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January

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Tout ce qui a été posté par January

  1. January

    Tenue correcte exigée

    En plus elle frappe Pour la féminité c'est râpé.
  2. Oui et ? Tu vois bien, c'est pas Taïwan, c'est pas l'Asie. Et comme Indies Saint James travaille aussi avec l'espagne, le portugal et l'italie (les meilleures matières premières au monde). Franchement je mets carrément un point d'honneur à ne pas porter des trucs qui viennent d'Asie. Ca peut te paraître bizarre mais c'est la vérité. Par exemple quand j'achète chez Le Temps des Cerises je m'assure que c'est pas leur prod de Chine (c'est sur les étiquettes).
  3. Tu devrais mieux te renseigner.
  4. Oui J'en ai du indies et je recommande vraiment hein, superbe façon, ça ne bouge absolument pas au lavage, au repassage, c'est vraiment de la très bonne qualité Ah bah tu vois j'en savais même rien. 12 kilos, ok
  5. Non non, Français. Tu ne reconnais pas ? Quelle est la marque française réputée qui utilise souvent le bleu, le rouge et le blanc ? Non. Alors, quelle marque française ? Alors ça par contre on n'a pas le choix pour ça.. Coréen pour moi mais je ne serais pas surprise qu'il soit assemblé en Chine comme tous les autres tél.
  6. En plus ce matin c'est vraiment cocorico avec cette robe
  7. Tant que c'est possible oui. Je roule français, je m'habille français y compris les accessoires et je mange français.
  8. January

    Tenue correcte exigée

    Les françaises veulent être libres, elles ne veulent pas d'homme au dessus de leur tête qui leur disent quoi faire, elles ne veulent pas de cette "hiérarchie" comme tu dis, et c'est heureux. Parce-que lorsqu'on voit ce que ça donne dans certaines communautés, elles ont intérêt à avoir un caractère bien trempé ! En gros t'es en train de dire que les italiennes sont des soumises, ok.. Je le voyais pas du tout comme ça. L'homme commande et elle elle obéit et ferme sa gueule. C'est ça la "hiérarchie".
  9. Moi je recommande Tous les livres de Sandrine Collette, une magicienne. Elle peut passer d'un thème à un autre, une des rares qui peut se le permettre. Et oui, dans "Et toujours les forêts", le style est là exprès, et si tu as été attentif, il évolue tout au long du livre. Moi je suis très sensible à ça mais je comprends qu'on puisse aussi juste vouloir se faire "raconter une histoire". Et c'est vrai que dans ce cas, Sandrine Collette tu n'aimeras pas
  10. January

    Tenue correcte exigée

    ça c'est biiiien glissant.
  11. Didier R. fournisseur de l'imprimerie "J'allais faire une proposition à Michel ce jour-là. je me suis garé en marche avant, j'ai rassemblé les documents. Quand je suis sorti de la voiture, j'ai vu des Michel arriver avec un homme avec une Kalachnikov. Michel m'a demandé de partir. J'ai réalisé dans son regard qu'il fallait que je parte. Je suis remonté dans la voiture. Michel était au portail pour le fermer. j'ai roulé un peu dans la zone industrielle. J'ai paniqué. J'ai pris mon téléphone et j'ai appelé la police". Le témoin dit avoir pensé d'abord qu'il s'agissait d'un policier, du fait de sa tenue et de son arme.Il précise que le terroriste lui a, comme Michel Catalano, serré la main en disant : "On ne tue pas les civils". Un dernier témoignage est lu par le président, celui de Stéphane T. employé de l'imprimerie. "Le 9 janvier, à cause des différents dispositifs de police et de gendarmerie dans les environs, je suis arrivé en retard. J'ai vu la présence de deux personnes. J'ai cru que c'était des policiers. Avant de reconnaître formellement les deux frères. J'ai baissé ma vitre. Un des deux individus m'a parlé et dit de ne pas m'inquiéter et dit qu'il n'était pas là pour tuer des civils. Il a parlé de Charlie Hebdo et de la vengeance du prophète, du Coran de l'islam". Le terroriste le laisse partir et lui demande d’avertir les forces de l’ordre. Stéphane T. quitte les lieux à bord de sa voiture, terrifié à l'idée que les terroristes allaient lui tirent dessus. Il se rend à la gendarmerie pour donner l'alerte. Le président demande aux accusés s'ils souhaitent s'exprimer sur les faits du jour. A.Abbad : leurs idéologies je ne les partage pas, je les ai jamais partagées. Je ne vois pas comment un humain psychologiquement constitué peu adhérer à ce genre d'idée. Un autre: On ne peut que constater la bêtise du discours des Kouachi, c'est des assassins. Il se prennent pour des héros, mais ce ne sont pas des héros. (...) Pour moi c'est inqualifiable les assassinats qu'ils ont commis". M.Karasular : Pour moi c'est pas des musulmans. Heureusement il y a le GIGN pour les arrêter ces gens-là. J'en ai vu dans les prisons, il y en a beaucoup des gens comme ça dans les prisons et je ne sais pas comment ça va faire tout ça". Tous les accusés saluent les témoignages émouvants, touchant. Beaucoup se distinguent des Kouachi, les qualifiant d'assassins. Ils disent compatir avec les victimes.
  12. Lilian employé de Michel Catalano Michel Catalano lui dit "c'est eux". Témoin : "J'ai compris tout de suite". Il s'est caché dans un placard, sous l'évier, recroquevillé du mieux qu'il peut. Caché sous l'évier, dans un placard, où il est resté 8 heures et demie. Lilian avait, la veille, repéré cet endroit pour s'y cacher. Ce matin là, quand Michel Catalano dit "c'est eux", il comprend. Ils parlaient des Kouachi, imaginaient qu'ils pourraient venir dans la région. Lilian a demandé avant l'audience et redemande maintenant à la barre à tous les journalistes de ne plus donner son nom de famille, et de flouter son visage, y compris dans les archives. "On a envie de garder une carapace pour se protéger soi-même, son entourage".
  13. Michel Catalano raconte le contre-coup difficile. La perte de son père en 2015, qui lui dit : "tu m'as donné la plus belle chose, tu n'es pas mort avant moi". Aujourd'hui il remonte son entreprise qui fin 2019 n'était pas à l'équilibre et devait faire face à beaucoup de crédits. "Je lâcherai pas.. c'est ce qui me fait tenir".
  14. Après les tirs échangés avec les gendarmes, il les entend remonter dans l'escalier : le bruit de leurs pas lourds dans l'escalier me hante encore. Les frères l'appellent "monsieur, monsieur, vous êtes où ?" Il ne veut pas qu'ils trouvent Lilian alors "j'ai rouvert la porte. C'était tellement dur"... Chérif avait l'arme pointée sur lui, les yeux noirs, effrayants, surexcités. "Je me suis décalé de la ligne de tir. J'ai regardé la blessure (causée par le tir du gendarme) j'ai dit 'je peux vous soigner'. Le petit a dit "soignez le". "Je lui dis : asseyez vous là". Il refait trois fois le pansement, le premier ne tient pas, le deuxième est trop serré, pour le 3e il trouve les ciseaux de sa femme. Avec le recul, il dit que c'est surréaliste, c'était lui l'otage, et il disait "faites ci, faites ça". Le grand dit à son frère "je vais mourir". L'autre lui répond :"non, on a pas fini." Michel Catalano demande s'il peut partir. Ils acceptent après le 3ème pansement. Il descend l'escalier. "Un frisson m'a traversé le corps. Je les ai entendu prendre la kalach. J'ai cru mourir, encore." Il explique qu'il avait peur que Lilian ne s'en sorte pas. Il espérait que les terroristes le suivraient et sortiraient du bâtiment pour affronter les gendarmes. Michel Catalano dit des choses très intéressantes sur la relation entre les deux frères. Pour lui c'est un vrai binôme, entraîné, où l'un veille toujours sur l'autre. Le grand est plus excité, mais au moment d'aller vers les gendarmes c'est le petit qui lui dit d'y aller. C'est plus complexe que la relation dominant (Chérif) dominé (Saïd) qu'on a souvent racontée.
  15. Cet après-midi c'est reparti avec le planning d'audience et Yom Kippour. Le président répète qu'il entend les inquiétudes et que le planning peut changer encore d'ici là. Michel Catalano (propriétaire imprimerie) Il explique son métier, son souhait à l'époque avec sa famille d'acheter une petite maison de campagne, histoire de vouloir souffler. Il arrive à la journée du 9 janvier, il raconte, il buvait son café, ça sonne il va ouvrir, il jette un regard à son employé "cache-toi, coupe ton portable ! ". Les terroristes lui demandent d'appeler les gendarmes. Il a une femme au téléphone qui lui demande "combien ils sont ?" - Ils sont plusieurs. - ils sont devant vous et vous ne savez pas combien ils sont ?" Michel Catalano raccroche. M. Catalano : Je les regardais dans les yeux pour anticiper ce qu'ils allaient faire. je pense que le sport m'a aidé à garder ce sang froid, ce calme. Moi je pensais que j'allais mourir, mais de toutes mes forces je voulais tout faire pour que Lilian (son employé caché) reste vivant. Le plus grand (Chérif) s'est assis et m'a expliqué qu'il était d'Al Qaïda au Yémen, qu'il était un enfant de la République, qu'il ne tuait pas les femmes et les enfants. Son frère pose la kalach à 1 m de moi. Je la regarde... Je me suis dit non ce n'est pas la bonne solution. Il m'a parlé de Michel Onfray, je ne sais plus pourquoi.. J'écoutais moins, car le petit était en train de fouiller les pièces.. '"vous êtes sûrs que vous êtes seul ?" j'ai dit oui, je prenais tellement sur moi pour rester calme. C'est là que le commercial, Didier, arrive, " je l'entends se garer; je leur dis " laissez le partir ". Il descend l'escalier, les frères dans son dos. Didier lui serre la main, ainsi qu'au plus grand. Je lui dis : "Didier, faut que tu partes." Dans mes yeux, il a compris. Il m'a regardé avant de redémarrer, je me suis dit "c'est la dernière personne qui me voit en vie". De retour dans le bureau, les terroristes lui demandent "vous êtes juif ?" je dis je suis français d'origine italienne. Pour moi, c'est évident que si j'avais été juif, je ne sera pas là pour parler.
  16. Un gendarme de Dammartin Il dépose d'une voix calme, il explique ses prises de décision, ses réflexions par rapport à la situation, où sont les issues, quelle possibilité de repli, etc. Il dit qu'il fait appel à ses réflexes de l'armée, ils font le tour du bâtiment avec sa collègue (qui a témoigné juste avant) par la gauche. Il voit l'un des frères Kouachi sortir et tirer. Il anticipe son tir en sa direction et riposte. Il le blesse "il s'effondre dans l'allée". Il réfléchit ensuite très vite, il sait qu'il y a des otages, s'il le tue, comment va réagir son frère à l'intérieur, il risque de tuer les otages. "Pour les otages, je ne peux pas le tuer, je le laisse ramper et entrer à l'intérieur". Témoin : "je peux pas entrer, je ne connais pas la configuration des lieux, et où est le 2ème". Je dis à ma collègue, "extraction". Tous les termes militaires me reviennent". Il crève les pneus de la 206 au passage. Arrive l'adjudant qui lui "gueule" dessus", leur demande de reculer la voiture. Ensuite on lui dit d'aller à l'arrière, il refuse car il faut boucler la zone, empêcher les gens d'approcher, ce qu'il fait en attendant le GIGN. 47 minutes d'attente. Témoin : "Si vous n'avez pas connu une préparation militaire, vous ne pouvez pas faire face à ça. Ma collègue m'a dit "j'ai pas dit au revoir à mon fils" je lui ai dit c'est pas le moment de penser à ton fils, tu te concentres !' Il se souvient de ce moment comme d'une "expérience au combat". On l'a félicité d'avoir ramené sa collègue en vie. Il explique que sa hiérarchie n'a pas été à la hauteur ensuite, jusqu'à le renvoyer faire de la garde là où il avait fait feu. Il a reçu des médailles, et pour la distinction honorifique de la gendarmerie, il l'a refusée, sa collègue n'étant pas citée à ses côtés. Il ne monte pas en grade non plus, ça, c'est pour les gendarmes morts. "Je demandais pas des félicitations, juste un 'ça va ? tu vas bien ? J'ai rien eu'" Il termine en rendant hommage aux victimes gendarmes et dit qu'il aime toujours son métier. C'est sympa la gendarmerie..
  17. L'employé de la station service braquée par les frères Kouachi n'a pas pu venir, il est plongé dans une profonde dépression et depuis la reparution des caricatures, il a une peur panique d'un nouvel attentat. Le président lit sa déposition. On entend une gendarme de la brigade de Dammartin. "On avait un simple pistolet, eux ils avaient des kalachnikov. S'ils nous tirent dessus leur cartouches passent à travers, nos gilets c'est comme une feuille de papier". "Je n'ai pas voulu d'arrêt maladie, je ne voulais pas apparaître comme quelqu'un de faible psychologiquement, avoir un dossier". Elle ne veut surtout pas voir un "psychologue gendarmerie". Elle en voit quand même une : "elle a rien compris, j'ai refusé de continuer à la voir, ça m'intéresse pas de re-raconter la même chose et d'avoir un 'dossier' avec écrit "psychologiquement faible". Elle dit que sa hiérarchie ne l'a pas soutenue, que certains collègues lui auraient également maladroitement dit qu'elle "avait de la chance".
  18. Aujourd'hui un changement de planning prévu la semaine prochaine met le feu aux poudre immédiatement. Une avocate de la défense demande pourquoi une audition d'Anne Hidalgo est prévue le 28. Prsdt : Tout ce qui est du ressort du pouvoir discrétionnaire du président ne fait pas forcément l'objet d'un débat. - C'est quand même la maire de Paris, je demande, elle est témoin de quoi ? demande l'avocate. Prsdt : bon, l'incident est clos, lorsque j'aurais ce courrier, vous pourrez faire toute observation utile. Isabelle Coutant-Peyre : On pourrait aussi entendre F. Hollande, qui disait qu'il était inutile de laisser une voiture devant Charlie Hebdo. Un autre avocat de parties civiles s'élève contre ce changement de planning, parce que le témoignage d'Anne Hidalgo est prévu le jour des victimes de l'Hyper Cacher, et que cela va empiéter sur le temps qui leur est accordé. Cela pose aussi problème car lundi est la journée de Yom Kippour, donc beaucoup de parties civiles ne viendront pas ce jour là. Un avocat regrette que cette journée n'ait pas été neutralisée. Avocat PC : Beaucoup de victimes ont été tuées pour la seule raison qu'elles étaient juives ! Régis de Jorna rappelle que cela avait été soulevé au début, et qu'il avait été décidé que le principe de laïcité doit l'emporter. Le regret des avocats de victimes de l'Hyper Cacher, c'est que des auditions aient été ajoutées précisément ce jour-là, qui intéressent leurs clients. Prsdt : J'entends vos observations. Ca commence bien la journée...
  19. Je le savais que tu trouverais A toi !
  20. Je crois que tu devrais lâcher l'affaire. Commencer comme ça c'est vraiment pas une construction stable
  21. Bah c'est le carnaval, j'imagine que oui, ils font une fête et il y a à boire et à manger, jusque là rien d'anormal. Moi je n'ai pas connu ça mais je sais que mes enfants oui.
  22. Source ? Jamais il n'a été question que ce soit l'enseignante qui cuisinait des crêpes.
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