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Mórrígan

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Tout ce qui a été posté par Mórrígan

  1. La vie et les morts multiples : on pourrait penser le principe éculé, et finalement, ça se regarde plutôt bien. On ne s'ennuie pas et le personnage, derrière le cynisme, a quelque chose de touchant.
  2. Je suis très télé à la demande. Mes préférences vont aux chaînes dédiées au cinéma et aux séries. Plutôt Arte pour les reportages. Pour les infos, je préfère la presse papier ou les applis. La seule émission de télé-réalité que j'aime regarder c'est Top Chef.
  3. Je m'entretiens, comme nombre de femmes. Vous messieurs, par contre, avaient surtout tendance à rester sur vos acquis.
  4. Plus de 10 ans après la "dead line", tout se tient parfaitement bien, ma peau reste douce comme celle d'un bébé (d'ailleurs elle souffre de l'hiver), et le vinaigre sert simplement à faire de la vinaigrette (je ne détartre même pas les latrines avec).
  5. Pourquoi, après les fesses tombent, la peau est rugueuse et les cheveux se lavent au vinaigre ? Y. Moix évoque une mère maltraitante à laquelle il associerait la femme de 50 ans. Après quand il lui est demandé ce qu'il fait dans la vie, il indique qu'il est "polémicateur"... à partir de là tout est dit.
  6. Il n'existe pas de méthode ou de formule magique pour éduquer, chaque enfant est à prendre dans sa singularité (reste quand même certaines choses à éviter). Tout dépend encore des enfants, de vos relations, de votre histoire, de beaucoup de choses. En grandissant, peu à peu, il est possible de se défaire un peu (voire beaucoup) de cette influence, ou prendre du recul. On ne se définit pas que par l'enfance, mais elle joue dans la construction de la personnalité, indéniablement. J'espère ne pas avoir éveillé de vilains démons. Mes grands-parents lui ont aussi acheté des vêtements et jouets neufs. Mes tantes, une fois indépendantes, gâtaient en sus les plus jeunes. Quand le choix était donné aux deux dernières, néanmoins, c'est souvent ma tante qui avait la primeur du choix ou le dernier mot -parce que c'est la petite dernière- ce qui n'a fait qu'enfoncer le clou.
  7. C'est la 6 ème d'une fratrie de 7 enfants. Il y a peu d'intervalle entre le 5 ème (un peu plus d'un an) et la dernière et 7ème (environ deux ans), si bien que quand les aînés ont volé de leurs propres ailes, elle s'est toujours trouvée au milieu de toute façon, dans le foyer. La naissance de ma tante (la 7ème) a été bouleversante, selon elle, puisqu'il lui a été ôté le statut de petite dernière, et pourtant elle avait à peine deux ans.
  8. Je me suis toujours sentie très responsable de ma mère, cela tient à ma place d'aînée mais également à notre histoire, particulière. C'est un mélange de tristesse et de frustration, le sentiment de ne pas savoir m'ajuster ou lui apporter ce dont elle avait besoin quand elle en avait besoin, de ne pas en avoir le pouvoir, plus simplement. La lune, je lui ai pourtant décrochée, et plusieurs fois. Je ne pourrais pas régler des problèmes qui me sont antérieurs, j'arrive à mieux à l'accepter aujourd'hui et apprends encore tous les jours à me pardonner. Ma grand-mère était une femme très maternelle et démonstrative, avec ses enfants, douce et rieuse. Ma mère n'a jamais vraiment trouvé sa place dans cette grande fratrie. Tous se sont accordés à dire qu'elle est fragile ou encore hypersensible. Elle s'est toujours définit comme une artiste. Bien que mes oncles et mes tantes témoignent fréquemment d'une enfance heureuse où personne n'a manqué de rien -et où tout le monde s'entendait avec tout le monde- j'ai toujours remarqué chez ma mère que le simple fait de devoir prêter ou partager, est source d'inconfort. Ce qui a été prêté, est ensuite jeté. En outre, elle a toujours veillé à ce que ma petite soeur n'hérite rien de moi (vêtements, jeux, jouets). Nous n'avons jamais manqué d'attention et de matériel et ma mère a été aussi trop souvent dans l'abondance, déraisonnable. Chacune ses affaires, ça a été son leitmotiv. Bien qu'elle n'ait pas manqué de manifestation d'amour (et même à l'âge adulte, j'en ai été témoin) de la part de mes grands-parents, elle n'a jamais été bien dans cette famille. Elle s'est sentie manquer d'attention et sûrement de matériel. C'est avec nous, une personnalité également très exclusive et possessive. Cela a parfois été tendu avec nos compagnons (jamais assez bien pour nous, selon elle). Malgré tout, elle a toujours fait tout ce qui était en son pouvoir pour nous et elle a vraiment de grandes qualités (beaucoup de charisme, beaucoup d'humour). Je ne voudrais pas d'une autre maman. Il ne faut pas se mentir, il est très difficile d'élever un enfant, et toute décision, toute manifestation et même acte manqué aura un impact sur cet adulte en devenir qu'il est.
  9. L'article est intéressant et il y a une volonté de rassurer ou déculpabiliser le parent qui ne verbalise pas son amour. À la différence d'Alain Sotto, je pense tout de même que ne pas verbaliser son amour au cours de l'enfance a une incidence sur la relation parent-enfant, à long terme. Alors bonne ou mauvaise ? Tout dépend de ce que l'on attend (ou pas) du futur. Sans sortir Freud de là où il est, il me semble évident que c'est dans l'enfance que se tissent les liens les plus forts, et pour cause, les parents sont le centre de l'univers de l'enfant (et vice versa, très en général). Bien que très douce, prévenante, soucieuse de notre confort, je ne souviens pas avoir entendu ma mère verbaliser son amour, pendant notre enfance, ni le manifester vraiment, ou pour qui que ce soit d'autre d'ailleurs. Elle ne savait pas faire. Je ne doute plus qu'elle nous ait aimées beaucoup, et d'ailleurs nous nous aimons toujours beaucoup. Elle ne manque jamais de faire nos éloges qu'il s'agisse de qualités, de réussites, de nous faire savoir qu'elle est fière de nous. Je me suis souvent sentie obligée ou ai toujours eu à coeur de ne jamais la décevoir. Ma petite soeur est plus détachée et plus fainéante aussi. Aujourd'hui, alors qu'elle est dans une demande de démonstrations, d'effusions (et je n'arrive pas à savoir ce qui a vraiment changé en elle), cela m'est très difficile de verbaliser en retour, ou de me laisser aller à un câlin, avec elle. J'ai du mal à répondre à ces petits mots avec un milliard de coeurs ou me raidis, me sens complètement empotée, lui tapote même maladroitement le dos (comme on le fait quand on veut réconforter quelqu'un). Avec mon père, mes grands-parents, et même mes tantes, il n'y a jamais eu cette gêne, il était naturel de verbaliser et même de faire des câlins (bon on en fait un peu moins maintenant). Plus de 30 d'habitudes, il n'y a rien à faire. Sans cynisme, le temps perdu n'est jamais rattrapable, reste à composer avec le temps qu'il nous reste à vivre ensemble.
  10. 70 maisons d'exception, un réseau mondial de plus de 4590 magasins, la masse salariale reste importante. Qu'il génère plus d'emplois est une bonne idée, 10, 20, 30 fois plus de points de vente, d'usines, ainsi il aura droit de se faire traiter 10, 20, 30 fois plus de salaud de patron. Cool. Nous sommes d'accord. D'ailleurs je vais vous laisser entre vous les "cocos". Compagnons ? Décorateurs ou autres architectes d'intérieur ? Paysagistes ? Artistes ? En est-on vraiment là, à reprocher à des individus de se donner les moyens et réussir, d'être doués ? La réussite, c'est mal ?
  11. Vous les taxeriez à quelle hauteur et pensez-vous que l'État en ferait bénéficier nos concitoyens (lesquels ? à quelle hauteur ? ) ?
  12. Arrangez-vous avec @Doïna pour qui l'artisan fait déjà partie du "haut du panier". Le RSI est sans doute l'une des plus grosse arnaque de tous les temps, elle fait partie du jeu. Bernard Arnaud emploie et consomme. Pas assez encore à votre goût ou ne serait pas suffisamment encore taxé. Mesures confiscatoires, ruissellement (enfin plus de ruissellement encore et toujours), redistribution des richesses : c'est un discours auquel je ne peux adhérer.
  13. Je lis très bien ces arguments et j'entends bien, je ne m'y reconnais pas et ne partage donc, pas. Tout est dû. Ces discours sont éculés et a fortiori, fatigants. D'un côté cette "haute bourgeoisie" est fustigée parce qu'elle n'entreprend pas assez au goût de certains, pingre toujours, elle consommerait rien ou si peu, et ferait circuler les fonds à circuit fermé. De l'autre, quand elle crée de l'emploi, il lui est reproché de licencier ou de profiter du bon peuple pour s'enrichir encore davantage. L'artisan est lui-même assimilé à cette "haute bourgeoisie", parce qu'il aurait de l'argent (et il arrive que des artisans créent de l'emploi également, au passage). En d'autres termes, celui qui a des richesses, rentier et même bûcheur, a toujours tort. La distinction n'est même plus faite. Le simple fait d'être ou d'avoir, dérange. Les "salauds de riches" qui méritent bien qu'on leur raye leurs caisses de bourges, contre le reste du monde, travailleurs affamés dont on profite de façon éhontée. La finalité c'est cela : diviser. Bien des politiques ont joué de la jalousie, de la frustration, de moins aisés. Envieux et instrumentalisés. Le chef d'entreprise prend tous les risques tant financiers que juridiques, il est ainsi pénalement responsable. Il est tout à fait compréhensible et respectable, en plus de n'avoir le réel goût d'entreprendre, pour les plus aisés, de ne pas avoir l'envie en sus, de prendre quelconque risque, ou de se mettre la rate au court-bouillon, et d'autant pour être traités au final encore moins bien qu'un chien galeux. Pour entreprendre, il faut l'envie mais aussi les épaules, l'idée, la créativité parfois (et pas nécessairement beaucoup de fonds). Rien n'est si facile. C'est une "haute bourgeoisie" qui consomme malgré ce qu'il se lit ici (mon Dieu). Pour information, l'achat d'un véhicule à 300 000€ auquel s'applique une TVA à 20%, rapporte à l'État 60 000€. Que fait ensuite l'État de ces 60 000€ ? Mis à part les bobeaufs écoresponsables, qui est pour cette taxe servant tout juste à faire du profit sur le dos de l'écologie ? En ce qui concerne l'ISF, l'avoir supprimé a été stratégiquement parlant, une erreur. Faire plaisir à 2% et s'attirer les foudres de 80%, c'est idiot, ou du moins ça ne marche jamais en ce sens là. Vous n'êtes vraiment pas gentil et solidaire avec les classes les plus pauvres.
  14. Ce qui marche encore bien c’est l’art, toujours la pierre mais pas n’importe où, véhicules anciens (et rares), bijoux (montres).
  15. Mes hommages, Pas de suppressions de taxes et d'impôts pour les moins aisés ? La promesse de la fin de la taxe d'habitation, par exemple, n'aurait pas séduit certains votants ? Combien sont les français qui paient l'impôt sur le revenu et ceux qui en sont exonérés, aujourd'hui ? Eu égard aux taux, il ne sert plus à rien d'épargner, investir est autrement plus intéressant -c'est aussi ce qui fait marcher notre économie- et je crois bien que c'est ce que font les plus aisés. Poker, (water) polo, sport automobile, escrime et rugby (c'est plus populaire mais certains ont besoin d'aller au contact). Heureux ? Tant qu'ils acceptent encore de se laisser délester de leurs deniers, afin de vous entretenir, messieurs dames. Rien n'interdit l'optimisation fiscale, par contre ou encore pour le moment. Il me semble que c'est ce qui s'est passé quand Carlos Ghosn a délocalisé du côté des Pays-Bas. Après, faire de lui, l'étendard de la haute bourgeoisie française? Hum. "Égoïstes", pour l'adjectif que vous aviez sur le bout du clavier, sinon. Je ne crois pas, cela fait des années que Mélenchon et toute sa clique s'appliquent à faire un travail de sape. Ceux qui réussissent sont montrés du doigt, culpabilisés, diabolisés. Même chose avec Hollande qui a lui déclaré que l'on était riche à partir de 4000€ ou encore qu'il ne les aimait pas, notamment. Cette auto-détestation en serait presque troublante. Il est compréhensible que nos politiques fassent état de biens mobiliers dévalués ou dissimulent leurs biens dès lors... syndrome de l'usurpateur peut-être ? Des gilets jaunes répètent ensuite ce qu'il leur a été appris à force de rabâchages, depuis des lustres. Diviser pour mieux régner, c'est une méthode qui a toujours fait ses preuves.
  16. J’ai bien lu la brève historique. Les bourgeois auraient obligation de bâtir, de créer de l’emploi, parce qu’ils ont des richesses. Tout le monde n’a pas la fibre entrepreunariale.
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