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January

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Tout ce qui a été posté par January

  1. Me Andrei (pour les policiers arrivés ensuite sur les lieux) Celles et ceux que j'ai l'honneur de représenter font ce métier par vocation, pour ne pas dire par passion. Les policiers sont là au quotidien pour défendre nos valeurs. ce sont eux qui incarnent l'article 12 de la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen. Pour un salaire en moyenne de 1800 euros, ils risquent leur vie. Et CharlieHebdo n'a été que le début d'une série macabre. Il cite l'attentat de Magnanville, l'assassinat de Xavier Jugelé sur les Champs-Elysées...Aujourd'hui, les policiers sont la cible des terroristes. Les policiers sont injustement pointés du doigts aujourd'hui. (maître Andréi fait allusion à l'affaire Zecler) Ils sont des gens courageux, éreintés, qui font leur métier tous les jours avec honnêteté et ils seront toujours là si vous avez besoin d'eux.
  2. Et il est vraiment sûr, il appuie. Témoin : Le corps de Fiona n’est sûrement pas à Aydat. C’est pas là qu’il faut aller pour être discret. Surtout pas un dimanche matin, surtout pas en plein jour ! Faire ça de façon précipitée alors que n’importe quel promeneur peut survenir, ça parait rocambolesque.
  3. Me Moughli (pour la famille Merabet) Mariam, l'une des soeurs d'Ahmed Merabet a repris le travail 5 ans après les faits et elle ne sait pas si elle va pouvoir tenir. La mère d'Ahmed Merabet est en dépression totale, sa chambre est devenue un mausolée. Sa mère encore aujourd'hui dort avec les vêtements de son fils et des photos de lui tout autour de son lit. 5 ans aprés ! La vidéo (de l'assassinat du policier qui a été postée sur les réseaux sociaux) a amplifié la douleur. Aujourd'hui tout le monde sait ce qu'il s'est passé. On n'a plus besoin de diffuser cette vidéo pour savoir ce qu'il s'est passé. Il y a quelques jours, elle a été diffusée sur une chaîne. La famille se voit imposer cette vidéo de façon récurrente. La diffusion de cette vidéo leur fait très mal. Me Moughli déplore la "gabegie de mensonges" des accusés, ses clients étant déçus par les "questions" restées sans réponse tout au long de l'audience. Me Lanquette (pour la famille Merabet), il retire trois mots : Courage, dignit,é lâcheté. Le Courage des effectifs de police, des journalistes assassinés et de Ahmed Merabet. Lâcheté des frères Kouachi et d'Amedy Coulibaly et lâcheté des accusés présents dans le box. Il dénonce lui aussi le voyeurisme à diffuser et rediffuser la vidéo de l'assassinat d'Ahmed Merabet. "Je n'ai jamais considéré l'exécution d'un homme comme un spectacle ou de l'information. " "Est-ce qu’on a eu des explications, est-ce qu’on a assumé? Non. Certaines victimes espéraient des réponses à leurs questions et il n’en a rien été. Malheureusement, quelles sont les phrases les plus entendues au cours des débats ? « Je ne sais », « Je ne sais plus », « Je ne me rappelle pas », « Je ne me rappelle plus ».. Avec ces attentats, c'est le mode de vie occidentale et Français que l'on a cherché à viser. J'ai l'espoir qu'ils n'y arriveront pas. La France, malgré les horreurs, continuera toujours à protéger, à défendre, à dessiner et à plaider.
  4. Il parle du témoignage d’un voisin qui n’a jamais été recoupé. L’homme aurait aperçu Makhlouf sortir de sa résidence en portant un sac poubelle (on ne sait pas quel jour). Sac qu’il aurait jeté dans les poubelles de la résidence d’en face. "Jeter un corps à la poubelle est un moyen radical pour le faire disparaître. Cela explique qu’on ne l’ait pas retrouvé". Questionné sur la capacité du couple a pouvoir monter une telle stratégie de mensonges, François Bernard a précisé que "le vice n‘avait pas besoin de beaucoup d’intelligence". "C’est certain, ce ne sont pas de grands philosophes. Pour autant Berkane Makhlouf est loin d’être un crétin, il a monté des petites combines. Cécile Bourgeon n’a pas le profil de Victor Hugo ou d’Albert Einstein, mais c’est une personne sensée", estime le policier. "Dans la recherche du corps de Fiona, on avait l‘impression que Cécile Bourgeon nous promenait . En ce qui concerne Berkane Makhlouf, il n’a jamais fait d’efforts pour permettre de retrouver le corps de Fiona."
  5. François Bernard, ancien commissaire de police. Il était le directeur régional de la PJ de Clermont-Ferrand à l’époque de la mort de Fiona. Il revient sur les faits et rappelle la disparition du 12 mai : L'enquête a permis assez rapidement de déterminer que la disparition ne tenait pas. Cécile Bourgeon a avoué la mort de Fiona, en première, au bout de 25 heures de garde à vue. Dans ses aveux, elle a parlé d’une gifle de Berkane Makhlouf. La police n‘a pas établi que Berkane Makhlouf avait donné un coup mais au regard du personnage, c’est fort probable. Il y a aussi une incertitude sur la date de la mort de Fiona. Il a la certitude que Fiona n'a pas été enterrée à Aydat. Il pense qu'ils ont jeté le corps à la poubelle... Témoin : Nous avons eu tous les moyens qu’il fallait pour chercher. On a balayé un espace de 300 km² et on a rien retrouvé. Si elle était enterrée là, nous l’aurions forcément retrouvée. Aydat est un coin très touristique. C’est vraiment le dernier lieu auquel on penserait pour dissimuler un corps si on est un peu sensé. C’est un coin parcouru par de nombreux chasseurs et promeneurs. Et en 7 ans, personne n’a jamais retrouvé le moindre os. Ça me parait hallucinant.
  6. Me Chabert (représente l'Etat) "Ouvrons les yeux sur ce qu'il s'est passé. Nous sommes entre le 3 et le 9 janvier 2015, presque une unité de temps, presque une unité de lieu. Trois symboles vont être visés : liberté d'expression, liberté religieuse, autorité. Dans La déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 ce sont 3 articles qui se touchent. Article 10, article 11, Article 12. Ces 3 articles ont été visés." Me Chabert se tourne vers les deux box des accusés, il leur demande de l'écouter, dit qu'il les respecte, et leur parle de la liberté d'expression qui a été bafouée, torturée, terrorisée en janvier 2015. Maître Benoit Chabert plaide la liberté d'expression, la liberté de vivre, d'aller et de venir en sécurité dans les rues. De regarder le Monde et être libre. Me Chabert : L’Etat garantit la liberté de se dire athée, catholique, juif. Ce qui est important pour garantir une liberté et j'aimerais vraiment que vous l'entendiez, c'est la loi.
  7. 2 décembre L'accusé Ali Riza Polat est présent. Il avait été testé positif au Covid19 le 31 octobre et avait eu des complications par la suite. Le professeur qui l'a examiné a estimé qu'Ali Riza Polat est "apte" à assister à l'audience". Le président indique que l'accusé Ali Riza Polat a refusé de prendre ses traitements déclarant qu'il ne voulait pas "servir de cobaye". Régis de Jorna précise que le médecin avait prescrit du Primperan (pour prévenir les vomissements notamment). Un "accord" a été trouvé avec Me Coutant-Peyre pour qu'Ali Riza Polat puisse "aller aux toilettes" s'il avait besoin, et ce, à tout moment. L'un des avocats d'Ali Riza Polat estime que l'expert n'a pas pris en compte les "problèmes génétiques" de l'accusé qui ont engendré les complications. Il indique qu'il souhaite que son client "soit examiné dans un cadre hospitalier". Me Mouhou se fâche : On est dans la simulation depuis le départ ! Il faut en prendre conscience. Il refuse de prendre un anti-vomitif. Le Primperan. (...) On est dans quelqu'un qui théâtralise. Un malade imaginaire ! AG : Polat refuse que ce traitement lui soit administré pour ne pas subir ses désagréments. Nous lui reconnaissons ce droit à refuser ce traitement. Mais ce traitement (le Primperan) n'est pas spécifique au Covid19, il n'est pas expérimental. son efficacité est prouvé contre les vomissements. S'il refuse ce traitement c'est son choix mais c'est à nous d'en tirer les conséquences. "il faut que cette audience reprenne son cours normal, et nous aménagerons pour que M. Polat puisse aller aux toilettes et ne subisse pas les désagréments dus à ces vomissements mais nous devons reprendre l'audience. L'avocat de Polat dit que son client aurait "pu choisir de ne pas monter (dans le box). (...) Il y a un élément objectif, M. Polat vomit. Il doit pouvoir se rendre aux toilettes. S'il vomit, qu'il puisse vraiment prendre soin de lui". Le sujet est clos. Les plaidoiries des avocats de la partie civile vont commencer.
  8. Oh.. Souci technique ce matin on n'avait pas encore eu.
  9. January

    F1 - Saison 2020

    SAKHIR : Alors... Qui remplace Grosjean ? Et Hamilton qui a le covid ? Donc Pietro Fittipaldi (ça doit vous dire quelque chose) remplacera Romain Grosjean. C'est George Russel qui remplacera Lewis Hamilton. Et qui remplacera George Russel ? Jack Aitken, débuts en F1 pour lui.
  10. January

    F1 - Saison 2020

    La relève est assurée. L'Allemand Mick Schumacher, fils du septuple champion du monde Michael Schumacher, fera ses débuts comme titulaire en Formule 1 en 2021 avec Haas. Le pilote de 21 ans a décroché "un contrat de plusieurs années", annonce l'écurie américaine dans un communiqué. (ANTONIN VINCENT / AFP)
  11. Vous connaissez l'appli Stellarium ? Ouais je sais faut pas faire de pub, mais c'est très sympa pour observer le ciel, savoir ce qu'on observe quoi
  12. Il te fera jamais autant rire que Fradin et son omelette aux champignons C'est quand même fou quand on regarde son parcours à CB, elle est tombée dans absolument tous, tous, tous les pièges. Et quand il n'y en avait pas elle les a creusés pour sauter dedans. Faut vraiment être sacrément en manque de repères. Et elle rempile, elle rempile encore, à 33 ans, après la prison, les traitements, la psychothérapie, c'est comme si rien n'y faisait.
  13. L'histoire de son "mariage" et de son quatrième enfant est encore plus sordide que ce qu'on pensait. Elle a le cerveau cramé, y a pas moyen.
  14. Comment pourrait-on mettre sur le marché un vaccin sans aucune publication ? J'entends de ces trucs, j'comprends pas. Ca doit faire l'objet d'essais mais ensuite d'une publication. On va juste s'appuyer sur les communiqués de presse des labos ?? Ou j'ai raté un épisode ? @Alain75 @chanou 34 ?
  15. La mère de Cécile Bourgeon vient à la barre pour témoigner. Elle parle de son divorce, "Cécile avait six ans". Elle assure ne pas avoir remarqué les violences du père quand sa fille était petite. L'enfance se passe bien. Elle évoque sa scolarité moyenne jusqu‘en troisième. Témoin :  Il a ensuite fallu décider de son orientation. À 15 ans, elle a rencontré Nicolas Chafoulais . Elle explique que a relation mère-fille est alors devenue chaotique. Vis-à-vis de ses problèmes de drogue, la maman ne le savait pas. Elle n’avait pas observé non plus de problème avec Nicolas Chafoulais et les deux filles, Fiona et Eva. Témoin : Sa toxicomanie, je n'étais pas au courant... Ce monde de la drogue je ne le connaissais pas, je n'imaginais pas. Puis entre dans la vie de sa fille Berkane Makhlouf. Au début elle ne note rien d'alarmant mais les choses empirent. Témoin : Devant nous il montrait qu'il aimait jouer avec les filles, mais quand la porte de l'appartement est fermée on ne sait pas ce qu'il se passe. Cécile était de plus en plus isolée. 15 jours avant les faits, je n'arrivais pas à la joindre. Il y avait un obstacle.. La mère de Cécile Bourgeon n‘a rien remarqué de particulier dans le comportement de sa fille avec ses enfants. Témoin : Pour me protéger ou ne pas vouloir me faire de peine, elle ne s‘est jamais confiée. Questionnée sur les relations rapides de sa fille : elle veut créer quelque chose de beau, mais elle veut aller trop vite. Témoin : Pour Cécile j'ai fait ce que j'ai pu avec les moyens que j'avais... Prsdt : Aujourd'hui vous êtes partie civile contre votre fille ? - Non... Je veux connaître la vérité, je veux savoir ce qu'il s'est passé. Mais c'est ma fille, je ne vais pas abandonner mon enfant.
  16. Cécile Bourgeon est à nouveau questionnée, sur ses sentiments envers BM et leurs échanges après la mort de Fiona. Elle s'embrouille, dit qu'elle a tiré (sic) une page sur lui, le président la presse, elle était "folle amoureuse" ! CB : Il ne fait plus partie de ma vie. C'est compliqué... Prsdt : Ah oui c'est compliqué. - Je lui en veux beaucoup, il a brisé toute ma famille. Elle est questionnée sur ce qu'elle a fait à sa sortie de prison, sur sa rencontre avec son mari par le biais d'un site internet. C'était environ 1 mois après sa sortie de prison. Prsdt : Vous connaissez cet homme depuis 3 mois. Il n'a pas de papiers, vous sortez de prison... Et vous allez faire le choix de faire un nouvel enfant... CB : Le choix... Non. Prsdt : Vous n'avez pas le choix alors ?? - Si.. Prsdt : Dans tous les cas, vous avez fait le choix de ne prendre aucun contraceptif ! L'AG pose des questions sur Makhlouf et s'agace, il n'entend pas CB qui marmonne. AG : Vous marmonnez, on ne comprend rien ! CB tente des excuses mais le président tâcle : Eh bien, raclez-vous la gorge ! AG : Une enfant décédée, deux autres placés, vous décidez d’en avoir un autre. Qu’est-ce que vous privilégiez ? Cécile Bourgeon : C’est l’intérêt de l’enfant qui prime... (Sollier tout vert, elle a du apprendre la phrase par coeur) Elle se défend à présent d'avoir dit (selon son entourage) qu'elle était dégoutée par Fiona qui ressemblait physiquement à son père. CB : Les gens peuvent dire ce qu'ils veulent et me trouver tous les défauts de la terre. On peut dire que j'ai été une mauvaise mère mais mes filles, je les ai toujours aimé de tout mon cœur. CB Sur question de Me Crespin : Je n'ai pas revu mes enfants, sauf la dernière avec qui ca se passe très bien. (visites encadrées) Elle dit qu'elle attend l'issue du procès pour voir ses deux autres enfants.
  17. Clément Bourgeon en visio (le frère de CB) Témoin : Au début leur relation tout semblait bien se passer. Mais quand je suis venus les voir à Clermont, j'ai trouvé que Fiona était effacée. Quelque chose n'allait pas. Nous sommes issus d‘une famille séparée. Cécile ne trouvait pas sa place dans notre foyer, avec son beau-père. Il y avait une fracture dans l’enfance, ce qui a fait qu’elle s’est éloignée. Le jeune homme a trois ans de moins que Cécile Bourgeon : Cela ne se passait pas bien chez notre père dépressif. Il était violent avec elle. On a vite coupé les ponts avec lui. Ma nièce Fiona semblait triste. Berkane Makhlouf se faisait appeler papa par les deux petites. Je voyais très bien qu‘il y avait quelque chose qui clochait. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, je n’y étais pas. Je n’ai jamais vu ma sœur violente mais je ne sais pas comment ils -Berkane Makhlouf et Cécile Bourgeon- se comportaient avec la drogue. Elle les aimait ses filles. Mis sur écoute durant l‘enquête, le frère avait émis, avant l’interpellation du couple, des soupçons sur sa sœur lors d’une discussion avec un ami. Aujourd’hui, il ne défend ni l’un ni l’autre : Je ne sais pas ce qu’il s’est passé. Je n’accepte pas ce qui est arrivé à ma nièce, c’était mon rayon de soleil.
  18. On aurait deux cogneurs..? C'est la réputation de Sollier (on appelle comme ça les magistrats - qui gèrent le délibéré donc - et les ag qui alourdissent souvent les peines en appel). C'est mauvais pour Cécile Bourgeon ce qui vient de se passer ("elle n'a rien appris"). Et ça présume de la suite, si ce président l'empêche systématiquement de prendre la place de victime, ça peut changer le cours du procès. J'ai questionné sur cuicui un journaliste à midi qui est sur place et il a dit qu'il régnait une ambiance "d'autorité". J'aime bien. Ce covid... J'aurais pu être là-bas la moitié du procès pff. Tant pis, c'est peut être pas plus mal là non plus qu'il n'y ait pas de public.
  19. La petite sœur de Fiona est née en novembre 2010 et elle était voulue. Mais le couple s’est éloigné peu après pour se séparer trois mois plus tard. CB raconte sa rencontre avec Berkane Maklhouf, quelques semaines après avoir subi un viol (son agresseur a été définitivement condamné pour ce crime). CB : A ce moment j'étais dévastée, entre cette agression et la drogue.. La rencontre avec BM se fait à l'été 2012. Elle dit qu'il est devenu violent assez vite. CB évoque ensuite son enfant qu'elle a eu avec lui, B qui a eu 7 ans il y a 3 mois et qui est placé depuis sa naissance. Pourquoi donc avoir eu un enfant avec un homme violent ? Prsdt : C'est le drogue qui vous unissait ? CB : Oui, totalement. Ça m'a tuée. Vous ne vous rendez pas compte ce que c'est d'être prise dans ce système.. Elle évoque alors sa sortie de prison en février 2019. La rencontre de son nouveau compagnon. La rencontre se fait sur un site spécialisé. CB : Je n'ai pas menti sur ma situation à ce moment-là. Puis j'ai déposé des CV à Perpignan, personne ne m'a rappelée. Du coup je me suis dit que j allais faire du bénévolat. Depuis tout est compliqué, pour un logement, pour un travail, tout ce que je fais à l'extérieur est compliqué.. Prsdt : Vous vous compliquez la vie madame, l'homme que vous rencontrez est un algérien sans papier, sur le sol français depuis 6 mois. Il semble plus intéressé par des papiers que par le reste, non ? Votre fille semble assez mal partie dans la vie. Elle a un père qui semble plus intéressé par les papiers que par autre chose et une mère qui a de gros ennuis judiciaires... (BOUM ! Alors Sollier je le connais, mais le président non, ça ne me dit rien. Là, il donne le ton.) (CB s'est mariée avec cet individu, avec qui elle a eu une fille en mars dernier, hospitalisée en néonat pendant un mois pour des symptômes de sevrage liés à la prise de Subutex (?) de sa mère (ou elle a replongé ?), et ensuite placée)
  20. Cécile Bourgeon relate maintenant son parcours. Elle évoque ses parents, l'école. CB : Mes parents ont divorcé alors que j'avais 5 ans. J'ai toujours été une éponge par rapport à mon père qui n'était pas bien. Il était malade, maniaque, dépressif et violent. Elle raconte une anecdote où son père aurait voulu la jeter aux lions pour une robe tachée. Elle évoque une ambiance malsaine quand elle allait chez son père. CB : Mon père n‘avait pas de pudeur, ils nous emmenaient dans les camps de naturistes (Elle a un jeune frère de trois ans de moins.) En primaire, «les professeurs disaient qu’elle avait des capacités mais ne les exploitaient pas». Cécile Bourgeon a pratiqué le violon, la danse et le basket. Elle a ensuite fait un CAP en apprentissage, qu'elle a obtenu. C'est à l'internat qu'elle a commencé à fumer du cannabis. Elle explique ne pas avoir eu son brevet, avoir commencé à travailler dans la restauration, fait de la vente, de l'intérim, des ménages. (Nicolas Chafoulais a quitté la salle) Le président évoque le parcours de formation de l'accusée. Puis les petits boulots, "une vie professionnelle très fragmentée" qualifie le président. Effectivement un peu plus que celle de Berkane Makhlouf car ce dernier n'a pas travaillé ou au "black"... CB : Ma première longue histoire c'était avec Nicolas Chafoulais, je l'ai rencontré quand j'avais 15 ans. Puis avec la drogue on n'arrivait pas s'en sortir. Quand ils se rencontrent, elle a quinze ans et lui dix-huit. C'est lui qui l'initie à la drogue. CB : J'ai eu ma première crise de manque [d'héroïne] je n'y arrivais plus. Ça m'a fait trop souffrir. Sur la naissance de Fiona : C'était pas une grossesse voulue, un bébé-pilule, mais j'étais super contente. On a fêté ça avec ma mère. Ensuite ca a été un épanouissement avec la petite soeur de Fiona.
  21. L'AG relit les déclaration du frère de BM à l'époque, c'est cohérent, il répète que son frère "n'a pas de cerveau" "pas assez intelligent pour mettre en scène la disparition de Fiona", il plante le clou : "pas intelligent du tout, Cécile Bourgeon est bien plus maline". Sur la violence : Le grand frère explique qu‘il a porté plainte contre BM après qu’il ait cassé sa voiture dans un excès de violence. Il ne voulait pas qu’il aille en prison mais qu’il soit hospitalisé pour être soigné. Interrogé par l‘avocat général, le grand frère précise :  En manque de drogue, il faisait des crises de nerfs. Il consommait environ 5 grammes d’héroïne par jour. Berkane Makhlouf répond aux déclarations de son grand frère, il parle d‘une « rivalité » avec son frère et précise qu’il n’a pas de problème mental.
  22. L'audience a repris avec le grand frère de BM à la barre, Ali Abdelkader Makhlouf. Sans surprise il évoque le tempérament ingérable de Berkane et sa violence. Témoin : Quand il était petit, il pleurait tout le temps. Il était toujours angoissé. On a été élevé ensemble à Nevers. Il était colérique et il avait des crises de nerfs. C'est arrivé que je le tape. Il cassait, il cassait. Il cassait tout chez ma mère et ça m’énervait, je ne supportais pas ça ! On a essayé de le soigner plusieurs fois pour son problème de drogue. Il était malade. Ma mère n’en voulait plus à la maison. Alors je l’ai pris chez moi. Je lui ai présenté CB, quelques jours après, il est parti vivre chez elle. Après,  il est entré dans un sale délire. Je l’ai laissé tomber. Mon petit frère, c‘est un misérable.  Il était parano, je ne lui parlais plus. CB elle était serveuse dans un bar mal fréquenté de Clermont, j'ai prévenu qu'il ne fallait pas qu'il (BM) reste avec elle. Le témoin confirme avoir confié ses enfants à BM, et ça se passait très bien. Au sujet de Fiona : Je ne vois pas mon petit frère faire ça, il était gaga avec mes enfants. Il était lui-même comme un enfant. Les gens me disent qu’il s’est sûrement fait manipuler, je crois qu'il s'est fait manipuler. (je ne sais pas si vous avez remarqué, le plan d'audience est différent de ceux qu'on a connu je crois, CB sera entendue plus tard. La seule chose qui est pareille c'est qu'on est déjà en retard )
  23. L'AG fait remarquer à BM qu’il ne fait aucun effort en détention depuis sept ans, pas de travail, pas de demande de formation et une hygiène déplorable dans sa cellule : Vous tournez en rond mais cette vie est détention est-elle fondamentalement différente de votre vie d’avant ? Avant, vous ne travailliez pas, vous ne faisiez rien et vous passiez votre vie à vous droguer ! Questionné sur la violence, BM reprend son mantra : oui, c'était des règlements de compte, et puis un manque de repères, mais jamais de violence envers les enfants, jamais. Jean Félix Luciani questionne son client sur la musique. Et on découvre que BM a fait un peu de rap "avec des collègues dans les fêtes inter-quartier". Sur son fils B, l'avocat indique qu'il a été retiré à la famille d accueil.. Avant la suspension d'audience, BM déclare : J'espère que Cécile va dire la vérité une fois pour toute.
  24. BM raconte sa détention. Il ne reçoit plus de visite depuis 2014. Il se dit révolté. Je ne parle vraiment qu'avec une infirmière psy. Je passe ma journée à regarder la tv. "A Villefranche y a rien à faire !" (à l'isolement, pas de visites, pas d'activités, ce sont des conditions de détention difficiles..) Sur son parcours en prison, le Président évoque des incidents récurrents notamment des violences. BM : Au début je me suis dit, c'est le karma. Mais j'ai réalisé que je ne méritais pas d'avoir pris 20 ans. Aujourd'hui je suis révolté, alors oui c'est vrai que je suis irritable. Il liste les cachets qu’il prend: produits de substitution à la drogue, calmants, antidépresseurs. Prsdt : Il ne faudrait pas en prendre plus sous risque d’être assommé par les médicaments.. L'AG le questionne sur les valeurs inculquées par sa mère, il botte en touche ( @hanss il veut pas parler de sa mère en fait...bien vu..)
  25. Du coup on se retrouve un peu loin de l'image de l'homme de coeur. Mais on se souvient qu'aux procès précédents, et ce depuis le départ sans jamais varier, il a reconnu avoir été violent - avec toutefois un peu de déni (d'ailleurs il a évoqué à nouveau ici ses "crises" depuis petit), mais il a toujours nié être violent avec les enfants.
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