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ne p
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survivrons les forts, les sans scrupules, et les assassins.a chacun de choisir son camps
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La Californie interdit la consommation de foie gras
Fuel4Life a répondu à un(e) sujet de Rhadamanthe dans International
nous le faisons egalement donc moi ça ne me choque pas et le foie gras est effectivement barbare donc c'est une bonne chose :) -
Peux tu arrêter de dire des bêtises ,les gaulois ne ce sont pas métisser puisque les peuples européen sont de même race ,race blanche et quand ont parle de métissage,ont parle de mélange de race .. ok ? tu parles d'évolution,dit moi en quoi ne pas préserver sont appartenance est une preuve que tu ne veut pas évoluer ... Commence à connaitre le tien ,ensuite,tu seras mieux à même de comprendre les autres . mon peuple ? je te lis et je me dis que mon peuple est un parasite sans grand interet/// Donc,parce que mon discourt ,mes idées ect.. ne te plaise pas ou te choque ou peu importe,tu considères que ton peuple,composer d'environs 65 millions de personne est un parasite sans grand intérêt ? mais rassure toi,dans la crétinerie tu as eu un +1,vous êtes au moins deux . non c'est que tu es representative d'une majorite d'"homme" et que j'ai honte d'avoir des gènes communs avec vous
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La Californie interdit la consommation de foie gras
Fuel4Life a répondu à un(e) sujet de Rhadamanthe dans International
a la californie :) -
propose, elles pourront refuser ; encore de la cruaute gratuite pas etonnant qu'un pro-vie trouve ça genial; mais des preuves de ce que tu racontes c'est pas du luxe
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Peux tu arrêter de dire des bêtises ,les gaulois ne ce sont pas métisser puisque les peuples européen sont de même race ,race blanche et quand ont parle de métissage,ont parle de mélange de race .. ok ? tu parles d'évolution,dit moi en quoi ne pas préserver sont appartenance est une preuve que tu ne veut pas évoluer ... Commence à connaitre le tien ,ensuite,tu seras mieux à même de comprendre les autres . mon peuple ? je te lis et je me dis que mon peuple est un parasite sans grand interet///
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vous etes hs mais ajoutons ça Une race humaine est une subdivision de l'espèce humaine dite espèce Homo sapiens1. La notion de race humaine est une application à l'espèce Homo sapiens du concept de race, terme qui définit des sous-groupes d'espèces du règne végétal ou animal2. La définition zoologique du terme race est la suivante : « subdivision d'une espèce qui hérite des caractéristiques la distinguant des autres populations de l'espèce. Au sens génétique une race est une population qui diffère dans l'incidence de certains gènes des autres populations, conséquence d'une isolation, le plus souvent géographique ». Pour la communauté scientifique, le concept de race est, aujourd'hui, invalide pour caractériser les différents sous-groupes de l'espèce humaine3,4. Toutefois, un certain nombre d'analyses génétiques basées sur des polymorphismes génétiques permettraient de distinguer une répartition géographique de certains de ces polymorphismes. Par exemple, l'équipe de Luigi Luca Cavalli-Sforza5 suggère que les Homo sapiens se répartissent en neuf populations de base : africains, européens, nord-africains, asiatiques de l'est, amérindiens, peuples de l'arctique, aborigènes d'Australie, sud-est asiatique, îles du pacifique. Ces nouvelles découvertes génétiques sont reprises à leur compte par les tenants du racialisme6 qui considèrent que l'espèce Homo sapiens se divise en neuf grandes races. Le terme de « race » a été employé improprement pour désigner des groupes se différenciant par leur religion (p. ex., la « race juive »)78, par leur nationalité (« race allemande », « race germanique »), notamment dans les discours nationalistes du XIXe siècle, ou encore par leur couleur de peau (« race blanche » : leucodermes, « race noire » : mélanodermes ou « race jaune » : xanthodermes)9. De nos jours le terme « race » est l'objet de controverses fréquentes notamment liées aux différentes interprétations que fait l'homme de sa définition biologique pourtant précise. Si le terme race pourrait prendre biologiquement tout son sens, il n'en demeure pas moins bien souvent abusivement employé par les idéologues racialistes10. Dans les pays anglophones comme les États-Unis d'Amérique ou le Canada, le terme race (ou « ethnicity ») demeure utilisé dans le langage courant pour faire référence à l'origine ethnique déclarée par un individu, généralement sans qu'il y ait de consensus sur les divisions admises pour ce faire (« blanc », « africain », « afro-américain », « indien d'Amérique », « hispanique », etc.). Cette pratique totalement admise dans ces pays11 est officiellement rejetée dans d'autres comme la France, où l'utilisation dans un cadre officiel d'une mention raciale est interdite, bien que paradoxalement celle de « type »12, suivie d'une précision géographique (européen, maghrébin, africain, par exemple) soit acceptée (alors qu'il existe des Noirs européens et des Blancs africains). Au Québec, si l'utilisation du mot « race » (« race noire », « race blanche »…) ne suscite guère de débat, il est toutefois plus convenu d'utiliser dans les discours et les écrits plus formels le terme « origine ethnique », suivi de la nationalité.
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c'est un festival d'anneries, impressionnant allez je zappe et je continue le pourquoi de ce topic pour les lecteurs qui veulent mieux connaitre ces peuples et peut etre soutenir survival
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Ah mais je suis d'accord sur le fait qu'il faut évoluer pour survivre. Seulement pour les immigrés italiens et les survivants amérindiens, le chemin n'a pas été le même. En gros, les premiers se sont exportés alors que les seconds ont été envahis (alors qu'ils étaient là avant) par une société qui s'est imposée et qui ne leur a jamais laissé la place de continuer leur chemin. Une civilisation moderne peut envisager d'aménager une seconde chance à ces poches indigènes ancestrales. Cela fait peut-être zoo mais à nos yeux ethnocentrés de dominateurs du monde. Si nous ne savons pas donner une chance à des cultures anciennes, même rétrogrades, nous ne sommes finalement que des barbares déguisés. Seulement, je pense comme toi qu'il est trop tard. Il n'y a plus d'alternative à la civilisation actuelle. Le déclin de régions entières a été amené par notre système. Avant nous, ces gens n'étaient pas pauvres si tu vois ce que je veux dire. je suis d'accord avec toi
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et nous avons les moyens de leur permettre de vivre comme ils le veulent, mais ils nous font gagner plus d'argent morts que vivants;
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les Khanty Ils sont semi-nomades comme la plupart des peuples pasteurs. Dans leur habitat traditionnel, la taïga de Sibérie occidentale, la température peut descendre à – 50° C et la végétation est maigre. Traditionnellement les Khanty se déplacent avec leurs troupeaux, demeurant parfois dans des ‘chum’ (tentes en peau de renne) ou dans des maisons en rondins où le foyer est maintenu allumé en permanence pour garder la chaleur. Les rondins sont rembourrés de mousse pour une meilleure isolation. Les Khanty dépendent largement des rennes qui leur fournissent une grande part de leur nourriture et de leurs matériaux. Ils chassent aussi, pêchent et cueillent des baies et se procurent des produits de première nécessité grâce à la vente des rennes et des fourrures. A quels problèmes sont-ils confrontés Dans les années 1930, sous le régime soviétique, les Khanty furent persécutés : leurs enfants enlevés et placés dans des internats, leurs chamanes tués. Aujourd’hui, ils sont menacés par les compagnies pétrolières. L’exploitation du pétrole sur leurs terres pollue leurs forêts et leurs lacs sacrés, tue les rennes et effraie le gibier. Les compagnies se déplacent sans les consulter ou les trompent par de fausses promesses d’indemnités compensatrices. De nombreux Khanty ont été chassés de leurs terres et ont perdu tout leur troupeau. Ils en sont réduits à vivre dans des ‘villages nationaux’ loin de leur territoire de chasse ancestral et sont devenus dépendants de l’administration et des compagnies pétrolières pour leur survie. La campagne de Survival Survival mène campagne pour que la loi fédérale russe reconnaisse leurs droits sur leurs terres, qu’ils soient également respectés par les compagnies pétrolières et que cessent les forages; que des compensations justes et totales soient payées à ceux qui ont déjà perdu leurs propres moyens d’existence.
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Tu devrais davantage lire les articles, ces pays dit civilisés leur ont onctroyés les terres où ils vivent. Et de toute façon dis moi ,c'est quoi s'adapter ? aller vivre dans un quelconque bidonville, crever de faim dans la rue, subir les discriminations et le racisme ? c'est ça que tu leur proposes, alors que là ils vivent en autarcie certes mais ils vivent. Tu peux dire "ils vont disparaitre" parce que ça fait plus propre et ça te permet de te regarder dans une glace, mais la vérité c'est que nos civilisations industrialiser va contribuer à ce qu'ils meurent. Point barre.
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En quoi c'est naturel, que les industriels les chasse de leur territoire pour faire des plantations géantes de soja ou pour chercher des diamants ou du pétrole ?
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T'es idiot ou quoi ? Si leur civilisation disparait c'est qu'ils sont tous morts et qu'il n'y a plus de membre pour la faire vivre
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comme quoi ils ne reculent sur aucune bassesse pour dire n'importe quoi ! Super, ils seront contents de savoir qu'ils doivent crever parce qu'il refuse un monde d'argent et de destruction.
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Je ne fais confiance à personne sur le net. C'est mon choix, j'ai mes raisons. Mais bref ce n'est pas le sujet, on s'en fous de ce que je pense du net, ce n'est pas le sujet. Evidemment si tu vois les choses comme ça.. après tout tu as raison on dit bien que dit mot consens... donc ok, fais comme tu veux, de toute façon tu resteras sur cette position qui est logique. Je crois que tu ignores ce qui se passe entre les forumeurs, pendant les tchats privés et pendant les mp. Mais peu importe, ça non plus ça n'a pas grande importance. Je comprends que tu veuilles croire que ton forum est un endroit honnete, avec des gens honnetes. Je ne vois pas l'intéret pour moi de poursuivre cette discussion. Elle ne menera nulle part de toute façon. J'ai mon opinion sur ce sujet, j'ai pris les décisions qui me semblait juste. Tu as ton opinion, tu as pris les décisions qui te semblait justes. Point barre.
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Encore une fois tu généralises. Je pense que je suis plus à même pour répondre à cette question, vu que je sais qui a voté et ou. Mais je prend note pour le "si tu préfères penser que les gens sur le net sont honnete et neutre" ce qui permettra d'être plus radical dans nos actions de modérations, vu que personne n'est neutre ni honnête sur le net. Ce n'est pas un jugement non utile, ce ne permet pas de faire ressortir une pertinence. Dans le cas ou il y a beaucoup de plus et beaucoup de moins sur un message, cela signifie que le message fait réagir il a donc son utilité et sa pertinence. Il est donc important et utile de le faire ressortir Si au final il y a 20 - et 21 + Le message ne sera pas mis en valeur, alors qu'il le devrait. C'est pour ça qu'il est nécessaire de pouvoir le faire ressortir. Vu que ça n'était pas possible avec un système de +/-, un système de + le permettra. Ensuite pourquoi le + et pas le _, c'est parce qu'il est préférable de faire ressortir les messages positifs, plutôt que de faire ressortir les messages négatifs. Si tu veux réagir de cette façon, tu peux, ce forum t'appartiens. Et certains forums sont effectivement très radicaux dans leur modération, Les choix et les valeurs de modération sont décidés par le ou les administrateurs. Tu peux me bannir parce que j'ai dis ce que je pensais si c'est ce que tu sous-entendais. Ce ne sera pas mon premier banissement ni le dernier. Après si tu ne souhaites pas qu'on discute avec toi, qu'on te dise ce qu'on pense notamment lorsque notre avis diverge du tien, dis le, ce sera plus simple en tous cas en ce qui me concerne. Donc les 20 personnes qui auraient trouvé que la réponse était une erreur ou non pertinente ont moins d'intéret que les 20 personnes qui ont dit que c'était une bonne réponse ? Alors prenons un exemple extrème veux-tu ? Un sujet homophobe, il y a 20+ . D'accord que les non-homophobes ne vont pas pouvoir corriger cette cotation avec des -. Cela voudrait dire que les réponses homophobes sont pertinentes ?
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En aucun cas ça restreint la liberté d'expression vu que tout le monde est libre de s'exprimer. Justement, le fait d'enlever le bouton - oblige les personnes ayant un avis contraire à s'exprimer. Ce qui correspondrait plus à une obligation d'expression Nous ne contrôlons pas le contenu posté, nous n'orientons pas les idées de chacun et nous n'obligeons personne à cliquer sur le bouton + afin de s'exprimer. A partir de la, je ne vois pas comment tu pourrai parler de censure. Il pourrait y avoir une censure dans le cas ou nous obligerions les débats à suivre une ligne ou des idées prédéfinies, que nous supprimions tout contenu contraire à nos idées. Le bouton - était un outils permettant de donner rapidement un avis négatif sur un message. Cela ne remplaçait pas le pouvoir de s'exprimer ou de répondre à un message. Nous ne limitons rien vu que TOUT LE MONDE peut s'exprimer et donner son avis. Si il n'était pas possible de répondre à un message et que nous avions supprimé le bouton -, dans ce cas, il y aurait eu une atteinte à la liberté d'expression vu qu'il n'était pas possible d'exprimer un avis contraire. Que CERTAINS forumeurs Ne généralise pas quand certains ont un avis opposé au tient. Nous ne favorisons pas le copinage, nous permettons que des sujets utiles puissent être noté et d'éviter les a tout bout de champ. De plus, dans les sujets d'aide, le plus permet de faire ressortir rapidement les messages les plus pertinents. Lorsque tu demandes de l'aide, ce sont les messages les plus pertinents qu'il te faut, et non les messages les moins pertinents. Ce qui signifie au final que le bouton + est plus utile que le bouton - pour un tri par pertinence. Attends tu n'es pas naif au point de penser que les +1 ne sont pas pour parti des plus entre copains, certains le disent même. Mais si tu préfères penser que les gens sur le net sont honnete et neutre. T'en mieux pour toi. D'autre part, je trouve qu'il y a un paradoxe entre dire les -1 sont des jugements non utiles, les +1 sont objectifs et utiles. Mais bon. C'est toi Dieu ici, fais comme tu veux de toute façon. Ce n'est pas l'outil qui a été enlevé seulement la partie négative, c'est là où à mon avis une partie des forumeurs ralent. Dans ce cas, les +1 sont également un doublon avec le droit d'écriture. Ce que j'essaye de dire c'est que ce qui est valable pour les -, l'est pour les + C'est ce que je fais effectivement.
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Tu aurais enlevé toute la fonctionnalité tu n'aurais pas eu de remarque sur la censure, mais en maintenant le + et en enlevant le -, tu restreint un moyen d'expression qu'est la cotation. Donc dans une certaine façon c'est de la censure. La censure est la limitation arbitraire ou doctrinale de la liberté d'expression de chacun. Elle passe par l'examen du détenteur d'un pouvoir (étatique ou religieux par exemple) sur des livres, journaux, bulletins d'informations, pièces de théâtre et films, etc. -- et ce -- avant d'en permettre la diffusion au public. Par extension, la censure désigne différentes formes d'atteintes à la liberté d'expression, avant et/ou après leur diffusion (censure a priori et a posteriori). On distingue la censure politique (limitation par le gouvernement de la liberté d'expression) de la censure indirecte, non officielle, mais sous forme de pression, en particulier une forme de censure économique (due notamment à la concentration des médias, etc.) ; on peut aussi ajouter les phénomènes d'autocensure. Tu es le détenteur du pouvoir sur ce forum En ne laissant que les + et en empêchant les forumeurs d'utiliser les - : tu limites la liberté d'expression. Il est logique que les forumeurs aient réagi ainsi. Perso j'ai pris une décision par rapport au système de cotation, donc je m'en fous. Mais bon, en tant qu'administrateur, tu dois comprendre que les forumeurs réagissent à une décision qui ne semble pas très objective. Car tu as évoqué comme raison le non bon fonctionnement de cette option "la cotation" mais tu la maintient pour ce qu'elle a d'agréable pour les forumeurs, tu encourages ainsi le copinage.
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Je trouve ennuyeux qu'un administrateur réponde à un argument par un smiley. Mais bon, tu es le maitre du lieu, tu fais comme tu veux n'est ce pas.
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Perso, je ne vois pas le problème, ils ne seront plus fériés donc plus liés à une religion que beaucoup de personnes ne partagent pas. Mais deviendront libres. On les prend quand on en a besoin ou pour les motifs qui nous chantent. Je suis plutôt pour.
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Super tu apportes beaucoup, t'as pas autre chose. Toujours aussi inutile de te lire.
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Lis ce qu'il y a au dessus, je sais c'est long et pour toi ça va demander un gros effort, mais bon de toute façon ce n'est pas étendre tes connaissances qui t'intéresse donc bon, discuter avec toi, n'a aucun intéret.
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Qui est Survival ? Le mouvement pour les peuples indigènes. Survival est la seule organisation de cette envergure agissant dans le monde entier pour les droits des peuples indigènes. Nous travaillons avec des centaines de communautés et d’organisations indigènes. Etant presque exclusivement financés par nos membres et donateurs nous n’acceptons ni subventions gouvernementales, ni fonds émanant d’entreprises susceptibles de violer les droits des peuples indigènes. Depuis notre création, plus de 250 000 sympathisants dans une centaine de pays nous ont soutenus financièrement. Aujourd’hui, des millions d’internautes suivent régulièrement les informations que nous diffusons dans sept langues, notre but étant d’alerter le plus large public sur la situation des peuples indigènes. Nous aidons les peuples indigènes à protéger leur vie, leurs terres et leurs droits fondamentaux. Nous combattons les attitudes racistes qui pervertissent la façon de percevoir les peuples indigènes et nous nous efforçons de mettre un terme aux traitements arbitraires et injustes qui leur sont généralement infligés. Nous œuvrons pour un changement des attitudes intolérantes vis-à-vis des peuples indigènes et pour renverser les certitudes erronées à leur égard. Notre objectif est de contribuer au respect des droits des peuples indigènes ainsi qu’à leur volonté de déterminer librement leur propre avenir. Notre vision est celle d’un monde où les peuples indigènes seront reconnus et respectés, un monde qui connaîtra la fin du traitement injuste auquel ces peuples sont soumis, un monde où les peuples indigènes seront libres de vivre sur leurs propres terres, à l’abri de toute violence, oppression ou exploitation. Nous estimons que tous les pays devraient soutenir et garantir, comme normes fondamentales, la Déclaration des droits des peuples autochtones des Nations-Unies et également ratifier et appliquer la Convention 169 relative aux peuples indigènes et tribaux de l’Organisation Internationale du Travail. Nous considérons également que toute entreprise ou organisation opérant dans les régions où vivent des peuples indigènes devrait adopter une politique formelle et contraignante vis-à-vis de ces peuples qui l’engagerait à ne mener aucun projet sans leur consentement libre, préalable et informé. Ceci s’applique également aux organisations environnementales. Nous insistons sur le fait qu’un tel consentement ne peut être libre et informé qu’à une seule condition : les peuples indigènes doivent, dès le début de toute négociation, être informés de leur droit de revenir sur leur décision sans avoir à craindre des conséquences négatives regrettables. Nous ne pouvons concevoir qu’une entreprise puisse exploiter un territoire indigène sans avoir préalablement établi un accord formel avec les principaux intéressés une fois qu’ils auront obtenu l’avis d’experts indépendants. Nous fournissons des modèles d’accords de ce type rédigés par des experts. Nous estimons qu’aucune incursion ne devrait avoir lieu dans les territoires de peuples qui n’ont pas de rapports pacifiques avec le monde extérieur, ces peuples étant dans l’impossibilité de donner leur consentement libre et informé. Ils savent ce qui est le mieux pour eux et ils ont le droit de choisir de vivre différemment. Les peuples indigènes ne sont pas des attardés ou des primitifs qui vivraient encore à l’âge de pierre. Ils ont une connaissance fine et inestimable de leur environnement, plus particulièrement de la flore et de la faune. La plupart des cultures vivrières, qui nourrissent chaque jour des milliards de femmes et d’hommes de par le monde, ont été développées par les peuples indigènes qui sont également à l’origine des principaux médicaments que la médecine ‘moderne’ utilise de nos jours. Leur survie est essentielle à l’humanité toute entière. Leur diversité nous montre combien des modes de vies alternatifs peuvent être florissants. Ils nous montrent ce qui est réellement partagé par toute forme de vie humaine et ce qui ne relève que de la socialisation. Leur disparition n’est pas inévitable. Nous reconnaissons que de nombreuses sociétés, y compris certains peuples indigènes, se livrent à des pratiques cruelles qui ne sont pas fondées sur le consentement. Nous ne les approuvons jamais. Certaines d’entre elles (comme l’excision ou l’infanticide), sont parfois mises en avant pour minimiser et fragiliser les droits des peuples indigènes). A tort, puisque de telles pratiques sont courantes dans de nombreuses sociétés non-indigènes. Violence Les peuples indigènes sont encore de nos jours la cible de violentes attaques, parfois mortelles, particulièrement dans certaines régions d’Amérique du Sud et centrale, d’Afrique et d’Asie. La violence souvent auto-infligée constitue un grave problème dans des pays prospères comme le Canada, les États-Unis, l’Australie ou la Nouvelle-Zélande qui les ont largement dépossédés. Esclavage Dans certaines régions du monde, les peuples indigènes sont encore soumis à de multiples formes d’esclavage, comme dans le cas de la ‘servitude pour dettes’. En Amazonie péruvienne, par exemple, il existe une pratique courante qui permet à un Indien sans capital de recevoir une avance en nature (outils, vêtements, fusils…) en échange de travail (dans les domaines des essences précieuses, de gibier, de peaux…). Il est alors pris au piège de ce système de troc et de crédit duquel il lui sera impossible de se libérer, le ‘patron’ qui lui a fait ces avances ayant le contrôle de la gestion arbitraire de la comptabilité au solde négatif constant pour l’exploité. Racisme L’idée selon laquelle les peuples indigènes sont ‘primitifs’ et incapables de prendre des décisions rationnelles trouve ses origines dans l’idéologie raciste et colonialiste. De telles conceptions sont encore souvent utilisées pour justifier leur dépossession. La spoliation des terres Les peuples indigènes sont en règle générale auto-suffisants et dépendent exclusivement de leurs terres pour subvenir à tous leurs besoins et maintenir leurs modes de vie. Leur identité est très profondément enracinée dans leurs territoires. Dans la plupart des cas, ces terres sont accaparées dans le cadre de projets de développement, d’exploitation minière ou forestière, de barrages, d’implantation de fermes à grande échelle… ou bien pour faire place à des parcs naturels. Le vol des ressources naturelles Dans certains cas, les peuples indigènes ne sont pas dépossédés de leurs terres à proprement parler mais de tout ou partie des ressources que recèlent leurs territoires comme les essences précieuses ou les minerais. Progrès imposé L’humanité entière est en constante évolution, mais les changements forcés et imposés aux peuples indigènes au nom du ‘progrès’ ont pour conséquence une qualité de vie bien moindre qu’avant, avec des taux élevés de suicides, de maladies, de drogue et de détention. Les peuples indigènes doivent être les seuls à décider des changements qui les concernent. Nous nous concentrons sur les peuples indigènes les plus vulnérables, ceux qui ont le plus à perdre. Evitant tout contact avec le monde extérieur, ils sont ceux qui ont le plus de difficultés à se faire entendre des sociétés dominantes dans lesquelles ils sont englobés. Ces peuples sont souvent dans une situation très critique, menacés de toutes parts par les maladies ou la spoliation de leurs terres. Nous choisissons des cas précis, selon des critères définis, tels que l’urgence de la situation, le niveau de menace qui pèse sur ces peuples et leur modes de vie ou encore leur nombre restreint qui les rend extrêmement vulnérables. Chaque cas fait l’objet d’une campagne avec des objectifs clairs et précis, comme par exemple la reconnaissance des droits territoriaux. Ce type de campagnes peut se prolonger durant des dizaines d’années. Nous nous employons à diffuser le plus largement possible les informations relatives à ces campagnes auprès des médias internationaux (presse papier/internet; journaux et reportages télévisés, radio…), et ce dans sept langues pour obtenir le soutien le plus large de l’opinion publique internationale. Nous sommes extrêmement vigilants sur la manière dont les médias décrivent les peuples indigènes qui emploient trop souvent des stéréotypes préjudiciables les assimilant à des êtres ‘arriérés’ ou ‘primitifs’. Nous soutenons activement toute démarche juridique visant à garantir la représentation effective des peuples indigènes dans toute décision les concernant. Nous produisons des matériaux pédagogiques sur les peuples indigènes à l’intention des écoles et du public en général. Nous finançons occasionnellement des programmes de santé et des projets émanant directement des communautés indigènes. Nous somme parvenus à modifier l’attitude du public et de la plupart des médias vis-à-vis des peuples indigènes, une attitude devenue au fil des ans plus favorable et tolérante. Lorsque par exemple nous nous sommes opposés à l’expulsion des Bushmen du Kalahari planifiée par le gouvernement botswanais, nous avons été fortement critiqués par la presse locale qui faisant valoir que les Bushmen devaient être ‘développés’ et pour ce faire, qu’ils le veuillent ou non, ils devaient quitter leur désert aride. Aujourd’hui les médias botswanais ont une bien meilleure compréhension du problème et sont généralement beaucoup plus favorables aux Bushmen. Chaque cas que nous décidons de prendre en charge comprend deux ou trois objectifs spécifiques que nous atteignons le plus souvent (même si cela peut prendre des années). L’une de nos plus grandes victoires a été la création du Parc yanomami au Brésil. La campagne commencée au Brésil s’est étendue dans le monde entier dans les années 1970. Le territoire yanomami a finalement été officiellement reconnu par le gouvernement en 1992. Le chamane et porte-parole yanomami, Davi Kopenawa, a dit un jour que son peuple n’aurait pas survécu sans nous. Nous avons également été à l’initiative d’une campagne internationale victorieuse contre le projet d’une mine de bauxite du géant minier Vedanta Resources sur la montagne sacrée de la tribu des Dongria Kondh, en Inde. Qui nous soutient : De nombreux peuples indigènes nous ont dit qu’ils n’auraient pas survécu sans Survival International. Depuis notre création, des centaines de milliers de sympathisants du monde entier nous ont soutenus financièrement, aujourd’hui des millions de personnes consultent régulièrement notre site internet. Notre secrétariat international compte des ambassadeurs prestigieux tels que Gillian Anderson, Quentin Blake, Julie Christie, Kurt Jackson, Mark Rylance et Pippa Small. Parmi ceux qui ont collaboré à l’achat de l’immeuble du siège londonien en 2001 figurent le Dalaï Lama et le prince de Galles. De nombreux écrivains, artistes et photographes célèbres ont contribué à ‘We are one’, le livre que nous avons publié à l’occasion de notre quarantième anniversaire. Parmi ceux-ci : Yann Arthus-Bertrand, Noam Chomsky, Raymond Depardon, AC Grayling, Richard Gere, Jane Goodall, Germaine Greer, Damien Hirst, Claude Lévi-Strauss, Peter Matthiessen, Don McCullin, George Monbiot, Carlo Petrini, Sebastião Salgado, Vandana Shiva, Arundhati Roy et Desmond Tutu. Parmi les personnalités qui nous ont soutenus dès les premières années de la création de Survival figurent : Peter Cook, Julian Huxley, Claude Lévi-Strauss, Norman Lewis, Yehudi Menuhin, Spike Milligan, et Laurens van der Post. De nombreux artistes nous ont également soutenus en créant des illustrations exclusives pour Survival : Quentin Blake, Richard Long, John Rocha, and Pippa Small. Quelques-uns des plus grands artistes contemporains dont Bridget Riley, John Piper, Elizabeth Frink, Anthony Gormley, Peter Blake, Andy Goldsworthy, Sidney Nolan ou Anish Kapoor, ont donné l’une de leurs œuvres pour une vente aux enchères organisée par Christies à Londres en 1989. Bruce Parry, le célèbre explorateur de la la série documentaire ‘Au cœur des tribus’ de la BBC a produit pour Survival le CD Amazon/Tribes – Songs for Survival avec des artistes renommés comme Yusuf Islam, Jason Mraz, Mike Oldfield, the Go ! Team, Hot Chip, Tom Baxter, Johnny Borrell (Razorlight), KT Tunstall, will.i.am (Bleck Eyed Peas). Alexander McQueen, Michel Leiris, Raymond Depardon, Edgar Morin, parmi d’autres, ont dit que nous étions leur organisation préférée. Le comité d’honneur de Survival International (France) comprend des personnalités de haut niveau, telles que le prix Nobel de littérature, Jean-Marie G. Le Clézio, le regretté Claude Lévi-Strauss ou le cosmonaute russe Serguei Krikalev. Notre action a été couronnée de plusieurs prix prestigieux : le Right Livelihood Award connu comme le prix Nobel alternatif (Suède), le Prix Leon Felipe (Espagne), et la Medaglia della Presidenza della Camera dei Deputati (Italie). Qui s’oppose à nous? Les gouvernements et les entreprises qui dépossèdent les peuples indigènes en s’emparant de leurs terres ou de leurs ressources. Les forces armées qui veulent contrôler les territoires indigènes. Les organisations religieuses extrémistes qui veulent convertir les peuples indigènes, quels que soient les torts qu’elles leur causent. Les organisations conservationnistes extrémistes qui veulent expulser les peuples indigènes des ‘zones de conservation’, ou les pousser à abandonner leur mode de vie. Beaucoup de ceux-ci croient à tort que seule la civilisation occidentale peut apporter des améliorations au bien-être de ces peuples.