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Tout ce qui a été posté par Mórrígan
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PUA, Pick-up artist...? Mesdames, vous en avez sûrement déjà croisés. Pick-up artists : quand la drague se teint de haine Le Royaume-Uni a décidé hier d’interdire l’accès à son territoire à Julien Blanc, un des nombreux « pick up artist » qui enseignent la séduction dans le monde. Portrait de cette communauté vieille de presque quarante ans. "À Tokyo si vous êtes un homme blanc, vous pouvez faire ce que vous voulez (avec les femmes japonaises ndlr) tout ce que vous avez à faire c'est de faire retomber la pression en criant Pokachu ou Pokémon ou Tamagochi ou n'importe quoi. Je pouvais les attraper par la tête, et les pousser devant ma bite, à crier Pikachu en portant un tee shirt Pikachu, c'était ridicule !". Julien Blanc, 25 ans, pick up artist et auteur de ces mots s'est excusé le 17 novembre sur CNN pour les propos e les actes qu’il a perpétrés ces dernières semaines. Malgré ses excuses, le Royaume-Uni a confirmé hier sa décision de lui interdire l’accès à son territoire, cédant ainsi à la demande formulée dans une pétition qui a obtenu plus de 150 000 signatures. Suivant ainsi l’exemple de l’Australie, du Brésil et de la Corée où ce "professionnel de la drague" américain d'origine suisse n'a également plus le droit à un visa. Celui que le Times appelle : "l'homme le plus détesté du monde"se revendique d’une mouvance qui ne date pas d’hier : la culture des "pick-up artists", soit l'art d'amener les femmes à coucher. Le Centre sur l'étude des femmes de l'université de Californie la qualifiait en 2010 de "sous-culture" qui aurait participé à provoquer, entre autres, de nombreux féminicides. Associée au courant de pensée sexiste, elle réunit tous ces "séducteurs" et leurs apprentis autour de l'idée que : “les femmes sont interchangeables, qu'elles n'ont d'importance que lorsqu'elles satisfont les désirs des hommes”. Retour sur l’évolution de ce mouvement qui a bientôt quarante ans Quand la drague devient un game En 1977, l’émancipation des femmes est au cœur des préoccupations en Occident : les Nations unies déclarent officiellement le 8 mars Journée Internationale de la femme. Cette même année, un auteur américain du nom d’Eric Weber publie un ouvrage intitulé : Comment choper des filles ! Un guide au titre évocateur vendu à plus de 2 millions d’exemplaires dans le monde entier. Le mouvement des pick up artists (littéralement ceux qui élèvent l’action de choper au rang d’art) est né. Sacrée coïncidence. Quinze ans tard, c’est ensuite Ross Jeffries qui réunit autour de lui ce qui devient alors la communauté de la séduction. Il écrit en 1992 : Comment mettre les femmes que vous désirez dans votre lit, un guide coquin de la drague et de la séduction pour l’homme qui en a marre d’être M. Gentil. Ne se cantonnant pas à son rôle d’auteur, Ross Jeffries anime dès lors des conférences et des ateliers où il enseigne le “game” : des techniques neurolinguistiques (principalement de l’hypnose et du langage subliminal) pour une séduction rapide. On parle alors de lui comme un gourou et nombreux sont ceux qui suivent son exemple et deviennent des coachs sur le même modèle. En 1999, le réalisateur Paul Thomas Anderson s’inspire largement de Ross Jeffries pour l’un des personnages principal de son film Magnolia. On y voit Franck T.J. Mackie haranguer une foule d'hommes en liesse: Respectez le pénis et matez le vagin ! Foncez tête baissée avec des techniques que je vais vous apprendre pour dire : Non ! Tu ne me contrôleras pas ! Tu ne prendras pas mon âme ! Tu ne gagneras pas ce jeu. Car c'est un jeu messieurs !. Suite de l'article : https://www.lesinrocks.com/2014/11/19/actualite/actualite/les-pick-up-artists-culture-dune-culture/ Y en a qu'on essayé ! "Comme je suis beaucoup trop lâche pour me lancer tout seul dans le game – oui, draguer dans la rue ça s’appelle « gamer » – j’opte pour les cours d’un « expert ». Facile à trouver : les profs de YouTube renvoient tous à leur site perso où sont proposées des séances de coaching. J’opte pour Vincent, de La Gouaille. Premier obstacle : le week-end coûte en moyenne 1 000 euros. Un peu cher, non ? « Ce sont des produits [sic] pour approfondir certaines techniques auprès de gens qui me connaissent déjà, ça fait aussi évoluer mon business », m’explique Vincent dans un mail bourré de smileys « sourire » et « clin d’œil ». Les techniques de Vincent ? Dans ses vidéos, il expose notamment "pourquoi les filles préfèrent les mauvais garçons", "comment choisir la bonne fille pour conclure en fin de soirée", qu'il ne faut pas être trop gentil ou "faire le toutou". Dans l’épisode « Comment embrasser une fille en six étapes », il incite à « porter ses couilles » et à imprimer une « légère pression sur la nuque » pendant un baiser, parce que « ça fait dominant ». Charmant. Tant pis pour Vincent et ses 1 000 euros le week-end. Mais pour les débutants sans le sou, il existe une autre manière de se faire coacher : trouver un wingmate – mot officiel pour parler de son acolyte de drague – sur un forum. « Cherche wing sur Paris entre 14 et 15 heures. » Le post est signé David. C’est comme ça que je me retrouve ce lundi, entre 14 et 15 heures, à aborder cette fille dans le quartier des Halles, sous le regard bienveillant de David. Du haut de ses 21 ans, un peu bedonnant, le regard doux, petite veste grise près du corps, il me conseille sur les techniques d’approche. Il a l’expérience du game, David, il le pratique depuis l’âge de 16 ans. Alors, lorsque je reviens vers lui rincé après mon premier abordage – ou plutôt naufrage –, il sait trouver les mots. « Elle m’a dit que j’étais courageux », lui dis-je, penaud. Réponse de mon coach : «Super ! Franchement, aborder un fille dès sa première sortie c'est dur, bravo ! – Mais courageux, ça veut dire qu’elle avait un peu pitié de moi, non ? – Si, un peu… mais c’est pas grave, l’important, c’est de t’être lancé. Par contre, fais attention à ta posture, tu étais trop penché vers elle, ça peut gêner. » Je continue d’arpenter le quartier des Halles avec David, aux aguets, en scrutant chaque fille que nous croisons. J’ai l’impression d’être un prédateur et ce n’est pas franchement agréable. Si la « cible » est seule, alors nous appliquons la recette ressassée sur YouTube : se retourner, marcher d’un pas rapide, passer devant elle et tenter d’engager la conversation. Gênant. Très gênant. Pour dépasser mon trouble, je me concentre sur ma technique. Est-ce que j’ai la bonne attitude ? Est-ce que je rebondis bien après les réponses de mes interlocutrices ? Dois-je changer de phrase d’accroche ? Surtout, je laisse tomber l’objectif « numéro de téléphone », sorte de Graal inatteignable. Mon but désormais est de me faire bien voir de David en tenant la jambe de la fille le plus longtemps possible. « On dit que les bons pick-up ont un ratio de un sur trois : ils prennent le numéro d’une fille sur trois. » Pour parler aux filles, David est bien plus à l’aise que moi. Mais il n’a pas plus de succès pour autant : aucun numéro pour cette session. « Une fois, j’ai réussi à embrasser une fille abordée dans la rue. C’est mon record. » En cinq ans et malgré plusieurs entraînements par semaine, son bilan me paraît bien maigre. Je ne comprends vraiment pas pourquoi la perspective de se faire basher le réjouit autant. David concède : "C'est bizarre de dir ça, je sais, mais le game c'est un peu le piment de ma vie. Récemment, j'ai abordé 200 filles". Deux cents ? ? Mais en combien de temps ? « Pas longtemps, jefaisais des sessions de 20, j’avais une liste et je cochais… Mais ça s’est assez mal passé, il y a eu plusieurs sessions où je me prenais 18 vents sur 20. Quand je te parle de vents, ça veut dire des filles qui ne te répondent pas ou qui soufflent quand tu leur parles. J’ai dû me remettre en question. » https://www.neonmag.fr/hey-mademoiselle-on-a-teste-les-methodes-sexistes-des-coachs-en-seduction-sur-youtube-493689.html Pour comprendre encore la "logique" PUA : https://forum-seduction.artdeseduire.com/s-o-s-aide-perso-posez-vos-questions/75738-ou-trouver-les-plus-jolies-filles-online-spu-npu.html *le SPU c'est le Street Pick-Up (la "drague" de rue) et le NPU, le Night Pick-Up (la "drague" de nuit). Dans celui-ci c'est un PUA qui répond à un homme qui a inflitré un réseau PUA parisien, tout en essayant tout de même encore de lui vendre un e-book à 29€ : https://www.diaryfrenchpua.com/commentaire-larticle-polemique-temoignage-jai-infiltre-les-pua/ "Deux vidéastes qui montraient des « techniques » pour aborder des femmes dans la rue ont été bannis de YouTube. L'un d'entre eux a été condamné pour comportement menaçant et abusif. Les «picck-up artists» sont en théorie des « experts en séduction ». Pour y parvenir, certains dépassent largement les limites. L’un d’entre eux a été condamné au Royaume-Uni pour avoir harcelé, tenté d’agresser et menacé des femmes dans la rue. YouTube a supprimé sa chaîne, ainsi que celle d’un groupe de pick-up artists douteux, a rapporté la BBC ce 7 octobre. Les pick-up artists publiaient leurs prétendus exploits sur les chaînes YouTube Addy A-Game et Street Attraction. Ils avaient des centaines de vidéos, et plusieurs dizaines de milliers d’abonnés. Myles Bonnar, un journaliste de la BBC, a enquêté à leur sujet. Adnan Ahmed, de la chaîne Addy A-Game, avait mis en ligne au moins 250 vidéos, dans lesquelles il se vantait de ses exploits sexuels. Il leur donnait des titres volontairement provocateurs comme « J'approche des filles qui sont avec leur petit-ami" ou des titres grossophobes («les femmes grosses devraient s'en prendre à elles-mêmes"). Ses conseils étaient particulièrement misogynes, d’après le journaliste de la BBC. Pour cet homme, la drague de rue était un «jeu», pour lequel il n’hésitait pas à dépasser des limites. Dans une vidéo, il filme par exemple une femme en train de dormir, avec un préservatif à ses côtés, se vantant de l’avoir « séduite ». Il publiait aussi des enregistrements de ses rapports sexuels. Les femmes semblaient ne pas savoir qu’elles étaient enregistrées. Il indiquait aussi qu’il ne fallait pas écouter les mots des femmes mais plutôt «leur corps ». « Elles veulent que vous preniez le dessus, rappelez-vous que ce n'est pas du viol", disait-il. Il faisait ainsi abstraction du fait que le corps peut mécaniquement envoyer des signes de plaisir, même lorsqu’il s’agit d’un rapport non consenti. Il s’agit d’un mécanisme involontaire, et courant, comme l'expliquait l'Obs dans un article". Une douzaine de victimes ont témoigné auprès de la police Plusieurs femmes approchées par Adnan Ahmed ont témoigné. Il a abordé l’une d’entre elles, alors qu’elle avait 17 ans à l’époque, en lui disant qu’elle serait «mieux qu'une prostituée ». Il lui a demandé à plusieurs reprises son numéro de téléphone, a tenté de la toucher, malgré ses refus répétés. Elle raconte avoir été «terrifiée» par cette agression. Une autre femme, qui avait 20 ans et ne savait pas qu’une vidéo d’elle avait été publiée sur YouTube, raconte qu’elle a tenté de rejeter ses avances «gentiment». Lui, a indiqué en vidéo qu’il «aurait sûrement une relation sexuelle avec elle ». Après la publication d’un premier reportage sur Adnan Ahmed, devenu viral, une manifestation a eu lieu à Glasgow, devant le Parlement. Plusieurs victimes y étaient présentes. D’autres ont témoigné dans la foulée, racontant que le vidéaste les avait suivies jusqu’à leur maison ou harcelées devant leur lieu de travail, qu’il avait été menaçant. Il publiait des photos de femmes dénudées sur Instagram et YouTube, d’après une ancienne amie. Plus d’une douzaine de femmes ont témoigné auprès de la police et l’homme a été arrêté deux jours plus tard. En septembre, le propriétaire d’Addy A-Game, âgé de 38 ans, a finalement été condamné pour son comportement abusif et menaçant envers de jeunes femmes. Il a été reconnu coupable de 5 chefs d’accusation. Une jeune femme âgée de 18 ans a notamment témoigné d’une tentative d’agression sexuelle. Suite de l'article : https://www.numerama.com/politique/560095-harcelement-sexuel-culture-du-viol-deux-pick-up-artists-ont-ete-bannis-de-youtube.html De "bons petits gars", encore.
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La misogynie vient d'un ordre des choses qui a été établi et ne doit surtout pas être bousculé, dérangé, et encore moins pas par les femmes. Tandis que la misandrie, elle, semble découler d'une certaine colère. Il est nécessaire de laisser cette colère s'exprimer. Je lisais ceci, récemment, suite à l'indignation qu'a suscité le livre de P. Harmange, misandre néanmoins en couple (avec un homme) : https://www.aufeminin.com/news-societe/misandrie-s4017967.html
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Bonjour Barbara, Ce dont a besoin un enfant c'est d'amour et de bienveillance. Or, l'amour exclue l'inceste, la pédopocriminalité (ce que d'autres appellent encore pédophilie). La bienveillance, quant à elle, exclue la violence. Il est de notre devoir d'adultes, il est du devoir de la société de protéger ces enfants, absolument : ils sont la priorité (devant ces pères délinquants ou criminels, toujours). SOS papa est une vitrine idéologique (masculiniste) qui non seulement revoie constamment les chiffres à la hausse -et les détourne- mais en plus valorise le "syndrome de l'aliénation parentale" ainsi qu'un supposé conflit de loyauté (qui serait toujours en faveur de la mère). Cette association abrite en son sein, protège et privilégie nombre de profils de pères maltraitants. En outre, la plupart des couples quand ils se séparent ou divorcent s'accordent quant au mode de garde. Peu sont réellement en conflit, a contrario de ce que voudrait nous faire croire cette association. SOS papa mise également sur ces couples, qui pourtant se sont accordés quant au mode de garde, et refuse encore d'admettre que si des pères ne demandent pas la garde alternée systématiquement, c'est bien parce qu'ils y trouvent leur compte. Le mode de garde alternée est davantage choisi actuellement et d'autant quand les enfants sont adolescents. C'est triste pour vous, votre mère, ainsi que votre père. Il y a d'excellents pères -et heureusement encore- j'en ai aussi dans mon entourage (et la garde alternée pour les deux parents a été une évidence). Il est dommage d'associer ces pères remarquables à toute cette plèbe estampillée SOS papa, néanmoins (perso, j'évite). La misandrie de ces femmes n'a pas tué a contrario de l'idéologie anti-féministe qui fait des ravages depuis fort longtemps déjà (voir MGTow plus haut, Incels à venir et encore les chasses aux sorcières depuis la fin du Moyen-Âge, surtout à la Renaissance et jusqu'au XVIII ème pour la dernière exécution de femme en Allemagne). Darwin d'accord, mais pas à toutes ls sauces. Ce qu'il y a d'écrit, semblerait-il, c'est que ces stéréotypes ne sont pas naturels. Les rendre naturels permet de généraliser à l'ensemble des individus qui seraient alors naturellement racistes. Ce serait toutefois confortable, vraiment, et permettrait du moins de ne plus se sentir seul vaincu, isolé sans doute, dans son idéologie raciste. (fin de la parenthèse). La liberté de disposer de son corps. Des femmes (et des hommes) ont toujours pratiqué l'avortement, bien avant les années 70, mais pas forcément dans les meilleures conditions qui soient. Étonnamment ce sont dans les pays de l'Est, qu'il est d'abord légalisé (avant d'être à nouveau interdit et pénalisé). Il n'y a aucune liberté sinon et alors que des femmes se font encore tirer par les cheveux, étrangler, machiner par des vieux (et des moins vieux), en nombre parfois, lors de ce qui est censé être une relation sexuelle et au travers la propagande pornographique maintream. Plus communément, alors que de nombreuses femmes s'ennuient toujours pendant les rapports sexuels avec un homme (ou trouvent plus de plaisir avec un jouet en plastique). Pour la liberté sexuelle, il nous faut oeuvrer. Genre, vraiment. Ces femmes, qui se sont "battues", n'ont pas réussi à se libérer, pleinement (certaines féministes, bienveillantes, comme Mona Ozouf, pour exemple, n'ont aucun mal à le reconnaître). Il est fort possible que ce ne fut pas l'objectif de toutes seulement ou encore qu'elles se soient faites phagocyter par le mouvement dit "libertaire". Certain(e)s ont tendance à sacraliser cette période de manifestations post-soixantuitarde, et pourtant elle comporte bien des zones d'ombres, et notamment en ce qui concerne l'adhésion ou le soutien de nombreux "libertaires" quant aux mouvements apologistes pédocriminels : "Jean-Paul Sartre, Roland Barthes, Simone de Beauvoir, Gilles et Fanny Deleuze, Francis Ponge, Philippe Sollers, Jack Lang, Bernard Kouchner, Louis Aragon, André Glucksmann, François Châtelet et bien d'autres encore, de Félix Guattari à Patrice Chéreau ou Daniel Guérin ; tous font partie des 69 intellectuels français qui, aux côtés de l'écrivain Gabriel Matzneff et du romancier, journaliste à Libération et membre fondateur du Front homosexuel d'action révolutionnaire (FHAR) Guy Hocquenghem ont signé une tribune publiée le 26 janvier 1977. D'abord dans le Monde pui sLibération pour défendre trois hommes incarcérés depuis plus de trois ans pour avoir abusé sexuellement de mineurs de moins de 15 ans. "Trois ans de prison pour des caresses et des baisers, cela suffit !' écrivaient les signataires". Ils demandaient la relaxe des trois hommes au prétexte que les enfants n'avaient pas été victimes de la moindre violence, mais, au contraire, qu'ils étaient consentants. Le 23 mai 1977, dans les pages "Opinions" du Monde, 80 intellectuels français parmi lesquels Jan-Paul Sartre, Michel Foucault, Roland Barthes, Simone de Beauvoir, Alain Robbe-Grillet, Jacques Derrida, Philippe Sollers et même Françoise Dolto signent un autre texte pour demander que la loi décriminalise les rapports sexuels entre les adultes et les enfants de moins de 15 ans. https://www.franceculture.fr/societe/quand-des-intellectuels-francais-defendaient-la-pedophilie Un décalage avec la société et... avec les féministes "Si une partie des intellectuels défend ce mouvement pro-pédophile, ce n’est pas le cas de la société. "La majorité des personnes dans la société courante n’y était pas favorable", explique Virginie Girod, docteure en histoire, spécialiste de l’histoire des femmes et de la sexualité. Et cette vision, ce "noyau dur d’intellectuels" l’a "défendue dans des journaux qui trouvaient génial de soutenir ces fameux mantras 'il est interdit d’interdire’ et ‘jouissons sans entrave’. Dans la petite intelligentsia parisienne, on défendaitles valeurs de la liberté absolue sans se poser de questions". Ce côté "transgressif, cette faculté à bousculer les codes", ajoute l’historienne, a permis à certains intellectuels dont Gabriel Matzneff d’en tirer une "véritable aura médiatique". Puis il y a eu les mouvements féministes qui ont dénoncé le patriarcat et la domination masculine, "qui se traduit par cette prise de possession et cette domination du corps des femmes et des enfants", explique Anne-Claude Ambroise-Rendu, historienne et professeure d’histoire à l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines. "Dans les mouvements qui luttaient contre l’idée d’une majorité sexuelle dans la seconde partie des années 1970, il y avait l’idée que des rapports entre adulte et enfant pouvaient être envisagés, exempts des rapports de domination traditionnelle, en particulier de domination familiale", ajoute Jean Bérard, maître de conférence à l’ENS Paris-Saclay. Un argument contesté, en particulier par les mouvements féministes". Ce qui explique, en partie, la haine viscérale et la rancoeur de bien des libertaires, envers des féministes -ni libertaires ni accrochées à une bible pourtant- que je qualifierais, pour ma part, de bienveillantes, censées et autrement plus humaines et inspirantes !
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Aujourd'hui début de la campagne mondiale sur l'élimination de la violence faite aux femmes
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Promethee_Hades dans Société
Ce n'est plus la peine de (vous) justifier (vous vous enfoncez). Ces femmes n'ont droit à aucun traitement de faveur en raison de leur genre. Légendes urbaines, que vous vous empressez toujours évidemment de relayer. Vos propos sont misogynes, je réitère. 28% de femmes parmi les effectifs de la police, ce n'est ni de l'ordre de l'anecdotique, ni de celui de "l'exception". Des femmes conduisent des "engins" depuis fort longtemps et elles font cela très bien. Je n'ai jamais trouvé mieux qu'une peintre pour mes volets (je les fais moi-même habituellement, dernièrement j'ai eu la flemme) et une mécanicienne pour ma voiture de collection. Le travail est non seulement bien fait, mais en plus proprement fait. Des femmes travaillent à la mine et même des enfants (malheureusement), pour info (cf Inde, notamment). Aujourd'hui, en France, cependant, plus personne n'y travaille, pas même un homme. -
Nous pouvons avoir entendu parlé des MGTOW, tout comme des Incels, des MRA (mouvement de masculinistes qui estiment que les hommes ont moins de droits et libertés que les femmes et qui luttent afin de restaurer un équilibre) et encore des Pick Up Artists (qui ne sont ni plus ni moins que des profils de harceleurs voire d'agresseurs). Nous avons généralement peu connaissance qu'ils sont aussi bien implantés en France. Et il semblerait que cela puisse encore empirer : https://www.ladn.eu/nouveaux-usages/etude-marketing/internet-masculinistes-plus-misogynes-violents/ Dans l'article, il y a un topo sur chacun des principaux groupes masculinistes américains, québécois, aujourd'hui bien présents également en Europe. Je reviendrai plus tard afin d'exposer à propos des Pick Up Artist, cette fois.
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Comprendre le phénomène de ces papas et militants qui demandent la garde alternée pour tous, dans une société qui serait "gynocentrée" et encensée par une Justice qui le serait tout autant. Continuons le voyage dans la "manosphère"... SOS Papa : et si la guerre des sexes, c'était eux ? 06/03/2013 07:15 CET | Actualisé octobre 5, 2016 GARDE D'ENFANT - Après la grue nantaise de Serge Charnay le 15 février, puis ses émules nantaises et strasbourgeoise, c'est un montpelliérain qui a menacé de se jeter du haut de l'Aqueduc des Arceaux le 20 février, mécontent des conditions de garde de sa fille. Le point commun entre ces hommes? Tous sont membres de la même association, SOS Papa. Derrière des actions aux allures spontanées, un discours pour le moins troublant s'esquisse. Une relation particulière au système judiciaire (et ses statistiques) La principale revendication de cette association, on la connait: le système judiciaire français serait profondément sexiste et inéquitable, accordant 80% des gardes d'enfants à la mère en cas de séparation ou de divorce, au dépends de pères aimants et désarmés. Il faudrait donc revenir sur cette injustice, dont Serge Charnay aurait été un exemple criant. Seulement voilà, non seulement le portrait ce pauvre petit papa s'est bien s'est bien vite assombri, mais la quasi-totalité des chiffres et faits énoncés par l'association sont faux, ou détournés. En 2003, seuls 2% des divorces de couples mariés (soit 42 couples), et 6% des séparations de couples non-mariés ont donné lieu à des conflits de garde: le père et la mère demandant la garde (ou l'un une garde alternée, et l'autre la garde complète). Or, à 65 et 69% ces conflits ont débouchés sur une garde maternelle. Des statistiques pas tout à fait paritaires, mais en deçà des proportions constatées lorsque les parents s'entendent. En reprenant les termes de SOS Papa, les juges seraient moins "sexistes" que les parents. De plus, l'avocat Gilles Devers souligne sur son blog Actualité du droit à 20minutes que "nombre de demandes de résidence du père sont non sérieuses, présentées sans autre motif que de mettre la pression". Toujours selon SOS Papa, les médiations familiales, solution mise en avant par le ministère de la Justice aux conflits familiaux, seraient "une aberration". Fabrice Mejias, président de l'association, a précisé dans Le Figaro: "C'est un non-sens complet. Par nature, quand un conflit de cet ordre est installé, aucun dialogue ne peut fonctionner". L'ouverture du dialogue serait inenvisageable. Il y aurait presque de quoi être amusé, lorsque l'on sait qu'une médiation d'urgence avait été proposée par leur ex-conjointe à Serge Charnay (Nantes), et Fabrice Moras (Montpellier). Lesquelles ont été refusées par ces derniers. Ces réactions sont en accord avec la position générale de l'association vis à vis du système judiciaire. Les magistrats sont des "personnes qui n'ont aucun amour pour [leurs] enfants", et prennent des décisions "régaliennes", "arbitraires". Pourquoi leur confier une décision dont l'issue ne serait pas certainement positive pour ces pères? Victimiser ses membres pour atteindre l'opinion publique? En fait, les activités de SOS Papa ne consistent pas seulement à accompagner des pères dans les démarches de leur divorce, parfois compliquées et douloureuses: il s'agit de les dépeindre comme des victimes du système judiciaire, impuissantes et brisées, privées de l'amour de leurs enfants et ignorées de tous. Sans oublier d'en faire une généralité. Selon Fabrice Mejias, si les pères ne sont pas plus nombreux à demander la garde, ou une garde alternée, c'est parce qu'ils savent le combat perdu d'avance. Opprimés, ils n'ont plus foi en la justice. Pourtant, le profil moyen des membres d'associations de pères décrit par Aurélie Fillod Chabaud doctorante en sociologie à l'Institut Universitaire Européen, ne colle pas vraiment à celui d'une minorité oppressée. Le plus souvent, ces hommes auraient notamment un niveau d'instruction plus élevé que leurs compagnes (entre trois et cinq d'études supérieures) et vivraient en ville. La victimisation de ces membres servirait un autre but. Le 20 février, le collectif STOP Masculinisme a dénoncé les positions de SOS Papa: "la justice est effectivement sexiste, comme le reste de la société. Mais n'inversons pas les rôles: la "cause des pères" est, avant tout, la réaffirmation du pouvoir des hommes sur les femmes, les enfants, et l'ensemble de cette société". Un point de vue appuyé par Patrick Jean, producteur du documentaire Domination masculine (sur le masculinisme au Québec), et auteur d'une tribune dans Le Monde, maintes fois citées: ces pères seraient issus d'un "mouvement social dont le but est revenir en arrière culturellement vers une société où l'homme reprend toute sa place". Ce mouvement instrumentaliserait l'émotion provoquée par quelques trajectoires personnelles mises en scène. Le bas blesse lorsqu'elles sont étudiées plus attentivement: par exemple, les gardes de ces pères médiatiques ont souvent été retirées à la suite d'accusations (ou de condamnations) pour violence. En 2009, c'est un autre membre, passé sur le plateau de Ça se discute pour partager sa douleur de père abandonné, Fabrice Devaux, qui avait été condamné pour avoir chercher à faire assassiner la mère de ses enfants. Pourquoi ne pas mettre d'autres profils en avant? Le discours de SOS Papa ne s'y prête peut-être tout simplement pas". Suite de l'article et liens : https://www.huffingtonpost.fr/johanna-jacquotalbrecht/sos-papa-garde-denfant_b_2781068.html Voici la tribune de Patric Jean, nous en apprenons plus sur les stratégies mises en place par des masculinistes : Les masculinistes ont donc partagé confidentiellement avec moi les différentes stratégies mises en place, notamment au Québec, pour faire valoir leurs idées. Mais analysant leur échec, ils m'ont aussi décrit les conseils qu'ils prodiguaient à leurs émules français, belges, suisses, espagnols… Leur stratégie consiste à fonder leur communication sur les pères à travers deux arguments. Le premier revient à dénoncer, parfois de façon paranoïaque, la collusion entre magistrats, médias, politiques afin d'évincer les pères de la vie de leurs enfants. L'argument apporté par un des deux hommes de Nantes est, mot pour mot, une phrase ressassée par les Québécois depuis des années : "80% des enfants sont confiés majoritairement aux mères par la justice". Ils oublient de dire que dans 80 % des cas, les pères souhaitent qu'il en soit ainsi. Un week-end sur deux et la moitié des vacances leur suffisent, et il n'y a donc aucun conflit sur ce point. Cela paraît normal dans une société où les femmes s'occupent encore à 80 % des tâches parentales et domestiques. Les actions médiatiques entreprises habituellement par les masculinistes visent donc à attirer l'attention des médias sur des données chiffrées tendancieuses et que la presse vérifie rarement. Le second argument est l'invention par un masculiniste défendant la pédophilie, Richard Gardner, du "Syndrome d'aliénation parentale"ou "SAP". Outre l'aspect nauséabond de son inventeur, on ne peut que remarquer que de syndrome il n'y a guère, puisque aucune faculté de médecine ou de psychologie au monde, aucune institution n'a jamais reconnu ce concept comme valide.Il s'agit de l'idée que lors d'un divorce, la femme (ou l'homme, mais les masculinistes s'en prennent évidemment aux femmes) aurait tendance à dénigrer l'image du père de ses enfants auprès de ceux-ci afin de les en écarter. Les pères seraient donc des centaines de milliers à être sortis de la vie de leurs enfants par la justice à cause de ce pseudo-syndrome. Ce prétendu syndrome sert de paravent aux hommes accusés de violences conjugales ou d'agressions sexuelles sur leurs enfants. L'accusation des victimes devient une"allégation mensongère", preuve qu'elles veulent mettre en place un syndrome d'évincement des pères, pour lequel elles doivent être condamnées. Ce qui arrive de plus en plus souvent. Un blanc-seing pour homme violent ou violeur. Une arme de destruction massive pour son avocat. Qu'il y ait des cas difficiles et malheureux ne peut être contesté. La séparation d'un couple avec enfant provoque souvent des déchirements. Mais imaginer qu'il y aurait une situation systémique d'évincement des pères par les mères dans la vie des enfants au point d'en observer un syndrome est une affabulation. Mais certains hommes, habitués à ce que l'on considère la violence conjugale comme une affaire privée et l'inceste comme un sujet à ne pas évoquer, ne décolèrent pas à l'idée qu'une femme puisse les dénoncer, voire porter plainte. Tout progrès en ce sens est vécu par eux comme une trahison. L'intégralité de la tribune se trouve ici : https://www.lemonde.fr/idees/article/2013/02/18/l-escalade-des-peres-a-nantes-cache-une-proposition-de-loi_1834399_3232.html Et effectivement, sur la page d'accueil de SOS papa, parmi 17 propositions, vous pouvez lire en position 2- : http://www.sospapa.net/presentation/17-propositions/ Et à savoir que : "2 août 2018 : Actualisation de l’article publié le 5 décembre 2016. Le ministère des Familles de l’Enfance et des Droits des Femmes avait alors annoncé la prochaine publication d’une fiche sur le site du ministère de la Justice, visant à proscrire l’utilisation du concept idéologique dénommé « Syndrome d’Aliénation Parentale » (SAP) ou « Aliénation Parentale » (AP). C’est fait aujourd’hui. Cette mesure était indispensable car depuis une dizaine d’années, de nombreux spécialistes de l’enfance et du psycho-traumatisme n’ont eu de cesse d’en dénoncer la dangerosité au regard de la protection des enfants. Ils déplorent également son introduction abusive dans les milieux de la justice par le biais de son enseignement dans certaines formations de professionnels et en particulier à l’École Nationale de la Magistrature. (Article actualisé par l’auteur en août 2018.)" https://www.village-justice.com/articles/Expertises-Judiciaires-recours-SAP-Syndrome-Alienation-Parentale-proscrit-tant,23689.html "La loi des pères" écrit par Patric Jean et publié en janvier dernier est un "livre-enquête" sur l'aveuglement de la justice et de la société française face à l'inceste et la pédocriminalité : "Un homme de 45 ans a été condamné par le tribunal correctionnel de Limoges pour détention d'images pédo pornographiques et pour avoir créé un blog et des pages Facebook contre son ex-conjointe. « J’ai une fille de neuf ans et je ne sais pas où elle est. Ce n’est pas normal pour un papa de rechercher sa fille ? Vous ne me volerez pas ma fille ! » À peine ouvre-t-il la bouche que Michel L. se met à invectiver les magistrats. Alors qu’il est jugé devant le tribunal de Limoges ce vendredi 23 novembre pour des faits particulièrement graves, il se pose en victime. Victime permanente Victime de sa première femme qui le prive de voir ses trois enfants, victime de sa seconde compagne qui le prive de voir leur fille d’aujourd’hui neuf ans et victime de la justice qui s’acharne contre lui. La juge Éliane Renon a bien du mal à lui faire parler des faits pour lesquels il est jugé… Entre 2011 et 2013, il a créé plusieurs pages Facebook et un blog, divulguant l’identité et des photos privées de sa seconde compagne, qui venait de le quitter. Fausse alerte enlèvement Il a créé une fausse alerte « enlèvement », utilisant le logo du ministère de la Justice et le son qui accompagne ce type d’alerte. Il a donné l’identité de l’assistante sociale, qui les accompagnait dans le cadre de cette séparation, et qui selon lui avait participé à l’enlèvement de sa fille et de sa femme. Car il assure que son ex-compagne a été enlevée en même temps que sa fille. Il l’accuse quand même de ne pas donner de nouvelles. Enfin, il est poursuivi pour la détention d’images pédo-pornographiques…Mais Michel L. récuse toutes les accusations. « Ah non ce n’est pas moi ! J’ai plein d’amis qui m’aident, ce sont eux qui ont créé les pages internet et le blog. Et ce doit être eux qui ont mis les images dont vous parlez quand ils se servent de mon ordinateur. » Suite de l'article : https://www.lepopulaire.fr/limoges-87000/actualites/il-reclame-de-voir-sa-fille-lors-de-son-proces-ou-il-est-juge-pour-detention-d-images-pedopornographiques_13062207 Si le terme pédocriminel est de plus en plus employé par les journaux (et c'est heureux), ceux-ci oublient de les nommer fréquemment pour ce qu'ils sont, également : des mascunilistes. C'est curieux, après tant de siècles d'anti-féminisme, de misogynie. Il y a une espèce de phénomène d'invibilisation du masculinisme, et pourtant il est bel et bien là.
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Aujourd'hui début de la campagne mondiale sur l'élimination de la violence faite aux femmes
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Promethee_Hades dans Société
Ça y est, vous ne vous cachez plus derrière votre femme (on avance !). Non ce n’est pas « moyen », ces femmes sont compétentes, et bien méritantes tant elles ont affaire à des préjugés émanant de gros beaufs misogynes. -
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Si la loi ne protège pas vraiment de cela, l'éducation le peu. Il y a des effets de groupe. Un grégarisme. Désamorcer au plus vite ces situations où les jeunes-filles sont prises en grippe, harcelées souvent au final, est possible. La loi ne nous protège pas du tout de cela, par contre : Et ouille, les oreilles, c'est bien dommage.
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Aujourd'hui début de la campagne mondiale sur l'élimination de la violence faite aux femmes
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Promethee_Hades dans Société
Libre à vous de vivre comme dans les années 50. Néanmoins, vous serez bien urbain de cesser votre "campagne" de discrédit, quant aux femmes, dans la police. Merci. -
Immersion chez les Mgtow, ces hommes qui veulent faire sécession avec ls femmes Louis Chahuneau — 12 mai 2020 à 7h20 Sur internet, une communauté d'hommes anti-féministes répand une idéologie misogyne et conspirationniste, arguant qu'il faut s'affranchir d'une relation conjugale qui leur est défavorable. "Gilles n'aime plus les femmes. Il y a quatre ans, l'une d'elles aurait tenté de lui faire un enfant dans le dos «en s'inséminant avec le fond de ma capote alors que j'étais parti me doucher». La douche froide. En février 2017, il décide d'abandonner définitivement toute relation conjugale: «Renoncer à être père, c'est la conséquence la plus difficile à assumer.» En guise d'adieu à sa vie d'avant, il organise une grande soirée dans une villa avec quinze escorts girls, «ma dernière soirée de luxure, un peu comme le dernier paquet de clopes avant d'arrêter de fumer», raconte-t-il. Depuis? Plus de femmes. Gilles a atteint le stade ultime de l'idéologie Mgtow (on prononce «Megto»), littéralement «Men going their own way»: les hommes qui choisissent leur propre chemin. Une «philosophie de vie» importée des États-Unis, qui a déjà conquis des dizaines de milliers d'hommes, et qui considère que s'engager dans une relation avec une femme est devenu défavorable pour l'homme. Il faudrait donc s'affranchir des femmes pour se reconcentrer sur soi. «Est-ce rentable de gaspiller l'argent de son travail pour quelques séances de sexe pas souvent au niveau de ce qu'on s'imaginait? Certains diront oui, d'autres non. La voie que je suis n'est pas faite pour tout le monde», admet-il. Sauf que derrière ces conseils aux allures de développement personnel, se cache une véritable obsession pour les femmes. Une vision misogyne qui peut très vite dégénérer. «Anti-féministe à 100%» Les Mgtow se rencontrent toujours sur internet, rarement en vrai. Sur Facebook, la page Mgtow rassemble 35.000 membres du monde entier, et son équivalent francophone plus de 3.200. Leur point commun? Une rupture, un divorce, ou une perte de garde parentale. «La plupart du temps ce sont des hommes qui se sont mariés à 20 ans et qui ont divorcé à 42 ans. Ils se sont aperçus qu'ils avaient tous vécu la même histoire», décrit Achille*, qui fait partie de ce mouvement. Marc* a rallié la communauté il y a trois ans, après une rupture le jour de la Saint-Valentin. «J'ai commencé à voir une évolution un peu dangereuse des femmes autour de moi, notamment lorsque ma tante a divorcé de mon oncle de manière assez dramatique. J'en suis arrivé à la conclusion que les femmes dans les grandes villes sont de plus en plus dégénérées», raconte-t-il. Avec sa chaîne YouTube «L'Observateur», cet architecte de 35 ans est l'un des principaux vidéastes Mgtow en France. Les titres de ses vidéos annoncent la couleur: «Le mythe de l'égalité des salaires hommes/femmes», «Le côté obscur de la femme», ou encore «Les fausses accusations de viol». «Anti-féministe à 100%», Marc ne considère pas l'idéologie Mgtow comme misogyne. Et les fréquents rappels à l'ordre de YouTube à son encontre pour «appel à la haine» n'y ont rien changé. «Le féminisme n'est pas justifié, car au quotidien, il n'y a pas vraiment de maltraitance des hommes envers les femmes. C'est un peu fabriqué», juge-t-il. Au cours de l'entretien, le YouTubeur n'hésite pas à justifier le viol: «Il ne faut pas être dans l'hypocrisie. Une ado qui sort, qui boit et qui finit dans le lit d'un inconnu, elle en est quelque part responsable. Moi je serai plutôt d'accord pour éduquer les filles à l'intelligence.» Des propos qui ont de quoi inquiéter quand on sait que ses vidéos cumulent près de 5 millions de vues sur YouTube. Marc illustre bien le paradoxe des Mgtow: vouloir s'affranchir des femmes tout en cultivant une obsession pour elles. Il se justifie: «Je suis niveau 2, je continue à les fréquenter, tout en ayant conscience du danger du mariage et de l'instabilité psychologique des femmes», explique-t-il. Même constat chez Achille qui s'intéresse au mouvement depuis quatre ans: «Je suis un Mgtow, mais je n'ai pas renoncé à avoir une vie de couple. J'ai juste compris que faire des enfants en croyant que la femme est égale à nous, c'est se tirer une balle dans le pied.» Hypocrite? En réalité, le Mgtow comporte plusieurs niveaux: du «Blue pills», homme marié et inconscient de la domination des femmes, au «Ghost Mgtow» qui rejette toute relation avec des femmes. Un style de vie qui pose la question de l'abstinence: «Pour casser le désir de sexe […] j'ai viré toute l'iconographie de femme-fantasme» pour la remplacer par «les pires exemples de femmes, pour en faire des sortes de gargouilles», explique Gilles. Pour contourner le problème, d'autres Mgtow font appel aux escorts girls, seules femmes à assumer leur «vraie nature», selon eux: «Je ne vois pas l'intérêt de dépenser de l'argent pour une femme. S'il le faut, une escort fait l'affaire car on va droit au but, et au final, on dépense beaucoup moins avec, à la clef, la possibilité de trouver un beau produit», écrit l'un d'eux sur Facebook. Retour à un «ordre naturel» Si la communauté Mgtow est encore peu nombreuse en France, c'est d'abord parce qu'elle vient des États-Unis. Dans les années 2000, deux hommes, «Solaris» et «Ragnar», théorisent les principes du mouvement. D'après le premier manifeste, publié en 2003, il doit permettre de «réinsuffler de la masculinité chez les hommes, de la féminité chez les femmes et de lutter pour un gouvernement au pouvoir limité». En France, les premiers groupes se constitueront à partir de 2015. À contre-courant du mouvement #Metoo et des collectifs féministes qui battent le pavé et réclament la fin du patriarcat, les Mgtow sévissent sur les réseaux sociaux et prônent un retour à un «ordre naturel», comme le YouTubeur américain Sandman qui cumule 87 millions de vue sur ses vidéos. Inspirés par le professeur de psychologie canadien, Jordan Peterson, star des masculinistes, ou par le polémiste français Éric Zemmour, auteur du Premier Sexe, et souvent proches de la droite ou de l'extrême droite, ils estiment que la société occidentale est devenue gynocentrée, c'est-à-dire dominée par le point de vue des femmes et qu'il faut donc les abandonner. Pour eux, les hommes sont devenus les véritables victimes de notre époque: «Le patriarcat est à l'origine de la civilisation et le féminisme est en train de la détruire», s'inquiète Marc, alias L'Observateur. Les Mgtow prennent notamment pour témoin Nikola Tesla, ingénieur américain auteur de nombreuses inventions dans le domaine de l'électricité, mais également anti-féministe radical. «Il a déposé des centaines de brevets et a façonné le XXe siècle. Pensez-vous vraiment qu'il aurait pu créer tout cela s'il avait eu une femme et des enfants à charge?», questionnait le YouTubeur Sandman dans une vidéo. L'idéologie Mgtow s'inspire directement du concept de crise de la masculinité: «L'émancipation des femmes serait la cause du mal être des hommes. On entend ce discours depuis 500 ans en Occident», explique Francis Dupuis-Deri, auteur de La Crise de la masculinité. Si ses inspirations remontent à plusieurs siècles, le Mgtow est directement issu du mouvement de libération des hommes des années 1970. L'universitaire Warren Farell, auteur du Mythe de la domination masculine, fonde ce mouvement à l'origine féministe, dans la foulée du Women's rights movement. «Warren Farell formait les hommes à des perspectives plus égalitaires. Quand sa conjointe l'a quittée pour un autre homme, cette simple expérience a suffi à tout remettre en question. C'est dans ces années 1970-1980 que les hommes vont s'organiser et penser la masculinité de leur point de vue, en excluant le point de vue féministe», explique Mélissa Blais, professeure associée à l'Institut de recherches et d'études féministes à l'université du Québec à Montréal (UQAM). «Le problème c'est qu'ils vont commencer à partager leurs propres problèmes lors de congrès anti-féministes», complète Francis Dupuis Deri, également professeur de science politique à l'UQAM. Un contre-mouvement qui pose les bases du Mgtow. Le cas Philetas «Quand les hommes rejetteront en bloc la pouffiasserie, les femmes seront bien obligées de redevenir traditionnelles pour se reproduire. Ce sera le retour à une société équilibrée», prophétise Marc, alias L'Observateur. Un demi-siècle après l'apparition du Men's rights movement, la manosphère, son équivalent sur internet, regroupe plusieurs communautés avec leurs propres particularités, mais un même constat: les femmes ont abandonné leur rôle traditionnel d'épouse, et les féministes détruisent l'identité masculine afin de mieux asservir les hommes. Un discours inquiétant mais différent de celui des Incels (accronyme pour Involuntary celibates), autres membres de la manosphère, parfois considérés par les Mgtow comme des «adolescents frustrés». «Les Incels sont plus jeunes et davantage dans une logique aristocratique, explique Francis Dupui-Deri. En tant qu'hommes de telle caste, les femmes hétéro leurs doivent de la sexualité sous peine d'être punies.» Ces dernières années plusieurs hommes comme Elliot Rodger en 2014 ou Alek Minassian en 2018, ont perpétré des attentats mortels contre les femmes au nom de cette idéologie. Chez les Mgtow, les appels au viol ou au meurtre sont peu fréquents, notamment parce que leur idéologie prône, en théorie, un désintérêt des femmes. Pas de quoi rassurer Jie Liang Lin, anthropologiste des médias américaine, et autrice d'une étude sur le sujet en 2017: «Même si ce mouvement est davantage passif-agressif [hostilité qui ne s'affiche pas ouvertement, ndlr], il reste dangereux pour les femmes car il abrite une vision profondément misogyne et suspicieuse des femmes», explique-t-elle. Une équipe de recherche américaine et britannique a d'ailleurs observé une radicalisation des discours en ligne dans les communautés de la manosphère. Selon l'étude, les groupes plus anciens comme les activistes des droits des hommes s'effacent au profit des plus violents comme les Mgtow et Incels. Face à cette radicalisation, les réseaux sociaux tentent de faire le ménage: sur Reddit, le forum r/Incels a été banni en 2017 et le forum r/Mgtow qui approchait les 150.000 membres a récemment été mis en quarantaine pour «propos offensants». Malheureusement, le lavage de cerveau Mgtow ne se limite pas à internet. En janvier dernier, Mickaël P., un YouTubeur amateur, membre du groupe Mgtow en français, a été mis en examen pour l'assassinat de son ex-compagne, poignardée à mort à son domicile. Déjà condamné pour violences conjugales en 2015, il l'avait menacée à plusieurs reprises dans ses vidéos fréquemment partagées dans le groupe Facebook, que nous avons pu visionner. «Il disait qu'il avait beaucoup souffert avec les femmes»,raconte Thibaut, coach en séduction qui l'a rencontré plusieurs fois. Deux mois après son arrestation, ses 1.331 vidéos qui contiennent des appels à la haine sont toujours en ligne. De quoi inspirer d'autres hommes frustrés par leur séparation? «Aucune compassion pour [elle]. C'est une ennemie de notre propre survie en moins. Next», a depuis commenté un internaute sur un forum dédié. Mis en examen pour l'assassinat de son ex-femme fin janvier, Mickael P. fréquentait la communauté Mgtow française en tant que YouTubeur amateur. | Capture d'écran via Facebook" L'article est encore un peu long mais bien documenté, pour qui le sujet intéresse : http://www.slate.fr/story/190416/mgtow-hommes-secession-femmes-misogynie-anti-feminisme-masculinisme Pour les aventurières et les aventuriers, il existe un site France MGtow, ainsi qu'une page Facebook où est prêchée la bonne parole masculiniste. Ils sont aussi présents sur Twitter, Reddit. La chaîne Youtube de "Marc" (dans l'article) comptabilise 154 vidéos complotisto-misogynes et 36,4k d'abonnés. Au sujet de l'assassinat de Mélanie, en début d'année, bien comptabilisé en tant que féminicide : si l'affaire n'a pas fait trop de bruit dans les journaux, peu mentionnent aussi que Mickaël Phinetas s'était auto-proclamé coach en séduction, et encore moins qu'il est un MGTow. "On en sait plus sur le drame qui s'est produit dans la nuit de mardi à mercredi à Ecquevilly, dans les Yvelines. Mickaël Philetas, 38 ans, n'a pas supporté que son ex-compagne Mélanie, 34 ans, se mette en couple avec un autre homme. Vers 3H00 du matin, il s'est introduit par effraction à son domicile, muni d'un shocker électrique et d'un poignard de combat qu'il avait acheté dans une armurerie quelques heures avant, et a fait sauter le disjoncteur électrique. Le trentenaire s’en est d'abord pris à la sœur de son ex, Malaury, qui dormait au rez-de-chaussée sur le canapé. Il a menotté la jeune femme de 20 ans sur une chaise puis l’agresseur lui a baissé son pantalon ainsi que sa culotte, avant de la poignarder. Puis il est monté à l'étage où se trouvaient Mélanie et son nouveau compagnon Brayan. Cet homme de 30 ans a tenté de repousser l'agresseur à coups de pieds. En vain. Il a été poignardé à plusieurs reprises. Mélanie a réussi à fuir mais a été rattrapée dans le garage, où elle a été poignardée avec une sauvagerie inouïe. Elle a été éventrée". https://www.faitsdivers.org/31980-Mickaël-coach-en-seduction-sur-Youtube-massacre-Melanie-a-coups-de-couteau.html En 2017, 1,89k abonnés : Un Mgtow qui "condamne" individuellement (333 abonnés pour celui-ci) :
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Vous êtes bien condescendant, pour un blogueur, amateur de sciences. N'ayez crainte, j'en finis également avec vous, ici. Si je suis une Cassandre, vous êtes une personnification de la cécité. Vous trouverez ici un échantillon des grandes idées de ces épouvantails hoministes masculinistes qui adhèrent plutôt à vos interventions, sur ce fil : https://www.forumfr.com/sujet774985-il-ny-aucun-mouvement-masculin-contre-le-féminisme.html?page=8 Pensées amicales pour @MarcThor et @Leebre, toujours parmi nous. Je ne vous ai pas écrit de vous enfiler un pied de parasol, et d'y prendre du plaisir, jusqu'à ce que mort s'en suive. Si j'avais voulu vous écrire que vous êtes un gros beauf misogyne, je l'aurais fait sans passer par des chemins de traverse. J'ai bien écrit "certains", ce qui ne vous inclue pas forcément. Il se trouve qu'effectivement à l'aube de 2021, des individus s'emploient toujours à discréditer les femmes qui font partie des forces de l'Ordre, entre autres, au simple motif de leur genre. Personne n'est à l'abri de tomber sur ce genre d'individus. Le hasard a voulu que l'un d'entre eux se soit exprimé spontanément, dernièrement, sur un autre sujet. https://www.forumfr.com/sujet919066-aujourdhui-début-de-la-campagne-mondiale-sur-lélimination-de-la-violence-faite-aux-femmes.html?page=5 Et vous évitez toujours de répondre à la question, pourtant claire. Stop à l'instrumentalisation de la science. Votre approche relève du scientisme, au minimum. Rien à ce jour, ne permet d'affirmer que les hommes âgés attirés par les jeunes filles et les jeunes femmes, le sont parce qu'il y aurait (aussi) une innéité de cette "préférence". La psychologie évolutionniste a vu le jour aux États-Unis, vers la fin des années 80. En France, elle rencontre toujours une méfiance certaine -à juste titre- auprès des principales et principaux concerné(e)s. Au début des années 2000, elle nous était déjà présentée comme un cadre théorique ou un courant de pensée, quelque peu "exotique", voire une sous-discipline où se concentraient déjà quelques idéologies. Certain(e)s mettaient déjà en garde quant aux déformations, extrapolations et aux portées idéologiques qui pouvaient en découler et en découleraient forcément. La psychologie évolutionniste reste un creuset, un nid d'idéologies, des moins reluisantes... "Si nous n’avions pas l’habitude de penser que ce qui se fait aux États-Unis se verra partout ailleurs dix ans après, oserions-nous imaginer un avenir radieux pour la psychologie évolutionniste en France ? Françoise Parot, qui a traduit le premier manuel français (1) dans cette matière, ne le croit pas. L’accueil universitaire fut proche de la douche glacée. "Les étudiants psychologues ne veulent pas en entendre parler : c'est inutile à leur pratique. Au plan théorique, cela va plutôt contre leur formation et leurs convictions. Au minimum, ils trouvent cela très peu convaincant". https://www.scienceshumaines.com/la-psychologie-evolutionniste-en-question_fr_23156.html Elle trouve davantage d'adhésion auprès du grand public. Et ainsi, sans surprise, parmi celui-ci, des masculinistes : «Comprendre la vraie nature des femmes», voilà ce qui a poussé Louis* à s'intéresser au Mgtow il y a deux ans. «L'homme est rationnel alors que la femme est émotionnelle: quand j'ai compris ça, j'ai compris plein de choses», raconte-t-il aujourd'hui. Deuxième enseignement du Mgtow, la relation homme-femme n'est qu'une simple équation coût/bénéfice, dont le résultat serait défavorable aux hommes: «Les femmes cherchent naturellement la protection physique et financière» pour se reproduire, continue Louis. Une fois qu'elles l'ont obtenue, leur nature hypergame les poussent à «aller voir ailleurs», ce qui expliquerait le taux élevé de divorce dans les sociétés occidentales. L'idéologie Mgtow s'inspire directement de la biologie et de la psychologie évolutionniste pour justifier ses arguments sexistes. «La plupart de la théorie Mgtow est validée par la science», nous assure Louis. http://www.slate.fr/story/190416/mgtow-hommes-secession-femmes-misogynie-anti-feminisme-masculinisme Sur le site Mgtow-France, au milieu d'une lexicologie de frustrés -où les femmes sont présentées élégamment comme des "manèges à queues" et des "suceuses d'attention" dont seraient victimes les "esclaves de la chatte" et les "betas" qui trinquent au cours des "divorceviol"- et des interventions masculinistes des plus lyriques, effectivement, il est possible de lire des tombereaux d'articles issus de la psychologie évolutionniste. Des masculinistes mais pas que. Peggy Sastre, autoproclamée "évo-féministe", journaliste, essayiste, philosophe, co-signataire de la tribune le droit d'importuner, qui nous prône "l'ablation de l'utérus" (véritable joug pour nous autres les femmes selon elle) entre autres choses, développe notamment une théorie dans l'un de ses livres au sujet du viol qui serait selon elle "non pas un problème moral mais le produit de notre évolution naturelle" : En 2007, dans un livre intitulé Sexe Machines, elle se réclame également du néodarwinisme mais en fait une lecture toute personnelle. Son coauteur, Charles Champetier, alias Charles Muller, n’est autre que cet animateur du blog « climat-sceptique » à l’origine de l’importation du concept en France au milieu des années 2000. « Vous allez découvrir une cinquantaine de travaux scientifiques récents ayant exploré les mystères de notre comportement sexuel, à la lumière notamment de la théorie darwinienne de l’évolution », explique l’ouvrage en introduction. « Vous allez découvrir que les déterminants biologiques de notre passé évolutif n’ont pas disparu, et exercent encore leur influence tantôt discrète tantôt importante sur les jeux apparemment aléatoires de notre désir et de notre plaisir9. » Le chapitre sur le viol laisse beaucoup de place au travail du psychologue évolutionniste Randy Thornhill, pour qui le viol aurait des finalités reproductives. Contre les sociologues qui défendent l’idée que le viol serait un rapport de domination où la question de la sexualité jouerait un rôle secondaire, Randy Thornhill avance que « le viol n’est pas seulement un dérivé de l’agressivité masculine mais aussi un avantage reproductif pour le violeur si celui-ci passe ses gènes à l’occasion d’un rapport forcé10 ». Les hommes ayant violé depuis la préhistoire auraient, plus que les autres, transmis les gènes prédisposant à l’agressivité sexuelle, tandis que les femmes, soumises par stratégie de survie, seraient logiquement dominées. Ainsi, la domination masculine serait un fait biologique sans aucun rapport avec le bouillon social et culturel infusant un modèle aux petits humains dès leur plus jeune âge. En d’autres termes, c’est la sélection naturelle qui fait l’homme violent et la femme soumise. Le livre de Peggy Sastre et Charles Champetier repose ainsi sur une succession de chapitres, chacun centré sur l’article d’un chercheur, mais sans que l’on n’ait jamais accès à la critique adressée à ces travaux dans l’espace disciplinaire concerné. Le lecteur de Sexe Machines n’y apprendra donc pas que l’hypothèse de Randy Thornhill, fondée sur des parallèles douteux avec les rapports sexuels forcés chez les animaux, est plus que critiquée dans le champ scientifique, notamment par les chercheurs Tony Ward et Richard Siegert11 ou la philosophe et biologiste Elisabeth Lloyd. Cette vision du monde, qui allie une critique des logiques sociales à la réaffirmation d’un primat biologique, ne se limite pas seulement au féminisme. Chez Peggy Sastre, elle s’applique à toutes les formes de comportements humains. Soutenu à Reims en 2011, son doctorat de philosophie est pétri de références darwinistes et sociobiologiques (notamment au spécialiste des fourmis Edward Osborne Wilson). Mais il est aussi nourri du « psycho-évolutionnisme » du médiatique Steven Pinker12. Pour encapsuler en une phrase le psycho-évolutionnisme du psychologue américano-canadien, on pourrait dire qu’il s’agit de sociobiologie à la Wilson qui serait passée dans une IRM. https://www.revue-ballast.fr/levopsy-une-science-antifeministe/ La psychologie évolutionniste peut également servir de justificatif au racisme : "La surreprésentation dans l’émission de deux sous-disciplines, la neuro-psychologie et la psychologie évolutionniste, a pour conséquence de rapporter systématiquement toute attitude ou représentation racistes à leur seule manifestation cérébrale. Donnant l’impression que les stéréotypes et les préjugés sont naturels, le montage de l’émission repose sur plusieurs postulats plus ou moins implicites: le fait qu’il existe une nature humaine immuable, le fait que chaque personne s’identifie selon son groupe phénotypique et le fait que nous sommes toutes et tous à égalité face aux préjugés. Afin de bien faire comprendre qu’un cerveau normal produit des préjugés, l’émission nous présente un contre-exemple: les personnes présentant le syndrome de Williams, qui elles, en raison de leur déficience mentale, seraient incapables d’en avoir." https://lecourrier.ch/2015/04/19/je-ne-suis-pas-raciste-mais/ Nous pourrions penser la communauté scientifique mutique. Dans le cadre des -vifs- débats au sujet du genre, une communauté d'enseignants et de chercheurs en biologie, quant à eux, ont tenu à préciser dans une tribune : "Les opposants au concept de genre prétendent souvent avancer des arguments relevant des sciences biologiques pour appuyer leurs propos. Ils construisent leur discours sur une supposée différence essentielle entre hommes et femmes, qui viendrait fonder un ordre décrit comme « naturel ». Les éléments de biologie sur lesquels ils s'appuient sont cependant, dans la plupart des cas, sortis de leur contexte et indûment généralisés. Cette manière de présenter les résultats des sciences du vivant contemporaines est au mieux naïve, au pire malhonnête et démagogique. Nous tenons à affirmer avec la plus grande insistance que les connaissances scientifiques issues de la biologie actuelle ne nous permettent en aucun cas de dégager un quelconque « ordre naturel » en ce qui concerne les comportements hommes-femmes ou les orientations et les identités sexuelles. Au contraire, la biologie, en particulier la biologie de l'évolution, suggère plutôt l'existence d'un « désordre naturel », résultant de l'action du hasard et de la sélection naturelle. Elle nous révèle une forte diversité des comportements, qu'ils soient ou non sexués : dans la nature, les orientations et pratiques sexuelles, les modes de reproduction et les stratégies parentales sont incroyablement variés. Chez le crapaud accoucheur, par exemple, le mâle porte les oeufs sur son dos et s'en occupe jusqu'à éclosion, tandis que les mérous changent de sexe au cours de leur vie. Il est intéressant, et quelque peu amusant, de noter que ce ne sont jamais de tels exemples qui sont mis en avant dans les débats actuels, lorsqu'il est question d'affirmer que la « biologie » nous donnerait à voir le « modèle naturel » que devraient suivre les sociétés humaines". https://www.lemonde.fr/sciences/article/2014/03/10/il-est-inadmissible-et-vain-d-instrumentaliser-la-biologie_4380450_1650684.html Cf paragraphe 2. Dans la nature, les mâles se reproduisent avec une maximum de femelles, tout critère de "jeunesse" ou de vieillesse" mis à part (votre histoire est définitivement casse-figure). Il s'agit en effet d'optimaliser, de maximaliser ses chances de donner naissance à des héritiers, qui eux-mêmes se reproduiront et ainsi de suite. C'est juste basique. Les éléphants de mer, pour exemple, ont des harems. Il me semble que les étudiants, sur les bancs de la Fac apprennent ceci, genre en première ou deuxième année de DEUG. Au sujet des articles que vous avez postés, à noter tout de même un ou deux passages plus mesurés : "Cependant, les filles ont moins de problème à jouer avec des jouets dits de garçon, que l'inverse". "Il ne fait aucun doute que les garçons et les filles apprennent que certaines activités sont socialement plus appropriés pour les hommes et pour les femmes et cela se reflète probablement dans les jouets stéréotypés sexuellement qu'ils choisissent. Je ne suis franchement pas déçue du voyage, slowclap. Il était attendu que vous mélangeriez, broierez, mixeriez, déformeriez, désinformeriez et extrapoleriez, le tout, en vous parant d'une supposée autorité scientifique. C'est un des travers des "passionnés". Dès le départ, vous aviez donné le ton. Continuez donc de croire. Je continuerai de développer un certaine prudence et un certain scepticisme. That's all folks !
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Aujourd'hui début de la campagne mondiale sur l'élimination de la violence faite aux femmes
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Promethee_Hades dans Société
La grossesse n'est pas un handicap. Les femmes ne prennent pas des congés durant une année au motif de leur grossesse (et à moins d'être des ânesses ou des girafes) et pas non plus dans la police, en particulier. Des femmes s'arrêtent en général en fin de grossesse. D'autres, au moment d'accoucher ! Dans votre logique - parce que votre femme a décidément bon dos- il faudrait renvoyer toutes les femmes près des fourneaux et des berceaux. Quelle honte. -
Je ne manque jamais de mentionner l'intervenant(e) avec laquelle ou lequel je suis en désaccord, si je ne le cite pas déjà. Ne pas le faire est de l'apanage des couards et des ouins-ouins. Pour rappel l'objet de ce désaccord (parmi d'autres et on dirait bien que tu les cherches) était un article de presse qui dit que près de la moitié des femmes ont le fantasme de se faire violer. Des femmes sont effectivement masochistes. Près de la moitié, ce serait fort étonnant. Ce chiffre est délirant. Le journaliste appuie ses allégations sur des articles publiés dans des revues scientifiques à l'impact factor franchement moindre (3 ou 4 de mémoire) au regard d'une revue reconnue sérieuse comme Nature (300 ou 400 de mémoire). En science, la fiabilité de la source, c'est tout de même la base. Rigueur scientifique oblige. C'est bien que tu ramènes ta fraise, cependant, cet exemple met parfaitement en luminance l'instrumentalisation de la science au profit des papiers vite torchés, de la vulgarisation de bas étage et parfois même de l'idéologie. Les chercheurs se montrent souvent bien plus prudents et mesurés qu'ils ne sont présentés par les journalistes ou les partisans. Tu râles toujours parce que les noms des directeurs de labos ou de thèse figurent sur les publications ?
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Cela manque d'une lettrine et de courbes manuscrites... ce n'est pas assez satisfaisant. Ce n'est pas parce que je ne vous tutoie pas en retour, que je désapprouve le tutoiement. Il s'agit bien d'arrêter de me gueuler dessus en majuscules ("TU"), entre autres choses. J'observe un certain amusement quant à vos litanies et davantage encore de prudence quant à vos extrapolations. La fitness n'inclue pas de notion de "jeune" ou de "vieux", davantage une valeur sélective à la reproduction. Valeur, induisant, de fait, à produire des descendants eux-mêmes reproductibles. À noter : la fertilité des hommes décline aussi avec le temps. Il n'est pas plus "normal" que des vieillards préfèrent et se dirigent vers des jeunes femmes (voire des jeunes filles). L'immense majorité des couples se révèle être effectivement bien des couples équilibrés (ouvrez bien grand vos mirettes). Quand la science est instrumentalisée par une idéologie, personnellement, je me méfie. A contrario, vous pouvez être conquis et tant que vous n'êtes pas prosélyte. L'infériorisation des femmes est bien un projet politique. Et comme tout ce qui a été fait, ce projet peut être défait. Certains nient toujours les performances et les compétences des femmes dans la police, dans la gendarmerie, dans l'armée, chez les pompiers, parce que ce sont des gros beaufs/misogynes. Des femmes sont bien plus fortes et agiles que des hommes, parce qu'elles s'entraînent tout simplement. Si vous pratiquez les arts martiaux et/ou un sport de combat, vous pouvez effectivement compter dans les rangs, des femmes, également, pouvant être dans les forces de l'Ordre, d'autres sont agents de sécurité et encore professeures, éducatrices, entrepreneures (coucou) etc... Je vous l'ai déjà écrit, les femmes, dans toutes ces professions ont aussi des enfants, quand elles en ont envie, quand elles le décident. Être dans la police, de nos jours, expose malheureusement autant les conjoint(e)s que les enfants. Envisager les femmes simplement à l'aune d'une possible ou d'une nécessaire maternité (afin de réaliser son identité profonde), n'est et ne sera jamais dans mes habitus...Autant vous écrire que j'ai horreur de cela. Une société pour laquelle la vie se limite à se reproduire (et à gagner son pain), est une société sans avenir, car sans rêves. Nous avons été cantonnées trop longtemps aux professions du "care" voire à l'éducation. Force est de constater, que nous sommes également capables dans toutes les professions. Il y a aussi un désintérêt grandissant pour les tâches manuelles, prises de plus en plus en charge grâce aux progrès de l'innovation, de la robotique et au profit de l'intellect (ces emplois peuvent se révéler mieux rémunérés, à l'exception de certains secteurs). Ni évolutionniste, ni scientiste, ni nataliste, pour ma part. Pas même anti-féministe, et surtout pas masculiniste. Le lien que vous fournissez est un "abstract", un "teaser" : ce que cela me montre c'est que des chercheurs travaillent sur ce sujet (ce dont je ne doutais déjà pas du tout). Postez-moi donc l'étude dans son entièreté. Ce qui serait alors parfaitement raccord avec vos lieux communs. Le souci est que vous vous êtes permis de faire un inférence sauvage. Comme ailleurs (cf au-dessous). C'est vous qui amenez cela dans la conversation, mais c'est intéressant : cette "lumineuse" idée (faire de ces femmes des "salopes vénales"), elle vous a été inspirée par une culture égalitaire ou bien misogyne, à votre avis ? Je vous invite à prendre de la hauteur au regard de vos propres chapelles idéologiques, qui cadenassent manifestement votre pensée. Bien que j'identifie plutôt bien les mascunilistes, ce terme n'est pas de mon fait. Le masculinisme est de ces idéologies dont on se garderait bien. Puisque c'est bien le sujet, nous allons nous y attarder, un moment : Il semblerait que Michèle Doeuff ait, pour la première fois, donné une définition à ce terme, à la fin des années 80. Elle explique, qu'elle a forgé le terme maculiniste "pour nommer ce particularisme qui, non seulement, n'envisage que l'histoire ou la vie sociale des hommes (et non des êtres humains), mais encore double cette limitation d'une affirmation : il n'y a qu'eux qui comptent et leur point de vue". Le masculinisme est une des expressions de la misogynie et de l'antiféminisme. Cette idéologie réactionnaire très diffuse, a accouché d'un mouvement organisé d'hommes -parfois violents- toujours hostiles à l'émancipation des femmes et souhaitant conserver leur position de pouvoir au sein de la société. Il fait ainsi référence à des discours visant à défendre les intérêts des hommes et à les présenter comme victimes des féministes qui seraient allées "trop loin" et des femmes en général ("mères castratrices", "épouses abusives" etc...). Ce qui est à noter également, c'est qu'à chaque fois que les rapports entre les sexes ont été bousculés, parce que des femmes se sont mobilisées pour revendiquer et acquérir des droits et visant l'égalité, les réflexes masculinistes ont surgi. Certains hommes réagissent hélas plus mal que d'autres. L'émancipation des femmes leur est très insupportable. Ils ont donc adopté une lecture masculiniste des faits. Selon leur prisme, il est alors question de femmes qui détruisent les hommes par égoïsme, obsédées par leur carrière, ne songeant qu'à leur plaisir ; leur liberté s'exerçant au détriment des hommes et de la vie de famille. Ces hommes se présentent généralement comme des victimes des femmes, du féminisme ou encore du matriarcat (système social dans lequel des femmes surpuissantes exerceraient un pouvoir sans partage et y compris sur les enfants). Par ailleurs, les anti-féministes ne sont pas tous d'ignobles types qui vitupèrent contre les femmes (les traitant de féminazies, strictement capables de sexisme "anti-mecs"), d'incorrigibles machos et autres caricatures du masculin viril et décomplexé. La mouvance masculiniste est plurielle. Elle est certes composée de machos revendiquant leur "statut" d'hommes (à comprendre : leur soi-disante supériorité sur les femmes), mais aussi de groupes organisés de pères divorcés, d'ex-conjoints amers, de laisser pour compte ou encore se plaignant de subir les effets d'une "crise de la masculinité" (Soral, Zemmour ont notamment écrit à propos de cette supposée crise). Du reste, le mouvement masculiniste tire ses origines des "combats" menés par des groupes d'hommes divorcés, mobilisés contre le versement des pensions alimentaires, juchés sur des grues et entamant des grèves de la faim (à très court terme). Il n'est pas vraiment étonnant que des magazines dits érotiques aient été pour ceux-ci support et entremise. Les femmes-objets (et non sujets) ont ce quelque chose, pour eux, de très rassurant. Pratiquement personne ne se réclame du masculinisme, ça fait mauvais genre. Partisans de la confusion, certains se définissent comme "hoministes" (parmi ceux-ci l'écrivain Yvon Allaire) et autres appellations. Plus flou et cela fait moins vindicatif et plus ouvert. Ne nous y trompons pas, tous ces hommes ne sont pas pour l'égalité. Comment voudriez-vous que je sois choquée par cette façon de présenter les femmes plus âgées, que l'on traite si communément de cougar, tant elle est récurrente et devenue si banale ? Je suis consciente là où vous vous cachez obstinément les yeux. Il n'est pire aveugle que celui que ne veut pas voir. Ce que je crois surtout et vraiment ici, c'est que vous avez sauté avec empressement sur un terme, de la façon la plus idiote et malhonnête qui soit, afin de servir vos préjugés à mon endroit et me faire prisonnière d'une chapelle idéologique, que vous fantasmez. Je m'arroge toujours la liberté d'être en accord, un peu, dans les grandes lignes ou franchement pas du tout.
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Aujourd'hui début de la campagne mondiale sur l'élimination de la violence faite aux femmes
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Promethee_Hades dans Société
Les féministes n'essaient pas de monter les hommes contre les femmes. Il vous faut vous cultiver. Peu importe que vous ne soyez pas entièrement d'accord pour que des femmes exercent des professions que vous "genrez" masculines, peu importe que vous colportiez des bêtises à propos de ces femmes, tant que vous trouvez réponse.Des femmes sont policiers, gendarmes, militaires. Compétentes et reconnues par leurs collègues, ne vous en déplaise. On demande aussi des renforts, pour les hommes policiers, soyez-en certain. Rien à voir avec le genre. La coupe ne fait pas le moine. Même de loin, tu ne passerais pas pour un humaniste et @Leebrenon plus. Vous avez tout à fait compris le principe. "Néo-féministe" est une étiquette pour faire taire. Auparavant, "sorcière" puis "féministe" suffisaient aux anti-féministes. Si seulement ils pouvaient rétablir les bûchers... -
Je me souviens d'une camarade de classe qui avait droit d'être "une salope qui couche avec tout ce qui bouge", au lycée (quand même !). Ce n'était apparemment pas fondé (et si tel avait été le cas, c'était sa vie), elle avait tendance à se renfermer sur elle-même. Elle était sympa, en plus. Bien plus que ces garçons et ces filles qui "ragotaient". Au final, elle n'a pas poursuivi jusqu'en Terminale. C'est vrai que des jeunes filles ont toujours droit à ce genre de slut-shaming. C'est bien de le dénoncer et pas que dans et pour les cités. Peut-être que sa chanson ferait aussi du bien à ces jeunes filles, mais faudrait-il encore comprendre son message. C'est dommage, parce que finalement Aya Nakamura les exclue.
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Vous semblez vouloir guerroyer, toujours, avec votre pendant. Je ne suis pas néo-féministe. Vous confondez avec "pertinente". Vous, par contre, vous êtes effectivement bien masculiniste (et si ce n'est pas nouveau, c'est toujours extrême) : Bonjour les clichés ambulants. Les religions, qui sont un bras armé de la mysoginie ont déjà un impact important sur l'inconscient collectif. Psychologie de comptoir. Il reste encore et aussi beaucoup à faire en France. Un sentiment n'est en rien factuel. Ce n'est pas parce que vous avez le sentiment que c'est la réalité. Ce serait parce que des hommes, blessés, ont le sentiment que les femmes les rejettent au simple motif du genre, qu'ils opteraient pour un retour à un mode de vie patriarcal ? Le raisonnement est tout de même bien alambiqué. Ce mode de vie, certains ne l'ont jamais abandonné, plus simplement. Il semblerait que les enfants soient initiés à la religion, par leurs parents. Ceux-ci transmettent l'héritage spirituel (et misogyne). Il n'est pas laissé le choix. Parfois, certain(e)s à l'âge adulte se désolidarisent, parce que cela ne colle pas du tout au monde actuel ou pour d'autres raisons. Donc pourquoi les femmes plus âgées n'en voudraient plus ou beaucoup moins ? Toutes ? Les hommes ont beau incarner l'esprit, ils sont aussi proche de la matière que les femmes et leur dépérissement n'est ni moins visible, ni moins rapide (est-ce que leurs foyers sont dépourvus de miroirs ?). Ils ont seulement le pouvoir de faire en sorte que cela ne compte pas, pour la société et c'est là un exemple pur de l'arbitraire que permet une position de domination : les hommes n'ont pas de corps, parce que. C'est tout. Les couples évoluent et apprennent dans l'immense majorité des cas à vieillir avec leur semblable, dans l'immense majorité des cas.
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Je ne suis pas votre mauresque. Les "TU", les "j'ai l'impression", "je sens (et c'est moi qui suis censée être dans "l'émotionnel"), pour aller très rapidement vers des inférences et un ton accusatoire... tout cela, vous oubliez, avec moi. Soit nous échangeons su le sujet, soit vous considérez qu'il n'est pas intéressant et vous continuez à gueuler et faire des procès d'intention, mais tout seul. C'est simple, vous remontez au premier message adressé @riad**, au sujet de l'entre-soi et du pouvoir, vous verrez que ces hommes et ces clubs masculins illustrent parfaitement bien mes propos. Vous n'avez pas vu, vous n'avez pas entendu, donc cela n'existe pas ? Pour info, des femmes sont aussi anti-féministes (cela fait bien auprès de certains profils d'hommes). Des hommes sont "féministes" ou plus simplement justes. Les associations de femmes, les mouvements en faveur des femmes et même des magazines féminins posent généralement problème aux masculinistes, qui partent du postulat, que nous en faisons déjà bien trop pour les femmes (jamais assez pour les hommes), dans cette société matriarcale, qu'est la nôtre. C'est un peu le sujet (il paraît). Des inégalités de résultat, entre les êtres humains existent et ne sont pas seulement du fait de la nature. Comme bien souvent, en bien des domaines, il s'agit à la fois de nature et de culture. Des femmes, dans l'armée, dans la police, dans la gendarmerie, magasinières et du bâtiment (etc...), mènent parfaitement et à la fois leur vie personnelle et leur carrière professionnelle. Avec ou sans enfants. Les femmes sont toutes aussi compétentes, capables. Nous ne sommes pas faites de porcelaine. Il n'y a que les imbéciles, les ringards, les sexistes, qui aujourd'hui osent encore remettre en cause leurs compétences. Étrangement, à l'aube de 2021, ils sont encore quelques uns. Pouvez-vous m'indiquer le passage où j'aurais écrit que les hommes étaient évolués en regard d'autres animaux ? Je trouverai toujours dommage d'asséner que le genre est un frein à l'accomplissement professionnel et alors que factuellement, il n'en est rien. Et d'autant plus à notre époque. Note : Si vous voulez vous approcher de la perfection, pensez à nuancer : comme "presque" tous les animaux (cf limules, coelacanthes...). "Déjà" si vous êtes imprégné de notre culture française (judéo-chrétienne), que vous avez un vocabulaire riche, vous employez régulièrement, indubitablement, des termes et expressions issus de la religion, ce qui ne fait pas de vous pour autant une punaise de sacristie. J'aime assez les discours qui commencent par "Tu sais", c'est un peu comme ceux qui finissent par "d'accord". Vous vendez quoi ? Des photocopieurs ? Vous noterez que ce sont les princesses et les nobles qui sont endormies, qu'elles ont aussi un statut social... Le côté sucré c'est sympa. Qu'en est-il de ces hommes, bien plus âgés, qui ne sont pas fortunés (qui restent nombreux au regard des vieux fortunés), et qui jettent tout de même leur dévolu sur les femmes bien plus jeunes ? Father I Like to Fuck ? Cougars (ou puma pour mieux les reconnaître) ? Grandpa ? Morbleu ! Nom d'un petit bonhomme ! Vous partez en digressions et divers procès d'intention, tout seul : vous mélangez tout. La meilleure des défenses, c'est l'attaque ? Le souci, c'est que je ne suis pas impressionnée. Je constate qu'il y a une différence de traitement quant aux femmes qui préfèrent les hommes plus jeunes, en regard des hommes qui préfèrent les femmes plus jeunes. Cette différence d'âge est absolument toujours soulignée, dans le premier cas de figure. Presque jamais, dans le second. Si le constat est là, néanmoins je ne préfère pas, et pas plus dans un cas, que dans un autre. Je vous l'ai déjà écrit plus haut, dès le premier message qui vous a été adressé : "La plupart des jeunes femmes sont intéressées par les jeunes hommes, et inversement. C'est très bien comme cela". Il n'y a pas de préférence innée pour les femmes plus jeunes, ce sont des représentations, du culturel, cela. Je vous l'ai aussi déjà écrit. C'est vous qui partez du postulat que ces femmes, en couple, avec des hommes bien plus vieux, sont vénales. Pour ma part, j'écrirais plutôt qu'elles sont plus malléables, et que ces hommes, plus vieux -et pas forcément plus riches- sont certainement plus insistants, coriaces, voire harceleurs... et parfois cela fonctionne.
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Les "drôles" et les "drôlesses", en somme.
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Bah dis donc, dis qu'on est vieux ! (^.^) Les jeunes des cités comprennent en général. Ça exclue tout de même beaucoup de monde.
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Pourquoi ne pas lui avoir envoyé un texto, si plus des 3/4 de la France ne saisit pas le message ? C'est dommage, parce qu'il y a une vraie utilité à cette chanson.
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Je trouve cela normal qu'elle ait un droit de réponse, néanmoins la réponse est difficilement décryptable.
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Alors si c'est totalement illogique en plus. Djadja, en catchana baby tu dead ça : "Menteur, bébé, tu dis que tu me l'as trop bien mise"... Correct ?