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Tout ce qui a été posté par Mórrígan
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Vous voyez vous commencez déjà à nuancer "un peu", à digérer. Certains auraient aimé quelques épisodes de plus (je comprends), voire une saison supplémentaire (je comprends moins). La séparation est difficile (il y aura des spin off). Huit saisons c'est tout de même très honorable, il fallait broder autour de zombies aux yeux bleus et 3 lézards volants... Mais non elle n'est pas bâclée. Ce n'est pas n'importe quel canif d'une part, d'autre part, Daenerys et Jon ont aussi essayé de l'anéantir auparavant, sans succès. J'ai bien au contraire apprécié que la bataille se déroule de nuit, cela a ajouté encore à l'angoisse. Pas du tout les deux derniers épisodes s'inscrivent dans la logique des saisons précédentes.
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Vous faire vaciller le déambulateur me prend à peine une seconde. Quitte à jouter, je préférerais avoir affaire à un adversaire à la hauteur, la vieillesse aurait ses effets insoupçonnables... Pour le reste, la dépêche d'hier : https://www.marianne.net/societe/au-proces-balkany-la-fortune-des-smadja-et-l-absence-d-isabelle
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Me viennent en tête les chinoises aux pieds bandés et les corsets que portaient nos aïeules. Le corps souffrait réellement. Peut-on véritablement comparer avec un dépôt de cire trop chaude laissé sur la jambe ou bien une séance de pilates, le port du soutien-gorge ? Nous allons de plus en plus vers des méthodes douces, les moyens utilisés pour l'entretien ou tendre vers la beauté sont aussi moins barbares. Il peut y avoir un réel plaisir à prendre soin de soi, s'y consacrer pleinement. C'est agréable, ça détend. Certaines font aussi le strict minimum voire rien du tout. J'aurais tendance à penser que cela relève du choix plutôt que du devoir.
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Je le précise pour d'éventuels lecteurs (je sais bien).
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Encore vous ? Mais comme c'est étonnant, dites donc. Mais c'est votre problème mon bon papinou si vous êtes un de ces gras du bide capable de vous gargariser sur une tentative de suicide. La digestion est difficile, certes. Je n'en ai cure. Maintenant il y a un sujet, revenez-y ou quittez-le.
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Ce n'est pas vrai pour tous les hommes et toutes les femmes, toujours.
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Nos grands-mères et arrières, ou encore arrières et arrières arrières ne pouvaient se permettre d'aller voir ailleurs sans subir le regard, le jugement de la société, sans être stigmatisées. Regard plus doux tant il s'agissait d'hommes infidèles. Certains ont argué longtemps que cela faisait partie d'une nature, d'une essence (essentiellement masculine), qu'ils étaient pardonnables et d'ailleurs ils continuent de l'arguer. De nos jours, des hommes et des femmes se trompent l'âme, plus apaisée, en toute insouciance. Ce qui est à observer, c'est qu'il y a bien souvent tromperie unilatérale, le couple n'est pas vraiment "libre", il n'y a pas eu d'accord préalable. L'un subit et supporte, reste parce qu'il y a des enfants, du mobilier en commun et encore un peu d'attachement. Par ailleurs, on remarque aussi -et grâce aux moyens plus si nouveaux de faire des rencontres rapides, faciles- qu'il y a un phénomène de steak hâché congelé, pour l'image. C'est ce que l'on se garde sous le coude quand il n'y a plus rien à manger : des individus sont en couple, tout en ayant de cesse de rechercher -encore- mieux. C'est assez consternant. Syndrome du consommateur compulsif peut-être.
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Ah oui, c'est vrai que les vieux ça aime le sucre... et ils ont la comprenette très laborieuse également : Mon papinou, vous êtes ce que vous êtes. À l'image des Balkany, vous n'évoluerez, de toute façon, pas et quelle que soit la méthode. 18h15 par contre ce n'est pas sérieux, c'est bientôt l'heure de la compote pour vous. Ne traînez pas trop. Bisous.
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Pousser les murs des prisons... C'est que vous en feriez de grandes choses avec l'argent des autres. Mêmes idioties, même obédience, même style braillard qu' @soloandsolo sinon... N'insistez pas, il n'est pas possible de vous détourner de votre misère. Vous voudriez éduquer des papy des septuagénaires ? C'est mort. Dites-vous que s'ils sont envoyés en prison, ils auront droit à un traitement différent dans tous les cas -aux frais de la princesse, toujours- parce que ce sont des crapules certes, mais des crapules connues. Il serait agréable que ces gens, comme d'autres, arrêtent de nous coûter, vraiment. La meilleure façon de les empêcher de sévir à nouveau, ce serait aussi de les rendre inaptes, de les destituer et de les filer.
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Il a 19 ans et parle de relation sérieuse (page précédente) et on peut avoir 19 ans et éviter de sauter sur tout ce qui bouge également.
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La devise des Stark est un signe annonçant l'arrivée d'un hiver qui peut durer plusieurs années voire une génération... Elle a été inspirée de la vie de G.R.R Martin, d'un hiver qui fut particulièrement long et pénible, impressionnant avec ses murets de glace (d'où l'idée du fameux mur). Au début de la saison 1, l'été à Winterfell est particulièrement long et chaud pour la région, les téléspectateurs y ont vu une référence au réchauffement climatique. Ce qu'a confirmé le "père" de GOT. Ça n'a pas à voir en particulier à l'origine avec les marcheurs blancs. Je ne me souviens plus exactement des visions de Bran, ce pourquoi, je reprends la série, entre autres choses. Il n'a cependant pas l'air vraiment craintif au moment où il constate que plus personne n'est là pour le défendre, jusqu'à ce que surgisse Aria. Il a même l'air serein. Mauvais exemple. Sinon, cela aurait pu être une fin juste (de mémoire c'est la corneille aux 3 yeux qui est responsable de l'état des marcheurs blancs). Nous n'avons pas de prise sur l'histoire et nous ne devons en avoir. Vous pouvez être déçu, évidemment (et le problème n'est pas là) mais parler de saison bâclée, d'incohérences, de fantaisie ou de priorisation de l'effet de surprise ou détriment de l'histoire et des personnages, n'est pas fondé. Vous n'allez pas vous y mettre aussi. Que l'on n'aime pas soit, mais la fin n'a pas été bâclée.
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Certaines femmes ont en effet porté les cornes avec superbe. Les femmes vikings.
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C'est vrai que draguer lors d'un court séjour en résidence de vacances est la meilleure façon de construire une relation sérieuse et durable... N'importe quelle fille fait l'affaire en somme. Méthode usuelle du dragueur de bord de piscine en effet, tant que cela ressemble même de loin à une femme. Complimentez et tenez-leur le crachoir. Si elles ne vous ignorent pas, ne vous jettent pas de regard courroucé, ou un magazine au visage, c'est que vous ne vous débrouillez pas si mal. Allez cassez-vous une jambe ! (non mince ça c'est pour le théâtre).
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Vous n'êtes qu'une poignée de gueux frustrés et braillards, à vouloir encore la tête des riches au bout des lances... allez donc vous faire soigner l'envie ! Et pour le reste, vous disposez d'un certain nombre d'outils, si mes écrits vous incommodent. S'il demeure un trop plein, secouez donc bo(n)bonne ou chargez la tisane en valériane *clin d'oeil* Il faut avouer que c'est malin. Emprisonner les délinquants financiers n'a pour seul intérêt que de soulager une populace crassouille.
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Vous êtes déçu parce que vous projetiez, comme certains, ou vous êtes laissé embarquer dans de fausses pistes, comme d'autres. Le public décide simplement si une série est digne d'intérêt ou non, il n'est pas en charge du scénario. Ce n'est pas un projet participatif. Cette histoire de pétition est lunaire. Être spectateur induit une passivité. A contrario, mon entourage s'est attaché à l'univers de GOT et est davantage triste (que déçu de la saison 8) de devoir "quitter" Aria, Sansa, Daenerys, Jon et cie... Seule une jeune fille a émis quelques déceptions, elle aurait souhaité une méga super happy end : mariage Jon/Daenerys et règne commun... et pourquoi pas la découverte d'un autre dragon, parce que le "survivant pourrait se sentir seul". Bon... Cela fait 7 saisons que la fin est amenée, que le public est préparé, accompagné. Non Daenerys n'a pas vrillé, basculer (elle aurait pu écouté les discours de n'importe quel politique, lors des meetings ils ont presque tous cette façon d'haranguer leurs fidèles). Prenez l'épisode 10 de la saison 2, Daenerys dans "l'hôtel des non mourants", à Karse toujours, a une vision de la salle du trône de fer, détruite et enneigée. Des flocons continuent d'affluer, exactement comme dans sa toute dernière scène. Elle finit par s'éloigner du trône, pour rejoindre khal Drogo sous une tente. Bran a eu des visions similaires dans la saison 5 (je crois), sauf qu'il ne s'agit pas de flocons mais de cendres. Le destin de Daenerys était scellé depuis longtemps. Régner est anecdotique, d'ailleurs elle s'ennuie assez vite quand elle siège auprès des Immaculés. Je ne me souviens plus du tout de la fin de Tywin Lannister pour être honnête, mal de celle de Shae. Celle d'Obéron par contre est intacte dans ma mémoire, parce qu'elle est aussi particulièrement gore. D'autres trouvent la fin de Daenerys très romantique. Snow lui dit avant de la poignarder "qu'elle est et restera toujours sa reine". Pour moi, elle a été classique, on retrouve ce genre de fin dans d'autres séries ou films : il y a toujours un réel combat intérieur du personnage qui doit tuer, il est dévasté, ce qui finit par transpirer à l'écran. Ce n'est pas tant que je veux ajouter encore à la peine de Kit Harrington, qui incarne un personnage déjà très plat (à mon goût, toujours, désolée je ne me suis jamais laissée embarquer), mais heureusement que le dragon est là bon sang, pour apporter l'émotion. Il montre plus d'émotion quand craint de se faire croquer. Par contre de là à écrire que sa fin a été expéditive ou traitée comme s'il s'agissait d'un personnage de seconde zone... euh non. J'aurais mal vu sieur John lui couper les deux bras façon Monty Python ou lui trancher la gorge (fin de Kathlyn Stark). Cela aurait pu être intéressant de voir Daenerys se confronter vraiment à Sansa (il aurait du faire un choix cornélien). Bon, les scénaristes en ont décidé autrement. Après l'assassinat de Daenerys le peuple est divisé, entre ceux qui étaient partisans et ceux qui sont soulagés. Vert Gris a demandé l'exécution de Snow, il s'accommode mal de la sentence. Jon Snow n'a fait que rompre ses voeux arce qu'il voulait aller guerroyer avec Rob ou parce qu'il a fait du sexe avec Ygrid... ce n'est pas bien méchant aux dires du grand mestre pourtant, tous le font, ou presque (saison 2 toujours). Les corbeaux ne se reproduisent pas ou du moins s'ils vont dans les bordels, ils n'ont pas dans l'idée de fonder une famille et nous pourrions penser eu égard au dernier dialogue entre Jon et Daenerys, qu'elle restera son amour à jamais, que le kiki c'est fini ad vitam aeternam. Une fois la menace des marcheurs blancs éradiquée, il ne sera pas non plus trop amené à frayer au-dehors du mur. Pourquoi est-ce que je parle de l'âge de Daenerys dans le livre, ainsi que du choix d'une actrice qui a aujourd'hui la trentaine ? C'est simple, les enfants n'ont pas l'ambition de diriger/régner, ordinairement. Ils sont aussi égocentrés, colériques, versatiles voire tyranniques, toujours en apprentissage, en bref immatures. C'est ce qu'est Daenerys. La cheftaine des ours (cousine de Jorah) est casse-pompon par exemple, on l'excuse volontiers parce que c'est une mioche. Plus probant, Sansa : entre Sophie Turner et Emilia Clarke, il y a aussi une différence d'âge d'une dizaine d'années, ce qui se voit. Il est constamment rappelé que Sansa est une jeune fille, elle est surnommée "petite oiseau". Aux yeux du public, Daenerys est une femme puisqu'incarnée par une femme, il la percevrait capricieuse, lunatique. Elle est simplement jeune. Il y a là une espèce d'asymétrie entre son physique et le scénario tiré du livre. Daenerys veut revenir sur la terre des siens, elle naît quelques mois après la fuite des derniers Targaryens, lors d'une tempête en mer, d'où Daenerys du Typhon. On présume que sa mère ne l'a pas accompagnée longtemps. Son frère fait office de référent, peut-être de père, c'est sa seule famille dans la saison 1. Elle a lutté pour sa survie, oui, puisqu'elle et son frère (surtout) ont toujours été une menace pour le trône. Elle devient véritablement menace quand il se sait qu'elle est enceinte. C'est l'héritier qui doit monter sur le trône. Ned Stark essaie de dissuader le roi Robert d'envoyer un tueur à ses trousses. Jorah bien que ce soit lui l'indic', décide finalement de la sauver de l'empoisonnement. Je ne me souviens pas de ce "et pourquoi pas moi après tout ?" quel que soit la manière dont c'est formulé. La fausse couche, puis la naissance des dragons, l'amènent doucement à l'idée, qu'elle peut faire aussi de grandes choses, qu'elle est une sorte d'élue. Et puis Jorah plus tard encore "veut la voir sur le trône". Je reprendrai ma lecture avec plaisir ceci, il pourrait démystifier encore certaines choses. Daenerys n'a pas été gênée de faire exécutée la famille Tarly, comme elle ne l'a pas été quand elle a fait brûler ses victimes précédentes... Pas de remise en question. Tout ce qu'elle fait est "juste", et au-dessus, c'est le soleil. Elle se trouve toujours au-dessus du petit peuple, des aristocrates, coucher même avec son neveu n'est pas dérangeant, immoral : les Targaryens -l'élite- ont auparavant fait de même. Elle ne cille même pas en ce qui concerne Varys. Par contre, elle est parfois pensive, esseulée (au banquet après the long night), semble fatiguée. Elle véhicule une tristesse certaine... Les hommes du Nord, les survivants semblent se moquer un peu de qui Daenerys a anobli : elle n'est pas du tout considérée. Dans l'idée c'est une aide de camp des plus pratiques avec ses dragons, mais sans plus. Tyrion, naïf ? Idéaliste peut-être. Il veut croire en la bonté humaine, la camaraderie, la famille, l'amour etc... C'est un personnage bon. Dans la saison 1, il offre des schémas afin de créer une selle spéciale pour Bran. Quand Rob, je crois, lui demande pourquoi cet élan de bonté. Il répond qu'en tant que nain, il sait ce qu'est être laissé pour compte. Il est bon, intelligent, c'est ce qui l'a l'un des chouchous du public. Pour Varys, il n'y avait rien à faire. Il échange tout de même avec Daenerys à ce sujet, qui reste ferme. Je ne partage pas du tout votre sentiment quant à the Night King, j'ai adoré cet épisode et me suis exprimée en temps et en heure. Que je vous explique... Vous trouverez des éléments de réponse plus haut déjà dans ce post. Daenerys s'est construite seule, elle a bravé bien des obstacles et il faut dire que la vie n'a pas été tendre avec elle. Saison 1, nous ne pouvons qu'éprouver de l'empathie, voire de la sympathie pour elle, et puis elle s'affirme de plus en plus. Elle s'attendait aussi à être reçue par les habitants de Westeros comme une sauveuse, une élue. Ils la déconsidèrent totalement, et ce malgré ses efforts, les sacrifices qu'elle aura bien voulu faire afin d'arrêter la menace blanche, à la demande de Jon Snow. Non seulement Snow se refuse à elle quand il apprend qu'ils sont parents -elle aurait bien voulu continuer la relation, elle le prend très mal- mais en plus il révèle ce lourd secret à ses soeurs. ce qui lui revient aux oreilles. C'est une double trahison quelque part. Récapitulons : elle a perdu 2 de ses dragons (qu'elle considère comme ses enfants, elle est persuadée aussi ne plus pouvoir avoir d'enfants), ses plus fidèles amis (Jorah, Missandeï). Il y a de la dissension dans les rangs : Varys, Tyrion qui révèle le secret à Varys mais également qui libère Jamie -mais ça elle le saura plus tard- Jamie également, qui, retourne sa veste pour voler au secours de sa soeur. Elle n'est pas considérée par la populace, ni respectée (Sansa refusera aussi jusqu'au bout de lui prêter allégeance), laissée dans un coin au banquet. J'ai souvenir d'un épisode où dans sa tour elle est aussi très attristée, affectée par la mort de Missendeï bien sûr, dont le dernier mot est il me semble "drakaris" (brûlez-les!). Accumulation de haine, de tristesse et de frustration à mon sens. On peut y voir de la vengeance. Je n'y vois pas la folie. Et puis, ce sont ses conseillers, il me semble, qui lui rappelle constamment que la population est innocente, de la préserver, lors d'une table ronde notamment, et puis plus tard Tyrion, avec insistance. C'est une supplication. Elle pensait rentrer dans le tas en mode bourrin depuis le début. Elle s'est ravisée, parce que cela lui a été demandé, elle a revu ses plans sur l'instant, et puis une fois sur place, la haine l'a emportée. Cachez-moi donc ce "lol" que je ne saurais voir. Jonathan Pryce doit avoir le "faciès-type" d'un homme de foi, il joue aussi dans "The Young Pope". Que voulez-vous que je vous écrive...? On pourrait aussi penser que bien des vieux se ressemblent, ils ont tous des têtes... de vieux (et sans vouloir être désagréable). Mais au final, c'est Cerseï qui sort victorieuse et en prime elle se débarrasse d'une bru gênante, lors d'un gigantesque barbecue. Son petit dernier saute par la fenêtre, bon en même temps il ne servait pas à grand chose. Le pouvoir corrompt, oui évidemment il y a de cela. Et pourtant la série commence avec les marcheurs blancs, il s'agit même de la toute première scène... Le livre doit sûrement davantage s'y intéresser.
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Hou la la cette frustration, cette grande frustration ! La saison 8 est en deçà des attentes d'une poignée de téléspectateurs. Nous n'entendons que ceux qui râlent, c'est toujours ainsi. Il y a eu des indices, des tendances, des précisions. Mais encore des fausses pistes (tant mieux !), des personnages qui ont quitté la série trop rapidement à notre goût (une bonne partie de la famille Stark notamment) ; l'Amérique est devenue dépressive. L'emballement que génère cette série est d'ailleurs assez dingue. L'évolution de Daenerys n'est pas étonnante pour tout le monde, c'était un possible et puis vous connaissez le dicton, il nous a été répété un nombre incalculable de fois au travers les saisons : "à chaque fois qu'un enfant Targaryen vient au monde, on jette une pièce...". J'avais aussi entamé la lecture du premier tome, ce dont je me souviens du personnage, c'est que c'est une enfant, une toute jeune fille, qu'elle a un physique gracile. L'actrice choisie est frêle, petite, c'est une adulte. Il aurait été impossible de faire tourner certaines scènes à une enfant, cela aurait ajouté encore à la cruauté du mariage forcé, ceci dit. Daenerys souhaite que le trône revienne à sa famille, elle ne le convoite pas pour elle au début, il faudra que tous les mâles Targaryen aient trépassé pour qu'elle l'envisage, mais pas tout de suite et cela lui sera aussi suggéré par Jorah. Elle se range d'abord derrière son frère, héritier légitime puisque mâle et aîné, qu'elle pense également être un dragon. Dans la série, elle sursaute alors qu'une servante se brûle, en est presque choquée, prend des bains fumants... Quand son frère reçoit enfin "sa couronne" et trouve la mort par la même, elle annonce platement, sans émotion, sans remords (bien que ce soit une enflure, c'est tout de même son frère) : "qu'il n'était pas un dragon". Vers la fin de la saison 2, alors qu'elle réfléchit à une proposition de mariage (encore arrangé) émanant de l'un des 13, c'est Jorah qui l'en dissuade. Il instille l'idée en sus, qu'elle montera sur le trône de fer. Quand elle lui demande pourquoi ? Il lui répond que le trône lui revient de droit, par son titre et sa naissance, qu'elle a aussi quelque chose de plus que ce droit. Qu'elle aura beau le cacher ou le nier, que son coeur est d'une grande noblesse. Non seulement elle "sera respectée et crainte, mais elle sera aimée comme nul autre". Il ajoute "Il n'y a je ne sais combien de siècles qu'une personne comme ça n'est pas venue au monde. À certains moments, je vous regarde et j'ai du mal à croire que vous êtes réelle". Jorah était peut-être, en plus de l'amoureux transi et le plus fidèle, en quelque sorte, son garde-fou. Il est mort au combat, deux épisodes avant... Un coeur, elle en a un assurément et même si elle ne montre aucun signe de repentance après la tuerie de Port Réal. Elle n'est pas qu'obscurité, devenue folle, ou une fasciste et gnagnagna, ça c'est une vision très manichéenne du personnage. C'est un personnage tout en reliefs a contrario de son neveu. Tyrion amoureux de Daenerys, c'était bateau : tout le monde est amoureux de Daenerys -ou presque- elle suscite l'admiration, et être la mère des dragons c'est tout de même la super classe, néanmoins ça me parle, il y a peut-être quelque chose dans la saison précédente qui le laisse entendre déjà (il faut que je la revois). Remettre en question son discernement en s'appuyant sur son manque de flair en matière de femme, c'est un peu léger par contre. Tous les hommes sont des idiots -ou presque- quand il s'agit de femmes. Tyrion est un personnage intelligent et éloquent, oui, il compense son handicap par l'intelligence et la culture. Jon Snow n'est pas un décideur, c'est un soldat. Il s'est souvent tu, et non seulement dans la saison 7, je concède qu'il a pris un peu d'assurance lors des dernières saisons. Il n'est pas doué pour les grands discours non plus. Pour le charisme, on repassera aussi ou disons qu'il ne convainc pas tout le monde. Le pouvoir il n'en veut pas, comme son oncle Ned, auparavant (il aurait pu également accéder au trône de fer, ce que lui dit le roi Robert dans la saison 1). La vraie surprise c'est qu'il est à moitié Targaryen, il tient cependant plus du Stark que du Targaryen, même physiquement. Le lien de parenté avec Daenerys était indécelable. Il a été élevé par un Stark, humblement. Pire encore, il lui a été ressassé pendant 7 saisons, qu'il était un bâtard et il s'est traîné la honte d'être l'enfant adultérin. Son seul rêve de grandeur était de devenir patrouilleur pour la garde de nuit. Je ne sais pas s'il part vivre avec le peuple du Nord, ce n'est pas son châtiment, je ne l'ai pas interprété comme ça. Jon Snow suit les règles. Il obéit, c'est ce qu'il sait mieux faire. Au moins, il retrouve son loup. Bien qu'il soit dépeint comme le chevalier sans peur et sans reproche, il abandonne assez souvent ceux qui lui sont les plus attachés et fidèles (son loup, Ygrid, Daenerys etc...). C'est un lâcheur. Son rôle était de mettre un terme à la lignée Targaryen, d'ailleurs lui-même ne pourra pas se reproduire alors qu'il retourne à la garde. Le baiser et le coup de poignard, c'est un grand classique. Si j'avais à formuler une déception, ce serait celle-ci, elle méritait une mort plus étincelante. Jon Snow n'aura pas été d'une grande utilité lors de l'épisode 3, tout à fait, d'ailleurs il laisse Daenerys totalement vulnérable, alors qu'elle-même est venue à son secours. L'héroïne de cet épisode, c'était Aria mais elle ne pouvait raisonnablement tuer et le roi de la nuit, et Cerseï et Daenerys. Au sujet de la prophétie de Mélisandre, rappelons qu'elle a, d'une part, souvent du mal à déchiffrer ses visions. Elle prend Stanis pour l'élu pendant longtemps, avant de se demander si finalement ce ne serait pas Snow. D'autre part, parmi les victimes d'Aria, il y a eu des yeux marrons, verts et bleus. Les plus illustres, dans son cheminement, pour son histoire, sont le père Frey -elle lui sert avant sa fameuse tourte- le roi de la nuit et Little finger (yeux verts). Jon Snow s'est souvent retrouvé au commandement par hasard, d'autres l'ont destiné au commandement, plebiscité (Mestre Aemon, les hommes de la garde de nuit, puis Sansa, les hommes du Nord etc...), ce n'est pas un vouloir. Vous avez préféré les batailles des autres saisons, j'ai préféré celle de l'épisode 3, il y a un air du seigneur des anneaux, ça me parle plus. Il en faut pour tous les goûts. Yara aurait pu demander l'indépendance des îles de fer, celles-ci ont double allégeance : et à la couronne et au Nord. Plus compliqué là du coup. Comme bien du monde, je ne suis pas une fana de Bran, toutefois, il ne me semble pas si illogique que le trône revienne à la corneille à 3 yeux. Gendry est un personnage secondaire qui ne connaît rien au commandement, pataud, mal dégrossi. Nous l'avons vu son père, le trône peut aussi se conquérir. Toutefois s'il avait été choisi ou même si Jon Snow avait été choisi, comme d'autres, je n'aurais pas râlé non plus. Une partie du public est bien capricieux. D'accord pour la roue du destin, je ne sais pas pour le "clin d'oeil à la fanbase", vous allez chercher loin. Tyrion est lui-même un conteur. Pour sauver sa peau à Vivesaigues notamment (et peut-être que c'est moi qui vais chercher loin là du coup), il commence par raconter une histoire afin de gagner la sympathie de son auditoire et échapper au puits. Être un conteur, connaître des histoires, est un atout effectivement, pour lui. C'est une façon de mener son auditoire, de le tenir en haleine, d'avoir l'avantage sur celui-ci. Il y a autant de cohérence dans cette saison que dans les autres. Le scénario, la conclusion ne vous conviennent pas, c'est différent. Cerseï doit effectuer cette marche de la honte en raison de l'adultère et de sa relation incestueuse avec son frère de mémoire, parce qu'elle refuse de faire repentance mais surtout de se laisser embrigader dans la secte du grand moineau ou de lui conférer ainsi du pouvoir. Fanatiques religieux avides de pouvoir. Au contraire, elle a raison de leur tenir tête et même si sa magnifique chevelure aura été sacrifiée dans la foulée, ainsi que sa pudeur. J'ai eu l'impression également de voir une doublure. Toutes ces épreuves rencontrées la façonnent, de la perte de son premier enfant (le légitime de Robert), au meurtres des suivants, jusqu'au suicide du dernier (nous n'aurons pas connu suicide plus fade), en passant par l'humiliation que lui a fait subir le roi pendant des années, le dédain de son père... C'est l'un des personnages les plus intéressants de GOT, à mon goût. Geoffrey était un vrai tyran, sans cervelle et sans charisme. Sansa a failli se faire violer par les paysans oui, à cause de cet idiot. Tyrion s'inquiète de son absence. Clegane, que vous aimez bien, s'en était déjà inquiété et arrive juste à temps pour faire du pâté de tripes. Une des servantes a eu beaucoup moins de chance puisqu'elle a fini démembré (vu la scène il y a deux jours). C'est une série très immorale, quand on y réfléchit un peu, avec quelques pics de moralité. Je n'aime pas plus Jon Snow que Geoffrey ou tonton Greyjoy, ils apportent tous cependant à l'histoire. Ce sont tous trois des personnages lisses et sans charisme justement... à mon goût. Jon Snow est un Ned Stark, en moins bien. Chacun a un rôle à jouer dans l'histoire. GOT, ça me fait penser à un puzzle, c'est puzzle long à finir avec des toutes petites pièces. Tout s'imbrique à la perfection, chaque chose à sa place. La fin, comme le reste, trouve sa cohérence. C'est cette pièce qui aura roulé sous le canapé au moment où l'on a ouvert la boîte et que l'on parvient à retrouver au moment opportun, alors qu'elle était enfouie. C'est la dernière pièce du puzzle, celle qui donnera à l'oeuvre tout son sens.
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Je n'ai pas entendu les scénaristes à ce propos, c'est que cela doit être logique. Alors, je sais bien que vous adorez faire des interprétations, tout décortiquer jusqu'à l'os et même plus loin encore, partir dans tous les sens, voire en vrille aussi ("Les Feux de l'amour", non mais sérieusement ?). Le parallèle entre la corneille aux 3 yeux et les scénaristes de GOT n'est pas... évident. Ce que l'on peut se dire simplement c'est que Bran, qui a open bar sur le passé, ne reproduira pas les erreurs de ses prédécesseurs. Tous ont failli et tous n'étaient pas fous. L'idée de conquérir le trône de fer ne vient pas tout de suite à Daenerys. Elle ne doit d'ailleurs pas régner au début, c'est l'ambition de son frère, pas la sienne. Tout comme Cerseï ne le doit pas non plus également, il faudra que son mari et ses enfants trouvent la mort, pour qu'elle y accède. Il me semble aussi que son père a régné un instant. Elles n'étaient pas pressenties pour régner, ce sont les dernières à y accéder. Ce sont des femmes qui arrivent sur le trône par la force des choses. À peine Daenerys a t-elle pris Port-Réal, qu'elle parle déjà de libérer les autres peuples, elle réitère lors de sa dernière conversation avec Jon Snow, lui demande de l'accompagner. Il n'est pas question qu'elle reste assise tranquillement sur le trône de fer, il n'en a finalement jamais été question. C'est une femme d'action. De mémoire, elle abandonne aussi le pouvoir à l'un de ses amants, avec ses yeux de merlans frit, dans je ne sais plus quelle cité qu'elle a sauvée. Elle n'a pas rasé Port-Réal simplement par vengeance (si elle avait voulu venger Missandeï en particulier, elle aurait foncé sur Cerseï, oui) plutôt parce qu'elle en a le pouvoir, que c'est galvanisant. Elle n'a aussi pas le sentiment de mal faire, tout ce qu'elle fait est juste, elle est la "libératrice". Cerseï suscitait déjà la sympathie alors qu'elle était une femme bafouée, qu'elle a perdu ses enfants, fait la marche de la honte etc... vous aviez fait un reset sur les autres saisons ou bien cela n'était pas suffisant ? Cerseï et Jamie sont des jumeaux, les jumeaux ont leur monde, et ils font dans cette série face à l'adversité ensemble, depuis le début. Ce lien si particulier propre aux jumeaux est poussé au paroxysme alors qu'ils sont amants. Les ennuis commencent au moment où Bran les surprend en train de se machiner dans la tour. Cerseï a refusé de quitter le trône jusqu'au bout, elle a répété plusieurs fois que c'était aussi l'endroit le plus sûr. Ils meurent dans les bras l'un de l'autre, prisonniers du château, écrasés par le pouvoir, la boucle est boulée. Il n'y a pas de symbolique en ce qui concerne le côté sombre de Jamie. Il informe simplement Brienne qu'il n'est pas que bon, qu'il n'est pas sans nuances (pas de manichéisme) et qu'il se casse. Il y a une conversation que tient le grand mestre à Jon Snow, début de la saison 2, sur l'amour et le devoir. Le premier empêche le second. Jamie a planté un couteau dans le dos du roi fou, pour surtout sauver sa peau, puisqu'il avait été ordonné de tuer tous les chevaliers. Jon Snow, lui, agit par devoir. Tyrion lui demande aussi de faire son devoir, dans la cellule. Il ne lui faut pas très longtemps pour obéir d'ailleurs, alors qu'il était tout à fait aveuglé, prêt à suivre Danerys jusqu'aux enfers l'instant d'avant, complètement soumis. Il était peu convaincant dans le rôle de l'amoureux, d'ailleurs il lui offre une mort terne. Il l'est plus dans le rôle du garde. Ce n'est pas un régicide, pas un amoureux, seulement un soldat. Jorah, c'est complètement différent... Saison 1, il la trahit en rapportant qu'elle est enceinte. Saison 8, il aurait sans doute préféré s'empaler que de la tuer. (Sandor Clegane, c'est le nom qui vous échappe). Au sujet du spin-off, ce sera un préquel, dont Naomi Watts sera l'une des vedettes (un épisode annoncé pour 2020). Je n'ai pas du tout le même ressenti quant au dragon. Nous sommes tentés de faire de l'anthropomorphisme quand il brûle le trône, part avec Daenerys dans ses griffes, parce que c'est fortement suggéré. Il n'est pas faible ou inutile pour autant. J'ai moins aimé l'épisode 5, même si les scènes sont très belles. Daenerys > revanche >Tiers-Monde> viols et pillages : tout comme pour les Feux de l'amour, c'est vraiment tiré par les cheveux. Au moins cela m'aura fait rire.
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Ce que j'aime chez les rouges, c'est la hargne, plus encore cette haute opinion qu'ils ont d'eux-même : omniscience, grâce & apanage du coeur. Savoureux. Rangez les crocs, Rintintin, la moraline, je vous la laisse (qu'est-ce que vous ne comprenez pas quand j'écris, que votre ressenti, à propos de ces gens, je n'en ai cure ?).
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L'auteure y va fort. L'article va crescendo jusqu'à prendre des allures de chaos (récession sexuelle, vie dépourvue de sexe, vie sexuelle stérile) #bringoutyourdead Il s'agit de s'appuyer sur le Guardian, équivalent de nos Voici/Closer/Gala nationaux, des sondages datant de 2012, des ressentis des 25-35 ans quant à leur "conso" de sexe. Il est vrai qu'en 2012 choisir son partenaire sur catalogue relevait encore un peu de la marginalité. Les serial fucker n'avaient pas bonne réputation. Personne n'en voulait. Ils répondaient aux doux noms de crevards ou de crève la dalle. Aujourd'hui, ils sont entrés pleinement dans une norme. Les sites de rencontres sont très populaires et prolifèrent. Le romantisme, lui, est devenu une forme de subversion. À l'instar des licornes, personne n'y croit. Le sexe (sans amour) se pratique toujours/s'est toujours pratiqué. L'amour n'a pas toujours été évident et ne l'est toujours pas. L'auteure nous parle d'une ère du capitalisme récent, qui serait cause de cette récession sexuelle présumée. Le capitalisme, la notion de propriété existent depuis que l'homme est l'homme. L'excès est toujours à déplorer, souvent à condamner. L'ultra consumérisme, qui est une forme déviante, malade, vérolée du capitalisme considérant l'humain comme un consommable, s'exprime pleinement au travers des sites de rencontres et autres applications pour faire du sexe géolocalisable. Nous finirons par en revenir. Je crois aux cycles, pas à la récession sexuelle, je ne la constate pas plus en 2019, qu'avant d'ailleurs. Quant à savoir si nos parents "baisaient" plus dans les années 80 et "baisent" toujours plus que les autres, je ne préfère pas savoir (trop hardcore), espère néanmoins qu'ils faisaient/font encore l'amour.
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Beaucoup d'êtres humains aspirent à ceci. Ils ne recherchent pas, c'est peut-être comme ça, que ça fonctionne le mieux. Sortez, vivez, vous verrez bien.
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Oui, oui, vous voulez faire un exemple, des Balkany. C'est clair comme de l'eau de roche. La prison, tout comme la peine de mort sont dissuasives... c'est bien pour cela, que personne ne tente jamais rien. Et oh, non, je ne vous demande pas de vous apitoyer, ni même d'être humain. Les courriers adressés à cette dame me semblent indignes, mais c'est juste moi hein. Bonjour, C'est l'île aux enfants... ou bien le goûter annuel des Insoumis là ? Vous n'avez été spolié de rien (les autres non plus). Nous n'avons pas réglé plus de notre côté, puisqu'ils ont fraudé.
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Si vous prenez la série dans son intégralité, si vous reprenez le temps de la re visionner depuis la saison 1 (ce que je fais actuellement et à raison de 10 épisodes par saison, ça va vite), vous trouverez ce dernier épisode, sa fin, tout à fait logiques. Dés la saison 1 la plupart des grandes lignes sont déjà posées et d'ailleurs vous retrouverez nombreuses références de la saison 1 dans cette ultime saison (Aria quand elle reprend les mots de son tout premier maître d'arme, John Snow, ceux du grand mestre etc...). Tout trouve son sens lors du dénouement. Les personnages, leurs traits de caractère déjà affirmés, leur destin déjà tout tracé. Il y a cette notion de fatalité, de roue du destin que Daenerys promettait même de briser, bien présente. Bran l'explique aussi, chacun à une fonction, petite ou grande. Chacun est là parce qu'il doit l'être, personne n'y coupe. Il remercie Théon qui a rempli sa fonction ("Tu es une bonne personne", peu importe qu'il se fasse ensuite embrocher, il a rempli sa fonction). Et finalement la conclusion est là : personne n'échappe à son destin, personne ne le peut. Quand Daenerys arrive aux portes de Karse notamment (saison 2), les 13 commencent par lui refuser l'hospitalité et alors que son khal est amoindri, épuisé et affamé. Elle menace en retour de revenir se venger quand ses dragons auront grandi, de réduire villes et peuples, qui leur auront tourné le dos, en cendres. Elle n'a pas "pété un plomb" à Port-Réal. Elle n'a pas toujours pas pété un plomb quand elle a fait crucifier les esclavagistes et brûlé les anciens khal. Rien n'est soudain. Elle est davantage fidèle à ce qu'elle est. Nous avions oublié. Rongée par la vengeance et l'ambition d'un côté, poussée par le désir de vouloir libérer les peuples de l'autre. C'est aussi ce que rappelle Tyrion, qui fait dans ce dernier épisode, office de mémoire du spectateur (8 ans, ça fait quand même loin). Ce qui est intéressant dans cette série, c'est qu'il y a peu de manichéisme. Il y aussi beaucoup d'immoralité. Les personnages ne sont pas lisses, ni sans reliefs, à l'exception peut-être de Geoffrey Lanister ou de tonton Greyjoy (des personnages qui ne feront pas long feu dans la série ou qui auront un rôle mineur). Jorah, qui incarne la loyauté, ne l'a pas toujours été. Il finira tout de même par se racheter définitivement quand il donnera sa vie, pour sa reine. Nous pouvons autant nous attacher à une Daenerys, qui se révèle tyrannique sous bien des aspects, qu'à une Cerseï, qui représente aussi la mère dévouée, en plus de la femme immorale, licencieuse qui couche avec son frère et quelques fois avec son cousin (qu'elle fait chevalier) ou encore la pugnacité, la revanche. Il m'a semblé naturel que Cerseï finisse ses jours, ensevelie sous la pierre du château, dans les bras de son frère (qui, également, avant de retourner auprès de sa reine avoue à Brienne qu'elle connaît ce qu'il y a de plus noble en lui, qu'il a aussi une part très sombre, totalement dévouée à sa soeur). Beaucoup de symbolique encore ici. Trop de prétendants au trône de fer... Daenerys devait également mourir. Heureusement que le dragon a apporté de l'émotion à la séquence d'ailleurs et... une intelligence aussi. Les scènes avec celui-ci sont superbes (quand Daenerys se tient en haut des marches de la cité, que les ailes se déploient, plus tard quand Jon Snow veut accéder à la salle du trône etc...). Le Nord réclame un monarque depuis la saison 1, Sansa peut sembler arriviste quand on ne s'en souvient plus... Jon Snow retourne à la garde de nuit et à son loup, logique, c'est là que vont les assassins, les voleurs et les violeurs. Aria va explorer le monde, elle n'a "jamais été une dame", logique aussi. Quant au trône, pour Bran, il était déjà préparé au rôle de seigneur dans la saison 2, alors que tout le monde a déserté Winterfell. Ce rôle se réaffirme sans doute lors des épisodes des saisons suivantes (je n'en suis pas encore là). Des signes avant-coureurs, il y en avait pléthore. Je comprends le fan, déçu, qui n'a pas eu la happy end qu'il attendait (nous avons été éduqués aux happy ends), mais du spectacle, du grand spectacle nous en avons eu encore lors de cette ultime saison. Vous, vous auriez fait l'effort d'un combat apocalyptique, simultané... Bon il y a eu cet épisode 3, faudrait pas charrier tout de même, qui a bien rempli son contrat. Étant donné que Cerseï a refusé d'envoyer son armée dans le Nord, de se déplacer, cela aurait induit la chute de Winterfell, de quelques protagonistes importants sûrement. Les 7 royaumes sont là préservés. C'est une série incroyable, nous avons pu visionner 8 belles saisons. Certains trouveront toujours quelque chose à redire, quelle qu'aurait été l'issue. Je connais peu de séries qui remportent autant de suffrages, d'ailleurs je n'en trouve aucune à citer. Note : Daenerys est la mère des dragons pour à peu près tout le monde. Dans votre tête c'est la reine du Tiers-Monde... C'est une préoccupation de tous les instants, dites donc. Bientôt vous allez lui trouver l'air de Mélenchon et d'ailleurs elle porte un peu la même veste non, avec ce col mao (^.^). Absolument ! Dés le début de la saison, des fans ont fait circuler une pétition afin que le scénario soit réécrit. C'est lunaire.
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La musique classique,c'est pas si mal.....
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Decade 63 dans Musiques
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Bonjour, Votre argent ? Ils paieront, avec supplément, l'État n'est jamais perdant.
