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Mórrígan

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Tout ce qui a été posté par Mórrígan

  1. Il semblerait que vous ayez à disposition, tout un arsenal (quelque part dans vos paramètres), vous permettant de ne plus lire mes écrits, puisque ceux-ci vous sont si insupportables.
  2. Amis, ennemis... ma vision n’est simplement pas si manichéenne.
  3. Seuls les jaloux voient chez les plus aisés qui consomment et jouent le jeu, des ennemis.
  4. Mais nous n’en savons rien, une participation masculine sur le sujet, changerait.
  5. Ah alors nous nous sommes mal compris : j’attendais que vous la lanciez, vous.
  6. Vous lui demandez bien plus encore. Membre de la société, il l'est déjà. Vous lui demandez d'être votre bienfaiteur.
  7. Restez au chômage, cela ne durera pas éternellement. Vous pourrez ensuite survivre au RSA (ce n'est pas la joie !). La "haute bourgeoisie", elle, peut vivre sans avoir à générer l'emploi. Certains sont même rentiers.
  8. Si la "haute bourgeoisie française jette" encore aujourd'hui "son argent dans les banquets, dans la déco de ses manoirs", alors c'est qu'elle consomme, et tant qu'elle fait appel à nos artisans et à nos commerçants, c'est plutôt bon signe et profitable pour notre économie. C'est assez marrant ou symptomatique, parce que l'on passe son temps à lui vomir dessus à cette haute bourgeoisie française, tout en lui demandant en plus d'être sauveur. De toute façon, quelle est l'espèce d'intérêt de vouloir être générateur d'emplois en France ?
  9. Et des esclaves étaient aussi très heureux de leur sort... c'est rassurant, n'est-ce pas ? Je vous l'ai déjà écrit -maintes fois- et cela commence à me courir d'ailleurs. En France c'est toute une culture misogyne, sexiste dont il faut se débarrasser (d'où nous vient cette culture, s'il vous plaît ?). Au Japon, c'est un patriarcat très profondément enraciné. Dans certains pays tous proches tels l'Italie et la Pologne, nous pouvons constater un recul des droits des femmes, sous la pression des lobbys religieux (quelle coïncidence.). "Quasiment" ne signifie pas éradication ferme et définitive. Vous écrivez vous-même que le patriarcat subsiste et selon vous, auprès des classes les plus populaires comme des plus aisées, seules les classes moyennes échapperaient au joug du patriarcat ou à peu près. Freud a eu le mérite d'être là où personne n'était vraiment et de s'y consacrer sans relâche (inconscient, jusqu'à l'interprétation des rêves tout en ne négligeant jamais cette période déterminante qu'est l'enfance). C'est un pionnier. Comme tout pionnier, celui-ci a ouvert la voie, et toute théorie aussi brillante semble t-elle, demande à être approfondie, affinée, et parfois même réfutée (en partie), réaménagée, réactualisée. J'en reviens à ce que vous écriviez déjà plus haut au sujet des rôles respectifs du père et de la mère, plutôt genrés. L'ordre, pour le premier ; l'affection, la tendresse, la confiance, pour la seconde. Simples questions : Comment fait "maman" quand "papa" est en déplacement professionnel afin de maintenir l'ordre dans la maisonnée ? Webinar entre deux avions ? Quid des familles monoparentales? De la garde partagée ? Cet article rappelle notamment qu'il y a encore cette image inconsciente, collective, et persistante du père : garant de l'autorité et de la force, cher au patriarcat (de l'ordre chez vous). Ainsi, Hans, petit garçon, du début du XXème, se sent lui-même oppressé par ce père plutôt doux, pédagogue, que bourreau. Nombre d'adolescents, également, s'élèvent d'abord contre le père (parfois de façon tout à fait injuste mais justifiée par cette image inconsciente et collective) avant de s'élever contre la mère. De nos jours, ces rôles ne sont plus aussi déterminés ou aussi déterminants. Il est bien entendu que la famille du début du siècle, n'est plus celle des années 2010. Il y a au final toujours une idée d'adaptation sociétale, là où la religion, elle, est restée figée. Version plus plate, juste pour vous : aussi louables furent les efforts de Régine Pernoult en matière de collecte, celle-ci a instauré un biais, de part sa croyance fort encombrante. Même le plus honnête ou celui qui a à coeur d'être le plus objectif possible, peut-être corrompu tant il est fervent croyant. Les religions sont elles-mêmes profondément prosélytes. Je lui pardonne, qu'elle aille en paix, de là où elle est. N'est-ce pas là très religieux ? En vous remerciant d'avoir apporté là, une vision plus équilibrée, des textes. Ceux-ci incitent en effet, l'homme à aimer sa femme, et la femme à servir son homme. Mais quel homme n'aimerait pas sa servante ? Faudrait-il être fou ? Un patriarcat en a remplacé un autre et c'était très certainement à l'époque la réponse appropriée ou la suite logique. Les textes sont aujourd'hui bien poussiéreux (pas vraiment de MAJ, une reconnaissance accordée à la parole des hommes -toujours ou trop souvent- de foi et tant qu'elle ne s'éloigne pas trop non plus des textes) ou ne conviennent plus à la majorité des hommes et des femmes. Faudrait-il les en blâmer ?
  10. @Persil-Fleur, c'était une invitation à l'arrêt du flood sur ce fil. Le sujet ne ressemble plus à rien et nous ne savons toujours pas si @alex13490a trouvé l'amour de ses rêves.
  11. C'est la définition en elle-même qui pose problème : il vous faut des noms, adresses et numéros de carte vitale ? Quoi d'autre ? Listes de courses ? Couleurs préférées ? Pour certains, une tribu du Ghana où les enfants héritent de leurs oncles (et non de leur mère) par exemple, mais où les femmes restent décisionnaires en ce qui concerne le mariage, le divorce et le travail, n'est pas tout à fait matriarcale, à la différence d'une tribu en Guinée, où les femmes ont les pleins pouvoirs (y compris financiers). Là où les hommes n'ont pas la main mise sur les femmes, là où la religion ne leur fournit pas un alibi suffisant, là où sont permis interprétation et recul, là où il n'y a pas de trop stricte observance des textes, il y a moins de natalité. La Femme est un outil, pour la religion. Oui, oui, je suis tout à fait du genre à enfermer ma pensée en une chapelle idéologique, cela doit être pour cela que vous aimez me lire. Je peux vous écrire en toute assurance que l'Italie et l'Irlande sont dominés par la religion. Religion écrite par les hommes, pour les hommes, représentés par des hommes, dont la voix qui s'élève est a fortiori souvent essentiellement masculine. Vous n'êtes pas vraiment au fait de la situation des femmes en Italie, et cela vous passe peut-être au-dessus puissance 1000, tout comme pour les japonaises, à moins encore que vos lunettes roses soient bien confortables. En effet, celle-ci est de plus en plus critique entre projets de lois visant à réduire considérablement les droits des femmes (divorce, garde des enfants), à l'initiative d'un gouvernement de coalition (La ligue d'extrême-droite et le Mouvement 5 étoiles, populiste), ou portés encore par un sénateur ultra conservateur, proche des groupes de pressions catholiques intégristes, et les difficultés d'accès à l'IVG (déjà connues et reconnues), les médecins objecteurs formés dans des universités elles-mêmes catholiques, les cliniques privées catholiques qui font de la propagande pro-vie etc... Il s'agit encore là d'enfermer la Femme, de la museler, de l'empêcher, de l'infantiliser, d'avoir main mise sur elle, d'une domination masculine encore et toujours. Je vois le patriarcat là où est la religion en puissance : plus la religion a de poids, plus le patriarcat est roi. "Vous êtes obligé de vous élever contre mes visions des sociétés patriarcales et tous ces trucs" ? Ah ah ah... Eh bien, les catholiques ultra d'IDF, les musulmans rigoristes picards, et consorts, vous enverrons très certainement une corbeille de fruits, dans les plus brefs délais. La misogynie entraîne le laxisme ou un sentiment d'indifférence, de RAF. Hollande était hostile envers les épargnants. Sarkozy avait souligné, lui, n'avoir jamais taxé l'épargne. Sarkozy est libéral, si vous trouvez des points communs avec Macron, c'est sûrement en ceci. Mitterand était un libéral peut-être contrit, ou bien il a fait un mariage de raison avec le libéralisme à un moment donné (libéralisation des flux de capitaux notamment). Après, il y a la réalité des programmes électoraux et puis, la réalité du terrain... Je suis tombée récemment sur cet article à propos du patriarcat, la place du père aussi, et à travers l'histoire, la religion, dans le droit, en psychologie, chez notre ami Freud. Il soulève des points intéressants. Si vous avez le temps entre une critique cinématographique poussée et le sauvetage de la planète ("mes visions des sociétés patriarcales et tous ces trucs") : https://www.cairn.info/revue-cahiers-de-psychologie-clinique-2011-2-page-103.htm#
  12. Alors elle est trop mignonne celle-là, une vraie perle... Bénis soient les naïfs ! Socialiste que je suis, je ne résiste pas à l'envie de m'y arrêter ou faire un peu de social, avec vous. Mais juste un peu. L'inégalité des sexes est une réalité historique attestée dans l'ensemble des sociétés. La responsabilité des traditions religieuses dans l'inégalité des sexes est indéniable. Christianisme, islam, judaïsme, toutes, absolument toutes prônent un patriarcat implacable, soit l'autorité absolue de l'homme sur la Femme et l'enfant (domination du mâle). Toutes ont voulu couvrir la Femme sous prétexte de protection, évoquant parfois même plus directement un joyau à protéger de la convoitise d'autres hommes (islam) : évidemment la Femme est propriété de l'homme, chosifiée. Le voile vendu comme sacré est ainsi invention toute patriarcale. Je vous renvoie aussi à quelques passages bibliques choisis et profondément féminins : -"Si donc une femme ne met pas de voile, alors qu'elle se coupe les cheveux ! Mais c'est une honte pour une femme d'avoir les cheveux coupés ou tondus, qu'elle mette un voile"(première épître aux Corinthiens, le bon ordre dans les assemblées, la tenue des femmes). -Mais encore : "Ce n'est pas l'homme en effet qui a été tiré de la femme mais la femme de l'homme et ce n'est pas l'homme bien sûr qui a été créé par la femme, mais la femme pour l'homme. Voilà pourquoi la femme doit avoir sur sa tête un signe de sujétion à cause des anges" (première épître aux Corinthiens, le bon ordre dans les assemblées, la tenue des femmes). Adam et Ève évidemment, argument d'autorité. L'homme créé à l'image de Dieu lui-même, et la femme tirée de la côte de l'homme (c'est moins smart), afin simplement de le distraire, elle est à son service. -"Je ne permets à la femme d'enseigner ni de dominer l'homme. qu'elle se tienne donc en silence. C'est Adam en effet, qui fut formé en premier. Eve ensuite. Et ce n'est pas Adam qui fut séduit, c'est la femme qui séduite tombe dans la transgression". (épître de Paul à Timothée 1,2/12-14). Les femmes, toutes des pécheresses, des jézabels (sauf maman ! Eh oui, ça vient de là). - Sans oublier et qui synthétise parfaitement : "le chef de tout homme, c'est le christ. Le chef de la femme, c'est l'homme" (première épître aux Corinthiens, le bon ordre dans les assemblées, la tenue des femmes). Etcétéra, etcétéra... En ce qui concerne Régine Pernoud, quoi de plus étonnant que de lire une cagote nous vanter les bienfaits du christianisme à travers l'histoire ? Elle est bien gentille mamie, a fait un somptueux travail d'archiviste, teinté d'un prosélytisme certain. Des femmes sont bien plus misogynes que certains hommes, vous ne m'apprenez vraiment rien. Les anthropologues ont su démontrer depuis longtemps que toute société a un système de parenté qui lui est propre, que celui-ci varie considérablement selon les cultures et les époques. Aucune française bien dans sa peau, bien dans sa tête, bien dans l'époque actuelle, ne fera la promotion du patriarcat, socialiste ou pas. Ça se tient là. Les japonaises nous emboîtent doucement le pas. À vous d'évoluer maintenant, et dans le bon sens ! NB : Je n'ai pas envie de jouter avec vous, bouchon, il se trouve que nous n'êtes ni plus ni moins qu'un énième fac-similé de ce qui se fait déjà en nombre ici. Votre prose a ainsi des airs de dimanche pluvieux : attendue, fade, ennuyeuse.
  13. Ce n'est pas le film de l'année, néanmoins ce thriller très bien fait. J'ai bien aimé le destin entremêlé de ces trois femmes, les flashback, la fin.
  14. Les anthropologues ne sont déjà d'accord entre eux au sujet de ce qui est ou non matriarcat, ils resteraient moins d'une dizaine de sociétés dites matriarcales, éparses dans le monde. La Femme y est bien plus libre que là où règne le patriarcat c'est indéniable, liberté sociale, culturelle, liberté du ventre... C'est aussi parce que les femmes ont cette liberté du ventre que ces sociétés restent micro. Mathématiques. Certains anthropologues font aussi le rapprochement avec toutes sociétés débarrassées de la religion (peu ou prou). Nos religions vantent le patriarcat. Ça se tient là. En Irlande et en Italie (en Europe donc), la vie est âpre, moins confortable et moins individualiste... C'est vrai ? Pourquoi des femmes vous semblent plus croyantes, encore que les hommes ? Parce qu'elles sont constamment rabaissées, culpabilisées (de simplement être femmes), terrorisées (elles sont pécheresses et n'aurons pas accès à plus la vie après la vie). Si elles deviennent irréprochables, suivent les to do list imposées par des hommes d'autrefois, elles pourront peut-être sauver leur âme. Parce qu'elles n'ont pas la liberté de pensée et pour la plupart pas eu le choix de ne pas croire. Au sujet de Macron il me semble que c'est bien plus complexe ou pas aussi simpliste que cela. Je ne suis pas en accord avec les extrêmes qui crient à l'ultra libéralisme, par contre, il y a de ça : https://www.lepoint.fr/debats/quel-liberal-est-emmanuel-macron-23-05-2017-2129718_2.php Mitterand était déjà un libéral. Socialisme et libéralisme sont compatibles. J'ai confirmation que les japonaises croulent sous le patriarcat. En France, il s'agit encore de toute une culture sexiste, misogyne à démanteler. Il est possible que vous n'en ayez cure, étant un homme et ne pas avoir à subir ceci, tout comme le sort des japonaises ne vous intéresse pas vraiment puisque vous êtes français ou que vous n'y pouvez rien (selon vos termes). Le premier état des lieux du sexisme en France a été publié mi-janvier par le Haut conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCE), et révèle qu'en 2017, 1,2 millions de femmes ont subi une injure sexiste ou encore que 4 femmes sur 10 (5 sur 10, pour les plus jeunes) ont déclaré avoir dernièrement subi une injustice ou une humiliation du simple fait d'être une femme. Le rapport relève un manque de prise de conscience de ce que sont les actes sexistes, et qui ne se réduisent pas qu'aux violences sexuelles. Tout ne va pas pour le mieux dans le meilleur des mondes. "C'est ce qui se passe dans la majorité des couples de classe moyenne en France" : vraiment ? Et que faites-vous, de ce qui se passe dans les couples de classe populaire, et chez les plus aisés, ainsi que chez ces couples "minoritaires" où le patriarcat est roi ? Le patriarcat subsiste évidemment encore et ses partisans luttent toujours pour sa réhabilitation totale. Cela peut se manifester à travers un "combat" (laul") anti-IVG, ou bien encore pour la suppression des aides encourageant les femmes à faire garder leur enfant, la promotion de la mère au foyer (eh oui) etc... Bien sûr que non... le patriarche délègue à la femme l'éducation des enfants. Quand cela ne va pas ou plus, il tape du poing sur la table et braille un bon coup. L'autorité du patriarche hummm. Un enfant ne s'élève pas à grands coups de gueulantes, ou de cravache, un enfant ne s'éduque pas avec une peur au ventre continuelle, menacé en permanence. Au fond, ce n'est ni bon pour l'enfant, ni pour les parents. Enfin c'est mon idée de l'éducation, après il n'a pas possible d'empêcher des gros beaufs, d'être, des des gros beaufs. Donc le choix de cet acteur n'est pas du fait du hasard ou ne repose pas uniquement que sur ses talents d'acteur. Pas irréelles, mais chosifiées oui, plus que certainement
  15. Au poil ! Les grands esprits se rencontrent, votre très excentrique pilosité et vous êtes invités à vous exprimer sur le sujet Gillette. Vous ne trouvez pas qu’il y a comme un vent de paranormalité entre nous ? Au dehors aussi remarquez, ça souffle. N.B : une blondasse... c’est effectivement très mal me connaître. Chère hirondelle, J’apprécie l’effort. Vous l’avez trouvé où celui-ci ? Rayon électroménager ? (Je n’arrive jamais à écrire votre pseudonyme sans assistance, je vous prie de vouloir bien m’en excuser). Me forcer à engloutir du pain rassis, comme une romano... OMG ! C’est vrai que je réduis drastiquement mes chances, la VPC, ça n’est définitivement pas mon truc. Le rayon légumes... je vais faire l’impasse aussi, préférant aller au marché, ou bien même cultiver.
  16. Est-ce que c’est vrai que cela porte bonheur d’embrasser la tête d’un chauve ?
  17. Je n’entendais pas vraiment cela comme ça... enfin, un ptit mot de Pamela : Les anglais sont si délicats en effet, ce flegme... oh ils sont tellement mignons quand ils s’essaient à la langue de Molière #in love Greffier, ajoutez cela à la liste, et tant que nous sommes au rayon fruits et légumes : avocat également et pas moins de 200k. Droit international ou des affaires, qu’il ne soit pas tout le temps au home. Hum, joueur de polo, violoncelliste, amateur de musique classique, pas de roux, pas de chauves, pas de frisés, pas de chiards et pas d’animaux non plus (mon Patrick traverse une phase difficile en ce moment, il ne supporte que les pieds de table basse), pas de mère non plus, pas trop grand mais pas trop petit, et pas trop poilu.... je peux tolérer une petite brioche, s’il palpe 50k de plus. Merci bien. Note : il est fort possible que j’y revienne. Très. Trop peut-être. Enfin, vous croyez ? Je m’interroge. Boîte à chat ? Miam. Et en plus vous ramenez « Annette » ?! Indélicat ! *boude*
  18. Le sens de la formule, ou bien la formule dans tous les sens... eh, n'est pas Zola qui veut ! Sociétés matriarcales, ou matrilinéaires selon les ethnologues (le patrimoine se transmet de femmes à femmes) : il reste quelques tribus, communautés décimées un peu partout dans le monde (une en Afrique Noire), les femmes y tiennent un rôle plus central en ce qui concerne la famille mais également le commerce. Ces sociétés pourraient ressembler à nos sociétés les plus évoluées, bien que toujours pauvres et peu ou pas industrialisées. Le travail confère aux femmes une indépendance financière, elles sont également pleinement libres de ne pas se marier, de ne pas procréer mais également de divorcer. Ces femmes sont indispensables à la bonne santé économique de ces tribus et communautés, leurs grossesses ne les empêchent dans leurs tâches quotidiennes (juste le temps d'accoucher), puisqu'elles sont sources de revenus. Les hommes s'occupent de l'éducation des jeunes enfants. Le pouvoir ne semble pas être exclusivité des femmes, mais davantage partagé. Les hommes de foi (là aussi il s'agit d'un pouvoir genré) admettent que ces femmes ne soient pas des ventres sur pattes : business first. C'est un peu le même état d'esprit qu'au Japon. Le travail prime, la reproduction vient ensuite. La politique (plus ou moins primitive) reste également toujours une affaire d'hommes. Ce que l'on constate, c'est que là où la religion perd du terrain ou n'est pas une priorité, ls femmes ne sont pas réduite à la seule dimension de mères et d'épouses serviles. Il n'est plus question de les soumettre et s'en servir afin de se reproduire en batterie. La religion est aussi et surtout là pour cadenasser les être humains, dans leurs pensées, leurs idées, leurs libertés. La morale a ses bons côtés ("tu ne tueras point" etc...) c'est vrai. Préceptes, dogmes, to do list... la religion reste toujours plus clémente avec les hommes puisqu'elle a été écrite par des hommes, pour des hommes. Bien sûr que je trouve cela arriéré, et nous en avons déjà discuté. Il se pourrait que l'arbre généalogique de Cervantes ait croisé quelques fois le mien, je n'ai pas pour ambition de casser la figure à la religion, toutefois. Tant que les religieux ne sont pas des extrémistes, et essaient d'allier croyance et modernité, ça passe. "Macron n'a rien d'un libéral", écrire que les américains sont des gros pollueurs est "une grosse bêtise" et... le saucisson est un fruit ! Bien sûr que non, créer des crèches, ici et au Japon, crée de l'emploi. Permettre aux femmes de travailler tout en étant mères, créera de l'emploi, il suffit de leur en donner la possibilité, soit de les libérer du joug du patriarcat, un joug entretenu par de vieux bonhommes. Non, reconnaître qu'il existe une altérité homme/femme, faire un constat c'est faire un constat. Ce qui est vraiment dérangeant c'est de se servir de ce constat, d'en faire un argument afin d'assoir son pouvoir. La force physique ce n'est plus ce qui régit le monde, et vous l'avez écrit vous-même plus haut. L'argument ne tient même plus. Le couple fonctionne normalement mieux comme une équipe, c'est ce qui s'inscrit le mieux dans le contexte actuel. Le matriarcat ne fonctionne pas si bien, le patriarcat est out. Dominer l'un ou l'autre sexe, ce n'est plus une affaire qui roule. Les décisions se prennent en concertation. Les gens civilisés font ainsi. Ce n'est pas plus compliqué que cela. Pourquoi cet entêtement ici alors ? Vous aimez les causes perdues, vous considérez le patriarcat comme une sorte de monument historique...? Vous êtes un amoureux des antiquités ? Mais laissez-nous pourrir ce vieux machin, bon sang. Une vie de femme, de mère ainsi qu'une vie professionnelle sont tout à fait compatibles, la Femme est faite de plusieurs dimensions tout comme l'homme. Nous nous en sortons très bien comme cela en France et ailleurs. Les japonaises s'en sortiront également très bien. Vous êtes bien capable de nous faire 3 pages sur n'importe quel film, ou presque. C'est un film fourre-tout oui. C'est assez ironique finalement d'avoir choisi Tom Cruise pour faire ce film, lui qui est totalement sous la coupe de la scientologie. Nicole Kidman l'a quitté en partie pour cela, Katie Holmes également. Est-ce que ce choix est si innocent ? Tout est très travaillé en effet, choisi minutieusement, mise en scène, décors, musique, jusqu'au choix des corps nus de femmes (surtout) que nous avons en permanence sous les yeux. Le film ne sent de fait, pas trop le formol, si l'on passe un peu sur toutes ces bonnes femmes à poil (sorti dans les années 90, non ?) Rapidement :
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