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Tout ce qui a été posté par zenalpha
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Dans une logique anthropocentrée ou conscientisocentrée (n'ayons pas peur du néologisme), peut-être.... Dans une logique idéaliste où le sujet conscient est le fondement, celà pourrait resterait également envisageable Dans une logique existentialiste ou l'existence précède l'essence, tout homme ayant la liberté de devenir cet être qu'il aspire, on resterait toujours dans cette possibilité D'ailleurs l'angoisse pour heidegger ou la nausée pour Sartre sont sensés être des moyens d'appréhender le néant et de ses impasses logique Maintenant...si la conscience est sans nulle doute NOTRE fondement et NOTRE espace de liberté, il y a confusion entre possibilité de penser le néant et le néant D'ailleurs, remplaçons néant par choucroute alsacienne que, de la même manière, la choucroute alsacienne n'est rien non plus avant d'ouvrir la bouche.
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La conscience nous relie au monde extérieur tout autant qu'elle réalise une passerelle a notre monde intérieur, la conscience de soi. C'est justement la démarche de descartes qui reste avec son cogito ergo sum. Je ferai remarquer qu'une application n'est pas une bijection et si penser implique d'être, être n'implique pas de penser. Etienne Klein nous définit dans la vidéo linkée précédemment comme un roseau pensant...donc un être dont la particularité est de penser. Cette expression est en fait de Pascal. Néanmoins...penser implique t'il de devoir ou de pouvoir se connaître totalement, de connaître notre condition où notre origine ? Quand Rimbaud écrit "je est un autre", s'est il arrêter d'être ? De penser ? Ou y a t'il bien pensé ? Je ne citerai ni Freud ni Lacan mais ferait juste acte de logique Si une connaissance met en relation un sujet pensant à un objet à connaître, cette connaissance doit dépasser celle de la subjectivité du pour soi pour viser celle de l'objectivité à partager avec les autres, en collaboration avec les autres qui, parfois, ont beaucoup plus et beaucoup mieux pensé que nous mêmes Une des définitions les plus fausses de la philosophie est "l'art de penser par soi-même" Se connaître nécessite un travail parmi des plus importants et dont la conclusion est de s'arranger d'un équilibre psychologique nous permettant de fonctionner seul et avec les autres. Quant a l'inconscient s'il prend le pouvoir malgré nous, le conscientiser pleinement lui oterait sa définition même ainsi que notre humanité
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Preuve est faite que nous existons sans comprendre notre condition. Le langage me semble particulièrement inapte puisque chaque mot en qualifiant un concept tranche dans la complexe réalité et définit l’objet tout autant qu’il le dépouille Si la poésie rend moins compte du langage de la nature que le langage mathématiques, comment pourrions nous nous affranchir de nos rêves de poètes et nous libérer de nous même Nous nous chauffons aux illusions
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L’existence précède l’essence pour l’existentialiste L’essence précède l’existence pour l’essentialiste Être et exister quand l’un précède l’autre et vice versa c’est donc ne rien prouver sans le comprendre encore, c’est même une incompatibilité qui prouve le manque total de compréhension Une totale panne d’essence
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Dieu est subtil mais il n'est pas malicieux. Albert Einstein parle en ces mots des "lois de la nature" La "réalité" ne cherche pas à nous tromper, elle n'est pas captieuse, elle n'est pas une bureaucratie des apparences ou ce qui serait vrai serait simplement ce qui est vu comme si elle nous livrait ses secrets comme on se fait livrer une pizza. Oui, apparemment et très visiblement, les objets massifs tombent plus vite que les objets légers Mais la réalité est que tous les objets tombent à la même vitesse dans le vide et que c'est uniquement la résistance de l'air qui nous "trompe" dans une loi hâtive tirée du bon sens de l'observation Le vrai...ne peut être une anihilation de la vérité puisque bien au contraire le vrai en est la caractéristique première Supprimez la vérité qu'il ne peut y avoir ni vérité ni fausseté... Ceci étant...nous savons que la vérité est une approximation grossière de notre penchant absolutiste devant des phénomènes complexes. En réalité, alain connes dans ce texte souhaitait que les philosophes aient des bribes élémentaires de mathématiques pour apprécier la fragilité de ce concept beaucoup plus subtile http://tiersinclus.fr/alain-connes-un-topo-sur-les-topos/ De même que la représentation philosophique de la réalité est une vaste blague au regard de la mécanique quantique Ceci étant, peut-être est ce temps pour moi de quitter le topic religion abordant un peu trop le rationnel sans donner suffisamment d'éléments de compréhension pour votre acte de foi
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Je pense surtout que tant les concepts philosophiques concernant l'être, l'étantité de l'étant, l'essence ou l'existence sont autant de concepts dont l'observation de la nature nous démontre combien ils sont dépassés et en tous cas non fondamentaux Et c'est ce qui est formidable parce qu'après les limites du polytheisme après la compréhension des phénomènes naturels, les doutes concernant le monothéisme comme réponse satisfaisante logique, arrive ce moment où la pure pensée se trouve en difficulté devant une démarche simple. Confronter la pensée ou la théorie à l'observation ou à l'expérience dans une didactique où l'une et l'autre ont autant d'importance Un exemple concret Quelle forme de prédictions en matière ontologique une représentation sur l'être ou sur l'existence a t'elle pu être verifiée. Une forme d'idée en avance sur la vérification par les faits ? Quelle différence entre une philosophie géniale et une pure aberration risible ? Galilée a fait ce pari métaphysique que le langage de la nature était mathématiques et force est de constater combien cela a été efficace. En matière ontologique, sur ce qui "est", la théorie a souvent précédé la vérification expérimentale en predisant une nouvelle particule, un nouveau bout des briques fondamentales de ce qui est. La théorie comme "treuil ontologique", comme outil prédictif de ce qui est. Et bizarrement...aucune des propriétés du boson de higgs (par exemple) ne recoupe de près ou de loin à la définition philosophique ou métaphysique de ce qui est. Pareil concernant la "plénitude du vide" qui nous démontre que le vide absolu...n'existe pas...et ne peut même pas exister du fait du principe d'indetermination qu'aucune philosophie n'avait pu déterminer Cette philosophie est ... morte... annihiliée par son manque de rigueur et sa suffisance Hawking a écrit "la philosophie est morte"... lui même n'a pas eu le Nobel faute de vérifications expérimentales à ses théories... Voici le comble de la nouvelle efficacité de notre représentation du monde : en faire une théorie précise exprimée par les mathématiques, en faire une vérification empirique par l'expérience La nature est le juge de paix lorsqu'elle verifie dans les faits les idées qu'on se fait d'elle
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Tu remarqueras que la définition de Dieu est tellement différente de l’un à l’autre que ce qui est pensé de Dieu par l’un peut-être différent et même contradictoire à ce qui est pensé de Dieu par l’autre en brandissant pourtant la même référence divine unifiante pour des concepts extrêmement différents Tu parles de faculté d’abstraction et d’immanent, est ce encore le même Dieu que le Dieu transcendant, créateur, interventionniste, personnel auprès de qui on prie et on demande des faveurs, juge des âmes et trinitaire des catholiques.? Le principe est lui universel....placer sa pensée singulière sous la bannière d’un mot universel. Pour moi aussi Dieu existe, c’est un truc qui montre des signes pouvant nous apparaître plus intelligent dans la nature que notre propre capacité de compréhension et de créativité Pratique selon des principes qui ont conduit à notre propre apparition dans l’univers. A bien y penser, chacun se considère comme son chef d’œuvre puisque notre propre intelligence nous dit de lui ce que nous en comprenons sans que les autres ne le comprennent et ne nous comprennent Cela nous donne le même caractère divin à son image, chacun pense être le seul à toucher l’absolu par sa propre intelligence et expérience personnelle D’ailleurs applique ta définition pour toi même qu’elle semble encore plus pertinente
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Pour @JOSEPH DELETRE Je te recommande cette vidéo sur la réflexion autour du concept d’objet qui perd tout son sens au niveau quantique Une particule quantique n’est pas un objet Est ce que la base de toute chose dans l’univers n’est pas un étant ? Nous serions donc tous formés d’entités qui n’existent pas ? Pourtant on les mesure... Qui plus est les bases de l’épistémologie qui définit les relations du sujet qui cherche à connaître les propriétés de l’objet à connaître sont posées Matière à réflexion
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J’aime cette idée que nous sommes dans la nature, on a trop tendance à l’oublier. La conscience avait elle besoin d’être dans la nature ? Ou complémentaire ? L’idée de Dieu montre que non. Quelque part, étant à l’image de Dieu selon les religions, réfléchis à toutes ces pensées tournées vers notre salut ou vers la philosophie comme une activité spécifique à l’homme qui sont autant de diversions à notre rapport direct aux hommes déjà et plus encore à la préservation de la nature. L’homme maître et possesseur de la nature, une idée toute aussi destructrice que de ’penser le néant’, l’acte même de penser mobilisant une série de phénomènes qui est tout, sauf le néant En vérité nous avons un problème d’ego La pensée est un outil extrêmement puissant et comme toute chose, extrêmement limitée dans les contours. Rien que le langage est la cage de notre esprit. Pourquoi si tu arrives à conceptualiser le néant, c’est avec des mots. Est il possible d’exprimer le rien dépourvu d’attributs et de cadre part des pensées qui plus est enfermées dans un langage et probablement de langue française...
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C’est extrêmement complexe Quand Kant dit que l’espace et le temps sont des a priori de notre sensibilité qu’en conclure de la véritable nature de l’univers s’il avait raison ? Il y a même dans l’idéalisme l’idée que nous créons la nature davantage que la nature nous crèe, repris par Stephen Hawking dans son modèle hartle Hawking (lire y a t’il un architecte dans l’univers) Chaque phrase que nous postulons d’évidence n’est est pas une même si cette idée de l’observation qui crée la réalité a un peu du plomb dans l’aile, elle n’est pas morte pour autant. Quand aux lois de la physique si bien modélisé par les mathématiques c’est un miracle
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Hello Tout cela n’est qu’affaire de fondement être dans l’espace et le temps est le tien et sa conséquence : être Sauf que l’espace n’est pas indépendant du temps et que même l’espace temps dejà si difficilement conceptualisable de part notre expérience sensible n’est pas le fondement. Que ce soit un photon ou une particule intriguée, l’infiniment petit d’ou émerge l’infiniment grand et sa relativité échappe à ses lois. Faire coexister la mécanique quantique et la relativité reste une quête inachevée Dès lors ne sachant même pas définir le fondement de tout comment même définir l’éventuelle transcendance dont tout est issu Pour Alain Connes, la variabilité fondamentale de la nature et la non commutativité de ces opérateurs génère le temps par un principe thermodynamique Autant de notions à creuser et même si elles sont plus fondamentales que l’espace ou le temps...d’ou viennent ces principes ? D’ou viennent les lois de la physique ?
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Je déteste l'homme car je trouve que lorsque sa petite philosophie de vie n'est pas en accord avec sa Grande Philosophie intellectuelle, c'est discordant Il aurait dû exprimer davantage de compassion pour le genre humain en s'occupant des étants pour ce qu'ils sont que du temps sur l'étantité de l'étant en passant au travers de tout humanisme. Un faux jeton, opinion personnelle fortement subjective En terme d'idées, arrive ce moment en philosophie où on confond réflexion sur le monde et branlette intellectuelle De mon point de vue, il a atteint le sommet de la philo médiocrité mais incroyablement, il a touché l'ensemble des intellectuels et des philosophes Encore pour moi, c'est une question d'ego En donnant à la philosophie un souffle nouveau à une époque où le retour sur l'être était de circonstance, il a donné une impulsion à la philosophie qui ne trouvait plus dans quel registre donner une plus value rapporté à d'autres disciplines Je trouve que les philosophes ont abdiqué dans la branlette intellectuelle Parce que finalement, la science est capable de découvertes philosophiques négatives, donc de donner des éclairages qui viennent parfois appuyer une philosophie mais plus efficacement la réfuter Kant doit être réinterrogé au travers de ce qu'on connait rationnellement du monde mais il garde sa place dans la réflexion Mais il est évident que tous ces philosophes restent au niveau fondamental, lorsqu'on s'approche de la "création", de l'origine du monde, des fondements de la physique... dans des purs concepts abstraits... totalement enfermés ET dans l'espace ET dans le temps Et ils passent au travers des fondements même des objets étants et du cadre dans lequel ces objets s'expriment C'est d'une naÏveté qui frise à la sottise La philosophie attend des philosophes capables d'être inter disciplinaires et bien évidemment s'il faut toujours être créateur de concepts, on a plus le droit de rester enfermer dans des réflexions cro magnonesques Heidegger est un faux cul a fort ego cro magnonesque Néanmoins, il faut le lire, la cohérence qu'il exprime sert de cadre de référence soit pour l'adopter si on reste fainéant, soit pour cerner les contours des limites de la logique si on travaille Un Luc Ferry est un intellectuel extrêmement brillant et fervent admirateur d'Heidegger mais je pense qu'arrive ce moment où il faut passer de son auto satisfaction de branlette intellectuelle à une méthode plus rigoureuse pour appréhender les contours du monde Non pas qu'on trouve des solutions... mais qu'on trouve moulte terrains d'interrogations supplémentaires... et bien plus intéressantes bien sûr
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Il y a différentes conceptions du temps ne serait-ce qu’en interprétant philosophiquement la relativité générale Je conseille de passer de la philosophie aux sciences pour philosopher différemment et pourquoi pas intégrer la philosophie des sciences Mieux vaut ouvrir que fermer, s’interroger que conclure
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Heidegger est sensé distinguer la philosophie de la science ou de la religion sur ta notion d'être il y a le niveau ontique qui "décortique les étants", les traduit par l'analyse scientifique du vivant Il y a l'ontologie fondamentale qui est l'analytique de l'humain comme Dasein et qui met en avant le mystère de l'étant, celui exprimé par hegel par exemple Il y a l'ontothéologie, donc la réponse à l'humain et à l'univers par une cause première : Dieu. Ici l'étonnement philosophique du monde tel que décrit par Shopenhauer disparait Et le quatrième volet, c'est ce qu'Heidegger appelle l'ontologie "tout court" qui est cette interrogation sur l'étantité de l'étant... quels sont les points communs entre tous les objets, toutes les "choses" , par exemple que tout étant occupe un volume dans l'espace, qu'ils sont situés dans le temps, ont une certaine permanence dans le temps, une souris ne se transformant pas en éléphant dans les 15 minutes qui vont suivre Ces caractéristiques sont appelés par Heidegger la précompréhension ontologique Ta notion de substance, tu la retrouves dans les lois de la thermodynamique.. il y a une permanence de la quantité d'énergie, rien ne se crée rien ne se perd tout se transforme et cette "certaine permanence" permet de qualifier un objet dans cette permanence absolue comme étant un véritable objet alors que si nous nous transformions à chaque seconde, nous n'aurions pas cette permanence partielle qui nous permet d'être qualifié comme un étant Pour Platon, une idée est plus étante qu'un étant justement parce que l'idée ne varie pas alors que si un verre d'eau est un objet, il change tout le temps de propriété selon que l'eau se glace ou boue à l'inverse, il y a une précompréhension de l'étant Comme un mathématicien qui définit l'ensemble vide ne contenant rien, il lui faut de la même manière cette précompréhension de l'étant que l'ensemble vide ne contient pas a contrario (on pourrait se demander si un ensemble... n'est pas un étant... fût il définit vide...) Si on ne jugeait que par notre sensibilité nous ne pourrions pas dire que la glace ou la vapeur sont issu du même objet qu'était mon verre d'eau .. et donc Platon définie l'idée de l'eau comme plus étante, plus réelle que le verre d'eau "sensible" H20 serait plus réel que l'eau qui coule mais qui change Pour Freud l'inconscient serait plus réel que le conscient, pour Marx, l'infrastructure est plus réel que la superstructure, pour Schopenhaueur, la volonté est plus réelle que la représentation... A chaque fois, une ontologie implicite doit être rendue explicite et cette notion d'étantité de l'étant est une des interrogations de la philosophie Pourquoi y a t'il quelque chose plutôt que rien ? 1 - Décortiquer le quelque chose en attributs qui le caractérisent qui est une activité scientifique = sphère de l'ontique On réfléchit sur l'étant en tant qu'étant et on reste dans la sphère de l'étant comme les experts de la série américaine 2 - On peut séjourner dans le mystère de l'être, c'est presque le fondement de la philosophie de s'étonner qu'il y ait des étants, qu'il y ait quelque chose plutôt que rien, c'est cet étonnement de Rimbaud devant la rose... l'étonnement de schopenhauer...un glissement vers l'homme qui s'interroge et s'étonne sans apporter de réponse à la question 3 - On peut mettre un pied dans l'ontothéologie qui propose la réponse en distinguant la question du pourquoi il y a quelque chose et en répondant par Dieu qui répond au mystère de notre présence sans d'ailleurs qu'on ne réponde au mystère de Dieu... mais on peut avoir une version athée approchante en donnant à chaque question une réponse via la science comme un pseudo dieu ayant presque réponse à tout où qui aura la réponse, Jean Pierre changeux ce genre d'idées 4 - On a cette réflexion sur l'étantité de l'étant qui ne concerne ni dieu ni la science ni le premier niveau d'étonnement philosophique mais qui cherche à cerner les attributs de la chose De mon point de vue, l'espace comme le temps ne sont pas fondamentaux On le cerne très bien aux petites échelles où des phénomènes alocaux et atemporels se déroulent Notre réflexion n'est qu'un fondement limité à la sensibilité qui définie notre propre existence dans un tout qui probablement s'en passe parfaitement bien Mais certains ont touvé leurs réponse.
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être ou ne pas être, telle n’est pas la question ? Ché qu’spire que Shakespeare
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Hello Joseph Sans conscience il n’y a pas de sujet pour raisonner, pour percevoir, pour s’interroger ni s’émerveiller. Quelque part, un univers sans conscience serait un univers stérile. Quelle différence y aurait il pour notre condition consciente entre ce ’néant’ dont vous cherchez les contours et sa simple absence ? La mort n’inspire t’elle pas la même crainte ? J’ai le sentiment qu’elle l’inspire puisque nous nous sentons singulier en tant que personne et que nous associons notre mort à ce néant en tant qu’individu. Sauf que si nous postulons que rien n’existe ou que rien n’existe plus sans conscience en dressant une équivalence entre néant et substrat matériel inanimé, seuls existent alors des expériences qui nécessitent perceptions et consciences. D’ailleurs sur ces 13,8 milliards d’années du temps de l’univers...le temps vous a t’il paru long ? Sans perception du temps qui passe le temps est comme rien... Et ma foi, s’il faut attendre des milliards de big bang pour éprouver un vécu s’apparentant de près ou de loin à celui-ci, c’est peut-être parce que le plus important n’est pas d’être soi mais de faire parti d’un tout suffisamment complexe pour produire une myriade d’infinitésimales parties de lui-même capables de percevoir et de s’interroger sur le tout. Chaque enfant est un miracle, la vie est un miracle, la conscience est un miracle C’est mon parti pris La vie est un simple vaisseau
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Hello La question de la rationalité comme fondement de la religion est une longue histoire philosophique entremêlée de théologie, de morale, de foi. La rationalité est un outil amené en occident par les grecs pour fonder notre compréhension du monde et de notre rapport au monde, il a inspiré le siècle des lumières et nous guide toujours. Mais rationnellement, toutes les philosophies ne traitent incroyablement pas...de la vérité. En mathématiques un théorème qu'on qualifiera de vrai s'impose. Les philosophies se complètent ou s'opposent. Le véritable sujet de la rationalité en philosophie est le sens, donner du sens. On peut leur demander d'être cohérentes....on se trompe en les croyant vraies. La raison de l'existence peut elle être compris par la raison ? Certainement non. Une infinitésimale partie du tout...ne peut que donner du sens, son sens...au tout. Et qu'on soit en religion ou en philosophie les sens n'ont pas manqué ni concernant l'origine du monde, ni sur les dieux... Le moins qu'on puisse dire est que la raison n'a pas extrait une vérité ni même un consensus.... Mais les différentes fois ont fondé des communautés des philosophies et des écoles de pensées. Il y a une forme de naïveté à penser que sa logique permettra de trancher. Les mathématiques amènent des éclairages sur les limites de la logique comme sur le concept de vérité Les modèles cosmologique sont ce qu'il y a de plus abouti pour tenter d'émettre des hypothèses du monde. Ce qui est universel, c'est juste votre recherche de sens mais ce qui vous est singulier c'est de penser pouvoir conclure avec tant de limitations de données, de perceptions, notre condition humaine Pour beaucoup, pour Bergson, le néant ne peut exister puisque cette idée est autodestructrice d'elle même D'abord parce qu'attribuet au néant des attributs lui permettant de sortir de son état, c'est lui ôter la définition même de néant... Ensuite parce que conceptualiser le néant, c'est exprimer des idées le concernant, des contours...hors le néant ne peut être défini sans lui donner des caractéristiques qui là aussi vont lui extraire sa qualité de néant. Même dans l'idée de création catholique, un dieu pré existe au cosmos, à l'existence avec tous ces attributs supposés d'infinité ou de perfection sur lesquelles votre logique fonde ses raisonnements en se heurtant évidemment aux problèmes fondamentaux qu'ils contiennent...
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Religion : qu'en restera-t-il si l'existence des extraterrestres est confirmée ?
zenalpha a répondu à un(e) sujet de poussiere666 dans Religion et Culte
Par définition, Jésus est déjà un extra terrestre si sa nature est réellement divine et si Dieu le père l'a envoyé depuis son plan de réalité divin transcendant. La conséquence pour la religion a été de bâtir une trinité divine intégrant ce pseudo terrestre que tous ont qualifié d'extra. De là à les penser saint d'esprit ... -
S' il est "réellement" transcendant, alors il est vrai qu'il est transcendant et perçu tel quel par le dogme S'il n'est pas "réellement" transcendant, alors il est vrai qu'il est faussement perçu comme tel et il est faux qu'il soit "réellement" transcendant Le problème....c'est qu'un dogme est par définition non verifiable puisqu'il est posé a priori comme une verité car perçu tel quel Vous avez du mal avec la logique et au nom d'une fausse logique, vous emettez vos perceptions de vérité comme un dogme C'est aussi pourquoi vos écrits ont beaucoup plus leur place en religion qu'en philosophie et encore bien davantage qu'en science Mais Forcément...la raison et la logique ne sont pas l'outil premier de la religion Vous restes une foi dans votre logique et une recherche d'universalité dans votre perception personnelle Vous êtes une émanation kantienne qui sert sa loi de moralité au désespoir d'une logique incomplète pour plier ce sujet. La rendant fausse, vous concluez. Le questionnement est plus riche que la conclusion, le raisonnement plus important que le théorème, le chemin compte davantage que la destination, une autre richesse et cadeau du bouddhisme pour ne pas bouder notre plaisir
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Ajouter quelque chose à TOUT...est par définition impossible puisque rien n’existe par définition en dehors de .... TOUT... pas besoin d’évoquer la perfection ou l’imperfection de ce qui est (encore moins de ce qu’on ajoute impossiblement) pour le conclure Et quelque chose de VRAI n’est pas quelque chose qui est perçu...certaines vérités sont vécues, sont perçues, d’autres sont non perceptibles, non démontrées et nous savons mêmes qu’il existe des vérités non demontrables qu’on appelle des indécidables de la même manière que des phénomènes physiques se déroulent en vérité dans l’espace en dehors même de notre capacité à collecter de l’information sur ces faits Vous signifiez simplement que la transcendance est non perceptible et c’est finalement tautologique, mais convenez qu’il est vrai qu’elle est conceptualisée sans qu’on ne la perçoive. S’il faut percevoir pour être vrai, la transcendance est forcément fausse, ce qui est une conclusion tout aussi souhaitée par vous que votre raisonnement avec le même type d’erreur de raisonnement
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Les définitions sont à géométrie variable ce qui permet à peu près .... n'importe quel type de discours Mais l'immanence me semble plus pertinent lorqu'on la définie comme l'ensemble des principes et des contenus se contenant soi-même, non issus de concepts plus fondamentaux dont les principes et constituants seraient d'un ordre différent. On l'a vu avec Godel, cela pose un problème de logique si on formalise rationnellement l'ensemble des constituants qui seraient premiers (les axiomes, les 'atomes') et l'ensemble des principes qui les régissent (la logique, les lois physique) Et la substance a été l'objet de nombreuses représentations mais classiquement, c'est un état fondamental premier et qui ne change jamais, une nature première inaltérable à partir de laquelle les phénomènes vont se dérouler (les accidents) Selon moi... postuler que la substance 'en soi' existe est une appropriation, un parti pris, issu de l'éducation des religions. La question ne doit pas forcément être ramenée au concept de création et d'ailleurs, Bachelard par exemple indique que TOUT est issu de relations, que rien n'existe en SOI et par SOI donc postuler un créateur recule la même question de l'origine du créateur C'est un concept repris bien avant par le concept de vacuité du boudhisme pour lequel RIEN n'est premier, tout est relation, aucune existence ne peut être autonome et permanent https://www.matthieuricard.org/blog/posts/sur-la-vacuite Les juifs ont clairement proposé LEUR 'représentation' à ce problème de création en postulant le tsimtsoum, le Dieu infini qui se rétracterait en lui même pour laisser de l'espace dans lequel le cosmos va pouvoir prendre place et s'organiser Je peux entendre que la substance pose la question de la création mais si une substance est créée, elle n'est plus fondamentale ni première et n'est certainement plus autonome Bref... on part d'une définition pour poser une question qui la ... remet en cause... Et si on peut s'interroger sur la 'vérité' de la transcendance, la question de vérité n'est pas plus limitée à ce sujet qu'à n'importe quelle autre y compris sur la vérité de l'existence de la substance ou sur les modèles qui en déterminent les attributs Non, toute votre logique décortiquée pas à pas m'échappe alors l'ensemble d'une construction davantage encore
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Philosophiquement, ne pas confondre le transcendant donc ce qui appartient à un ordre différent, supérieur, que nous ne pouvons pas experimenter, extérieur au monde. Dieu est transcendant dans le catholicisme Qu’on oppose à immanent, donc confondu et contenu dans le monde comme le ”dieu nature” de Spinoza De ce qui est transcendantal défini par Kant Husserl ou les phénoménologistes et qui sont davantage les conditions premières et nécessaires à toute expérience humaine à l’inverse comme la sensibilité où les mécanismes de raisonnement, ce qui est ”Donné” comme incontournable et difficilement rationnellement expliquable par la raison Dieu est transcendant pour les catholiques mais il n’est pas une entité transcendantale, c’est une entité transcendante.
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Une implication est une règle de logique. Il faut que les axiomes et la nature de la logique imposent la conclusion Or justement, un système d’axiomes et une logique d’un niveau de complexité minimum ne peut être complet : c’est ce qu’on appelle le théorème d’incomplétude de Godel. Il existe forcément des énoncés non refutables non demontrables Par conséquent, la perfection de ce théorème implique de considérer qu’aucun système ”complexe” ne peut être complet Dire que la perfection implique la complétude était le rêve d’un mathématicien appelé Hilbert réfuté par Kurt Godel Je peux d’ailleurs dire qu’un raisonnement est parfait sans qu’il n’inclue l’ensemble des lois de l’univers Mais il m’est plus aisé encore de voir les imperfections logique des ”raisonnements”
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Bonjour @quasimodo Kant a été élevé dans une famille très pieuse et protestante, son éducation religieuse est le principal déterminant de son rapport à la religion dans sa philosophie Il a aussi cette particularité d'avoir occupé une chaire de philosophie à l'université, un philosophe spécialiste et professionnel de la .... philosophie, un homme de son époque. Il connaissait en profondeur la tradition philosophique qui le précédait ainsi que l'impasse duale de l'opposition entre les rationalistes comme Spinoza ou Descartes et des empiristes comme Berkeley, Locke ou Hume Le siècle des lumières est le siècle du rationalisme qui amenait une étude critique sur toute la tradition philosophique ainsi que les fondements des religions. Les philosophes du siècle des lumières s'inscrivent bien dans la tradition antique avec une foi inébranlable dans la raison de l'homme et les nouvelles sciences expérimentales venaient éclairer la philosophie avec comme tâche de jeter les bases rationnelles de la religion et de la morale La religion...devait...trouver des racines rationnelles, ce qu'on appelle les "religions naturelles", les principaux philosophes étant d'entrée et comme Kant croyants, Newton, Descartes.... partageaient ce point de vue et la croyance en l'immortalité de l'âme relevait davantage de la raison que de la foi Les philosophes voulaient dépoussiérer toutes ces professions de foi aux dogmes arbitraires qui venaient se substituer au "véritable message" de la religiosité, cun Dieu plus philosophique que théologique qui se serait manifesté lors de la création et serait resté discret depuis sa création, c'est le moment de développement de l'idée du déisme avec dieu comme cause première et causa sui Des rationalistes pour qui la raison était donc le fondement.... opposé aux empiristes pour qui seuls nos sens nous permettaient d'expérimenter notre rapport au monde Les rationalistes philosophes plutôt d'une tradition catholique, les protestants plutôt d'une tradition faisant appel au mécanisme de la foi Kant a proposé une sortie à cette impassé sur un double aspect Pour lui, la raison comme la perception jouent un rôle dans notre rapport au monde, et l'espace comme le temps sont les formes a priori de notre sensibilité, ce ne sont pas des choses "en soi" mais des mécanismes fondant la causalité inscrits dans notre représentation humaine du monde, nous poussant à rechercher aux conséquences les causes, nous poussant aux questions philosophiques de l'origine du monde L'espace et le temps vus comme des éléments constitutifs de l'homme et non des formes a priori extérieurs à lui via la conscience de l'homme. La conscience est formée à partir du monde extérieur mais en retour, les choses extérieures sont formées à partir de la conscience La loi de causalité est déplacée de l'expérience à la raison humaine et s'impose à tous comme l'a priori de notre sensibilité à partir duquel tout raisonnement humain s'inscrit Un renversement surnommé "sa révolution copernicienne" et c'es cette révolution qui inspire la première partie de son épitaphe "deux choses ne cessent de remplir mon coeur d'admiration et de respect plus ma pensée s'y attache et s'y applique : le ciel étoilé au dessus de moi et la loi morale en moi" Le rapport au ciel étoilé représente cette partie de notre forme a priori de sensibilité d'homme Mais l'affaire qui nous occupait concerne davantage le fondement... rationalisé... de la religion S'il est protestant, il ne prêche pas par les révélations ni par les textes saints... Kant ne contentait pas de mettre en avant la foi caractéristque des protestants devant les offensives rationnalistes des catholiques afin de donner un fondement à Dieu donc aux religions Bien sûr... la foi l'amène à ses conclusions, il est élevé dans ce monde et par une éducation qui l'y amènent Mais pour lui, la foi en une âme immortelle, en l'existence de dieu comme au libre arbitre sont des postulats pratiques Postulat est quelque chose qu'on affirme sans démonstration (contrairement aux essais de Descartes tirés de la notion d'être parfait par exemple) et pratique relève.... de la morale Pour Kant, c'est une nécessité morale que d'accepter l'existence de Dieu Kant ressent dans le bien et le mal une distinction qui est inscrite en nous, un fondement réel duquel nul homme ne sait s'extraire, exactement de la même manière que la loi de causalité est inscrite en a priori de la sensibilité pour les hommes comme un fondement premier Cette faculté de distinguer le bien du mal est toute aussi innée et est le fondement de la vie morale de tout homme, quel que soit l'époque exactement comme la loi de causalité et de notre expérience du temps et de l'espace est innée pour tout homme et pour toute époque, aussi bien que les lois physique s'imposent aux objets ou que 2+2 font 4 en base 10 en mathématiques Il reformule cette loi morale comme un imératif catégorique et commence par dire "agis uniquement d'après la maxime qui fait que tu veux qu'elle devienne en même temps une loi universelle" Quand j'agis moralement, j'ai fondé mon action sur une morale que je souhaite m'appliquer aussi bien que je souhaiterai qu'elle s'applique pour l'ensemble de l'humanité, ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse... Cette loi morale est aussi absolue et universelle à l'homme que le principe de causalité Et comme il faut que tu sentes que c'est ton devoir d'agir ainsi, on parle souvent pour Kant d'éthique du devoir Une éthique qui présuppose que ... tout homme... doit naturellement choisir en toute liberté, en libre arbitre, la déclinaison des lois morales qui vont le guider et guider ses actions, un tri dans l'ensemble des déclinaisons morales et religieuses qui lui sont offertes ou inscrites dans son éducation Pour Kant nous sommes à la foi corps et raison Des êtres sensibles soumis à la loi de causalité et des êtres de raison qui choisissent eux mêmes les causes qu'on va décider de servir alors que les animaux par exemple ne ressentiraient que désirs et besoins, émotions tout au plus Kant dépasse l'opposition rationalisme / empirisme par une approche maniant habilement l'homme qui ressent et ne peut que ressentir que monté avec ses lunettes de causalité pour appréhender le monde et doté de la raison qui lui permet de faire de ses expériences le chemin personnel qui servent la loi universelle de moralité qui est inscrite également en chaque homme dans son appréhension du bien et du mal Du point de vue religieux...Kant déplace la question religieuse du métaphysique vers le terrain moral dans lequel Dieu est une idée régulatrice naturelle Comprend bien que finalement, la moralité et cette loi de moralité est PREMIERE chez kant, il faut agir pour être digne du salut quelle que soit la règle religieuse que tu décides de servir plutôt que de se battre pour le salut selon des textes sur lesquels la question de la moralité n'est pas première Reprend l'épitaphe de KANT.... les lois morales...c'est ce qu'il écrit en dernier, sa fierté de faire de son expérience de causalité et de l'empirisme de son rapport au monde ce choix rationnel de servir les lois morales qui le conduisent à l'idée de Dieu Je ne commente pas Sartre plus le temps mais à l'occasion
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Si j’essaye de vous comprendre, vous decretez que parfait signifierait complet, définitif, fermé, unique, un état auquel on ne peut rien ajouter, rien soustraire, rien complémenter et qui ne peut rien créer sans s’auto altérer ou altérer ce qui existe. Ajouter au parfait = imparfait : règle numéro 1 à importer dans toutes les bonnes écoles C’est possible mais de mon point de vue, c’est plutôt ajouter des imperfections aux imperfections qui définit le médiocre La perfection ma foi est trop éloignée pour ne pas se contenter de progresser vers le moyen Après tout, comment ce petit ersatz que vous et moi sommes depuis l’infinitude de notre vie comme minuscule échantillon du tout peut-il ne serait ce qu’imaginer l’ensemble de l’univers et de son créateur si tenté qu’il existe Mais arriva Joseph deletre
