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Rob Gordon

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Tout ce qui a été posté par Rob Gordon

  1. Rob Gordon

    Les reprises des chansons...

    Bonjour Eveil et ceux qui passeront ici.
  2. Hello !

    J'ai vu que tu es passée. J'espère que tu vas bien :)

    Ciao Little feet.

  3. Salut Titus et tout le monde
  4. Rob Gordon

    Les reprises des chansons...

    Bonjour Eveil et tout le monde, Lemmy et son groupe sur un classique.
  5. Bonsoir http://www.youtube.com/watch?v=C_IwnwGAGpI Manque
  6. Rob Gordon

    Les reprises des chansons...

    Bonjour Eveil, Punchette, Jo et tout le monde ici :) Willy Deville sur du Bryan Ferry.
  7. Rob Gordon

    Un phare...

    Bonsoir :) Correspondance passionnée / Henry Miller et Anaïs Nin Je m'embarque dans des rêves fous (...). Nous voyageons sans arrêt, mais il y a toujours une machine à écrire et des livres, et ton corps est toujours auprès du mien, et ton regard ne change pas. Les gens disent que nous allons être malheureux, que nous le regretterons un jour, mais nous sommes heureux, nous rions sans cesse, nous chantons. (...) Je te raconte cela comme un rêve fou -- mais c'est ce rêve que je veux réaliser. La vie et la littérature mêlées, l'amour comme dynamo, toi avec ton âme de caméléon, m'offrant mille sortes d'amour, toujours là, solide, quelle que soit la tempête que nous traversons, nous sentant partout chez nous. Poursuivant chaque matin la tâche là où nous l'avions laissée. Résurrection sur résurrection. Toi, prenant de plus en plus d'assurance et menant la vie riche que tu désires ; et plus tu prends de l'assurance, plus tu me veux, plus tu as besoin de moi... Quoi d'étonnant à ce que je sois rarement naturelle dans la vie ? Naturelle par rapport à quoi, fidèle à quel état de mon âme, à quelle couche ? Comment puis-je être sincère si je dois à chaque instant choisir entre cinq ou six âmes ? Henry pense à notre mariage qui, je le sens, ne se fera jamais. Pourtant, il est le seul homme que je voudrais épouser. Anaïs, je croyais t'aimer, avant ; ce n'était rien à côté de la certitude que j'en ai aujourd'hui. Etait-ce si merveilleux parce que c'était court et volé à la vie ? (...) Est-ce folie de croire que ça pourrait continuer ? Quand et où commencerait la grisaille ? Je t'étudie tellement, afin de découvrir d'éventuels défauts, des points faibles, des zones dangereuses. Je n'en trouve pas -- pas les moindres. Cela veut dire que je suis amoureux, aveugle, aveugle, aveugle. Etre aveugle à jamais. Mardi est loin. Et pas seulement mardi -- je me demande quand tu vas enfin passer une nuit ici, quand je pourrais t'avoir enfin à moi pour un long, long moment ; c'est une torture de te voir ainsi quelques heures et puis de devoir te rendre. Quand je te vois, tout ce que je voulais te dire s'envole -- le temps est si précieux et les mots sont en dehors de la question. Pourtant tu me rends si heureux -- parce qu'avec toi je peux parler. Je ne sais pas ce que j'attends de vous, mais cela tient du miracle. Je vais exiger tout de vous -- même l'impossible, parce que vous m'y encouragez. Je vis dans une attente perpétuelle. Tu viens et le temps glisse comme dans un rêve. C'est quand tu t'en vas que je prends vraiment conscience de ta présence. Et alors il est trop tard. Je t'adore. Tu me fais croire que tout est possible. Anaïs, il me fait pleurer, ton journal. Il me fait t'aimer au-dela des mots. Anaïs, tu es devenue une part de moi tellement vitale que je me sens tout retourné, si tu vois ce que je veux dire. Je ne sais plus ce que j'écris -- sauf que je t'aime, que je dois t'avoir pour moi seul, exclusivement, te posséder, furieusement. Je ne sais pas ce que je veux. J'ai trop, je crois. Tu m'as envahi tout entier -- tu m'as gâté. Je te demande de plus en plus de choses. Je m'attends à ce que tu accomplisses des miracles. Tout ce que je lis a maintenant une signification différente, une signification exagérée ; la façon dont j'ai lu Dostoievski n'est plus vraiment de la lecture, c'est une expérience passionnelle, comme lorsque je t'ai lu. Je suis bouleversée, comme après un tremblement de terre. Non je ne crois pas à une vie routinière, et toi non plus. Il se peut que tu admires cela, mais tu ne trouveras jamais des rails à ta convenance. Avec toi, Anaïs, je pourrais ne pas être égoïste. Je veux que tu sois toujours heureuse, en sécurité, protégée. Jamais je n'ai aimé une femme de manière aussi désintéressée. J'ai envie de fuir afin d'être seule avec mes sentiments pour toi. Toi et moi, bien que tout aussi jaloux, sommes plus sûrs l'un de l'autre -- plus conscients de nous posséder l'un l'autre. Grâce à cette assurance, nous pouvons nous permettre d'être très généreux, très tolérants, très indulgents ! Nous sommes sûrs du fond. Je sais que ce n'est pas pour longtemps mais, quand quelqu'un part en voyage, cela pose la question d'autres voyages -- de derniers voyages. Cela rend magnifiquement et immensément triste. Tu t'imagines que je suis malheureux pour quelque raison cachée. Tu penses que j'ai des problèmes dont je n'ose pas te parler. Non, malheureusement non. Contrairement à toi, je ne sais pas toujours ce qui me fait souffrir. (...) Je souffre de moi-même. C'est mon âme seule qui, sans cesse, me préoccupe. Je suis totalement égocentrique. (...) J'ai pris conscience que seule compte pour moi l'attrait "littéraire" des gens et des lieux. La réalité est dépourvue d'intérêt. Plate. La description de Chambord et d'Amboise par Osborn est vivante pour moi. Le château lui_même ne l'est pas. L'immense panorama du passé que dresse Spengler est pour moi plein de vie et de signification. Les événements eux-mêmes m'ont toujours laissé froid. C'est ici que tu devrais être. Nous devrions travailler ensemble -- nous lire nos travaux la nuit --, nous enflammer l'un l'autre, nous garder. C'est un crime, cette séparation. Le principal, c'est de sentir ta présence -- entendre ton bourdonnement ou tes baîllements, voir traîner tes peignes et tes brosses, se soucier de la robe que tu devrais mettre, etc... Si j'ai tant aimé "Deux hommes" de Duhamel, c'est parce que tu étais allongée à mes côtés. Quand je vois ces pages merveilleuses que j'ai écrites à Louveciennes, je sais que c'est parce que tu étais là, que tu attendais que je les écrive. Je sais tu es toujours "là" -- mais être là en pensée n'est pas tout à fait la même chose qu'être là en chair et en os. Tu ne sais pas ce que tes mots ont fait sur moi - "je me sens seule" -, je ne veux plus jamais les entendre. C'est peut-être parce que jet'ai dit un jour que je ne voudrais pour rien au monde quitter ce studio que tu remues ciel et terre pour me permettre de le garder. Mais ce n'est pas pour moi - seulement moi, Anaïs. C'est pour Nous. A quoi bon cet endroit merveilleux si tu dois être à l'autre bout du monde et changer d'âme ? Je ne te vois pas seulement comme un phare (...) je te vois comme une femme. Cette lumière n'est que l'émanation de ton esprit. Mais ton corps me réclame aussi -- tout autant. Ton corps brûle en moi. Je ne veux pas d'une lampe qui m'éclaire, quelle qu'en soit la puissance. Je veux tout l'appareil. Et je ne me contente pas de l'aura de lumière que tu projettes tout autour de toi. Je veux tout l'appareil. Et je le veux pour moi, pour moi tout seul. Voilà la faute que j'ai commise : te partager. Cela amoindrit la femme, je le crains. Maintenant, il faut que je t'aie toute entière, sept jours par semaine, voyages compris. Ne me prendras-tu jamais, une fois pour toutes, pour ce que je suis, pour un homme qui place l'amour au-dessus de tout et qui a trouvé en toi le partenaire parfait ?
  8. Rob Gordon

    Total Instrumental

    Salut, je découvre à l'instant ceci.
  9. Rob Gordon

    Les reprises des chansons...

    edit : on la voit à la fin
  10. Rob Gordon

    Les reprises des chansons...

    Bonjour Eveil et ceux qui viendront ici. :) Elvis Costello reprend I Know de Fiona Apple (on la voit fois à la fin sautiller comme une gosse tellement elle est honorée et heureuse)
  11. Hello :) Le Vent Nous Portera (Noir Désir) Je n'ai pas peur de la route Faut la voir, faut qu'on y goûte Des méandres au creux des reins Et tout ira bien Le vent l'emportera Ton message à la grande ourse Et la trajectoire de la course A l'instantané de velours Même s'il ne sert à rien [Refrain] : Le vent l'emportera Tout disparaîtra Le vent nous portera La caresse et la mitraille Cette plaie qui nous tiraille Le palais des autres jours D'hier et demain Le vent les portera Génétique en bandoulière Des chromosomes dans l'atmosphère Des taxis pour les galaxies Et mon tapis volant dis? [Refrain] Ce parfum de nos années mortes Ceux qui peuvent frapper à ta porte Infinité de destin On en pose un, qu'est-ce qu'on en retient? Le vent l'emportera Pendant que la marée monte Et que chacun refait ses comptes J'emmène au creux de mon ombre Des poussières de toi [Refrain]
  12. Hello :) Je mets la traduction avec. L'histoire d'un mec qui a tout perdu à cause des requins de la finance et de la banque. L'histoire d'un gars du peuple, qu'il soit de France ou des USA... Le Boss toujours au top et proche des gens qui bossent et souffrent. Bruce Springsteen
  13. Rob Gordon

    Les reprises des chansons...

    Bonsoir Punchette et Eveil. Une rareté. Corgan des SP reprend avec le leader de The Cure une chanson des Bee Gees !
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