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Tout ce qui a été posté par Mórrígan
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Les propos sont porcins, ils auraient pu être tenus autant par Michel Blanc que Bradley Cooper, qu'ils resteraient porcins. Ils le sont et d'ailleurs Brion n'a pas cherché à les nier -peut-être parce qu'il les a tenus dans un lieu public- et il s'en est finalement excusé. Allez je t'aide : https://www.forumfr.com/sujet860762-la-créatrice-de-balancetonporc-jugée-ce-mercredi-pour-diffamation.html?tab=comments#comment-11803841 https://www.forumfr.com/sujet782697-balance-ton-porc.html?tab=comments#comment-11802462 Vous êtes branché(e) sur l'hypothétique mort sociale d'un réalisateur -alors que l'heure est au dialogue- qui s'est dit amoureux d'une enfant de 12 ans (il lui a adressé une lettre d'amour) et qui l'a touchée là où un adulte ne le devrait, tous les samedis pendant 3 ans ?
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Mis à part sur le fil, je ne vois et n'entends personne parler de harcèlement, ou faire un rapprochement même lointain avec des victimes de harcèlement. Flora Coquerel dit que c'était 1/de la drague 2/que c'était hyper gênant, pour elle. Je reste, pour ma part de façon basique, dans cette idée. Nous pouvons être gêné(e)s par la drague, puisque timides, réservé(e)s, pas habitué(e)s ou pour quelle que raison que ce soit. Elle indique que David Luiz commentait ses stories et la complimentait beaucoup. Rien n'indique qu'elle ne l'ait pas masqué par la suite d'ailleurs. Faire intervenir la loi alors qu'elle-même ne parle pas de harcèlement ? C'est public Instagram, si elle a vu les commentaires, d'autres également. Elle relate alors, comme d'autres l'ont peut-être fait. Une émission ce n'est pas un bordel, bien que ça puisse en avoir l'air parfois, il serait étonnant qu'elle ait amené cela spontanément. Ce sont des potins. Tu peux ne pas trouver cela noble. En est-il gêné ? Il y a un retour de David Luiz. Je ne connaissais ni l'un ni l'autre. David Luiz semble être connu des footeux, et Flora Coquerel, des vieux qui regardent miss France et des habitants de sa commune. Il paraîtrait qu'elle se lance dans le cinéma.
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Bien sûr qu'il sait très bien ce qu'il a fait. La crudité des mots peut-être choquante voire violente, pour des femmes. Sandra Muller semblait bien en colère et décidée à ne plus laisser faire. L'alcool est toujours un facteur aggravant, il sublime ce que le buveur est profondément : certains l'ont amoureux, d'autres violent, d'autres bien porcin/beauf etc... Cette "saillie" aurait pu être lancée par un personnage incarné par JP Marielle (Les galettes de Pont-Aven). Il est le seul responsable des répercussions sur sa vie amoureuse, en effet, nous serons tous -ou presque d'accord- sur ce point. Au sujet de l'affaire Brion, nous sommes là potentiellement dans le délit (si) a contrario de ce qu'a eu à subir Adèle Haener, alors enfant de 12 ans. Il n'y a pas de plainte en cours pour le moment et il lui a longtemps été seriné que Ruggia est un homme bien, de coeur, et qu'elle lui devait beaucoup. Le cheminement l'amenant a parlé, a déjà été long, c'est ce qu'elle explique. Amener l'affaire Brion sur le sujet, est hors sujet, désolée @kinobunika joy. Nous revenons au sujet ? Sa mère ? Vous êtes mieux informée que nous autres Morfou. Ce n'est pas du blabla, c'est loin d'être du blabla, il s'agit pour la énième fois de pédocriminalité. C'est extrêmement grave. La dénonciation de propos porcins est peut-être constitutive d'une amende et d'autant quand un terme juridique pour les renforcer est (peut-être ?) employé à mauvais escient. Et non le terme "porc" n'est pas applicable à tous les lourdingues : des types lourds, pénibles ne sont pas pour autant des gros porchiasses. Les hommes ne sont pas pratiquement tous des porcs, tu as une image très négative de tes pairs. Brion peut bien se réfugier derrière l'emballement médiatique s'il veut, pourquoi se conduirait-il comme un individu responsable après tout ? Il est assez attendu qu'une femme ne souhaite pas se coltiner un porc, ou du moins qu'il soit reconnu déjà en tant que tel, de l'entourage proche. C'est la honte. Sinon il doit bien y avoir 2 ou 3 sujets (voire plus) sur l'affaire Brion.
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Feminisme : Tribunal de l'impuissance sexuelle des mâles.
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Deremensis dans Philosophie
Combien vont au-delà du lieu commun et combien les véhiculent comme de bons petits soldats ? Bonjour Loufiat, J'espère bien qu'il vous a épouvanté. La gestation n'est ni bonne ni mauvaise, c'est une réalité comme l'explique fort bien l'anthropologue Françoise Héritier. Le simple fait que les femmes puissent théoriquement tomber enceintes, a justifié une foule d'inégalités, de tous temps. Les femmes sont constamment (encore aujourd'hui) ramenées au fait d'être une potentielle mère et tout ce qui avoisine (tâches annexes, ménagères, éducation). Vous constaterez que dans des milieux ou des territoires traditionnellement réservés aux hommes -comme la politique pour exemple- que les femmes sont renvoyées continuellement au sexe, à la maternité, aux fourneaux. C'est invariable, intemporel. Ce n'est pas la Nature qui dit que les femmes sont inférieures, c'est la culture, celles des hommes. Pour nos lointains ancêtres, il était étonnant que les femmes aient le pouvoir de faire des enfants et des deux sexes encore, c'était intrigant. Les hommes n'avaient pas le pouvoir de faire leur fils, c'était ennuyeux. Ils ont fini par comprendre à force d'observation finalement, qu'à travers le coït, eux aussi produisaient. Les enfants sont ainsi venus des hommes, comme dans la théorie d'Aristote, et d'où la formule "Cet enfant vient de mon sang". La Femme fut alors un utérus, un réceptacle -je vous ai parlé d'un habitat- et il fallait se l'approprier. C'est froid, sans passion, calculateur et pourtant l'on incombe toujours aux femmes la froideur et aux hommes, la chaleur. Aujourd'hui, nous expliquons toujours que "papa a mis la petite graine dans le ventre de maman". Ce problème politique majeur, créé à l'aube des temps, pouvait trouver une justification auparavant, puisque l'Homme, à l'état naturel était "conduit" par la "fitness". Aujourd'hui il n'est plus question de survie. Nous proliférons. La médecine, les méthodes de procréation assistées ont freiné la sélection naturelle. Les femmes -tout comme les hommes- ne sont pas en une seule et unique dimension et par voie de conséquence elles peuvent alors endosser plusieurs casquettes, être polyvalentes. Ce n'est pas aux femmes de se diminuer pour ne pas "insécuriser" les hommes. Il faut apprendre à vivre ensemble avec nos pleins potentiels, parce que oui les femmes sont très capables. Les hommes n'ont pas besoin de réduire les femmes à quoi que ce soit, pour se sentir exister, enfin ceux qui ne sont pas impuissants. Bonjour, Plusieurs idées sont mêlées dans ce texte, non suffisamment développé en effet, pour vous laisser y réagir, pour y revenir ensuite : procréation, création, pouvoir, confiscation du corps de la Femme, puis réappropriation de son propre corps. Vous trouverez une partie des réponses à vos questionnements, hésitations voire incompréhensions, juste au-dessus. Qui nous dit que nous n'aurions pu survivre, en partageant le pouvoir ? Nous n'avons que ce modèle-ci à observer. Ce sont nos gènes que nous avons transmis -cela a été une préoccupation de tous les instants- ainsi que toute une culture misogyne, qu'il est nécessaire aujourd'hui de démanteler, afin de tendre vers l'équilibre, ce qui est juste. La transmission du savoir incombe en réalité autant aux femmes, qu'aux hommes (qu'aux mères, aux pères), même si c'est encore trop négligé. Il est dommage de priver des enfants (et non seulement les filles) d'une éducation conjointe, puisqu'en matière de procréation, il semblerait aussi que nous soyons co-responsables. Je peux aussi être subversive, afin de faire réagir. La chienne ou la poulinière ont été choisies avec soin, tout comme la froideur et l'habitat. Si je me refuse de céder au diktat de la glorification de la maternité toutefois, à l'instar d'un nombre conséquent de "religieux" et de populistes. Je reste plutôt neutre, quant à la maternité. Elle n'est pas dommageable à mon sens, tant que les femmes la désirent réellement, qu'elle n'est pas imposée ni même suggérée, ou qu'elle ne cantonne pas les femmes, au foyer, qu'elle ne leur renie pas le droit d'être aussi quelqu'un d'autre, d'être expressive, créative, productive, qu'elle ne les empêche pas de se réaliser dans d'autres domaines. Le temps passe et on peut regretter, rapidement, se sentir vite dépassée et démunie. C'est en cela que je peux aider des femmes de mon entourage, aider à faire un curriculum vitae, retrouver une confiance en soi, relooking, sorties etc... Il me semble qu'auparavant, les femmes travaillaient au champ tout autant que les hommes, par exemple. Le savoir n'était réservé qu'à une élite. N'est-il pas plus facile de régner sur un peuple abêti ? -
La musique classique,c'est pas si mal.....
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Decade 63 dans Musiques
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vos vieux titres ici années 60/70/80/90
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de hannibal25 dans Musiques
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A star is born Remake d'un film des années 70. Je suis assez confuse et plutôt embêtée, puisqu'il m'a été chaudement recommandée par une amie et que je n'ai vraiment pas aimé, du tout. Au-delà du timbre de voix de Lady Gaga, que je n'ai jamais aimé (désolée), il y a quelque chose de vulgaire, et d'un peu trivial dans ce film. C'était longuet, je me suis forcée. Bref, il m'a été vanté comme le film romantique à ne pas manquer. J'ai déchanté.
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Je t'écrirais que je ne tiens pas de relevés. Le ratio, je n'en sais rien, tout comme toi.
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Brion est un porc avéré, que Sandra Muller a balancé. Il s'est permis des propos porcins, déplacés. Elle s'est permise de le balancer. C'est le terme "harcèlement" qui pose véritablement problème. Est-ce qu'il y avait une récurrence ? Est-ce qu'elle peut-être établie et reconnue par la Justice ? Est-ce Sandra Muller a employé un terme inapproprié ? Brion en a profité pour lui mettre sur le dos sa séparation avec sa conjointe, alors que c'est véritablement son comportement qu'il l'a mené là. Était-il aussi en couple alors qu'il s'est permis cette sortie dégoûtante ? Je l'ai mis là, puisqu'il concerne des célébrités. S'il est estimé ensuite qu'il serait mieux en "société", pas de souci de mon côté.
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Il s'agit d'une enfant tout à fait, nous avons l'habitude de cette violence, cette mise en doute, au sujet des femmes victimes. Nous pourrions en effet penser que la société serait plus solidaire et protectrice envers les enfants. Adèle Haenel parle d'une peur. Je pense qu'elle a raison. C'est épouvantable ce qui est arrivé à votre fille. J'en suis désolée. Quand Cécilia Sarkozy s'était exprimée au sujet d'infirmières bulgares emprisonnées et torturées (de mémoire), j'avais trouvé qu'enfin une première dame avait su s'extraire de son rôle de potiche princière, faire quelque chose de positif de ce rôle de ce statut. J'apprécie mieux Brigitte Macron quand elle prend des positions fortes pour l'humain. Quand c'est bien, il faut le dire aussi. L'ex femme du réalisateur interviewée -qui n'est nullement le seul témoin- raconte en effet, comment celui-ci en est venu à lui confier, lui-même troublé par sa sexualité déviante et naissante, comment il en est venu à glisser la main sous le vêtement d'Adèle et remonter du ventre à la poitrine (nous parlons ici bien de pédocriminalité), alors qu'il l'avait faite allonger au préalable sur ses genoux. "Séances canapé", comme les a nommées lugubrement l'actrice, qui se sont déroulées pendant 3 ans à partir de ses 12 ans (!!!), le week-end, dans l'appartement du réalisateur. Elle l'a plaquée dans la foulée. Il ne s'agissait pas d'une pulsion. Il a recommencé, encore et encore. Adèle, alors enfant, confie s'être réfugiée finalement sur un repose-pied, c'était un endroit où l'adulte ne pouvait l'approcher de trop près. Une trentaine de personnes interrogées, 23 témoins, une lettre adressée à l'adolescente pour lui révéler à quel point "l'amour" que le réalisateur -alors presque âgé de 40 ans- ressent pour elle, est difficile à assumer... Deux personnes sur le tournage se sont vraiment inquiétées pour Adèle, de cette proximité très malsaine, et sont directement allées faire part de leurs craintes au réalisateur... qui les a aussitôt renvoyées. On essaie une chose : Attouchements et harcèlement sexuelle sur une enfant de 12 ans, pendant 3 ans. 30 personnes interviewées, 23 témoins, 1 lettre d'amour du réalisateur à l'enfant. Merci pour message, plein de bon sens. Nous devons protéger les enfants. C'est un impératif. Ou complètement coi. Il y a aussi des trolls parmi ceux-ci, ne l'oublions pas. J'ai regardé la vidéo ce matin, merci pour le lien. C'est passé très vite. Adèle Haenel s'y exprime très bien. Il y a beaucoup d'émotions. Elle s'excuse parfois, parce qu'elle parle vite, beaucoup et qu'elle a la sensation d'être brouillon et alors qu'elle soulève beaucoup de points très intéressants. Sa volonté est d'ouvrir le dialogue. Elle pourrait en effet porter plainte. Il y a les témoins, la lettre, elle n'est pas encore dans le délai de prescription. Peut-être qu'elle le fera. La volonté de s'exprimer quant à ces violences pédophiles subies est récente. Elle a vu un reportage au sujet de M.Jackson en début d'année, et en cherchant l'actualité de Ruggia, elle s'aperçoit qu'il va faire tourner bientôt des adolescents... ça l'a bouleversé, et inquiété. Nous avons assisté à la déferlante #Metoo qui s'est abattue sur le cinéma américain. Des actrices françaises se sont aussi exprimées quant à Weinstein, auquel elles ont aussi eu affaire. Des actrices françaises se sont également questionnées quant au cinéma français. Adèle Haenel ouvre la voie au questionnement ici. Elle ne souhaite ni lyncher, ni censurer ou faire censurer. Ruggia a aussi été invité à s'exprimer, il a refusé. Il l'est à se questionner. Sa soeur ainsi qu'une ancienne conjointe savaient. La soeur savait depuis 10 ans qu'Adèle avait subi les attouchements de son frère, elle lui a répété. Il savait. Il y a un mois de cela, le producteur publie une photo d'Adèle sur le tournage, sur sa page avec un coeur, juste au-dessous. Adèle Haenel s'exprime très bien également quand elle évoque cette "romantisation" des actes pédophiles de certains de ces hommes. Cet homme est toujours sur son nuage. Pour lui, il a vécu une love-story avec cette enfant de 12 ans (Wouah !). Pour lui il l'a révélée, l'a construite. Pour elle, il l'a démolie. À noter aussi cette inversion des pouvoirs : autrefois, Ruggia était au sommet, aujourd'hui Adèle Haenel est reconnue dans le cinéma français. Elle a été primée (2014 et/ou 2015 il me semble) après s'être retirée du monde du cinéma pour aller vers le théâtre. Elle a tourné en 2019. Adèle n'avait pas à y gagner mais au contraire, tout à perdre. On pourrait écarter une actrice qui fait "des rififis" et il y ait des solidarités, même dans le monde du cinéma, surtout dans le monde du cinéma... J'ai aussi trouvé les mots de Costa-Gavras intéressants et très bienveillants : Le victim blaming est très courant (Qu'est-ce qu'elle portait ? Qu'est-ce qu'elle a bu ? Quelle heure était-il ? Où était-elle ?) ce qui est dingue aussi, c'est que même les enfants sont blâmés (N'y ont-ils pas trouvé intérêt ? Le plus dégoûtant et qui revient de plus en plus : n'ont-t-ils pas aimé cela ? Pouarf). Bonjour, C'est dommage, vous y trouveriez pourtant toutes les réponses à vos questions. Je ne suis pas fan moi-même d'Edwy Plenel. C'est passé. Ce n'est pas son discours à lui qui est intéressant et d'ailleurs il parle peu. Quoi qu'il fait référence au roman de Nabokov (Lolita) et la réflexion sur l'interdit et la censure, n'est pas inintéressante. Adèle Haenel a été choisie par Ruggia pour incarner le rôle d'une jeune autiste, qui ne parle pas et découvre la sexualité avec son frère (dérangeant de l'inceste, mêlé avec l'autisme). Ce qu'il faut savoir, c'est que pendant une année au moins, les enfants ne vivaient avec leurs parents, pour les besoins du film. Ensuite, c'est Ruggia, si j'ai bien suivi, qui la faisait venir à son appartement, afin "d'approfondir" le rôle. L'enfant s'est d'abord blottie sur un coin du canapé pour ensuite trouver refuge sur un étroit repose-pied. Il y a eu une emprise aussi sur l'enfant. C'est facile à faire pour l'adulte. Et longtemps, il a été dit à Adèle qu'elle était redevable de Ruggia, son oeuvre. Quand il lui disait l'aimer ("nous ce n'est pas comme les autres"), elle l'entendait, mais au fond d'elle-même, ça sonnait faux. Il faut savoir aussi que Ruggia est engagé pour diverses causes, il me semble que Plenel a parlé des migrants notamment. Adèle laisse entendre à la fin de l'entretien que son père a eu du mal à comprendre et digéré, et qu'il a changé sa position aujourd'hui. Si vous voulez mieux saisir ce que peut ressentir un enfant victime de pédocriminalité, puis l'adulte qui doit vivre avec la honte, la souillures, ainsi que les mécanismes de défense de la société également, démunie, je vous conseille un film bouleversant (primé) qui traite plutôt bien le sujet : "Les chatouilles" (il est actuellement disponible en replay sur Canal+ si vous avez). L'actrice principale est habitée par son rôle. Karine Viard joue aussi à merveille.
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Aujourd'hui, il y a encore des gentlemen et des lourdingues. Il y a une tendance chez des hommes à se ranger spontanément du côté des seconds... paranoïa, solidarité de genre, beauferie. Pour ma part, je fais encore le distinguo entre les deux, les trois même. Tu jauges au nombre de mots et de lignes ? J'aurais pu également parler de l'haleine chargée, des odeurs de clopes, des types qui dansent sur de la house et de la transe et qui en profitent pour te foncer littéralement dessus (peut-être parce qu'ils sont un peu défoncés) et encore de cette façon de danser très années 80 chez certains hommes, qui tient du repoussoir. Même mon père danse mieux que ça, sans déconner ! Te voilà 4 lignes supplémentaires (^.^). (90 vs 10 est un ratio qui tient de ton interprétation). Je n'ai jamais considéré les boîtes de nuit comme un lieu de potentielle rencontre amoureuse et romantique. Pour moi, il s'agit simplement de danser et je suis bien plus douée quand je danse en solo. Et d'ailleurs si la drague ne me dérange pas plus que cela -je peux donner le change- je ne suis pas une grande fan. J'aime autant les hommes maladroits et au moins on sait que la technique n'est pas rodée, impersonnelle... qu'il ne s'agit pas d'une femme parmi d'autres, à lever. Si d'autres aiment, c'est tant mieux, espérons qu'ils se trouvent.
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Ce serait bien de savoir comment elle en est arrivée à faire mention de ceci. Toute émission est préparée. Pour une interview et même qui se donne des airs à la one again, les questions sont quand même un peu réfléchies, on amène la personne sur un terrain. Nous ne voyons sur le lien qu'un court extrait.
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Ce que je comprends, c'est que la "communication" ne se faisait qu'en sens unique. De fait, il s'agit de commentaires et il semblerait que l'intérêt d'Instagram est de glaner un maximum de commentaires ou followers. C'est encore un autre débat. Il s'agirait de viol et le ton n'est dés lors pas à la rigolade. Il y a déjà vingt ans de cela, il pouvait arriver de nous faire embarquer -par la main ou carrément le poignet- dans un slow ou un zouk. Nous n'avions même pas le temps de verbaliser un "non" que nous nous trouvions déjà sur la piste de danse, avec un homme cavalier -parfois en âge d'être notre père, avec la chemise bariolée de nos grands-pères et l'odeur acre de la transpiration en sus- alors que nous étions tout justes majeures. Un cavalier collé comme une moule à son rocher ou qui aurait pu faire office de piquet de tente (dont nous pouvions sentir la turgescence). Il fallait alors jouer des coudes et des pieds pour s'en défaire. Il est arrivé de se faire insulter ou qu'un videur intervienne. Il y avait aussi bien entendu des jeunes hommes charmants, gentlemen, qui acceptaient que nous ne puissions avoir envie de danser sur une musique et/ou avec eux et avec lesquels ils étaient possible de discuter... tout autant que de gros lourdingues, qui venaient de se faire plaquer par bobonne et avaient besoin d'une oreille compatissante et d'une poitrine tendre pour pleurer.
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Feminisme : Tribunal de l'impuissance sexuelle des mâles.
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Deremensis dans Philosophie
Et finalement les deux se disent. J'ai tendance à dire une pavlova... revendication féministe ça encore. C'est bien aimable à vous, le poète crotté (^.^). C'est un portrait qui change des poncifs au sujet des féministes : idiotes, camionneuses avec du poil sous les aisselles et goudous (la liste n'est pas exhaustive). J'ai relu tout de même afin de relever peut-être ce qui m'aurait échappé. Je ne relève toujours pas de drague. Vous savez tout de même qu'il est possible de s'extraire de tout rapport de séduction (?) et d'autant sur un forum (?) et encore quand un homme (peut-être) habite un personnage féminin, âgé (?). S'il faudrait à tout prix séduire, alors il ne s'agirait pas de séduire une femme, plutôt le lecteur. Il y a une production, que je qualifierais, pour le moment, de plutôt riche, émanante d' @Annalevine. Une production, vue sous divers angles -bien qu'elle se voudrait essentiellement féminine- qui peut mener à une réflexion, c'est ce qui est intéressant ici, à mon sens. Il y a une volonté de réfléchir ensemble. Des hommes, puis des femmes, ont trop longtemps réduit les femmes à leurs fonctions reproductives. La Femme doit être une mère, pour être pleinement femme, assertion qui a obligé les femmes pendant de trop longues décennies, qui les a tenues occupées et maintenues captives. Elles tiendraient en leur corps le miracle de la vie. À y réfléchir sans passion, froidement et pour l'image, le corps de la femme enceinte est proche de l'habitat finalement, un habitat tout en domotique avec open bar... au même titre que la poulinière et la chienne. Le "miracle" tient aussi au concours -même rapide- du mâle. Nous aurions pu en faire de même avec les hommes -les y réduire- puisque la reproduction ne saurait se passer de sa participation... mais même pas. Eux avaient droit d'être. Le corps de la Femme trouve toujours un aspect fonctionnel, pratique, pour des hommes. Il n'existe que rapport à l'autre. Le vagin qui donne du plaisir (aux hommes), les courbes et le corps doux pour être admirées et recevoir les caresses (des hommes), l'utérus qui fabrique les enfants, le sein qui allaite le nouveau-né. Le patriarcat glorifie les femmes dans certaines fonctions (éloge de la mère allaitante et au foyer, gardienne des traditions), quand elle est au service. Vous constaterez aussi qu'au dehors de ces fonctions, quant à la biologie féminine, tout est renvoyé au gluant et au flasque. La menstruation a été présentée par les religions, comme quelque chose de sale, d'impure, hérité du péché originel, connotée donc négativement. Cela nous est resté. L'Humain -dont de plus en plus de femmes- produit. L'art est un moyen d'expression. Toute fibre créatrice, productrice demande à s'exprimer, à se libérer. Les femmes ont du se saisir de la poésie, de la littérature, du cinéma, du théâtre... Nous retrouvons notamment du temps de l'Antiquité une poétesse... et une prolifération de muses, d'épouses et de "dames de compagnie" (le nom m'échappe). L'art fut, encore une fois, affaire d'hommes, au service des hommes et jalousement gardé. Tout comme le savoir. Sylvain Maréchal, en 1801, propose, un projet de loi sur la défense d'apprendre à lire aux femmes : si on lit, on devient citoyenne. Voilà qui nous ramène à la poétesse Constance de Salm et d'un échange avec un "confrère" (bien grand mot pour l'époque, quoi que si l'on y met l'espace suffisant...), Ponce-Denis Écouchard Le Brun de 1797. Échange au cours duquel celui-ci la rappelle à son rôle d'inspiratrice "Vous ne devriez pas être poète". Il a été toléré auparavant quelques femmes de pouvoir ou artistes. Par ci par là. Cela ne bouleversait pas l'ordre. On pouvait bien en accepter quelques unes. On comprend aussi que ce que l'une peut faire, d'autres le peuvent aussi. Ce sont les plus conscients des conséquences de l'égalité, qui vont être les plus réticents et mettre des freins, c'est ce que Geneviève Fraisse a appelé "démocratie exclusive". Les femmes ont réclamé des droits et en même temps gagner la possibilité de résister, de subvertir. La muse dit qu'il y en a un qui a le droit à la jouissance de créer, et l'autre est priée de vouloir bien l'aider à y parvenir. Faire l'amour la nuit, pour que le génie puisse créer le jour. La créativité a trop longtemps été confisquée à la Femme (assignée davantage à la reproduction). Il a fallu se battre pour les que les Beaux-Arts soient aussi ouverts aux femmes artistes (fin du XIX ème). Les femmes artistes commencent par s'approprier puis se réapproprier leur corps. "J'étais un objet, un modèle et je vais devenir peintre" s'est dit Suzanne Valadon, et puis il va falloir en finir avec le corps nu de la Femme comme allégorie de la Beauté et de la Vérité. NB : avec plaisir pour votre retour. Je ne m'adapte à personne, j'échange quand il y a une volonté vraie d'échanger. Quand il s'agit d'enfermer, de cadenasser la pensée, oui, puisqu'il empêche la réflexion. -
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Bonjour, L'affaire Brion n'a juste rien à voir. Bon week-end.
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La musique classique,c'est pas si mal.....
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Decade 63 dans Musiques
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Tout comme Ronan Farrow a mené l'enquête au sujet de Weinstein. Un grand travail d'investigation. Beaucoup d'humanité et de courage. Tous ces gens ressentent beaucoup de culpabilité et alors que l'intéressé en semble lui incapable.
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Feminisme : Tribunal de l'impuissance sexuelle des mâles.
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Deremensis dans Philosophie
Nous assimilons souvent la puissance à la force brute, tout comme l'amour à la complétude, comme si nous étions sans l'autre perdus, des indigents (la faute à Platon). Ce sont là de parfaits exemples de lieux communs. Le message de Clarissa Pinkola Estes est très positif, inspirant pour les femmes, véritablement bienveillant. Sans en écrire trop, puisque vous avez prévu de lire : elle invite à la connaissance de soi au moyen de cette transmission de savoir, un savoir qui est aussi enfoui en chacune et qui ne demande qu'à se révéler. Avec la connaissance vient la maîtrise. "Sans maîtrise, la puissance n'est rien", c'était là le slogan de Pirelli. Je lirai "Libérez la Femme puissante" par la suite, quand j'en aurai fini avec celui-ci et d'autres, un Chattam, un Ken Follett et la biographie de Marie-Antoinette par Stefan Zweig. Au sujet d'impuissance, l'auteur nous révèle aussi que Marie-Antoinette fut mère plutôt tardivement, pour l'époque. En effet, Louis XVI aurait eu quelques soucis de "frein" -soucis auxquels nous pouvons remédier très rapidement aujourd'hui- l'amenant à renouveler sans cesse, les échecs (toutes les nuits pendants 7 ans). Une intervention tardive à laquelle s'est ajouté un traumatisme. Impuissance conjugale qui alimenta les critiques et les bavardages. Il n'y eut pas une cour plus méchante que Versailles. Jamais Louis XVI ne réussit à se montrer libre, naturel, sûr de lui, ni surtout majestueux. L'auteur révèle que Louis XVI avait des passions très viriles, telles que la chasse et le travail physique. Il s'est installé une forge et aujourd'hui encore nous pouvons voir le tour. Ce qui pour lui n'est nullement en conflit avec ce tableau clinique : "Qui ne se sent pas homme en effet aime inconsciemment le paraître, et qui sait sa faiblesse intime fait volontiers étalage de sa force ; lorsque pendant des heures sur son cheval écumant il poursuit le sanglier et galope à travers bois, lorsqu'il épuise ses muscles sur l'enclume, le sentiment d'une vigueur purement physique compense heureusement celui de sa faiblesse cachée : un mauvais serviteur de Vénus est heureux de se donner des airs de Vulcain". Une sorcière, si vous voulez. La sorcière est d'ailleurs un symbole fort qu'a emprunté le féminisme. Autrefois, parmi tant d'injustices, de violences, des femmes se sont vues conduites au bûcher, puisqu'elles avaient quelques connaissances, en herboristerie notamment, ou encore parce qu'elles oeuvraient pour des femmes (avortements) et simplement lorsqu'elles survivaient à leurs maris... La sorcière c'est celle qui sait, celle qui survit, "la que sabe". Entre filles, nous fréquentons davantage les salons de thé, il est aussi possible d'accompagner avec quelques pâtisseries. Mont-Blanc et pavlova sont mes préférées. D'ailleurs vous pourrez peut-être trancher à l'éternelle question : un ou une pavlova ? -
Un individu qui a subi des attouchements et le harcèlement sexuel, sait, souvent, plutôt bien ce qu'il a subi. C'est gentil de vous inquiéter quant à leur prise de conscience. Elle avait 12 ans, ce qui renvoie en 2001. Aujourd'hui, en 2019, alors que des agressions et viols dans ces milieux artistiques commencent à peine à faire surface, alors que l'omerta est brisée, des hommes et des femmes abusés ont aussi droit au jugement, d'être des fabulateurs, revanchards, des briseurs de ménage et j'en passe et des meilleures. Pourtant il se dit que le climat est plus favorable aujourd'hui pour les victimes, que l'heure est à la prise de parole et à l'empathie. Vous imaginez la bombe atomique 18 ans plus tôt ? Il ne s'agit pas de viol : lisez. C'est facile de détruire la vie de quelqu'un, c'est ce que font bien des prédateurs sexuels. Les promotions canapé maintenant... Hum à 12 ans, vous croyez ? Le manque d'empathie est répandu en effet et des femmes pensent ainsi saisir une chance d'être aimables aux yeux de certains hommes. S'il n'y a que cela... Merci, je la regarderai. Moisies.
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Tiens, cela faisait longtemps que nous ne vous avions vue ici (bonjour). Oui, c'est vraiment ignoble. S'en prendre aux enfants, reste de l'ordre de l'inexpiable. Ces individus capables de prendre des femmes pour de telles idiotes, communément, ne me laissent plus dubitative. Il s'agit de harcèlement et d'attouchements sur mineure, et non de viol. La taille de la police d'écriture est pourtant plus que suffisante.
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Au micro de RTL, la première dame a fait part de son soutien à Adèle Haenel, qui accuse le réalisateur Christophe Ruggia d'attouchements sexuels lorsqu'elle était mineure. C’est une parole qui compte. Brigitte Macron a tenu ce jeudi 7 novembre à apporter son soutien à Adèle Haenel. L’actrice de 30 ans accuse le réalisateur Christophe Ruggia de lui avoir fait subir des «attouchements» et de l’avoir «harcelée sexuellement» entre l’âge de 12 et 15 ans. S’il nie les faits, le principal intéressé lui a toutefois demandé pardon. «Elle parle. Et tous ceux qui parlent ont du courage, donc un immense respect pour ceux qui parlent», a souligné la première dame au micro de RTL. Puis d’ajouter : «Maintenant, il faut voir la réponse à apporter à ces messages, mais je veux lui dire toute notre solidarité, et véritablement cette reconnaissance.» Le cinéma français sous le choc Brigitte Macron n’est pas la seule à avoir adressé quelques mots d’encouragements à Adèle Haenel. Depuis la publication de l’enquête de Mediapart, de nombreuses personnalités publiques lui ont fait par de leur soutien. «J'ai beaucoup d'affection et de compassion pour elle», a déclaré Jean Dujardin ce vendredi 8 novembre sur France Inter. «J'ai tourné avec elle, j'ai toujours ressenti sa grande rage, sa colère. Cette blessure, je la pressentais, mais je ne savais pas qu'elle serait aussi profonde. Je l'ai découverte comme tout le monde. Je pense à elle, évidemment.» Suite de l'article ici : http://madame.lefigaro.fr/societe/tous-ceux-qui-parlent-ont-du-courage-brigitte-macron-apporte-son-soutien-a-adele-haenel-081119-167868
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Pourquoi, si elle n'aime pas la drague ? Deux individus n'ont pas forcément besoin de drague, afin de se trouver.
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@libredeparler Vous titrez #balancetondragueur alors que le titre de l'article est "l'ex miss France Flora Coquerel raconte la drague gênante d'un joueur du PSG". Le sujet aurait toute sa place dans la rubrique "People" d'ailleurs. Vous faites encore là des interprétations sauvages. Cette femme ne se souvenait même plus du nom du joueur, c'est un chroniqueur qui l'a révélé. Quand une femme ne révèle pas le nom, vous en voulez un, vous plaignant qu'elle s'en prend à tous les hommes. Quand un nom est révélé, vous trouvez encore le moyen de vous plaindre : c'est une vendetta, une chasse aux sorcières (et j'en passe et des meilleures). Dans tous les cas de figures, avec vous, les femmes se doivent d'être muselées. Des femmes ne sont pas à l'aise avec la drague, ou n'aiment pas cela, tout comme des hommes sont mal à l'aise avec la drague ou n'aiment pas se faire draguer. Personnellement cela ne me pose aucun problème, ça s'appelle la tolérance.
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Feminisme : Tribunal de l'impuissance sexuelle des mâles.
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Deremensis dans Philosophie
@Deremensis n'est pas française, elle s'en est expliquée. Je tente, des fois qu'elle nous reviendrait. C'est vrai que le sujet aurait eu toute sa place en "société". Ceci dit, Olivia et sa conférence nous change un peu des réflexions des "monuments historiques". Vous ne lâchez rien, vous. Russe ? Pas à ma connaissance. Je sors mes petites antennes -qui n'ont rien du fauve comme vous le remarquerez- et pense vous capter. S'il y a une appartenance à la France avec les droits et les devoirs qu'il incombe, si j'aime ma France, Montmartre, ses campagnes, sa gastronomie et ses bonnes gens ; j'ai aussi toujours dans ma musette les sages paroles d'un grand-père ibérico-rital ainsi que les souvenirs d'une grand-mère conteuse non moins ibérique, gaélique et un peu sorcière à ses heures. Il y a quelques temps, j'ai eu plaisir à retrouver, un conte russe, que vous connaissez peut-être - Vassilia - à travers l'un des ouvrages -Femmes qui courent avec les loups"- de Clarissa Pinkola Estés. C'est un ouvrage que je sirote comme nous pouvions le faire minauds, avec un verre de grenadine. Si vous ne le connaissez pas, je vous le conseille : il explore au moyen des contes, l'archétype de la "Femme sauvage". C. Pinkola Estes est une discipline de Jung. En effet, chaque femme porte en elle une force naturelle, instinctive riche de dons créateurs et d'un savoir immémorial. Néanmoins, la société et la culture ont trop souvent muselé cette Femme sauvage afin de la faire entrer dans le moule réducteur des rôles assignés (nous recollons au sujet). Vassilia fait la rencontre d'une sorcière, qui lui soumet plusieurs tâches. Elle est également guidée par une poupée héritée de sa mère mourante, qui va l'aider dans sa quête. La poupée, tout comme la sorcière, vont la guider, l'amener à révéler la Femme Sauvage qui veillait en elle. La Femme Sauvage peut aussi être représentée par une vieille femme, une louve, un squelette. Elle prend différents noms et formes selon les cultures. Ma grand-mère la dénommait "La que sabe" (et sa mère, sa grand-mère etc... avant cela). Je n'ai pas de fille, par contre j'ai une nièce, à laquelle je transmettrai puisque ma soeurette ne se souvient plus exactement. La "cultura cura", comme il se dit par chez moi.