences... Les arbres ? Non ! Les animaux ? Non ! Les pierres ? Non ! L'Océan ? Non ! (Même chez les gens, y'a guère que 10 % qui se pose,t vraiment des questions. D'accord, on n'est qu'au début. ça va venir...) Alors, petit à petit, les autres consciences s'éloignent. Dieu ? On sait pas trop. Mais on voudrait bien qu'il soit une autre conscience. Une conscience floue. Un peu partout et nulle part. Dans quelques milliers d'années, sans doute on aura compris que la conscience c'est juste nous. Et peut-être aussi des extraterrestres si un jour on en trouve... Mais les pierres et l'univers, non ! Flûte c'était pas prévu. ça nous est tombé dessus comme ça ! L'Univers, ou la matière qui prennent conscience d'eux-mêmes ! Non contents d'exister, faut qu'on se pose la question de pourquoi qu'on existe !!! D'un autre côté, dès que la vie est apparue, ça ne pouvait tourner que comme ça. Puisqu'on veut vivre, il faut bien qu'on s'invente des bonnes raisons. Mais y'en a pas ! C'est comme ça. C'est le phénomène de la (bonne) conscience ! Punaise ! J'ai pas dit pourquoi les athées ne croient pas ! J'ai dit pourquoi les croyants croient ! Mais c'est un peu pareil ? Les athées ne croient pas parce que les raisons pour les quelles les croyants croient sont... Mauvaises ...
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