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Il dit lui même qu'il n'exclue pas que Marine Le Pen soit sincère, mais il dit qu'elle est prisonnière de son parti, et qu'elle représentera, malgré elle, toujours un parti qui divise. C'est dans ces conditions qu'il se présente, même si ils ont un programme quasi identique.
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C'est un sujet qui mériterait un thread en entier, parce que si on creuse, ça doit être en grande partie (PPP, services d'urgences, ect..). Dans ce genre de domaine, on a tendance à privatiser les bénéfices, et nationaliser les pertes.
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La démocratie ne se résume pas au droit de grève, ou à la liberté d'expression. Je peux très bien te monter une dictature avec un semblant de libertés individuelles, le texte de Maurice Joly est un parfait exemple à ce sujet. Par définition, une dictature est un régime où des sachants dictent, par des directives, et où le peuple n'a aucun moyen électoral de changer les choses. Alors tu peux toujours leur donner le droit de descendre dans la rue, ou d'exprimer leur opinion, si il n'a aucun moyen électoral de changer les choses, ça n'est pas une démocratie. « La souveraineté appartient au peuple et est inaliénable et indivisible. » Rousseau. Cette dictature se donne peut-être des airs de respectabilité, en me laissant parler dans le vide ou manifester pour rien, mais ça ne change rien à sa nature. Nous allons élire dans deux mois une personne qui n'a aucun pouvoir monétaire, agricole, industriel, frontalier (douane et immigration) et maintenant budgétaire. Et aux législative nous élirons un Parlement qui ne fait que retranscrire des directives, puisque les propositions de lois d'origine communautaires ont priorité sur celles nationales (80% de notre législation). Tu peux continuer à défiler pour la retraite à 60 ans, mais sache que ça a été décidé depuis 2004, et tu ne peux rien y faire. La Poste, EDF, la SNCF seront privatisés et tu ne pourra rien y faire. Nous avons une politique monétaire monétariste suicidaire et tu ne peux rien y faire. Nous allons exploiter le gaz de schiste et faire la culture d'OGM, et tu ne peut rien y faire. Tout est décidé ailleurs et tu ne peux rien y faire. Ni limoger, ni voter. Nous ne sommes pas dans une démocratie.
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En fait, ce qui te gène, c'est quand on parle d'immigration. Du moment que l'on ne parle pas d'immigration, et que l'on occulte ce sujet, tu réagis différemment ?? Ce n'est pas plus bizarre que les gens de droite qui refusent qu'on leur parle de protectionnisme. D'un coté t'as des gens de gauche qui haïssent le libéralisme économique et adorent le libéralisme social (immigration en autre), et de l'autre des gens de droite qui haïssent le libéralisme social mais adorent le libéralisme économique. D'un point de vue extérieur, les deux sont aussi fous l'un que l'autre. Et pourtant ça résume bien la pauvreté idéologique du clivage gauche/droite.
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Trop tard. Tu n'a plus aucun lien électoral avec le pouvoir monétaire, agricole, une partie du législatif, le frontalier, et maintenant le budgétaire. Si tu voulais conserver ta précieuse démocratie, il fallait s'y prendre avant. On n'est pas en démocratie.
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Pas vraiment. Ca s'appelle du républicanisme, le dernier grand républicain était Philippe Seguin, et cet incorruptible serviteur de l'Etat n'avait pas la moindre connivence avec le FN. Et ses suiveurs tel Nicolas Dupont-Aignan aussi. Le FN est passé au républicanisme il n'y a peu avec MLP, et le recrutement de plusieurs d'entre eux (comme Phillipot par exemple) mais avant c'était des nationalistes libéraux. Parce qu'à ce compte là, on peut aussi dire que De Gaulle était d'extrême droite...
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Tu connais la courbe en J ? http://fr.wikipedia.org/wiki/Courbe_en_J Ces pays ne pèsent pas grand choses. Ca ne nous coute pas grand chose. D'ailleurs nous leur versons quelques millions chaque années, mais sans contrepartie. Le cinéma français nous montre le contraire. Protectionniste, le film français s'exportent plutôt bien, ainsi que nos acteurs. Avoir une bonne base locale est un plus pour l'exportation. Pour le reste, je n'ai pas grand chose à dire, à part à préciser un peu son programme : il veut aussi la nationalisation de TOTAL, il veut le Glass-Steagall Act (séparation banques de dépôts, et des banques d'affaires). Il veut que l'euro devienne monnaie commune, il dit n'avoir aucune gêne à transgresser les traités européens. Il est aussi attaché à remettre les RER à neuf, autours de Paris.
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Tiens, j'aurais jamais imaginé ça de la part du gouvernement américain. Autant de gens qui étaient incapable de regarder la télé trop abrutissante, les priver de leur défouloir audiovisuel, ça fait beaucoup de gens qui risquent de se mettre à réfléchir à autre chose qu'à télécharger des films.
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Peut-on être homosexuel et musulman?
Donny a répondu à un(e) sujet de metal guru dans Religion et Culte
Vous oubliez la transexualité. Ca aussi, ça doit être l'enfer pour un musulman. Et là ça se voit direct... -
En rajoutant que la taille du trou au fond du seau dépend de la santé économique du pays.
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Mais l'amalgame n'est pas nouveau. C'est même elle qui est pour la double-nationalité avec les pays européens... @Gaetch Il me semble que même au sein de son parti il y en a qui sont contre. Florian Philippot avait dit qu'il était contre la peine de mort, pour les même raisons que toi d'ailleurs. Pourtant il est conseiller de MLP.
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Si tu veux persuader ton ami de ne pas voter FN, trouve lui un autre candidat pour qui voter, même si, au premier abord, ça me semble être un gros problème plutôt qu'une solution. Et le fait qu'il ne s'y connaisse pas en économie est plutôt une bonne chose, contrairement à ce que tu pense. Ca aurait été encore pire de le persuader de ne pas voter FN.
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Le rapport ?? Prenons un mini pays fictif de 5 habitants. Sur ces 5 habitants, il y en a 4 qui ont des emplois, et 1 qui n'a pas de travail. Ca fait donc 20% de chômage. La première année tout va bien : 1 des habitants décide, au vu de la demande et de ses moyens, d'agrandir sa boutique, et d'employer 3 personnes supplémentaires. Le problème c'est qu'il n'y a qu'1 seule personne de libre. Comment faire pour ne pas bloquer la croissance ? Faire venir 2 personnes de l'étranger. Tout va bien dans le meilleur des mondes, la croissance est optimale, la population compte désormais 7 habitants, dont 2 d'origine étrangère, et il y a 0% de chômage. L'immigration est devenue une véritable bénédiction pour les citoyens, qui ne jurent que par elle. La deuxième année tout va mal : La fameuse boutique est trop grande, le propriétaire avait les yeux plus gros que le ventre ! Pour que son affaire devienne rentable, il faut qu'il vire 1 personne. L'économie ralenti. Le chef économiste du pays prévoit un chômage de 14%. C'est alors que l'expérience de l'année passé conduit les habitants à une idée des plus saugrenues : "Laissons les portes ouvertes de l'immigration ! L'année dernière, elle a été des plus bénéfique, il n'y a pas de raison que ça change, on ne va quand même pas se replier sur nous même !". Tous le monde tombe d'accord, l'immigration a fait beaucoup de bien l'année passée, elle ne peut qu'être bénéfique. Les portes de l'immigration reste donc ouverte : ainsi, 2 nouveaux immigrés arrivent dans le pays. On a donc 3 personnes au chômage, avec une population de 9 habitants, soit un chômage de 33%. Les immigrés n'ont pas les moyens de créer eux même des emplois, et les habitants n'ont pas de postes à leur donner. Ils croyaient en venant ici trouver du travail, et non devoir en créer. C'est alors qu'une véritable bagarre divise les habitants : -"L'immigration c'est mal !" disent les uns, "On a fait venir des gens alors qu'il n'y a plus de boulot ! On est obligé de les entretenir pour rien !" -"L'immigration c'est bien !" disent les autres, "à qui doit-on notre croissance de l'an passé ? Halte à la stigmatisation" La troisième année, l'économie n'est pas meilleure. Les immigrés n'arrivent toujours pas à créer des emplois avec le peu de moyen qu'ils ont. La boutique peut de nouveau employer 1 personne de plus, alors qu'on prévoit l'arrivée de 2 nouveaux immigrés. La population totale du pays est de 11 habitants, dont 4 au chômage, soit 36% de chômage. C'est à peu près la logique dans laquelle on se trouve... c'est triste mais c'est comme ça.
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Faut-il qu'il y ait des postes à pourvoir. Dans un pays qui pratique une économie de rente avec une monnaie forte... c'est n'importe quoi. Il faudrait surtout leur donner une chance de trouver un emploi, avant toute chose. Parce que faire venir de l'immigration, sans perspective économique de croissance et d'emploi, c'est uniquement prouver la présence de formol dans son cortex cérébral.
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Oui, ça je suis d'accord. Je ne suis pas particulièrement fan de la méthode hongroise, qui consisterait à se confronter aux traités. La France honore les traités car elle est honorable. Autant sortit carrément de l'Union Européenne. « Tout État membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l'Union. » Article 50 du TUE C'est comme la proposition de MLP de permettre la double nationalité uniquement avec les autres pays européens. Je trouve ça d'un goût douteux...
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Ah ! Parce qu'on peut prévoir ce qui va se passer en restant dans l'euro ? Les chiffres sur la croissance changent constamment, parfois du double au simple. Les économistes sont incapables de prévoir jusqu'à quel point l'économie va ralentir. Le gouvernement table ses procédures de désendettement sur du vent, et il faudrait croire que rester dans l'euro serait une meilleure option que d'en sortir ? C'est une blague ! Rester dans l'euro est totalement suréaliste, alors que nous avons trois fois plus de jeunes qui arrivent sur le marché du travail en France qu'en Allemagne. L'Allemagne table sur une monnaie forte, une monnaie de rente, une économie de rente, avec une population vieillissante, ils ne peuvent pas faire autrement. Nous n'avons pas la même configuration. Notre population s'accroit. Et faut être vraiment débile pour concilier une politique pro-immigration avec une monnaie forte, en plus de notre taux de natalité. Donc rester ou sortir de l'euro, c'est tout aussi imprévisible. Par contre, on peut prévoir un gain de productivité en cas de sortie de l'euro. L'Argentine, qui avait fait partiellement défaut en 2002, a dévalué de 65 % sa monnaie, et depuis 2002, elle affiche une croissance moyenne de 8% par an, assez pour que le cas argentin passe au JT et je cite « redonner l'espoir au français », sans expliquer d'ailleurs le pourquoi du comment, en insistant sur des innovations de particuliers, mais rien sur la Banque Centrale d'Argentine, ni sur le pesos. Bande de caves... C'est qui ce blaireau ? Et il nous le sors d'où son 30 à 40 % ? Ce sur quoi se base le FN, c'est l'étude entreprise par Nomura, société d'investissement japonaise : Là par contre, je suis d'accord. L'Argentine affiche une inflation de 10% par an (20% selon le FMI... ). On ne sais pas vraiment ce qu'elle veut faire du système bancaire. Nationaliser les banques pour protéger le dépôt des français ? Autant imposer des devoir de réserves à 100%. Ca permettra de disposer de 100 Milliards gratos et sans inflation, pour une croissance de 4%. Car il faut bien savoir que l'inflation provient du système bancaire, et non de l'affreux méchant état qui abuse de sa planche à billet. Et sur le sujet du système bancaire, MLP ne dit rien. Dans l'état actuel des choses, se financer monétairement provoquerait à coup sûr une inflation, puisque le devoir de réserves des banques en zone euro est de 2%, soit une potentielle multiplication par 50 de toute monétisation ! C'est pas faux. Encore faut-il que l'on revienne au plein emploi d'ici là. Là, on a une politique économique basée sur une monnaie forte, une économie de rente, avec une immigration qui conviendrait à une économie de travail, avec une monnaie faible. A choisir entre les deux, je préfère un déficit de travailleurs, plutôt qu'un déficit d'emplois. Pour le reste, le vide argumentatif est trop important pour que j'y prenne la peine d'y répondre.
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Il faut effectivement des points communs pour se rencontrer. Sans ça, il n'y a pas de rencontre. Ensuite on s'intéresse aux différences. Le mélange des cultures, ça n'existe pas si ces cultures sont prises sur un pied d'égalité, l'un affirmant déjà qu'il est différent de l'autre. Et des cultures qui ne se mélangent pas, cela n'a rien d'une richesse, d'un apport quelconque à la société, juste un conglomérat de groupes homogènes. Pour que des cultures se mélangent véritablement, il en faut une (généralement la culture nationale) qui gouverne les autres, qui a priorité, qui rassemble et a valeur d'universalité. C'est ce qu'on appelle l'Universalisme Républicain, principe hérité de la Révolution.
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Je ne comprend pas que certains puissent penser que promouvoir ses différences soit un facteur de cohésion sociale. As-t-on déjà vu une rencontre commencer par autre chose que la recherche des points communs, de ce qui nous unis ? Mais, encore une fois c'est politique. Un peuple désuni est moins efficace pour se défendre.
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Oui, mais c'est politique. Ces différences de traitements ont leur raison d'être.
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Être français, ce n'est pas une origine, mais une nationalité, l'idée de partager un destin commun dans un concept pourtant loin d'être creux : la citoyenneté. Le patriotisme serait le sentiment interne, pouvant être ressenti par n'importe qui, de faire partie de ce groupe ayant un destin commun. Ca n'est rien d'autre que ça. D'aucuns l'ont surement ressenti en des moments de liesse nationale, comme la coupe du monde de 1998, même si pour beaucoup d'entre vous ce fut un sentiment fugace et sans lendemain. Aujourd'hui, c'est devenu un sentiment sale, non sans raison d'ailleurs. La nation est un outil dont les citoyens usent pour gouverner leur vie. « Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément. » Article 3 de la DDHC. Car la nation est un outil très maniable entre les mains des citoyens, assez maniable pour accueillir un régime démocratique, et bien plus maniable qu'une autre structure plus grande, comme l'Europe ou le monde, ou les pouvoirs souverains deviennent ingérables et lointains. Ainsi beaucoup de gens se plaignent de la finance, de ces gens au dessus des lois , mais pourtant ils participent à leur propre immunité, en condamnant l'idéal national. Aussi je trouve la complainte de notre ami qui a ouvert ce topic amplement justifié.
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Tu peux toujours courir. J'attend ce genre de choses chez d'autres nations, et admirent nombre d'entre elles qui résistent et se soulèvent. J'aime mon pays, mais j'ai la tendance de plus en plus prononcée à vivre cet amour a travers d'autres pays, moins lâches, comme pour me donner l'illusion que ça se passe chez moi.
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+1 Skyrim. Disons que j'attend le TESCS pour pouvoir modder, c'est surtout ça qui m'intéresse. Parce que le jeu tel quel, il est bien mais sans plus.
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Pour qui allez-vous voter à la présidentielle de 2012
Donny a répondu à un(e) sujet de LeBreton66 dans Politique
Avoir des entreprises publiques n'a rien à voir avec du socialisme. La grande distribution n'a pas besoin d'être nationalisée, mais d'un garde-fou pour empêcher les accords commerciaux sur les marges, et permettre de changer la politique des achats pour favoriser local et biologique dans le cadre d'une politique agricole. L'ennuie avec ces extrémistes libéraux, c'est qu'ils voient tous ce qui n'est pas comme eux comme des communistes. Paradoxalement, ce sont pourtant généralement les même qui manifestaient en 68 à la mort du capitalisme. Maintenant, quel est le rapport entre la bureaucratie (quand on est européiste il vaut mieux la fermer sur ce point), l'hyper-inflation, les lois type socialistes, et posséder des entreprises publiques ? Mieux, quel est le rapport entre la collectivisation des terres agricoles, et posséder une chaîne de supermarchés publics en concurrence avec les autres ? Si tu connaissais l'histoire, tu connaitrais la différence. Tu es autant un cancer que les socialistes et les communistes. Mais j'ai l'habitude de me faire traiter de communiste par les uns, et de capitalistes par les autres. Qu'est-ce que tu veux, les extrémistes sont tous les même...