Elais

oui si tu veux

On a tout de même pu voir deux visions du monde et de la France dans le monde tout à fait opposées. Je considère qu'elle a gagné ce débat parce qu'au final elle a mené le débat qu'elle voulait, Macron voulait être plus sur un débat d'idées, il aurait voulu entrer dans la technique mais c'est elle qui a bloqué cela et il n'a pas su en sortir, donc elle a fait le débat qu'elle voulait , pas lui, et il le sait, vu sa tête en sortie du débat...

purée je suis pas sur de pouvoir non plus voter pour elle, mais Macron, suis pas sure d'y arriver non plus

Je ne sais pas...Macron me semble totalement incarné le libéralisme, sauf que l'ultralibéralisme au final c'est le libéralisme, Macron est tout à fait pour la déréglementation des marchés quel qu'ils soient: financier ou du travail. La il parle d'une vraie politique de marchés publics... ben comme il est pro européen, il ne peut rien faire en la matière, à part souscrire à la politique européenne en place qui permet une concurrence déloyale en matière de marchés publics que les entreprises européennes de pays ayant un réel systeme de protection sociale subissent de plein fouet.

que bien des électeurs de tous les partis et même du sien il serait pas au second tour si ses électeurs avaient été plus murs que lui

Je partage totalement, je me permet d'ajouter que l'ultralibéralisme contribue avec complaisance au déploiement du fascisme.

Oui c'est un light point de vue débat politique au sens noble du terme, du point de vue sportif, pour le moment, c'est elle qui le coince dans les cordes pour le moment. Purée, et faut choisir pour un des deux ...

Tout à fait. Et je ne m'en excuserai pas bien au contraire. Les problématiques des français en 40 nous sont inconnues à part ce que les livres d'Histoire nous en on retracé, et les livres d'Histoires ne traite cette dernière que de façon factuelle. Il y a assez peu de littérature accessible sur l'impact psychocomportemental d'une guerre et d'un pays assiégé. Or c'est bien évidemment par se prisme qu'il faut appréhender les faits de collaboration et la question de la responsabilité sociétale. Y'a un peu plus d'éléments en ce qui concerne la guerre du viet nam. Entre la théorie héroïque et la réalité meurtrière, nos actes virtuels et positifs vont différer et nous ne pouvons prédire de quel coté nous seront, le seul moyen de le savoir c'est d'y être. De fait, j'ai un peu de mal avec les discours qui fustigent les français de l'époque pour les choix qu'ils ont été contraints de faire souvent dans l'urgence, la famine et la terreur. Reconnaître une responsabilité c'est aussi accabler ces français terrorisés, qui combattaient pour leur propre survie et celle de la famille dont ils avaient la responsabilité, doit-on les blâmer pour cela bien au chaud? Les anciens, qui ont connu la guerre disent tous " ha c'était la guerre"... ben je crois que cette expression veut tout dire...oui c'était la guerre et la guerre implique que cela ne soit pas joli. C'est pour cela qu'il vaut mieux l'éviter et qu'une fois que c'est fait, c'est pas la peine 80 ans plus tard de faire de mea culpa qui sous-entendent qu'on aurait pu faire mieux, une jolie guerre bien propre et pas une vilaine; la guerre c'est sale, c'est moche, on y tue et pas proprement, c'est tout.

Oui, encore heureux qu'il en soit ainsi!

Non, en effet, mais la réponse est-elle la même quand une femme est menacée de l'être si elle ne met pas les vieux juifs dans le wagon? Est-on responsable de nos choix lorsqu'ils sont fait sous la contrainte? en droit français, c'est définitivement non. Si l'on transpose à une situation de guerre sur le sol avec présence de l'envahisseur, nous serions sans doute nous mêmes étonnés de nos propres choix. Perso, ayant désormais des enfants à protéger, si guerre sur notre sol, je sais d'ores et déjà que je suis prête à vendre ma mère pour sauvegarder la vie de mes enfants ( ceci dit, ma mère serait tout à fait d'accord), donc avant de vendre ma mère, je vends celle du voisin, sans aucune difficulté et je sais d'avance que statistiquement, la probabilité qu'il tienne le même raisonnement est proche de 100%.

ha bon??? purée, je crois depuis mon adolescence, je crois que d'est Voltaire!! je me demande même si ce n'est justement pas en cours qu'on apprends cela ... :s Merci!

C'est Voltaire: Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites mais je me battrai jusqu'au bout pour que vous puissiez le dire.

Je ne sais vraiment pas: voter blanc? Macron? Le pen? entre les 3, quel est le vote qui correspond le plus à ma vue politique de la France? ou celui qui en est le moins éloigné? Voter blanc, c'est laisser aux autres le soin de décider pour moi, cela me gène. Voter Macron, c'est permettre aux puissances financières de placer l'un de leur valet aux commandes de l'économie française (cf reportage Goldman Sachs: la banque qui dirige le monde) et in fine continuer à alimenter la misère, misère qui alimente le FN. Voter le Pen, c'est voter Le Pen. Suis-je la seule à penser que voter Macron, c'est voter pour tout ce qui permet au Front National d'exister et de trouver des oreilles pour le considérer? En fait, je crois que pour combattre le FN, il faut voter FN cette année ( car ils ne sont pas prêts à gouverner, Macron ne l'est pas non plus d'ailleurs ) et certainement pas pour celui qui va définitivement paupériser la France, laissant 5 autres années au FN pour se positionner définitivement en parti présidentiable et parti de rupture. J'ai voté pour Mélenchon avec une totale conviction et j'ai été ravie de voir qu'il ne se jetait pas sur une sorte de Front républicain qui n'a de républicain que le nom. Il est évident que toute la classe politique traditionnelle fait front contre le FN et pas pour les bonnes raisons qui nous, font, que nous voudrions faire front, mais juste d'une part, parce que Marine Le Pen , a, elle, le réseau suffisant pour faire une majorité à l'AN, contrairement à Macron, qui devra donc aller chercher chez ces fameux républicains et donc leur faire une place, et d'autre part, parce que Marine Le Pen déglinguera et mettra en lumière tout ce que droite et gauche tait depuis ces décennies qu'ils se partagent le pouvoir par alternance acceptée avec fair play Très perturbant cette situation pour ma part, car il est possible que je vote FN pour qu'il s'explose sur le pouvoir de manière définitive. Je crains d'être totalement incomprise

Tu sais, on peut aussi voir de l'incohérence dans ton intervention: Tu soulignes qu'une privatisation totale de l'enseignement creuserait les inégalités, que l'école française était une des meilleures écoles au monde, employant le passé simple pour induire que cette excellence n'est plus, puis tu reproches à ceux qui s'insurgent contre le constat de détérioration de la qualité de l'enseignement de vouloir tirer sur l'ambulance en te demandant si ces gens là ont conscience que les enfants sont l'avenir, et au final, tu ne proposes aucune solution à ce constat que tu partages: l'école va mal. On pourrait ainsi conclure que tu préfères maintenir dans la médiocrité notre avenir. L'intervention de Badboy a le mérite d'être force de proposition et de dépasser le stade du simple constat ou de la simple critique des commentaires des autres.

C'est vrai aussi! Dire que tous les enseignants sont démissionnaires, c'est faux,un abus de langage dont je suis coupable, comme il est serait tout aussi faux de dire que tous les enseignants sont impliqués, concernés. Par contre, ton intervention rappelle que même les professionnels sont impuissants devant la déliquescence de l'Education Nationale, ils ont peu de moyens et surtout des conditions d'enseignements délétères et on en revient encore au même point: Modifier en profondeur ce système qui ne remplit plus sa fonction. Par contre, l'investissement des prof de fac est très à la marge par rapport à celui des profs de collège et lycées.

Le besoin identitaire est sans doute lié à notre instinct grégaire. La mondialisation rêve de gommer cet aspect de la nature humaine, à partir du moment ou l'Homme ne se considèrera plus que comme un individu individuel, la partie sera gagnée pour le monde économique, mais ce type de revendication rassure et rappelle que nous nous retrouvons dans des collectifs de valeurs et valeurs collectives, ce qui impliquent nécessairement des oppositions à un système de valeurs majoritaires et/ou dominantes. C'est le maintien de l'opposition qui constitue le rempart contre un totalitarisme de quelque veine soit-il.

Oui c'est cela qui est terrifiant! d'où les différentes propositions qui émanent de ce sujet. On devrait peut-être ouvrir un topic dédié aux idées de réforme de l'En ou ce que pourrait être une structure de l'école efficace et qui remplisse ses objectifs d'éducation et de transmission des savoirs?

:smile2:! Ce qui est surtout dommageable, c'est que le laxisme des profs de fac n'est pas détenu par les employeurs qui eux, connaissent le travers de ces profs, ce qui pénalise sérieusement les étudiants issus de facultés connues pour leur médiocrité par les recruteurs. Je suis RRH et en la matière ma dernière anecdote date de quelques semaines, où une copine prof de fac de droit m'envoyait une perle trouvée dans une copie de L3, nous étions mortes de rire, puis consternées, par la bêtise de l'étudiante. Naturellement, je lui demandai comment avec un niveau de réflexion aussi pauvre, on accédait à un diplôme de 2nd cycle? Sa réponse fût édifiante: ce type de profils constitue la majorité, par conséquent, il constitue la nouvelle moyenne... on leur met donc 10... ! On en revient encore une fois au chantier de l'Education Nationale. Complètement d'accord, c'est le bon sens. Malheureusement, le système scolaire ne forme plus de manière opérationnelle, forme-t-il tout court d'ailleurs? Complètement d'accord, l'école est un lieu de vie à part entière. En assemblant l'ensemble de nos réflexions sur le sujet, on arrive à décliner un projet de restructuration du système scolaire en, effectivement, campus universitaire type US, mais en y ajoutant l'excellence française. Badboy dans sa dernière intervention pointait du doigt l'investissement du corps enseignant majoritairement démissionnaire: un remodelage en profondeur de l'organisation scolaire en campus, est aussi un fort levier de motivation pour les enseignants qui voient leur métier repositionner à sa juste importance par la création d'un cadre propice et dédié justement à l'enseignement.

Il est clair que nous avons des écoles à plusieurs vitesses. Je crois que les clés de la réussite passent par tout ce que tu viens d'évoquer, la question réside donc dans la manière dont nous pouvons atteindre cet objectif en intégrant les principes de réalité que sont: - la contrainte budgétaire - la contrainte familiale D'un coté, nous avons le budget de l'EN à tenir, de l'autre, nous ne vivons pas tous aux mêmes endroits, nous ne pouvons donc tous inscrire nos enfants dans les 10 premiers collèges de France, et nous n'avons pas tous le même rapport à la culture et pourtant, nous nous accordons bien volontiers sur le constat que notre éducation est , pour les plus positifs, en perte de vitesse, pour les plus alarmistes, déliquescente. Repenser notre organisation scolaire s'impose, mais jusqu'où sommes nous prêts à le faire? ( je ne parle pas des politiques qui démontrent depuis 40 ans qu'ils ne sont pas prêts à ouvrir les portes du savoir aux autres enfants que les leurs; je nous pose la question à nous, parents et citoyens). Que doit-on changer à l'école? ou doit-on changer l'École?

Bonjour Jacky, nous sommes une nouvelle fois "connectés". C'est un outils fabuleux pour peu que l'on sache s'en servir, et savoir s'en servir ne veut pas dire savoir comment télécharger le dernier clip à la mode. Les portables pour ce qu'ils sont n'ont pas leur place dans une enceinte scolaire, il revient à la direction de le faire savoir et aux parents de le savoir: En revanche, intégrer dans le cadre de l'enseignement l'utilisation d'Internet comme source de connaissance, oui, bien entendu, encore faut-il savoir lier et écrire... Malheureusement encore une fois, on se heurte à une difficulté économique qu'une restructuration totale de notre système scolaire pourrait contrecarrer. Complètement! cela rejoint d'une certaine manière les travaux d'Idriss Aberkane sur "l'économie de la connaissance".

Bonjour Jacky, Merci pour tes encouragements et surtout tes apports auxquels je souscris totalement. Les apprentissages manuels et techniques sont d'importances et nécessités identiques aux savoirs théoriques et en effet, elles méritent le respect et le soutient de tous: politiques, parents, enseignants. Et encore une fois, je suis d'accord avec toi sur l'idée que nous ne sommes pas égaux, nous avons nos aptitudes et nos goûts personnels et propres à développer. Encore faut-il que nous ayons eu tous l'opportunité de découvrir nos goûts et aptitudes. Le système scolaire français ne permet pas cela actuellement. D'où cette proposition de campus du secondaire dans lequel est naturellement inclus les corps de métier artisanaux. L'idée n'est pas qu'un futur généticien soit également capable d'atteindre l'excellence d'un futur charpentier, ni l'inverse, mais que chaque élève puisse au début de ses apprentissages accéder autant à l'intellectuel qu'au manuel. Comme tu le dit clairement, nous devons tous au minimum savoir compter, ecrire, parler, lire, mais pas que. Au fil de sa progression, éclairé par sa pratique, et par celle de ses homologues apprenants, l'élève choisira sa voie. L'autre qualité que je suppose à ce type d'organisation scolaire, c'est le mélange de culture. Je ne parle pas d'un brassage de population, mais bien d'un maelstrom de différentes techniques et connaissances qui, se côtoyant, s'"entre-élèvent" les unes les autres, ouvrant ainsi diverses perspectives. La science a su démontrer l'intérêt du bilinguisme précoce, je suis convaincue que la mécanique est la même pour ce qui est du mélange des savoirs et de la nécessaire imprégnation qu'elle suppose et qui se réaliserait dans des structures de cet ordre. Sans parler de la force du mimétisme auquel l'Homme est ontologiquement soumis: c'est ainsi, que nous apprenons. Ainsi, créer le lieu propice et dédié me semble une nécessité pour parvenir à ce vœux pieu qu'est une école humaniste et égalitariste. L'égalitarisme n'étant pas synonyme d'une standardisation du savoir mais bien d'avoir un égal accès au savoir en fonction de son besoin et ses capacités. De plus, je crois qu'avec pareil outil de travail, la motivation et l'implication des enseignants seraient décuplées, entrainant ainsi, celles de leurs élèves. les travaux de groupes seraient renforcés, la transversalité favorisée; les ingrédients essentiels à la phosphorescence sont réunis; cette dernière caractérisant la lumière qui perdure après la stimulation qui l'a générée. C'est de phosphorescence que nos enfants ont le droit; ils le valent tous bien :).

Certains témoignages sont particulièrement terrifiants. Pour ma part, c'était un collège tranquille, sans violence particulièrement visible, mais plus pernicieuse, diffuse. Celle-ci résidait dans une sorte de culte de l'échec. Les quelques premiers de la classe étaient doucement parqués comme ce qu'ils étaient " des premiers", et les autres portaient la Médiocrité en fer de lance. Il y avait une sorte de fierté à être insolent. C'était d'une certaine manière totalement cautionné par l'autorité en place. A l'époque, j'analysais cette caution comme la marque de l'incompétence, plus âgée désormais, je crains qu'il ne s'agissait plus que d'une manœuvre dédiée à maintenir la paix, une forme de consensus qui maintenait que tant que nous ne foutions pas le bordel, on nous laisserait tranquille faire le choix de ne pas nous instruire. Nous savons que notre système éducatif est asphyxié: sans vouloir absolument que notre Ecole fasse de nous des génies, nous sommes en droit d'attendre qu'elle nous fournisse l'instruction élémentaire qu'elle ne dispense même plus dans la majorité des établissements. Une réforme ambitieuse est nécessaire pour nos enfants. Nous devrions proposer une refonte totale de notre organisation éducative actuelle par la destruction de l'existant et la reconstruction sous forme de campus du secondaire, un espace totalement dédié à l'apprenant qu'est l'élève avec tout l'infrastructure nécessaire à l'ensemble de ses apprentissages: bibliothèque, médiathèque, salles et stade de sport, laboratoire de langue, ateliers d'arts plastiques, université des Humanités. Cette reconstruction permettrait la mise à disposition de locaux propres, neufs et jolis, de lieux propices au calme, au respect et naturellement, à la transmission du goût du savoir. La qualité de l'environnement et de l'outil de travail influent sur l'implication du travailleur. Calqués sur notre mode de vie d 'aujourd'hui, de tels campus sont à l'heure du fonctionnement en réseaux , que seules les grandes écoles manient pour le moment avec la limite que ces dernières ne profitent qu'aux strates aisées du fait d'un coût d'étude exorbitant et du fait bien sur, qu'avant d'y parvenir, l'élève a du affronter plusieurs années de collège et de lycée dans un environnement totalement inégalitaire, les interventions de ce topic le montrent et nous le savons tous pertinemment: commencer sa 6ème à Saint Louis de Gonzaque n'est pas équivalent à la commencer à Bondy ou Rueil Malmaison. Il est grand temps de réformer en profondeur, à savoir de rebâtir le système sur un modèle dédié au savoir et au bien être de l'élève.

Reprise de "Going up the country" par Kitty Daisy &Lewis Ho yeah!:D The lost fingers reprise de "Pump up the jam" Fun :D

Cela serait instructif, j'aimerai bien aussi comprendre le fonctionnement des tests. Sans doute, mais pour la personne testée, pouvoir mettre une explication, une raison objective sur son fonctionnement est salutaire.

IIl y a un article posté par une forumeuse ( Hope) sur ce forum, qui explique ce que ressent physiquement et psychologiquement un enfant lorsqu'il reçoit une fessée. C'est particulièrement instructif et permet de balayer tout doute, s'il y en a encore, sur la possible légitimité d'une fessée que l'on pourrait à tort appelée " éducative". Quant au fait de parler d'enfants rois, l'absence de fessée ne veut pas dire absence d'interdit et inversement, la fessée n'est pas synonyme d'éducation.