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Mórrígan

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Tout ce qui a été posté par Mórrígan

  1. Si ce n'est pas trop son style, ça peut le devenir, et là vous pouvez y faire quelque chose. Si les enfants assistent à ces scènes, le minimum est de démystifier et de rassurer. Les SMS évitent les conversations longues ou les conversations tout court, c'est rapide, efficace, rassurant pour une maman d'autant si elle est d'une nature angoissée (ça la renseigne sur l'arrivée des enfants), et elle aurait des raisons de l'être, d'autant que votre conjoint évite de lui répondre au téléphone... et surtout ça ne mange pas de pain.
  2. Ce n'est pas le film du siècle, mais il se laisse regarder. Beaucoup de tristesse dans ce film est à la fois beaucoup d'espoir et d'authenticité.
  3. Ça fait bien "cas soc', les voisins doivent, en effet, se régaler. Les disputes génèrent du stress, un sentiment d'insécurité chez les enfants, ce qui pourrait aussi expliquer les problèmes qu'ils rencontrent, en tout ou partie, ou encore les aggraver. Est-ce que votre conjoint parle à ses enfants, démystifie, quand ils sont témoins de l'une de ces scènes avec la mère de ses enfants ? Est-ce qu'il lui arrive de leur dire qu'ils les aiment, que les adultes ne s'entendent pas toujours bien, que ce n'est pas si grave ou du moins que cela n'a pas à voir avec eux, que ce sont des problèmes de "grands", par exemple ? Vous n'êtes pas 3 adultes, perdus dans le Sud de la France, si ? Personne pour tenter de calmer le jeu (grands-parents, oncles, tantes) ? Il ne répond pas aux appels de son ex ou refuse que la petite appelle sa mère quand c'est son week-end de garde, peut-être que c'est ce qui amène aussi de l'animosité. C'est compliqué d'envoyer un SMS avec une photo des enfants à la fête foraine par exemple, afin de rassurer cette maman ?
  4. Il y a une chose que le temps apprend, c’est que quand une communication ne passe pas, il y a des chances pour que les deux partis soient en cause. Pas une seule. Savez-vous réellement tout ? Vous n’avez qu’une version de l’histoire. Il y a quelques indices, à travers vos mots déjà, qui laissent à penser qu’il n’est pas tout à fait clean. Sans trop m’avancer, la mère vous assimile à votre conjoint (normal vous êtes ensemble), vous n’êtes pas la Suisse, vous avez un parti pris (et il suffit de vous lire ici). Si vous pouvez agir, c’est auprès de votre conjoint, de personne d’autre. Peut-être que cela s’arrangera par la suite... ou pas. Si vous êtes la méchante aujourd’hui auprès de votre compagnon, puisque vous ne voulez plus être présente quand il a les enfants, dites-vous que demain, tout sera arrangé, vous serez la victime. Ma belle-mère a aussi tenté la manœuvre, quand j’ai un peu grandi, aussi elle est partie peut-être sous un mois en week-end avec les copine, laissant mon père se ronger les ongles, quand c’était son week-end de garde. Pas mal le coup de la manipulation : il a fini par céder, je me suis retrouvée en week-end chez mes grands-parents paternels, constamment, et il passait faire un coucou (jusqu’à ce que je me confie à ma mère). Aaaah les hommes, les femmes... leur queue (pardon, c’était balourd). Ce n’est pas à vous de juger si les parents ont tort ou raison, vraiment.
  5. Bonjour, Vous trouverez toujours ici de bonnes âmes toutes prêtes à vous cajoler, compatir, allant toujours dans votre sens, vous conseillant quelques bonnes lectures (Riri parle à sa petite crotte, Églantine a un pot rose pétale et vert pastel et c’est trop le kif’et etc...) parce que c’est la posture la plus facile à adopter, tout simplement. Est-ce vraiment ce que vous recherchez ici ? Si vous avez bien lu mes messages, vous avez aussi remarqué qu’ils ne sont pas brefs, que si j’écris sans ambages (n’y voyez rien de personnel), je prends aussi le temps d’étayer, y apporte du vécu en espérant qu’ils puissent vous apporter une piste de réflexion. S’ils sont constructifs pour vous, j’en suis ravie et soulagée, c’était vraiment l’idée. Si j’ai répondu à votre sujet, c’est qu’il m’a touchée (je ne suis pas une habituée de la section « éducation »). J’ai été l’enfant qui fait des blocages, j’ai aussi été belle-mère ou « jolie-maman » -parce que le terme est vraiment plus agréable- quand vous acceptez un papa, vous savez qu’il est fourni avec les enfants qui vont avec. C’est parfois moins marrant que de se mettre en couple avec un célibataire, parfois plus : tout dépend de la personne, de qui il est. En terme d’implication, vous en faites vraiment trop. Peut-être que votre compagnon s’est déchargé sur vous, trop (il est grand temps qu’il se reprenne), peut-être que c’est aussi dans votre nature (pas forcément de femme, des hommes sont vraiment très doux et très sensibles avec leurs enfants, compréhensifs, patients, tout aussi aptes que des femmes), que vous avez envie de pouponner... protégez-vous, sincèrement, si ça se passe mal avec votre conjoint, vous allez douiller, triplement. Oui, remettre sa tenue de nuit après les séances de « body training » est préférable, plus prudent, que la petite ait des peurs ou soit malade, vous l’avez écrit vous-même. Vivre avec des enfants, c’est chiant, je vous le concède, le père doit être disponible pour eux à toute heure du jour et de la nuit... vous partagez sa chambre. Pour ce qui est de ce genre de détails pratiques, vous serez au moins rodée pour le votre. Si votre conjoint accepte que sa fille passe la nuit dans votre lit et que cela vous dérange, parlez-lui en. C’est à lui de solutionner le problème, pas à vous. Si ce jeune homme a des soucis d’éducation, de politesse, c’est aux parents de gérer le problème. Si son père n’est pas présent quand il vous parle mal, ou aucun adulte faisant figure d’autorité, vous pouvez tenter d’expliquer et lui dire que vous en parlerez à son père à son retour. Ce n’est pas à vous de les éduquer ces enfants, ce n’est pas votre rôle. Si le père ne se bouge pas, à vous de voir si vous souhaitez continuer plus avant. Vous jugez beaucoup cette maman. Avez-vous des raisons réelles de le faire ? Est-elle malveillante envers ses enfants ? N.B : vous pourrez être cool largement après la vingtaine, la cool attitude, c’est comme l’âge, c’est dans la tête.
  6. Valérian et la cité des mille planètes. Trop trop d’effets spéciaux c’est trop, dialogues d’un vide sidéral, acteurs sans charisme... Bon, il paraît que Luc Besson s’est fait plaisir avec ce film très enfantin, bien contente pour lui.
  7. C’est aussi ce que je me dis tant il est possible de vous voir vous acharner régulièrement sur un intervenant tel qu’hannibal25. « Payer la maladresse et l’inexpérience » d’un/des parents, c’est possible... d’un/des beau(x) parent(s), ça ne le devrait pas l’être.
  8. Ça leur fait moins de gamins à tripoter, c’est pour cela qu’il gueule.
  9. Bonjour, Si vous avez tout bien lu, c'est vraiment parfait, en espérant que cela vous amène vers la voie de la réflexion et de la correction. Vous cherchiez des conseils, des témoignages, celui d'une enfant (devenue adulte) pourrait sans doute vous intéresser. Les couples se font et se défont, et il n'est pas rare d'avoir eu à croiser le chemin d'une belle-mère -de belles-mères et de beaux-pères aussi- ou l'avoir été soi-même. Dans les années 80, et un peu après, la viande chevaline était aussi popularisée que la volaille transgénique, que l'on retrouve sur les tables, ou le boeuf élevé aux hormones. Du cheval dans les lasagnes, what a shame ! Mon poney s'appelait Arthur, les moments de brossage, de soins apportés, de partage m'ont toujours été plus agréables que les coups de cravache à distribuer pour faire avancer la bête. Bête, ma belle-mère, une bête quand elle s'est aperçue que je rechignais surtout à manger le steak de cheval, qu'elle m'avait préparé en toute gentillesse... pendant que papa s'occupait de sa patientèle. Une brave femme, ça y a pas à dire, qui m'accompagnait jusqu'à ce que je finisse mon assiette, et sans mettre les coudes sur la table s'il vous plaît, les cheveux en arrière ou attachés. Très inventive et très patiente, elle a été jusqu'à chanter des chansons, faire l'avion - il y a un âge où cela commence à être humiliant- mixer la viande afin que je la mange mieux ou plus vite. La viande de cheval froide mixée, je vous conseille, ça défonce les papilles. Ma mère, cette incapable, qui "fréquentait des hommes" (2 en 10 ans, une vraie Marie couche-toi là !) a rassuré à cette dame en lui affirmant que je mangeais du poisson, et un peu de viande (pas de cheval) mais moins c'est vrai et lui a demandé surtout d'éviter de me forcer - punaise mais quel laxisme !- puisque j'étais stressée et faisais manifestement un blocage. Alors là mais oui mais non, j'allais devenir "anorexique", "tomber sur mes livres", "tomber dans la rue", rendez-vous compte. J'étais aussi à moitié "malade", puisque je recueillais les petits lapins sacrément abimés par son chat, tentant de les nourrir au biberon et les oiseaux également aussi afin de leur offrir à tous, une sépulture (dans des boîtes en carton). Oui, on fait de drôles de trucs quand on est gosse. Il a été question de faire intervenir un médecin, ami de la famille, qui m'a prévenu que "mes cheveux, mes dents allaient tomber, si je continuais dans cette voie-là". J'ai continué. J'adore mes cheveux. Mon père a laissé ces repas s'éterniser, oui forcément sa concubine était dans la vérité, lui aussi ne comprenait pas et n'a pas vraiment cherché à comprendre d'ailleurs, ma mère s'est fâchée (et me cuisinait du poisson, des fruits, des légumes), des centaines de fois, des milliers de fois. Pendant un peu plus de 10 ans, j'ai eu à supporter cette concubine. Si je l'ai bien aimée à un moment ? Peut-être, il reste des photos où je suis assise sur ses genoux en robe de kermesse, avec une poupée qu'elle m'avait offerte et où elle sourit (la belle-mère, pas la poupée). Une antipathie ou une inimitié a pris place au fil du temps. Adolescente, je refusais ses invitations à aller faire des courses ensemble et m'enfermait dans ma chambre rose, pour lire. Je n'étais toujours "pas normale", les adolescentes "aiment faire du shopping, pas lire". Bonne nouvelle, j'en faisais avec ma mère... et mon père me filait régulièrement argent et ticket de bus, pour que je m'en débrouille me fasse plaisir. Cette femme n'a jamais pu avoir d'enfant (je suis fille unique du côté paternel), et après quelques autres fâcheux épisodes sur des sujets divers et variés, je me suis dit qu'il y avait une justice en ce bas monde, une force naturelle qui était sacrément fortiche (oui, c'est très vilain, je sais). Effectivement, il ne s'agit pas toujours de se séparer pour les enfants, sinon mon calvaire aurait pris fin, beaucoup plus tôt. Il reste des moments gravés, des jours merveilleux aussi dans la vie des enfants (et des adultes). Ce jour où mon père a rompu avec cette femme, en est un. Son comportement a sacrément abimée notre relation père-fille, à un moment, il a laissé faire et en est pleinement responsable. Moi, j'avais toujours tort, j'ai été "révoltée puisqu'adolescente", sûrement, peut-être. Aujourd'hui, ça va mieux, plus aucune belle-mère ne fait l'avion jusqu'à ce que je finisse mon assiette, et le padre se bonifie un peu. Si je ne suis toujours pas très grosse mangeuse de viande, je me suis aussi promis de ne jamais interférer dans la vie d'un enfant qui n'est pas le mien ou dans sa relation avec son père, et m'y suis toujours tenue. Je garde toutes les autres "anecdotes", pour moi, en espérant que mon témoignage trouve un écho chez vous. Vous voulez peut-être bien faire. Vous vous y prenez plutôt mal. Vous avez peut-être un pouvoir d'influence sur votre concubin, si vous pouvez agir, c'est vraiment auprès de lui. Si vous vous inquiétez réellement pour ses enfants, invitez-le à s'impliquer davantage pour ses enfants et à retrouver un dialogue plus apaisé avec la mère. Des décisions, pour leurs enfants, ils vont avoir à en prendre quelques unes ensemble, avant que ceux-ci soient en mesure de les prendre pour eux-mêmes. Ce serait bien mieux tout de même. Votre ressentiment envers cette femme est plus qu'évident dans vos écrits, espérons que cela reste écrit, les enfants tiennent souvent à leur mère. Il n'est sûrement pas agréable de se faire envoyer bouler ou de se faire insulter crûment, j'entends bien. Si votre entente était plutôt bonne avec la mère auparavant, dites-vous que passer par mail comme vous l'avez fait, alors que vous auriez pu prendre 30 secondes afin de lui faire part de vos inquiétudes, quand vous ramenez les enfants par exemple, était vraiment malvenu. Inquiétudes partagées d'autant plus, puisque vous écrivez à un moment, que cette maman, consciente, a dit à sa fille, "plus de couches pour Noël". Vous pouvez entretenir une communication par mail avec votre contrôleur des impôts ou votre chargé(e) en assurances, pas avec la mère des enfants de votre conjoint : c'est froid, impersonnel, maladroit, d'autant si vous y mettez une petite ou grosse dose de moraline. Quand des adultes se séparent, il est souvent dit que les enfants sont perturbés à cause de cette séparation. En observant un peu des couples qui se séparent, des enfants, ou en les écoutant, on peut s'apercevoir parfois que plus que la séparation, c'est le comportement des adultes qui influe vraiment ou perturbe l'enfant. Il paraît important de déterminer la cause du blocage de la petite, au lieu de faire du forcing. Les chansonnettes au moment du popo, le jeu, marchent sans doute très bien pour un enfant tout juste en apprentissage de la propreté, souvent pas pour une enfant qui fait un blocage. Les parents, autant le père que la mère, peuvent communiquer avec la petite, qui est en âge de verbaliser, mais qui ne trouve peut-être pas les mots ou le moment opportun, en amont (soit à dissocier du moment d'aller à la selle). Un parent a sans doute davantage de chances d'y parvenir s'il prend le temps pour ce faire, les résultats peuvent être encore meilleurs d'autant si l'enfant est en demande d'attention... de ses parents. Les parents peuvent déterminer ensemble, si l'enfant a besoin d'aller voir un pédopsychiatre. En ce qui concerne, le fait que la petite dorme avec la mère, cela ne vous regarde simplement pas, c'est sa fille, et cela se passe chez elle, de surcroît. Si la petite se réveille la nuit, quand elle est en week-end chez son père, votre conjoint est là pour la rassurer et la recoucher, rendormez-vous. Pour le grand, quand vous consolez cet enfant, bisoutez, ou laissez bisouter avec les larmes aux yeux et le coeur en miettes, après qu'il se soit fait gronder par son père, vous lui envoyez un message contradictoire : "papa n'a pas eu raison et aurait du aller dans ton sens". Vous ne savez pas, ne faites pas, simplement.
  10. Parce que les beaux-parents se mêlent de l'éducation des enfants. Sinon, ça roule.
  11. Waow... et dire que je suis censée détester les gosses. Une femme qui quitte son domicile profitant de l'absence de son conjoint, avec les enfants sous le bras, sans laisser une fringue, sans laisser d'explication au conjoint, sans laisser de trace, le fait très en général par crainte de représailles, parce que le père représente un danger aussi, pour la sécurité des enfants et/ou la sienne. Là, l'alcoolisme du conjoint est mentionnée. Sincèrement, je ne sais pas ce que vous ont fait des femmes pour que vous puissiez réagir de la sorte (et je ne veux pas le savoir) à chaque fois qu'une intervenante réagit en faveur des femmes, mais ignorez si le discours ne vous sied pas, d'ailleurs vous êtes un fervent utilisateur de la fonction semblerait-il. Vous ignorez et ensuite vous créez des sujets pour vous plaindre des intervenants. Faites donc.
  12. Vous n'êtes absolument pas obligé d'être sensible à la cause de mères qui ont fort à craindre de leur conjoint quand elles s'en séparent (elles ne sont pas aidées, complètement démunies et il y en a vraiment beaucoup trop), ni même à la cause féminine plus en général. En contrepartie, vous n'êtes pas obligé non plus de tomber dans la cuistrerie, ou de ternir des femmes, qui n'ont pas à l'être. Dans le cas que vous évoquez, vous avez déjà un parti pris, il serait intéressant d'avoir le témoignage de cette mère qui a caché ses enfants pendant un an, et connaître ses motivations. Les adultes ont le devoir impératif de protéger les enfants et de les faire passer avant leurs propres besoins, quand ils sont parents ou juste bienveillants. Ce qui compte, ce sont les enfants, des enfants qui ont déjà une mère, qui a manifesté son refus total quant à l'implication de l'intervenante dans leur éducation. Il n'y a pas à niaiser, c'est non. Si Paris64 souhaite jouer au papa et à la maman, elle peut toujours fonder une famille, quand bien même ce monsieur n'assure déjà pas visiblement, avec les enfants. J'en connais quelques unes qui ont fonctionné pendant un temps, les séparations n'ont rien eu à voir avec les enfants.
  13. Ce qui m'ennuie ce sont les vieux qui grugent aux caisses au supermarché parce qu'ils n'ont pas que cela à faire d'attendre, les séries espagnoles traitant d'une prise d'otages ou "du plus grand hold-up de tous les temps" annoncées comme étant une tuerie (sans rire), se révélant être quelque chose à mi-chemin entre "les Experts à Bamako" et un "Ocean's 14" sans parler du syndrome de Stockholm ressort narratif sur-exploité, et ce générique qui trotte dans la tête (vous l'écoutez une fois, vous êtes foutu...), les allocutions de François Hollande (entre autres) et je ne vous raconte même pas quand c'est plus long, les jours de pluie et les jeux de société (liste non exhaustive). Sauf que si vous prenez le temps de lire, cette dame n'aurait pas refait sa vie, depuis 6 ans. Sauf que toutes les femmes qui "se barrent avec leur amant" ne le font pas en catimini tant elles n'ont pas peur de réactions violentes de leur conjoint. Non, ce qui compte, c'est qu'il y a des enfants dans l'équation, et qu'ils n'ont rien demandé, les pauvres.
  14. Étant donné que vous avez planté votre toile de tente sur FFR (il est des nôôôôôôtreeeees), que le sujet semble vous ennuyer, ou seulement la section, vous trouverez dans la rubrique "asile" tout un choix de sujets susceptibles de vous plaire (pandi-panda, tiens-moi la jambe, je te tiens le coude, toussa). Bon forum. Toutes les familles recomposées ne sont pas vouées à l'échec, non. Ça ne fonctionne pas trop mal, en général, quand le conjoint n'interfère pas dans l'éducation des enfants ou respecte la relation parent-enfant(s) sans jouer l'hyper possessif/possessive.
  15. Encore moins que "pas trop non plus". Vous n'êtes pas légitime en ce qui concerne leur éducation, et heureusement. Les beaux-parents ne sont souvent que de passage dans la vie d'un enfant, les référents sont et restent les parents. Si chacun y allait de sa propre méthode d'éducation selon sa propre expérience -ou aucune, en ce qui vous concerne- rendez-vous compte de toutes les contradictions avec lesquels devraient composer les enfants. Il y a 2 phrases magiques que doit connaître tout beau-parent (pas 36, juste 2, dont une variante) : "Est-ce que papa/maman est d'accord ?/Demande d'abord à papa/maman" et "Tu verras cela avec ton papa/ta maman quand tu seras rentré à la maison". Ça fonctionne aussi tout à fait bien avec les enfants d'amis, quand ils réclament une seconde glace. Concrètement quand la petite vous demande de lui faire une tresse en épi comme "Elsa", c'est oui. Quand le grand vous demande de jouer à Gran Turismo avec lui, c'est oui aussi. Quand ils vous demandent de faire un gâteau ou des "Mermaid toasts" ensemble, ça peut être oui aussi...pour le reste, c'est aux parents de gérer. Une occlusion intestinale parce que l'enfant refuse d'aller à la selle, en votre présence ? Vous n'êtes pas juste inquiète là, plutôt très angoissée, limite alarmiste. L'apprentissage de la propreté peut se faire plus tardivement chez l'enfant, ça arrive. C'est aux parents d'essayer de comprendre la détresse de l'enfant et la dissocier de l'élimination des selles, d'en déterminer la nature, si physiologique (constipation) ou psychologique (peur du noir, impression pour l'enfant de perdre une partie de soi-même, stress dans la vie de l'enfant l'amenant à adopter des comportements régressifs, ce parfois du à un changement, demande d'attention). Le fait que vous forciez la chose, n'aide certainement pas, il est possible que vous stressiez cette enfant encore davantage si la détresse est de nature psychologique. Aucune femme ne quitte son domicile, les enfants sous un bras, les valises sous l'autre, en l'absence du conjoint, si elle n'en a rien à craindre, sans aucune raison valable (il serait sûrement intéressant de lire le point de vue de cette femme, nous devrons nous contenter du votre, hélas). Donc, vous avez retrouvé cet homme dévasté... par la bouteille, vous avez lutté entre cris et pleurs, vous êtes tous deux d'accord pour cantonner la mère de ses enfants au rôle de la méchante femme, "mauvaise", "peste", plus vieille au point que l'enfant puisse vous trouver vraiment plus cool (Quel âge ? La soixantaine ?), le tout en toute objectivité. Jalouse, elle pourrait nuire à votre avenir avec votre prince pas si charmant, nuire aussi au remake de la famille du bonheur version recomposée 2017/2018, et puis mince "vous ne lui avez pas volé son homme" puisqu'elle l'a fui, il y a 6 ans (et ça ne vous interpelle pas, même pas un petit peu, d'ailleurs). Bon, peut-être êtes-vous simplement maladroite dans vos mots, ou juste jeune, en effet -et facilement manipulable puisque très amoureuse de cet homme- à vous lire, si jalousie il y a quelque part dans l'équation, elle donne plutôt l'impression d'être dirigée contre cette femme. Elle, elle donne, en revanche, la sensation d'une femme qui veut que l'on laisse ses enfants tranquilles, et c'est facilement compréhensible. Elle n'est pas très délicate, certes, plutôt très directe, l'essentiel est que le message passe, bien (espérons). Ce doit être assez inquiétant pour un parent de confier ses enfants, chair de sa chair, au conjoint qui a refait sa vie avec qui il ne connaît pas, d'autant si l'ex-conjoint ne fait pas passer le bien-être des enfants avant le sien ou celui de la "love affair", et quand celle-ci en l'occurrence, s'immisce dans l'éducation, comme vous le faites... il y a de quoi se ronger les ongles, vraiment. Vous avez la position la plus confortable, dans cette histoire, vraiment. Ses enfants ont connu une vie de famille à 4, sans doute pas harmonieuse eu égard au départ "dans l'urgence", à l'absence du père (et autres peut-être), puis retrouvé un nouvel équilibre à 3, avec leur mère la plupart du temps, leur père, un week-end sur deux, et un peu pendant les vacances scolaires, sans doute. Vous vous débarquez... dans le rôle de Super Nanny et vous voulez pleins de choses pour votre couple (normal) et pour ses enfants (moins normal) : de la discipline, des balades (ça les ennuie d'ailleurs), des moments de convivialité autour d'une table. Ses enfants viennent juste voir leur père. Ce n'est pas aux enfants de s'habituer à vous, c'est à vous de vous habituer aux enfants et à leur mode de vie, puisqu'ils sont avant toute chose chez eux, chez leur père. Quand vous débarquez dans leur vie, "pensant être heureuse", "en vous disant que vous pourrez être bien tous ensemble", "dans une belle harmonie" : vous êtes-vous seulement demandé ce que ses enfants, veulent ou si vos envies sont compatibles avec les leurs, si vous êtes vraiment respectueuse de leur relation père-enfants ? Il est dérangeant de lire que "votre récompense, c'est quand "ses "enfants viennent s'excuser auprès de vous...". Le grand vient également, après avoir été grondé par le papa -que vous suspectez être en manque d'affection- "vient vous faire un bisou sur la bouche" (l'enfant, pas le père). C'est gênant. Vous n'êtes pas sa mère. Des parents font cela avec leurs enfants, ça les regarde. Vous vous êtes une étrangère. Il est plutôt facile d'expliquer à un enfant de 7 ans, qu'il peut vous faire un bisou sur la joue, et que le bisou sur la bouche, ce sera pour sa chérie plus tard. Les enfants ne sont pas stupides, ils comprennent beaucoup de choses, voyez comme ils viennent s'excuser fréquemment auprès de vous... pour faire plaisir à leur père.
  16. Bonjour, Si votre conjoint a un droit de garde, c’est peut-être afin que ses enfants puissent le voir et non pas pour que vous soyez nourrice à domicile. Il serait peut-être intéressant qu’il s’arrange avec la mère des enfants, en cas de période de rush au travail, aménager les horaires différemment à l’amiable et en fonction de leurs plannings respectifs. Il serait très étonnant qu’il n’ait pas un seul jour de congé dans la semaine ou qu’il travaille 24/24h. Clairement, vous n’êtes ni sa secrétaire ni sa boniche. À 33 ans, il peut s’exprimer et s’organiser avec qui de droit. Dites-vous que votre conjoint rentre le soir, que là où vous pouvez être deux, un week-end sur deux (il ne s´agit pas de garde alternée ?), la mère des enfants, elle, élève ses enfants toute seule, presque tout le temps. Elle n’est peut-être pas parfaite, sûrement, si vous l’écrivez c’est que cela doit être vrai... : elle se débrouille comme elle le peut. N’oubliez pas que, quoi que vous puissiez faire mieux ou penser faire mieux que la mère de ses enfants, et que vous ferez mieux quand vous « mettrez votre bébé au monde » -n’en doutons pas- cette femme reste et restera toujours la mère de ces enfants-là. Les enfants sont très perméables au ressentiment, au stress, mais il est évident que vous ne les exprimez qu’à l’écrit ici (« peste », « mauvaise » etc...) ou par mail et qu’avec votre conjoint vous êtes très discrets quand vous évoquez la mère de ses enfants. Des belles-mères se sont vues détestées et affublées de noms d’oiseaux pour moins que cela ou autres petits noms pour les enfants très imaginatifs, et à raison, toujours. Continuez et ils finiront par vous détester. Votre conjoint n’est pas correct et très respectueux envers la mère de ses enfants tant il vous laisse être invasive et avec cette femme et avec ses enfants...pas même avec vous tant il se décharge. Espérons que vous vous trompiez et qu’elle ait vraiment fait le deuil de leur relation, la pauvre. N.B : en ce qui concerne l’addiction de l’aîné si votre conjoint était plus présent pour lui, il pourrait lui montrer comme il est agréable de prendre l’air en jouant au ballon ensemble, par exemple. Pour la cadette, ce n’est pas à vous de solutionner le souci de fuite nocturne, il y a peut-être un facteur psychologique, si sa mère n’y arrive pas, le père de cette enfant peut peut-être essayer.
  17. La laïcité est instrumentalisée, selon lui. Si elle l’est, c’est par une poignée, quelques politiques, que vous, vous suspectez être membres FN. Le danger est de généraliser et il laisse aussi un flou sur le numérique, l’identification de l’ennemi quand il ajoute notamment « tous les autres ». Ça laisse un spectre plutôt très large, pour ses auditeurs. Tout athée un peu suceptible peut aussi se sentir un peu agressé par ces textes. Je n’y lis pas tout le positif que vous y lisez, mais honnêtement j’aimerais bien.
  18. Ce qui tombe plutôt bien, puisque Médine et cie, jusqu’à preuve du contraire, n’ont pas été censurés (et il n’en est même pas question ici), puisqu’ils s’expriment au moyen du rap, langage de colère, admis comme tel, bastion de liberté peut-être pour des jeunes eux-mêmes trop en colère ou vraiment trop paumés. La liberté d’expression étant ce qu’elle est... Limitée oui tout à fait, quand il s’agit d’accorder aux uns le droit, l’expression de leurs idées, de jouer un rôle ou un personnage, de laisser le bénéfice du doute (Orelsan) là où il est interdit à d’autres de le faire (Dieudonné). How bizarre ? À la lecture du texte -très guerrier- qui fait débat « Don’t Laïc », je comprends qu’il se proposerait d’exorciser la laïcité, qui serait devenue arme ultime contre l’Islam entre les mains d’une Morano ou d’un Coppé (depuis quand ont-ils leur pins « côté obscur de la Force », ceux-là ?) et un blogueur suspecté d’avoir des accointances avec le FN, et arguant au contraire combattre ses idées. Je suis ravie de savoir que les auditeurs de Médine vont davantage avoir dans l’idée d’ouvrir « La voie de la non-violence », plutôt que de vouloir « aller au contact » du mécréant de l’athée ou de qui ils auront identifié être fachiste... C’est vraiment très encourageant. Le texte ne les amène pas non plus, du tout, il est vrai, à les apitoyer sur leur sort, se sentir exclus, incompris ou rebuts de la société. Vraiment très chouette. Bien que le rap puisse être parfois plus poétique, plus apaisé, positif, là les mots restent violents, provocateurs et sont clairement en faveur d’une religion en particulier. Religion dont se sont servis des islamistes extrémistes afin d’assassiner quelques 130 personnes venues écouter un concert, et faire un peu plus de 400 blessés, attentat revendiqué par l’EI, évidemment. Dés lors, il est tout de même un tout petit peu compréhensible que des personnes puissent s’insurger que cet « artiste », en particulier (avec les idées qui lui sont connues et le public qui va avec) puisse se produire sur cette scène, en particulier. C’est touchy, mais fait exprès. Il s’agit de faire parler, et il faut bien avouer que cela fonctionne, un peu.
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