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Tout ce qui a été posté par January
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Reprise d'audience Sont projetées des images qui ont été trouvées dans l'iPad d'Ali Riza Polat. Parmi elles, des images sur Charlie Hebdo et l'Hyper Cacher; des décapitations, une prestation de serment d'allégeance des frères Kouachi. On trouve aussi : La revendication d'Amedy Coulibaly, la couverture du magazine Dabiq, un dessin représentant une personne qui jette une poubelle sur quelqu'un qui dit "je suis Charlie". Dans les images qui ont été trouvées dans l'iPad d'Ali Riza Polat après avoir été effacées et récupérées il y a aussi un "je suis Charlie" le Charlie est barré et remplacé par "Kouachi", une photo de Farid Benyettou", des photos de la C3 des Kouachi. Le président en vient aux témoins qui devaient être entendus aujourd'hui. "Hakim EL M a envoyé un message ce matin pour dire qu'il avait une suspicion de covid et qu'il ne viendra pas. Soit on passe outre, soit on lit son PV, soit on attend le résultat du test. Me Cechman, avocate partie civile, indique qu'elle ne souhaite pas passer outre ce témoignage de Hakim EL M, et rappelle que le samedi 24 octobre a été prévu pour les reports justement. Réaction du président : "oui enfin ça commence à se remplir". le président lit la déposition de Mousse T. entendu le 11 janvier 2015. C'est lui qui a vendu la moto Suzuki avec laquelle Amedy Coulibaly est allé à Montrouge le 8 janvier 2015 avant d'assassiner Clarissa Jean-Philippe. Moussa T. décrira son acheteur avec un signalement correspondant à celui d'Amedy Coulibaly. Max F. a joué les intermédiaires et ramené Coulibaly auprès de l'acheteur. Les papiers eux sont mis au nom de la maman de Willy Prevost. Le président commente la transaction autour de la moto Suzuki: "On a des cavaleries d'escroqueries" (escroquerie pour acheter, faux papiers...). Fin de l'audience du 16 octobre.
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Quatre personnes, dont un mineur, ont été placées en garde à vue dans la soirée de vendredi à samedi après la décapitation d'un professeur d'histoire près d'un collège de Conflans-Sainte-Honorine, a appris l'AFP de source judiciaire. Ces personnes sont issues de l'entourage familial de l'assaillant, qui a été tué par des policiers, selon cette source. https://www.europe1.fr/societe/enseignant-decapite-quatre-personnes-dont-un-mineur-placees-en-garde-a-vue-3999191 L'assaillant, qui n'était pas fiché S mais était connu des services de police pour des faits de droit commun, serait un jeune homme d'origine tchétchène né 2002 et non un Algérien né en 1972, comme annoncé dans un premier temps. https://www.leparisien.fr/faits-divers/val-d-oise-un-homme-retrouve-mort-un-suspect-abattu-16-10-2020-8403562.php
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L'enquêtrice de la SDAT évoque une anecdote racontée par Miguel Martinez : Coulibaly et Ali auraient acheté des dattes à une connaissance de Metin mais ce dernier les aurait arnaqués en leur vendant des dattes pourries (...).Quand ils sont revenus voir Metin, Metin raconte que le noir 'voulait lui tirer dessus' en parlant du vendeur du dattes. cela fait écho aux armes qualifiées de 'pourries' par Amedy Coulibaly. Me Metzker à l'enquêtrice de la SDAT : Mr Martinez a fait l'objet d'une évaluation en détention concernant la radicalisation ? Le président: je pense que madame ne s'est pas occupée du sort de Miguel Martinez quand ce dernier était en détention. l'enquêtrice de la SDAT précise que plusieurs personnes entendues ont indiqué que Miguel Martinez était radicalisé, qu'il avait une chambre dédiée à la prière. Me Margot Pugliese, avocate de Miguel Martinez, interroge l'enquêtrice sur la pratique religieuse de son client. L'enquêtrice de la SDAT précise que des témoins ont dit "qu'il avait changé, qu'il s'était laissé pousser la barbe, qu'il avait une chambre dédiée à la prière". Elle ajoute: "Miguel Martinez a déclaré que c'est un musulman pratiquant, qu'il a été à la Mecque." Me Margot Pugliese, avocate de Miguel Martinez : pendant toute l'instruction on lui dit qu'il avait des liens avec l'islam radical parce qu'il a une grosse barbe et un qamis...Mr Martinez en garde à vue vous parle spontanément de Saïd Kouachi? Il dit que Saïd Kouachi est venu au garage avec Tarik B. Vous avez toute sa téléphonie à Miguel Martinezn Vous avez les liens avec Coulibaly, Polat et les autres. Et puis finalement la garde à vue de Mr Martinez est levée.Pour quel motif ? L'enquêtrice de la SDAT: au moment où on va chercher les liens, on a trouvé une ligne à Mr Martinez et une autre ligne, la 0733 qui est très active avec Polat et Karasular, on ne sait pas à qui est cette ligne. Quand on présente le boîtier à Mr Martinez, il dit: "je l'utilise mais je ne suis pas le seul, mon associé Abdelaziz Abbad l'utilise aussi". On a préféré garder un peu de temps de garde à vue pour pouvoir, si nécessaire la reprendre. Me Margot Pugliese, avocate de Miguel Martinez : La garde à vue de Mr Martinez est levée en dépit de tous les éléments que je vous ai cités à cause de cette ligne qu'utiliserait aussi Abdelaziz Abbad ?? Me Margot Pugliese, avocate de Miguel Martinez, rappelle que donc son client est placé en garde à vue une 2e fois en 2017. Quels sont les nouveaux éléments par rapport à 2016? ce qu'il y a de plus ce sont les déclarations d'Abdelaziz Abbad... Me Margot Pugliese : peut-on dire que parfois Abdelaziz Abbad a une vision changeante voire défaillante de ce qu'il s'est passé (elle cite un exemple le 3 janvier 2015) ? L'enquêtrice : je ne saurai répondre à cette question - Ca peut être utile parfois que Mr Martinez soit estampillé religieux ? Ca fait plus peur ? Me Jean Chevais : vous avez dit 'il y a une filière de trafic d'armes' avec Karasular, Martinez, Polat, Abbad et Coulibaly. Une filière avec des "armes pourries" ou "dattes pourries", vous pensez que c'est sérieux ? Me Coutant-Peyre, avocate d'Ali Riza Polat à l'enquêtrice SDAT : je suis d'accord sur cette histoire de filière surtout que c'est pas les armes du crime...Combien de fois M. Martinez a appelé M. Polat ? En fait il y a sms, en décembre, de Martinez à Polat. Venir prétendre qu'il y a de "nombreux contacts", c'est un peu abusif.
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L'enquêtrice de la SDAT de retour à la barre Abdelaziz Abbad a été mis en examen le 28 avril 2017 du chef d'association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de terrorisme de crimes d'atteinte aux personnes. Il est reproché notamment à Abdelaziz Abbad d'avoir eu des contacts et des rencontres physiques avec Ali Riza Polat (accusé) et avec Saïd Kouachi, et avec Metin Karasular et Michel Catino (accusés). Ces contacts entre Abdelaziz Abbad et ces personnes avaient pour but, selon l'accusation de rechercher et fournir à Amedy Coulibaly et aux frères Kouachi, des armes comme des fusils d'assaut, pistolets automatiques,lance-roquettes,chargeurs, munitions... Abdelaziz Abbad connait Saïd Kouachi, il connait son épouse. Il dira: 'c'était une amie, on était au collège ensemble'. Il dira avoir vu Saïd Kouachi en 2006 mais pour 2014, il n'est pas formel. Me Margaux Durand-Poincloux, un des avocats d'Abdelaziz Abbad interroge depuis plusieurs minutes l'enquêtrice de la SDAT. Elle parvient à mettre en évidence que la rencontre entre Saïd Kouachi et son client, pointée par la police, n'est en fait pas établie. Me David Apelbaum, un autre conseil d'Abdelaziz Abbad enchaîne. Il s'étonne que l'on ait mis la photo de Saïd Kouachi sous le nez de son client en garde à vue alors qu'il n'en avait pas parlé et qu'on lui ait demandé s'il le reconnaissait. Me David Apelbaum à l'enquêtrice: Pardon? Abdelaziz Abbad vous a peu donné ? Le sac d'armes chez Polat, qui vous l'a donné, le fait que Catino descende qui vous l'a donné... L'avocat cite des exemples montrant que son client a parlé et donné des éléments. L'enquêtrice : Mr Abbad ne nous a pas tout dit au cours de ses auditions. Il nous a très peu donné. il faut lui mettre les choses sous le nez. Me David Apelbaum à l'enquêtrice SDAT : On a des attentats, on est dans un dossier terroriste, on n'a pas de liens avec les Kouachi alors on essaie d'en faire rentrer un de force. La police n'a-t-elle pas tout fait pour trouver un volet Kouachi ? Sur les armes longues que vous avez évoquées, tout le monde donne la même description de ces armes. Correspondent-elles à celles trouvées chez les auteurs des attentats ? - Non. Les années 2015-2016-2017, ont été très difficiles pour la SDAT, on a eu beaucoup d'attentats. On a eu une activité très difficile.... Me Coutant-Peyre à l'enquêtrice de la SDAT : Il aurait été tellement plus simple d'envoyer à Paris la procédure de Lille. Plutôt que d'aller chercher dans tous les sens pour bricoler une espèce de procédure... l'enquêtrice de la SDAT en vient maintenant à la garde à vue de l'accusé Miguel Martinez : En garde à vue il dit 'quand j'ai appris les attentats du 7 janvier, j'ai été surpris sans l'être, car les journalistes de Charlie Hebdo jouaient avec le feu. (Miguel Martinez encourt 20 ans de réclusion criminelle pour participation à une association de malfaiteurs terroriste criminelle. Il est notamment reproché à Miguel Martinez d'avoir eu des contacts avec Ali Riza Polat et avec Saïd Kouachi, avec Metin Karasular et Michel Catino, afin de rechercher et de fournir à Amédy Coulibaly et aux frères Kouachi, des armes. Miguel Martinez a été placé en garde à vue une première fois le 31 mai 2016 compte tenu de la téléphonie. Il a fait l'objet d'une reprise de garde à vue le 25 avril 2017 suite aux déclarations d'Abdelaziz Abbad.)
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A la reprise d'audience cet après-midi, plusieurs avocats des parties civiles ont déposé des conclusions après l'incident de ce matin quand l'accusé Ali Riza Polat a dit à l'enquêtrice de la SDAT qui témoignait : Tu vas le payer ! Le président : Le président peut expulser l'accusé, je ne l'ai pas fait ce matin mais si d'autres menaces venaient, vous serez expulsé. Vous avez le droit de ne pas être d'accord avec ce qui est dit mais mais je ne tolèrerai pas les menaces contre quiconque. Vous avez fait des menaces, directes publiques, qui ont un caractère intentionnel et qui peuvent faire l'objet de poursuites pénales. Ali Riza Polat : excusez-moi pour tout à l'heure. La phrase exacte que j'ai dit c'est : "Tu vas me le payer ça". On peut mentir sur moi mais on ne ment pas sur ma famille ! Ma soeur, mon beau-frère, c 'est tout ce que j'ai pour moi. Est-ce que j'ai déjà insulté quelqu'un dans ma famille, non ? Vous pouvez faire un skype avec eux, ils le diront. Ma mère va venir ici.
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Me Senik, avocate de la partie civile : plusieurs parties civiles vous demandent que leur soit donné acte des propos de Mr Polat devant l'enquêteur de la SDAT qui a dit : " Tu vas le payer". Nous demandons, suite à l'absence de réaction que ce soit acté. Ali Riza Polat s'agace encore. L'avocat général à Ali Riza Polat : Vous insistez, vous continuez. Vous savez ce que je vais faire, je vais ouvrir une procédure pour "menaces sur personnes dépositaires de l'autorité publique". Vous serez renvoyé devant le tribunal correctionnel et vous devrez répondre de cela. Voilà. Me Coutant-Peyre, avocate d'Ali Riza Polat : "Il est intolérable pour toute personne de dire que l'on insulte sa propre mère. (Polat aurait, selon l'enquêtrice, traité sa mère de perverse et de mécréante alors qu'il priait dans sa chambre). Me Metzker : sur le voyage au Liban, la tentative de passage en Syrie, vos investigations vous ont peut-être permis de voir s'il aller rejoindre quelqu'un...? Enquêtrice : On sait qu'Ali Riza Polat a récupéré 3500 euros le 3 janvier, il dit les avoir donné à Coulibaly. Il a récupéré le 9 janvier 2400 euros auprès de Karasular, sa mère lui a donné 800 euros plus tard. Ca fait peut-être peu pour ces déplacements. Ce qui est sur, c'est que le 17 janvier, il tente de passer la frontière Massena pour se rendre en Syrie. Il semble s'intéresser à la Syrie et aux combattants. L'avocate de la Licra: quel sens donnez-vous au passage d'Ali Riza Polat devant l'Hyper Cacher le 28 janvier 2015 ? L'enquêtrice SDAT :Il pourrait s'agir d'une forme d'hommage, comme la pomme d'amour le lendemain à Bastille. Coulibaly aimait les pommes d'amour. Me Lévy : Ali Riza Polat dit que mon client Willy Prevost était le 'bouc émissaire' de Coulibaly. Vous confirmez que cette expression est la première qu'il emploie concernant Prevost en garde à vue ? L'enquêtrice SDAT: Oui exactement. Me Jean Chevais, avocat de Metin Karasular : quand vous dites les "armes venant de là-haut", ça veut dire quoi ? L'enquêtrice SDAT: dans un premier temps, Prevost a parlé de la Belgique, je dirais que c'est la Belgique. Me Jean Chevais : Et Lille vous savez pas qu'il y a des gens qui y vendent des armes. Que les armes rouillées, les armes de merde auraient pu venir aussi de Claude Hermant. Mr Hermant a reconnu que c'est lui qui avait donné les armes à Coulibaly. "NON" crient plusieurs avocats de parties civiles dans la salle. Le président : il y a quelques inexactitudes.. Me Jean Chevais, avocat de la défense, à l'enquêtrice de la SDAT: Je suis étonné que vous fassiez directement le lien avec la Belgique alors que dans le Nord il y a des gens, des indics des douanes et de la gendarmerie, qui vendent des armes....Vous n'avez pas une petite interrogation sur les vendeurs d'armes officiels de Lille ? L'enquêtrice de la SDAT: je n'ai pas de réponse Me Jean Chevais, avocat de la défense, à l'enquêtrice de la SDAT: Vous n'avez pas de réponse ou vous n'avez pas envie d'en parler ? L'enquêtrice de la SDAT: Non pas du tout Me Coutant-Peyre, avocate d'Ali Roza Polat : les réactions de mon client sont celles de quelqu'un qui se considère comme injustement accusé. Il manque de sommeil, il perd parfois le contrôle de lui-même. Vous dites qu'Ali Roza Polat serait le bras droit de Coulibaly, c'est un peu un tirage au sort, ça se base soi-disant sur la téléphonie. C'est un procès de substitution, les auteurs sont tous morts. Aujourd'hui on présente mon client comme le bras droit de Coulibaly. Si mon client est le bras droit, pourquoi il n'est pas arrêté plus vite, pourquoi on le file, pourquoi on attend autant ? L'enquêtrice de la Sdat : on le file à partir de fin janvier, de janvier à mars 2015, c'était le temps nécessaire pour obtenir et rassembler les éléments. Me Coutant-Peyre: alors ce sac d'armes, le fameux sacs d'armes pourries je ne sais quoi, vous avez pas fait de saisie... L'enquêtrice: On sait que ce sac d'armes a été placé par Martinez et Abbad. Les deux Ardennais ont déposé ces armes chez quelqu'un. Les armes "rouillées" ont ensuite été jetées dans la Meuse. Me Coutant-Peyre : Comment émettez-vous l'hypothèse d'impliquer mon client dans une commande d'armes pour Coulibaly ? - Je n'émets pas d'hypothèse, je relate les déclarations des uns et des autres. Prevost dit qu'il a récupéré un sac d'armes pour Amedy Coulibaly mais qu'elles ne convenaient pas. Il dit qu'il faut les retourner car elles sont pourries. M. Abbad dit ensuite qu'il a vu ces armes le 25 novembre chez Ali Roza Polat et que ces armes seront ensuite remontées chez Metin Karasular. Voilà. Me Coutant Peyre : c'est important pour votre service, la SDAT, de signaler qu'Ali Riza Polat et Amedy Riza Polat priaient dans un garage ? - Je veux dire que quelques jours avant les faits, Ali Riza Polat et Amedy Coulibaly partageaient les mêmes convictions religieuses, ils sont pratiquants et prient même dans un garage rempli d'immondices. Me Coutant Peyre : Il y a beaucoup de gens dans le monde qui pratiquent leur religion dans des lieux peu agréables. Je ne comprends pas qu'une enquêtrice de la SDAT vienne nous dire : "tiens c'est curieux, ils prient même dans des endroits très sales".
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Enquêtrice : Polat propose Metin Karasular à Coulibaly pour racheter sa mini Cooper. La Mini devait être payée 12 000€, mais n'était pas payée. le 3/01/ 2015,Amedy Coulibaly et Ali Riza Polat se rendent en Belgique pour récupérer cet argent. Coubaly et Polat revenaient avec 3000 ou 3500 euros qu'Ali Riza Polat remet à Amedy Coulibaly le mercredi 6 janvier 2015 au soir, qui correspondait à la dernière fois où il voyait Amedy Coulibaly. Riza Polat : C'est faux arrête de mentir. Menteuse ! Le président lui dit de se calmer. Elle poursuit & évoque une somme de "1434 euros" envoyée par Ali Polat à Metin Karasular via un proche. "Coulibaly a dit que c'était des 'armes de merde' et qu'il fallait les renvoyer". Enquêtrice : Le 3 janvier, Ali Riza Polat nous dit être allé en Belgique avec Coulibaly pour récupérer l'argent. Le 2 Amedy Coulibaly a déjà conduit sa femme à l'aéroport de Madrid pour partir sur zone irako-syrienne via istanbul. Le 3 janvier au retour de la Belgique, Ali Riza Polat et Amedy Coulibaly vont du côté du domicile de Nezar Mickaël Pastor Alwatik, dont l'ADN a été retrouvé sur des armes et un gant de Coulibaly. Sur ce déplacement chez Nezar Mickaël Pastor Alwatik le 3 janvier 2015, Ali Riza Polat nous dit que ce soir-là, il n'est pas monté chez Pastor Alwatik avec Amedy Coulibaly mais qu'il a attendu dans la voiture en mangeant des Curly. Amedy Coulibaly et Chérif Kouachi se voient le 6 janvier. Lors de ses déclarations, Ali Riza Polat n'a rien voulu dire sur sa journée du 6 janvier. Puis devant la juge, Polat déclarera qu'il s'est rendu en Belgique pour récupérer de l'argent et qu'il a été flashé à l'aller et au retour avec son véhicule Kangoo. Nous n'avons trouvé aucune trace d'une éventuelle verbalisation. On sait que dans la nuit du 6 au 7 janvier, Coulibaly était au contact de Chérif Kouachi vers 0h20. Coulibaly envoie des messages à Polat qui se trouve chez lui. Riza Polat : C'est faux, tu mens, à cette heure là j'étais en Belgique ! Le président: S'il vous plait, ça suffit sinon ça va finir par une expulsion. L'enquêtrice : Le 7 janvier au matin, au vu des déclarations de Willy Prevost en interrogatoire, qui dit que Polat est venu le retrouver au bar de Fleury pour récupérer ses deux téléphones. Les 2 téléphones - le téléphone pro remis par Amedy Coulibaly et son téléphone personnel-. Ali Riza Polat aurait aussi récupéré la carte grise de la moto utilisée par Coulibaly pour abattre la policière municipale le 8 janvier. Le 7 janvier, à 10h19, Cherif Kouachi envoie un message à Amedy Coulibaly de sa ligne 5801. Une heure après on sait que Cherif Kouachi sera dans les locaux de Charlie Hebdo. L'ADN d'Amedy Coulibaly a été retrouvé sur une des armes des frères Kouachi, une Kalachnikov retrouvée à Dammartin-en-Goêle. La perquisition chez Ali Riza Polat nous a permis de retrouver scotché sous la table avec son passeport, passeport délibérément caché. Ce dernier mentionnait des voyages. Du 12 au 19 janvier, Ali Riza Polat a été au Liban, deux-trois jours après la neutralisation d'Amedy Coulibaly. Le 17 janvier il a été refoulé du poste conduisant en Syrie. Quelques jours après les attentats, Ali Riza Polat tente de rentrer en Syrie. Après ce refus, il rentre à Bruxelles le 19 janvier 2015 et le 20 janvier au matin il réveille sa mère paniqué en lui disant de le conduire à l'aéroport CDG. Sur le chemin, Riza Polat demande à sa mère de retirer de l'argent, elle prendra 800 euros. Il est déposé par sa maman, arpente les terminaux, cherche. Il tente d'embarquer mais est refoulé car il a une interdiction de sortie du territoire. Ali Riza vient de tenter de partir en Thailande. Il décide alors de faire retour en Belgique. Le 21 janvier il arrive à Partir en Thaïlande, puis revient en France le 25 janvier. C'est assez surprenant pour nous de voir ça. Quand on lui soumet son passeport, sur ces voyages il dit qu'il a "paniqué", qu'il a voulu partir loin car c'était un proche de Coulibaly. Il dit : "J'avais peur pour moi" .Peur pour lui au pont d'aller au Liban, pour se rendre en Syrie. Dans une tablette, on trouve la prestation d'allégeance à l'Etat Islamique, une photo du magazine Dabiq, les montants des salaires des combattants de l'Etat islamique. Dans la tablette d'Ali Riza Polat, il y a aussi une photo d'Amedy Coulibaly, une photo du collègue Merabet avec les frères Kouachi, et une photo du drapeau américain en feu. Ali Riza Polat lance depuis le box: TU VAS LE PAYER. Indignation dans la salle, les avocats de la partie civile demandent que les menaces soient constatées. L'audition du témoin se poursuit. Enquêtrice : Il y a une forte implication d'Ali Riza Polat dans la religion, qualifiée de radicale par certains. Il traite sa mère et sa soeur de mécréantes et perverses. Polat partageait les convictions religieuses de son ami Coulibaly. En garde à vue; Ali Riza Polat dira n'avoir jamais vu d'armes, ne pas avoir traité d'armes avec Metin Karasular et qu'avec ce dernier, il n'a été question que de la Mini cooper de Coulibaly. Le président : peut-on dire qu'Amedy Coulibaly a une emprise sur Ali Polat ? On a quelqu'un qui a des personnes dont il se sert pour avoir de l'agent, des gilets tactiques, des armes. Quelqu'un qui utilise des gens à sa guise. L'enquêtrice SDAT : Coulibaly avait une certaine emprise notamment sur Willy Prevost, qualifié par Polat de bouc émissaire. Polat, lui, on a pas l'impression que Coulibaly avait une telle emprise sur lui. Au vu des investigations, des contacts à la dernière minute, on verra qu'Ali Riza Polat est plus vu comme le bras droit d'Amedy Coulibaly. Jusqu'au 7 janvier au matin, jusqu'à la dernière minute, ils sont ensemble.
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16 Octobre 2020 Une enquêtrice SDAT Ali Riza Polat a été placé en en garde à vue en mars 2015. La téléphonie a permis de mettre en avant qu'il était souvent en contact avec Amedy Coulibaly. Ali Riza Polat : c'est faux ! Le président à l'accusé : ha vous commencez pas hein, vous restez tranquille ! L'enquêtrice : Sur la première ligne Ali Riza Polat a eu plus de 475 appels avec Amedy Coulibaly. Ali Riza Polat a eu 200 contacts avec Metin Karasular entre septembre 2014 et janvier 2015. Sur les 6 lignes d'Ali Riza Polat, quatre ne sont utilisées que pour Amedy Coulibaly et WIlly Prevost (accusé). Ali Riza Polat va contacter les 4 lignes conspiratives d'Amedy Coulibaly. La ligne '5802' utilisée par Ali Riza Polat provient d'une flotte d'Amedy Coulibaly. Une ligne identique a un chiffre près a été utilisée par Cherif Kouachi, la '5801'. La ligne 5802 utilisée par Ali Riza Polat a eu 17 contacts par SMS dans la nuit du 6 au 7 janvier 2015 avec Amedy Coulibaly et n'a été active que du 5 janvier 2015 à 23h55 au 7 janvier 2015 à 13h25. Ali Riza Polat a été interpellé au domicile familial de sa maman à Viry-Châtillon en mars 2015. Des perquisitions ont été menées au domicile de la maman et du papa, séparés et divers objets, ordinateurs.. ont été saisis. Il y a eu 11 auditions d'Ali Riza Polat. Il est au service de Coulibaly, il a reconnu être très proche de lui et dit le connaître depuis 2007. Coulibaly et Polat étaient tous les 2 musulmans et liés par des actes de délinquance (escroquerie aux véhicules notamment...).La maman d'Ali Riza Polat dit que Coulibaly venait chez eux au pavillon de Viry Chatillon mais qu'Ali Riza Polat sortait de la maison pour parler avec lui.Ali Riza Polat avait une dette de 15 000 euros pour des stups, somme due à Amedy Coulibaly. Polat nous dit que comme il ne pouvait pas le rembourser, il lui a rendu divers services. Ali Riza Polat n'a cessé de nous dire qu'il rendait des services à Amedy Coulibaly car il était, comme WIlly Prevost, redevable. Il disait d'ailleurs que Willy Prevost était le bouc émissaire d'Amedy Coulibaly.
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AG : Vous avez indiqué que vous aviez évoqué Christophe D. mais que vous vous étiez trompée avec Claude Hermant. - Je sais pas, je sais plus. AG : avez-vous entendu Souliman et Mohamed Fares parler d'armes entre eux ? - non L'avocat général : C'est pas ce que vous avez dit devant le juge d'instruction.. Vous avez indiqué au juge d'instruction que vous vous étiez plaint auprès de Samia que vous en aviez marre de voir des Parisiens à la maison, était-ce le cas ? - Non Chahinaze B. témoin, répète qu'elle en a marre des questions, "trop de pression" elle dit qu'elle veut rentrer chez elle , que sa fille l'attend, que sa fille l'a appelée en lui demandant où elle était. Me Akorri revient sur l'interpellation du témoin et les conditions de son placement en garde à vue. Me Akorri rappelle que Chahinaze B. a été menottée alors que sa soeur, Amel, dont l'ADN a été retrouvé sur une arme d'Amedy Coulibaly n'a elle pas été menottée quand elle a été interpellée. Me Akorri : vous faites 7h20 d'interrogatoire au 3e jour de garde à vue avec à peine une pause. Vous avez été amenée cagoulée, vous ne savez pas où vous êtes. On peut considérer que ce que vous avez dit au cours de ces 7h20 était en raison de la pression psychologique ? - oui c'est ce que j'ai dit. Me Akorri : vous vous souvenez du moment où vous vous séparez de Mohamed ? Le témoin: non je sais plus Me Akorri : Vous dites: "'à l'été 2014 il a pris la petite il est parti avec sa pute'".
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Une victime de plus : le corps de la jeune femme disparue en Isére, victorine, a été retrouvé.
January a répondu à un(e) sujet de Constantinople dans France
Fête du slip pour raconter n'importe quoi surtout. Ce qu'on verra on le verra quand on aura une ordo de mise en accusation et un renvoi devant la cour d'Assises. C'est pas compliqué à comprendre qu'il faut attendre au lieu d'inventer.. -
Chahinaze B. (ex-épouse de Mohamed Fares) D'abord je veux témoigner mon soutien aux victimes et familles de victimes et toutes mes condoléances, je suis maman, j'ai un enfant, sur mon Facebook comme je l'avais dit en garde à vue j'avais mis "je suis Charlie Hebdo". 1er assesseur : madame, vous êtes informée que la cour a décerné un mandat d'amener vous concernant. La convocation qui vous a été délivrée, vous ne comptiez pas venir.. Chahinaze B. : si, j'ai ouvert la porte, j'ai juste dit que j'étais malade. J'avais demandé une visioconférence. Le 1er assesseur : et on vous a dit quoi ? Le témoin: on ne m'a pas répondu. Assesseur : vous avez fait état que vous étiez un cas contact Covid-19, le médecin vous a prescrit un Doliprane. Vous n'aviez pas envie de venir, aux policiers vous avez dit que vous ne vouliez pas venir... Quel souvenir, indépendamment du choc, sur le fond conservez-vous de votre garde à vue ? Chahinaze B. : que des mauvais souvenirs. J'ai fait de mal à personne. Assesseur : Quelle relation à votre frère Souliman B. avec Samir L. ? Chahinaze B. : je saurais pas vous dire leur relation, j'habite pas chez mes parents. (au sujet de son oncle Samir L.) : Il a renié toutes ses nièces. il a renié Amel B. Assesseur : ils se voyaient votre frère Souliman B. et Samir L., votre oncle ? - je sais pas - on a l'ADN de votre soeur Amel B. sur l'arme, elle vous a parlé de sa garde à vue, de l'arme ? - elle m'a parlé juste de l'histoire, des questions qu'elle a eue en garde à vue. - Vous lui posez pas de questions ? Ca vous intéresse pas, la police arrive, il y a l'ADN de votre soeur sur une arme....? Chahinaze B. : Elle veut pas, elle veut pas parler. Souliman (Souliman B. son frère) il dealait jamais déjà. On va pas envoyer un petit de 15 ans, c'est un enfant, comment il va se procurer ce stup ? C'est pas possible, avec quel argent ? L'avocat général précise que Souliman B. (frère de Chahinaze B.) "n'est finalement pas détenu en Belgique" "l'espoir de l'avoir sous la main, c'est pas le cas". Un peu plus tôt il avait été indiqué que le jeune homme aurait été interpellé.. Le 1er assesseur lit plusieurs PV depuis près de 20 minutes maintenant. Chahinaze B. ex-femme de Mohamed Fares est là depuis près d'une heure, debout à la barre et écoute. Elle finit par dire : "je comprends rien aux dépositions là je suis perdue". L'assesseur poursuit la lecture des dépositions de Souliman B. Des avocats s'interrogent sur ces lectures dont seuls des extraits (certes longs) sont lus. Le témoin réagit : je suis là pourquoi moi ?! Interrogée sur les liens entre Souliman B. et Samir L. elle répond : c'est à Souliman de répondre à ces questions, je sais pas. L'assesseur lui redemande si elle sait comment l'adn de sa soeur est arrivé sur une arme. Le témoin : elle veut pas parler, elle veut pas parler, je vais pas la forcer ! Le 1er assesseur précise que pendant la garde à vue de Chahinaze B., Mohamed Fares lui a crié ": Chahinaze t'es là? Pourquoi t'es là? T'as rien à voir." Le témoin répète qu'à l'époque elle n'a pas compris pourquoi elle était là. "Je suis une femme, je suis pas un homme, j'ai rien à faire dans une garde à vue comme ça." 1er assesseur : vous dites: "je comprends pas c'est à cause de ce bâtard". C'est qui ce bâtard ? - Mohamed. Je comprends pas pourquoi mon frère a à voir dans ces histoires-là. En fait vous croyez que j'ai des éléments, si j'aurais des éléments (sic) je les aurais dit en garde à vue. Le 1er assesseur on vous demande si Mohamed Fares pouvait recevoir au domicile des Parisiens, vous avez dit non. Vous avez dit aussi aux enquêteurs ne l'avoir jamais vu avec des armes à feu. Le 1er assesseur lit un PV de Chahinaze B. ex-femme de Mohamed Fares : "Mohamed me frappait devant Souliman, il m'insultait. Un jour Mohamed m'a tabassée comme un dingue parce que je ne lui avais pas ouvert la porte et qu'il avait envie d'aller aux toilettes". Chahinaze B. ex-femme de Mohamed Fares, confirme que ce dernier la frappait. Le 1er assesseur : vous avez dit en garde à vue" c'est Mohamed qui tenait Souliman B". , "j'ai peur que les mecs de Paris s'en prennent à ma fille" "j'ai peur de Mohamed, je pense que c'était l'arme de Mohamed, je sais pas quelle était la provenance de l'arme".. En garde à vue vous dites j'ai entendu parlé d'armes au moins à 3 reprises (..) Mohamed a dit à Souliman doit voir le Parisien... - Non j'ai pas dit ça. - vous dites aux enquêteurs que pour vous le Parisien, c'était Saïd (Makhlouf) (agacement dans le box des accusés) - Non. - vous dites aux enquêteurs que vous pensez que Christophe D. a fourni une arme de Claude Hermant à Mohamed Fares. Chahinaze B. , témoin, ex-femme de Mohamed Fares, évoque la pression de la garde à vue. Elle précise que pendant toute la durée de celle-ci on lui a refusé un verre d'eau. "Je suis une femme j'ai rien à faire dans un dossier pareil. J'ai pas ma place ici. Des armes des terroristes, c'est pas ma place. Ma fille elle va grandir, elle va entendre ça". Chahinaze B. , ex-femme de Mohamed Fares indique ne pas savoir qui a envoyé la lettre anonyme "Hyper Kacher (sic) Mohamed Fares" à la juge d'instruction Nathalie Poux. Le Président : Vous avez fait 7 auditions de garde à vue, vous mettez Mohamed Fares en cause. Vous dites "Souliman avait peur de Mohamed, Mohamed l'a fait dealer, sortir du droit chemin". Vous dites Souliman c'était un toutou, il disait oui à tout. Si Souliman a eu cette arme, c'est parce que c'est Mohamed Fares qui a du lui remettre". Aujourd'hui, on comprend que vous êtes en retrait. Vous affirmez toujours cela aujourd'hui ? Chahinaze B. : Je pense. Souliman avait peur de Mohamed Fares. Le président : dans ces déclarations, vous chargez Mohamed Fares.. - Oui j'étais énervée, c'était une vengeance Le président : une vengeance pour ce qu'ils vous avait fait ? Chahinaze B. : oui Prsdt : vous mettez en cause Mohamed Fares dans une affaire très très grave de terrorisme pour vous venger ? Il a été infidèle, il vous a frappée, c'est le père de votre fille, vous le mettez en cause pour vous venger de lui ? Vous comprenez qu'on est dans une affaire de terrorisme, que c'est une arme qui a été retrouvée chez un terroriste. Vous réglez vos compte sur un plan personnel c'est pour cela que vous le mettriez faussement en cause ?? Dans toutes vos dépositions, vous le chargez. Tout ce que vous dites, on vous force à le dire ? Chahinaze B. : Non non non Le président : quelle est votre position aujourd'hui ? Me Szwarc demande à Chahinaze B. de donner des précisions sur les violences exercées par Mohamed Fares à son encontre. Le témoin fond en larmes, elle dit qu'elle n'a pas envie d'en parler. Elle précise : "C'est un bon papa et ma fille a perdu son père". L'AG s'adresse au témoin et lui demande si elle sait où est son frère Souliman B., cité comme témoin mais introuvable (il aurait fui en Espagne, il aurait été interpellé aujourd'hui en Belgique puis finalement non). - bah oui, je sais où il est. il est chez mes parents (elle donne l'adresse) Moi j'ai eu un policier chez moi, ma soeur un huissier mais chez mes parents rien.. Le témoin est très énervée et pleure. "Vous entrez dans ma vie intime alors que dès le début je vous ai dit de ne pas entrer dans ma vie intime. Je ne veux plus répondre aux questions." Abdelaziz Abbad dans le box, intervient et crie : "Vous foutez nos vies en l'air avec vos questions. Posez des questions sur le terrorisme. Vous croyez quoi qu'on n'a pas de familles ou quoi ?! Il en avait des choses à raconter Hermant, et Benyettou, pourquoi on les a virés de la salle. Ca vous fait marrer, moi ça me fait pas marrer."
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Assesseur : Vous vous entendez bien avec votre soeur ? - Ca va. AG : votre frère Souliman, je viens d'apprendre qu'il est susceptible d'avoir été interpellé et placé en garde à vue en Belgique Prsdt : vous voyez que vous avez bien fait de venir à cette audience, vous avez des nouvelles de votre frère comme ça. (la cour pensait que Souliman B. était en Espagne et en fait il aurait donc été interpellé en Belgique) Me Akorri : Souliman B. peut être très sanguin parfois, nerveux ? Amel B.: je sais pas. J'ai pas de contact du tout avec lui. Me Akorri : dans votre famille, personne ne vous a reproché ce que vous avez dit en garde à vue ? Les liens entre Souliman B. et Samir L. ? Votre maman répète à votre frère "arrête de crier". On sent une nervosité incroyable à l'égard de votre mère, il parle de la "pute de fille" à sa mère. Il dit plus ou moins que vous ne devez pas vraiment revenir sur votre déclaration. Le 8 mars 2018, la juge d'instruction a déjà reçu la lettre concernant Mohamed Fares, mais personne au dossier n'est au courant. Le 8 mars 2018 il y a une écoute téléphonique entre vous et votre maman, Souliman B. est très énervé. Souliman explique que si vous revenez sur votre déclaration, on va pas vous croire et lui va prendre une lourde peine. Amel B., totalement déconnectée: et moi vous avez des écoutes téléphoniques sur moi ? Excusez-moi, je comprends RIEN DU TOUT ! Me Akorri : est ce qu'un moment quelqu'un vous a dit que ce que vous avez déclaré sur votre oncle et votre frère, il faut pas complètement revenir dessus ? Amel B. : non Prsdt : votre audition est terminée. Amel B.: Merci beaucoup, bon courage à vous. Elle quitte la salle en échangeant un regard appuyé avec son beau-frère Mohamed Fares.
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Le président : vous avez combien de différence avec votre petit frère Souliman ? Amel B.: 2 ans, non 3 président : plutôt 4 Amel B.: j'ai tellement pas de bonnes relations avec lui que.. Le président:c'est pas tellement de bonnes relations, c'est du calcul mental.. Le président après que le témoin contredit tout ce qu'il lit: "faut pas croire tout ce qui est mentionné dans les procès-verbaux alors ?" Prsdt : on vous demande si votre frère était dans les stupéfiants, encore une fois, réponse où chacun pourra tout y trouver, vous dites: 'je pense, je ne sais pas...' tant que vous êtes là, votre frère Souliman B. il est où là ? Il est vivant, il est mort ? Amel B. : je sais pas, peut-être qu'il est mort, peut-être qu'il est vivant Le président : Souliman B. votre frère, il aurait du déposer au même titre que vous. Vous, on avait votre adresse. Lui Souliman B. n'a plus de numéro de téléphone, il a résilié ses comptes bancaires, il serait parti en Espagne. Vous avez peut-être des contacts.. - Je parle plus avec lui. On est fâché, ca reste familial. Le président : Vous n'avez pas fait de signalement pour disparition inquiétante ? Amel B. : il est majeur et vacciné. - la disparition de votre frère ca a l'air de vous faire rire.. Vous avez peut-être des éléments mais bon, c'est votre droit de ne pas les donner. Ce qui explique peut-être votre façon très à l'aise de répondre de cette façon. 1er assesseur au témoin Amel B. : Quand on vous demande qui va vous tuer vous avez répondu aux enquêteurs "ma famille". de retour chez vous, après votre garde à vue, vous en avez parlé avec qui ? Le témoin Amel B. : ma mère, ma soeur - et vous avez parlé de quoi avec votre mère et votre soeur ? Amel B. : J'ai parlé des armes, des questions. Je voulais juste oublier cette histoire parce que excusez-moi, ça fait mal à la tête.
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Une victime de plus : le corps de la jeune femme disparue en Isére, victorine, a été retrouvé.
January a répondu à un(e) sujet de Constantinople dans France
On n'est pas aux USA ici.. -
C'est parti pour la vidéo de la troisième audition de Roxane W. La jeune femme dit que Mohamed Fares et son frère s'enfermaient dans la salle de bain ou dans la cuisine pour parler ensemble. Elle explique que son compagnon lui a dit au sujet de son frère Mohamed Fares "il est revenu". Sur les images, la jeune femme regarde dans le vide, croise les jambes, regarde en l'air, fait tourner ses doigts, regarde ses mains, se pince les lèvres... "Quand il (le frère de Mohamed Fares) m'a dit 'il est revenu'. Je ne sais pas si il (Mohamed Fares ) était sorti de prison ou quoi". "Je sais qu'Abdel (le frère de Mohamed Fares) y croit (religion). Abdel m'a dit que son frère s'était investi dans la religion". Roxane W. apprend que sa garde à vue est prolongée et déclare :" je sais pas si je vais sortir un jour" Réaction de la policière en face d'elle : "dans tous les cas un jour où l'autre tu sortiras c'est sûr". Amel B. (ex-belle soeur de Mohamed Fares) le président au témoin: On est content que vous soyez venu, un petit peu par la force... Témoin : J'ai rien à dire, je suis venue parce qu'on m'a dit de venir mais bon. Le président précise que "son témoignage est important" (L'adn d'Amel B. a été retrouvé sur une arme.) Prsdt : On vous a dit que si votre ADN a été retrouvé dessus, c'est parce que vous aviez touché l'arme ? Le témoin: Non c'est pas ce qu'on m'a dit, on m'a dit que ça pouvait être des postillons... Le président : vous avez été entendue par le juge d'instruction ? - oui Le président Vous n'étiez pas confronté avec Samir L. ? Amel B. : Si c'est mon oncle Le président au témoin qui se souvient de rien ou qui ne sait pas : vous avez pas envie de faire d'effort ou quoi ?! Amel B.: non franchement j'ai pas envie. Les avocats rigolent de mes réponses. Président: personne rigole ici, c'est sérieux quand même, on est dans une affaire où, avec des armes, des personnes ont été tuées. Il faut bien le rappeler à un moment ! Amedy Coulibaly a tué des personnes avec des armes. Armes retrouvées pour certaines à son domicile. Et c'est sur l'une de ces armes qu'a été retrouvé votre ADN. On essaie de remonter la chaîne. On est pas sur une affaire banale, c'est pour ça que votre témoignage est très important. Vous avez touché ou eu cette arme entre les mains, on essaie de remonter la chaîne. Alors Comment votre adn s'est retrouvé sur cette arme ?! Le témoin, Amel B. répète "je sais pas" (En garde à vue Amel B. déclare n'avoir "jamais touché une arme") Le président : vous dites aux enquêteurs : 'j'aimerais bien savoir comment mon ADN s'est retrouvé sur cette arme'. Les enquêteurs vous répondent: "c'est la question qu'on vous pose". Le 4 juillet 2017, vous dites aux enquêteurs au sujet d'Amedy Coulibaly "c'est vous qui venez de me dire qu'il avait fait des attentats". C'est vrai vous ne saviez pas au moment de votre garde à vue qui est Amedy Coulibaly ? - oui c'est vrai, la télé ne me préoccupait pas. Le président demande au témoin si au même moment, en juillet 2017, elle savait ce qu'était Charlie Hebdo, si elle était au courant qu'il y avait eu un attentat avec des morts. Amel B. témoin: j'en avais entendu parler mais je savais pas c'était quoi Le président lit le pv d'Amel B.. Aux enquêteurs elle a fini par dire "en fait vous avez raison, j'ai touché cette arme, enfin le petit carré qui contient les balles (le chargeur), C'est mon petit frère (Souliman) qui l'a ramenée chez nous". Vous avez demandé à Souliman (petit frère du témoin) d'où venait cette arme et il vous a répondu que ça ne vous regardait pas. C'est ça ? Amel B. : oui mon petit frère le confirme. Le président : quand les enquêteurs vous demandent pourquoi vous avez menti, vous répondez:' Parce qu'il vont me tuer si je parle'. C'est qui on ? Amel B.: je sais plus Le président : Souilman B. et Samir L. ils se parlaient ? Amel B. : je sais plus Le président : vous ne savez plus, vous avez peur ? Amel B.: j'en ai marre de cette histoire en fait, c'est du harcèlement ! je connais personne à part mon beau-frère (Mohamed Fares) Le président : je crois qu'il est très attentif à ce que vous dites.. Vous dites aux enquêteurs "Si Souliman l'a ramenée (l'arme) c'est qu'elle venait de Samir (oncle du témoin)" Le témoin: non j'ai pas dit ça - Les enquêteurs vous demandent une dernière fois pendant votre audition en garde à vue :"avez-vous manipulé cette arme ?" Vous répondez après une longue réflexion :"Souliman avait l'arme complète dans les mains, il l'a démontée. Il était dans le salon. J'ai touché le chargeur mais pas l'arme". A la fin de votre audition, les enquêteurs vous demandent si vous avez quelque chose à à ajouter et vous dites : 'Je ne veux pas qu'on sache que j'ai dit ça. J'ai peur pour moi. Ils vont me démonter à sang'. Témoin : Ca me ressemble pas c'est pas mon langage le président : c'est pas du langage de policiers non plus.. Qui vous craignez quand vous dites ça ? Qu'ils vont vous 'démonter à sang' ? Amel B. : Personne. Je crains mon créateur mais pas famille. - Est-ce que c'est votre créateur qui va vous démonter à sang ? - aujourd'hui je suis là c'est que j'ai pas été démontée à sang... Le président : Vous aviez peur de l'arme mais vous l'avez laissé à votre frère. Vous pensez qu'en la touchant elle devenait inoffensive cette arme ? - Non Le président précise que l'arme en question sur laquelle a été retrouvé l'ADN d'Amel B. était un pistolet (un Tokarev TT33). "Aux enquêteurs vous avez dit avoir déclaré à votre petit frère à ce moment que 'c'était un malade'. Il vous a écouté ? - Non - Vous nous dites que c'est au moment de votre garde à vue (en 2017) que vous aviez appris qu'il s'était passé quelque chose d'effrayant et que c'est à partir de là que ça vous a choqué. - Oui - Vous dites si j'avais su je l'aurais peut-être dénoncé (son frère) à la police. La police ça doit pas être votre...vous l'aimez pas trop quand même la police ? Le témoin : non je l'aime pas - Mais vous dites que vous auriez appelé la police si vous aviez su que votre frère avait pu être mêlé à une affaire criminelle ?! - Oui. Le président, 7e audition de garde à vue d'Amel B. : En fin de garde à vue quand on vous demande si vous avez quelque chose à ajouter vous dites: 'Juste que chacun assume ses responsabilités'. Vous faisiez référence à qui ? - A toutes les personnes qui seraient impliquées dans l'affaire, que chacun assume ce qu'il a fait. Prsdt : sans votre ADN sur l'arme (le Tokarev TT33 de Coulibaly) on ne serait jamais venu vous demander quoique ce soit... Vous avez peur de votre oncle Samir L. ? Amel B. : Non pas du tout Le président : ça vous gênait de dire des choses devant lui au moment de la confrontation ? - Non - On dirait que vous ne vouliez rien dire, parce que ça vous gênait de dire quelque chose, ou qua ça amène des représailles sur vous. Amel B. témoin: non parce que je ne sais rien Le président : Madame, vous avez donné des détails en garde à vue.. - En fait mon oncle (Samir L. ) c'est le monstre dans l'affaire (elle rit)... Le président: Votre oncle ? pourquoi vous dites ça ? Le témoin : c'est ce qu'on dirait depuis le début de l'audition Le président au témoin qui "ne sait rien", qui "a oublié" : "Autrement dit, vous noyez le poisson si vous me permettez l'expression" Amel B. à la barre : je vous en prie.. (Ca va faire des histoires un bon coup de pied au cul là ou...? )
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1er assesseur à Mohamed Fares : Vous avez donné hier 2 types de considérations : inventer dans la 3e audition une auto incrimination pour sauver quelqu'un de votre famille, ou une pression liée au placement en garde à vue de personnes de votre entourage. On peut retenir ces 2 éléments là ? Mohamed Fares: oui Le 1er assesseur : la pression liée au placement en garde à vue de Chahinaze B. (son ex-épouse)..., lors de votre 2e audition, elle n'est plus en garde à vue.. Vous avez dit 'j'ai dit n'importe quoi' et plus loin vous dites "avoir regarder vite fait le fusil d'assaut". vous maintenez alors l'existence du fusil d'assaut et de l'homme du 91, ca pose question... Mohamed Fares : Je confirme mes dires chez la juge d'instruction car Souliman B. est toujours en détention (...) au début j'ai dit que j'ai fait l'intermédiaire et après j'ai dit la vérité, que j'ai rien à voir dans tout ça (l'achat des armes). J'ai été choqué que vous puissiez penser qu'il y a eu des pressions sur Roxane W. 1er assesseur : la 3e déposition de Roxane W. dure 2h, si on écoute l'enregistrement filmé, qu'est ce qu'on va voir d'après vous ? Le 1er assesseur précise que l'enregistrement vidéo de l'audition de Roxane W. est en cours d'acheminement. Il dure 2 heures. On devrait écouter une partie de cet enregistrement à l'audience. Me Akorri regrette que l'on fasse cela sans la présence du témoin. 1er assesseur : on envisagera peut-être que Roxane W. revienne. Me Akorri : Roxane W. signe, dépose, et après n'est pas là Le président : on vérifie, chacun en aura le coeur net. Elle a déposé sous serment ici, mais elle a le droit de mentir.. C'est pour voir s'il y a concordance ou pas. S'il y a des difficultés, nous verrons avec Mme Roxane W. Hier, Roxane W. a répété à plusieurs reprises alors qu'on lui lisait le PV d'audition qu'elle n'avait "jamais dit ça". Le président indique que l'audience est suspendue jusqu'à 14 heures. Le temps que l'on retrouve le moment à écouter sur l'enregistrement de l'audition de Roxane W. et que tout le monde puisse déjeuner.
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Enquêtrice SDAT Je vais vous exposer les investigations relatives au départ des frères Belhoucine et d'Hayat Boumedienne. L'enquêtrice parle très vite. Elle détaille le départ d'Hayat Boumeddiene et Medhi Belhoucine le 2 janvier 2015 depuis l'aéroport de Madrid vers la Turquie et les jours qui ont précédé. Elle donne des détails sur zone. Elle précise que selon un témoignage, Hayat Boumeddiene a été rapidement séparée de la famille Belhoucine une fois arrivée sur place. La mort des frères Belhoucine n'a jamais été officiellement confirmée. Hayat Boumeddienne est visée par un mandat d’arrêt du 25/09/2018, les frères Belhoucine sont visés par un mandat d'arrêt du 26/09/18. Hayat Boumeddiene, née le 26/06/1988, est poursuivie pour participation à une association de malfaiteurs terroriste criminelle et financement du terrorisme. Elle encourt 20 ans de réclusion criminelle. Mehdi Belhoucine,né le 02/08/1991,encourt 20 ans de réclusion criminelle pour participation à 1 association de malfaiteurs terroriste criminelle.Lui est reproché notamment d'avoir participé au départ de Boumeddiene en zone irako-syrienne avant les attentats. Mohamed Belhoucine, né le 26/06/1987 encourt la réclusion criminelle à perpétuité pour complicité des crimes et délits commis par Amedy Coulibaly et participation à une association de malfaiteurs terroriste criminelle. Le président : Medhi Belhoucine part parce qu'il n'y a plus de place dans la voiture? Enquêtrice: je ne sais pas Président: Tous se retrouvent à l'aéroport de Madrid mais ne prennent pas le même avion. Ils ont par contre tous la même destination (Istanbul). Les billets d'avion sont des billets allers retours L'enquêtrice : Oui probablement pour ne pas alerter les autorités. Le président : sur la téléphonie de Mohamed Belhoucine, des communciations avec Amedy Coulibaly et Nezar Pastor Alwatik L'enquêtrice: oui. Les communications avec Pastor Alwatik, il y en a environ 130 entre mai et décembre 2014. Mohamed Belhoucine a été incarcéré brièvement entre 2010-2011. Amedy Coulibaly a été incarcéré plus longtemps. Sur la mort des frères Belhoucine : L'enquêtrice SAT : on a des informations, des déclarations des témoignages qui évoquent leur morts, la certitude est toujours compliquée. Mohamed Belhoucine serait mort fin 2015, début 2016. Mehdi Belhoucine en avril 2015. Le président: L'ensemble de la famille Belhoucine partageait ces convictions radicales ou les 2 frères étaient isolés? L'enquêtrice : Ils étaient plutôt isolés, les parents n'ont pas élevé leurs enfants dans la religion. Me Metzker : la soeur d'Hayat Boumeddiene est venue à la barre. Elle nous a dit qu'elle avait eu des appels de sa soeur Hayat dont un en décembre 2019. Cette soeur est-elle toujours sur écoute ? Ces documents nous seront-ils transmis ? Enquêtrice : J'ai pas du tout été informée de ces appels (ceux entre Hayat Boumeddiene et sa soeur pendant l'hiver 2019) AG : Vous avez parlé de la prestation d'allégeance dans l'appartement conspiratif d'Amedy Coulibaly à Gentilly, vous vous souvenez où elle a été retrouvée ? - Non AG : cette prestation d'allégeance a été retrouvée dans une valise dans l'appartement de Gentilly, on retrouve dessus une trace papillaire de Coulibaly laissant penser qu'il l'a manipulée. Me Coutant-Peyre parle de l'empreinte ADN M14 non identifié retrouvé sur une arme des Kouachi et sur la plaque de la C3 des Kouachi. "Ca reste un grand mystère,vous avez des infos ? " L'enquêtrice : je peux vous confirmer que cet ADN commun n'a pas été identifié.
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Une victime de plus : le corps de la jeune femme disparue en Isére, victorine, a été retrouvé.
January a répondu à un(e) sujet de Constantinople dans France
Oui. Assurément. On a bien compris que tu ne considères français que les blancs nés en métropole, de parents français. Si ça c'est pas être radical ! -
Une victime de plus : le corps de la jeune femme disparue en Isére, victorine, a été retrouvé.
January a répondu à un(e) sujet de Constantinople dans France
Tu nous postes un Ludovic Bertin bien français en l'attaquant sur sa couleur de peau. La métamorphose est achevée, tu es entièrement radicalisé là. Pas mieux que les anti-racistes que tu dénonces quoi -
Dr Pourpoint, expert psychiatre Sur Mohamed Fares On retrouve les infractions sur les stupéfiants, héroïne cocaïne. Sur les armes, il n'est pas d'accord. Il aurait été uni religieusement à une jeune femme dont il a eu un enfant, son activité professionnelle est assez modeste. Le Dr Pourpoint revient un moment sur le déni. (C'aura été court, Mohamed Fares rigole dans le box, l'expertise en gros c'est "j'ai rien fait" "n'assume rien". Comme tous les autres quoi..) Me Comte demande à entendre une conversation entre Nezar Mickael Pastor Alwatik et un homme inconnu de mi janvier où les deux hommes rigolent en évoquant Charlie Hebdo. Le président précise qu'il va voir s'il est possible d'écouter cette bande. Fin de l'audience
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Roxane W. (a été aussi placée en garde à vue en mars 2018. Elle est restée 3 ans avec le petit frère de Mohamed fares. Ils ont vécu ensemble. C'était son "premier amour") 1er assesseur à Roxane W. Vous dites 'Mohamed ne parlait pas, ne me regardait pas' Roxane W. : J'ai jamais dit qu'il ne me regardait pas. Le 1er assesseur continue de lire les dépositions au témoin. Roxane W. commente à plusieurs reprises en disant: j'ai jamais dit ça ! Le 1er assesseur : C'est à nous de faire nos courses dans le PV, de voir ce que l'on retient ? Roxane W. mal à l'aise : non, non Me Senik avocate de la partie civile au témoin: Vous avez parlé des attentats avec le frère de Mohamed Fares, vous avez réagi comment ? Roxane W. : on a vu les infos, on était un peu sous choc.. Me Senik avocate de la partie civile au témoin: vous avez dit aux enquêteurs avoir entendu Mohamed Fares et son frère, "ils disaient que ça ne se faisait pas par rapport au dessin mais ils étaient encore enfermés tous les deux et je n'ai pas tout entendu" - j'ai jamais dit ça madame. Me Senyk : Qu'est ce qui ne se faisait pas madame par rapport au dessin ? Roxane W.: J'ai jamais entendu mon compagnon et Mohamed parler de ça. Me Cechman: aux policiers vous avez dit "non je n'ai pas pas peur d'eux (des Fares), ils ne m'ont jamais tapée, mais après je pense qu'ils vont m'en vouloir mais je pense pas qu'ils vont me taper. J'ai pas envie d'aller en prison à cause de leurs conneries." Madame, vous avez peur de quelque chose ? Roxane W.: non pas particulièrement Me Cechman: Madame vous avez subi des pressions ? Roxane W.: non Me Cechman: Madame, sur quel point on pourrait vous en vouloir ? Roxane W. : de ce que j'ai dit de leur vie, de leur relation, j'ai dit ce que je pensais, ce que j'avais vu. AG : Tout ce que vous avez dit a été filmé. Vous avez signé le pv. Vous avez pas vu la caméra ? Roxane W.: La webcam ? L'avocat général : oui la webcam c'était pas un film pour le cinéma ! Votre changement de version n'est pas lié au fait que soit vous vous en voulez, soit vous avez peur, vous craignez des choses ? Roxane W. témoin : déjà on m'a dit que c'était pas obligatoire de venir ! AG : si vous ne venez pas on vient vous chercher, vous aurez une amende ! Le président: il y en a qui on fait ça, des témoins qui sont pas venus, et bien, on ira les chercher de force.
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AG : sur le trafic de stup de votre frère que pouvez-vous nous dire ? Le petit frère de Mohamed Fares : c'était son activité principale, la mienne aussi d'ailleurs. On vendait de l'héroïne, de la cocaïne et du cannabis à l'occasion. Mon frère a toujours été dans le trafic de drogue, sur Lille. Comme tous les dealers, on avait des nourrices, dans le quartier, en dehors du quartier, dans Lille et ses alentours. Moi et mon frère, on est musulman avant tout. La pratique c'est pas trop ça. on essaie de faire notre prière mais sans plus. (p! mais ça me gonfle leur conneries, "on est musulmans avant tout" "on a toujours fait du trafic de stup" ) 1er assesseur : la religion pour vous c'est important. Comment vous, musulman avant tout, comment concilier les stups et la religion ? (merci monsieur) le petit frère de Mohamed Fares : bah justement c'est pour ça qu'on n'est pas assidus. Mais rien n'empêche l'autre (gros teubé va)
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Le petit frère de Mohamed Fares "le petit dernier" précise le 1er assesseur est à la barre. Pour moi mon frère a rien à voir dedans (sic). Le 1er assesseur interroge le petit frère de Mohamed Fares. Le témoin dit qu'il connait la famille de l'ex-femme de son frère, Chahinaze B. Assesseur : L'adn d'Amel B. se retrouve une arme de Coulibaly. Claude Hermant a vendu cette arme à Samir L. qui habite en face de chez Amel B. On cherche à faire le lien, comment cet ADN se retrouve sur cette arme. Vous avez une idée ? Le petit frère de Mohamed Fares: non Assesseur : Saïd Makhlouf et Amar Ramdani, vous les connaissez ? - non