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Vera, dieu va-t-il sauver cette enfant ? MATHILDE, 4 ANS, UNE VIE EN SURSIS Une de leurs jumelles est atteinte d’un syndrome dégénératif incurable. Aline et son mari ont décidé de tout quitter pour vivre en Thaïlande et offrir à Mathilde, 4 ans, ses dernières années de bonheur au soleil. Par Patrick Baumann - Mis en ligne le 15.02.2012 «On ne va pas en Thaïlande faire du tourisme, mais pour construire une autre vie. Pour que Mathilde soit heureuse les quelques années qui lui restent à vivre.» C’est dit avec franchise, sans révolte apparente, mais une sacrée détermination dans le regard. Un regard bleu qu’elle plante dans le vôtre, une poignée ferme, une silhouette interminable de basketteuse. Une minceur encore renforcée par cet ascétisme alimentaire qu’elle s’impose car, loin des siens, Aline, la bonne vivante, n’a pas envie de faire bombance. Nous sommes mardi 24 janvier dans un café de Montreux. Dans trois jours, cette jeune mère de 34 ans rejoindra son mari, André, 46 ans, ses deux aînées, Marie et Emilie, 13 et 11 ans, et les jumelles de 4 ans Eugénie et Mathilde, partis six semaines auparavant rejoindre leur nouveau lieu de vie à l’autre bout du monde. Aline, elle, a travaillé comme serveuse pour alimenter la caisse familiale, jusqu’au bout. LE GRAND SAUT A l’heure de notre rencontre, la jeune femme vit ses derniers jours en Suisse, dans une chambre d’hôtel mise gracieusement à disposition par deux amis, les frères Hausmann, propriétaires de l’hôtel Splendid. Le grand saut. Tout quitter, changer de pays, de culture, d’horizon, de métier, pour offrir à sa fille malade une existence où tout sera plus condensé mais plus fort. Mathilde, c’est la petite brunette si expansive sur les photos, qui souffre pourtant d’une maladie orpheline, le syndrome de Rett. «Un gène mutant sur le chromosome X, qui touche environ une fille sur 15 000. Baptisé scientifiquement MeCP2, ce gène, qui règle normalement les bonnes connexions du cerveau, va entraîner, s’il est déficient, quantité de troubles, qui vont de l’épilepsie, l’insomnie ou des déformations de la colonne à une perte de la motricité fine. Il faut parfois poser une sonde gastrique aux malades qui ne peuvent plus saisir la nourriture. Aline a perçu très vite la «différence» de Mathilde par rapport à sa jumelle. Mais il a fallu attendre ses 3 ans et un test génétique pour en avoir confirmation. La faute à pas de chance, le mal n’est pas congénital, on n’explique pas l’origine de cette maladie dégénérative. Les bébés atteints se développent normalement durant les premiers mois, puis suivent des périodes de régression et de stagnation. Mathilde, dont le cerveau est plus lent que la normale, va perdre petit à petit sa capacité de marcher, elle pourra avoir des mouvements répétitifs des mains, comme si elle pétrissait en permanence une pâte imaginaire. «L’espérance de vie est faible à normale, explique tristement sa mère. On ne sait pas combien d’années il lui reste, mais ce qu’on sait, c’est que notre fille mourra non pas du syndrome de Rett mais de ses conséquences.» Une pneumonie, des problèmes avec le rythme cardiaque liés à une scoliose peuvent entraîner une mort soudaine. «Si les pronostics sont justes, poursuit-elle, il ne reste à Mathilde que quatre ans de vie normale avant que son état ne se dégrade.» Dieu va -t-il soigner cette maladie ? fibrose kystique ou se noyer de l'intérieur

C'est quoi que tu ne comprends pas dans : L'EUTHANASIE NE SE FAIT QUE SUR DEMANDE DU MALADE ET NON D'UN TIERS

J'adore ce clip

C'est valable pour tous les individus ou uniquement ceux qui sont gravement malade ? L'individu en bonne santé, dépressif, qui a perdu sa femme et ses deux enfants, aura-t-il le droit lui aussi à une aide pour se suicider ? C'est une question à laquelle j'ai réfléchi pendant de nombreuses années et pour de nombreuses raisons. A l'heure actuelle, ma position est la suivante. Dans le cas d'un désir de mourir sans cause de maladie incurable, nécessite que l'on doit proposer un cadre particulièrement réfléchi. Proposer une aide thérapeutique et médicamenteuse pour les dépressifs suicidaires. S'il apparait au bout du compte que le désir de la personne est une demande réfléchie, calme, résolue. Alors je crois que rien ne le sauvera, il se tuera. Maintenant, je crois qu'on a le droit de choisir le moment de sa mort mais aussi la méthode. Pourquoi s'ouvrir les veines et mourir lentement dans sa baignoire, alors qu'il suffit d'un produit pour s'endormir doucement sans souffrance ? Pour moi, la demande de suicide assisté est un droit humain, oui.

Retrouves ton sourire et ton regard que j'aime tant :)

, chacun est libre de se suicider , mais si on implique l'infirmière , un jour on va obliger l'infirmière à tuer sinon elle sera expulsée du travail à cause du refus d’obéir à son patron stupide . tout a fait d accord les infirmières ont va les transformer en meurtrières mais ou on va ce monde? Et vive les garants de la liberté :smile2:

Oui et alors ? quel est le problème ? ça équilibre l'univers. d'un coté des illuminés qui croient en quelque chose qui n'existe pas de l'autre des réalistes qui croient ce qu'ils voient, ce qu'ils peuvent prouver.

C'est un délire de plus. Vas voir ce qui se passe dans les pays où l'euthanasie et le suicide assisté sont légaux et tu verras que personne n'est obligé de rien. ça c'est une fausse excuse et un argument de merde pour dire sans le dire je suis contre et il faut l'interdire !

As-tu discuté avec des mourants ? avec des personnes de ton entourage qui te supplie de leur épargner ça ? Non ? alors tu ne sais pas de quoi tu parles et tu ne fais que dans la théorie. Et au final ça n'a aucun intérêt la théorie si elle n'est pas rapporté à la vie.

donc tu es égoiste, tu préfères épargner ta conscience que lui épargner de la souffrance et le respecter. Heureusement qu'il y a des médecins qui pensent différemment et qui pensent d'abord à ceux qui souffrent qu'à eux-même. oui je suis égoïste , et froid , et lâche , si quelqu'un veut se suicider qu'il se suicide tout seul . si personne ne veut l'aider à acheter un poison , alors il n'a qu'à mourir de faim , et personne n'a le droit de l'obliger à manger . Voilà nous sommes d'accord, si un individu veut mourir, c'est son droit. S'il demande de l'aide pour mourir sans souffrir et que la loi l'autorise et qu'un médecin ou un personnel médical ou habilité à le faire, accepte de l'aider, qu'il puisse le faire. c'est aussi simple que ça, le respect d'autrui.

désir immoral ? selon le jugement de croyants intolérants et inhumains.

les liens dont tu parles tu pourrais facilement les remplacer par propagande des anti-vies pour faire pencher la balance vers l euthanasie Il n'y a pas pire aveugle que le lache qui refuse de voir une réalité qui l'effraie. Mais si tu es si sur de toi , vas rendre visite aujourd'hui aux services palliatifs de ta région, vas demander à ces gens de quoi ils vont mourrir, quelles sont leur souffrance, combien de temps il leur reste à vivre. Va affronter la réalité. je ne demande pas qu'il change d'avis , je veux lui donner le temps de méditer avant de faire son dernier acte dans la vie . en tout cas je ne veux pas être son complice ,ni lui chercher un médecin pour le tuer , c'est déjà enorme d'accepter de le laisser mourir de faim , ma conscience va me torturer pour ma complicité . s'il veut chercher quelqu'un d'autre pour l'aider il est libre . donc tu es égoiste, tu préfères épargner ta conscience que lui épargner de la souffrance et le respecter. Heureusement qu'il y a des médecins qui pensent différemment et qui pensent d'abord à ceux qui souffrent qu'à eux-même.

Vous êtes marié ? vous avez un contrat ? parce que si séparation ou si divorce, tu peux lui dire adieu à ta maison ou alors racheter la part de ta moitié...; comme quoi dans la vie rien est jamais acquis définitivement.... après désolé, mais je ne crois pas vraiment à ton histoire, mais bon....

C'est incroyable comme tes réponses sentent la toute-puissance.

si j' aide quelqu'un à mourir , je devient complice . si le malade veut mourir , je lui donne sa nourriture , et je lui donne le choix : si tu veux vivre tu mange et je t'aide à manger . si tu ne veux pas vivre , tu ne mange pas , et tu meurt de faim . le problème se pose pour le malade inconscient , je lui donnes à manger , je fais tous les moyens possibles pour l'aider à manger . sous surveillance médicale , mais sans sérum et sans respiration artificielle . Non je ne suis pas d'accord dans ton exemple, tu choisis sa mort, là encore de quel droit. C'est à lui de choisir s'il veut mourir et par quel méthode. Pourquoi lui infliger une méthode lente et douloureuse ? pour qu'il change d'avis ? pour le punir ? Si le malade est inconscient il ne fait pas le choix de mourir, au mieux a-t-il demandé qu'il n'y ait pas de réanimation. Là encore tu veux choisir à sa place.

J'ai envie de poser une question : A-t-on le droit de disposer d'un être humain ? A-t-on le droit de décider pour lui de sa mort ? Mon point de vue est non. Que l'on essaye (quelque soit les raisons) de l'encourager à vivre lorsque son désir est de mourir (et cela quelque soit ses raisons), je le comprends. Mais finalement si on enlève le concept légal (qui diffère selon les pays), et que l'on se place d'un point de vue plus "philosophique", on peut se dire que l'être humain est libre de choisir sa vie et sa mort. Sa vie n'appartient qu'à lui. On peut être désolé ou choqué que des gens préfèrent la mort, mais au final cette décision n'appartient qu'à eux. Donc pour reprendre la question initiale, le suicide assisté est-il un crime ? Je dirais que pour moi, il n'y a crime que lorsque l'on impose la mort à quelqu'un contre son gré. Pour moi, c'est le cas de l'homicide, de la peine de mort. Cela ne l'est pas pour un suicide puisque la personne se donne la mort elle-même. Cela ne l'est pas non plus pour un suicide assisté, puisque la demande d'aide émane de la personne elle-même. Dans le cas des suicides, la personne est consentante.

Tu ne comprends rien et c'est bien normal, en tant que bon croyant pratiquant, la réflexion ça ne fait pas parti de package catho...:smile2: Mais je vais t'aider à essayer de comprendre le concept une fois de plus.... il y a des pays nettement plus évolué que la France où l'insémination artificielle est possible. Donc deux couples homosexuels (hommes et femmes) se rendent dans ces pays évolués, demandent une IA et voilà, ils ont un beau bébé sans avoir de relations entre eux. Et en plus comme ça on leur fout une paix royale.

Et bien je ne peux qu'encourager les couples homosexuels hommes et femmes a trouvé ensemble des arrangements pour qu'ils puissent avoir des enfants sans que personnes ne puissent les en empêcher.

Je ne suis pas spécialiste des inuits, mais leur croyance religieuse intègre-t-elle la notion opposable de Bien et de Mal ?

Et parles nous des autres cas, je t'en prie.

Est-ce qu'on a fait des études pour savoir si vivre avec un parent alcoolique a un impact négatif sur la contruction de son identité ? Est-ce qu'on empeche une femme ou un homme alcoolique d'avoir des enfants ? non Pourquoi le ferait-on pour des couples homosexuels ? Est-à dire que le biologique même destructeur doit être sauvergarder ? ça démontre juste que l'homosexualité, l'IVG ou la sexualité n'ont aucun lien avec la Barbarie et ne provoquent pas de dérives particulières.

Quelle demande plus grave ? Dans les pays où le mariage homosexuel a été reconnu, quelles demandes plus graves ont été faite ?

Sauf que le sujet de ce topic n'est pas l'euthanasie, ça c'était un exemple. Je vais donc faire cesser ce HS qui dure et qui est débattu ailleurs, en rappelant le thème du débat. Alors voilà, je vais essayer de formuler ma question aussi clairement que possible. 1 - prenons le postulat que Dieu existe, qu'il est le bien, le tout amour. 2 - prenons le postulat que Satan existe, qu'il est le mal, l'antithèse de Dieu. Si un individu prone des valeurs, des paroles, qui ne sont pas compatissantes, qui ne sont pas de l'amour envers son prochain, peut-on en conclure qu'il porte alors la parole de Satan ?