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Tout ce qui a été posté par Doïna
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Ils ont fait le choix de la pauvreté, pourquoi à ton avis ? Peut-être qu'ils sont fatigués d'être employés trois mois ici, se donner la peine de respecter des horaires hasardeux, etc. pour que leur contrat ne soit au bout du compte pas renouvelé, et puis six mois plus tard ça recommence... Au fil de cette discussion, je constate qu'on retombe toujours sur les mêmes clichés : chômeurs baobab dans la main, chômeurs fainéants, chômeurs deux ans de pratique de canapé chez soi... Beaucoup de gens voient les choses comme ça mais prennent parfois pour des chômeurs des individus qui n'en sont pas. Ils se fient à ce qu'ils voient depuis leur fenêtre : tiens un tel qui ne bosse pas c'est forcément un tire-au-flanc, sans rien connaître de sa situation. Ce un tel est peut-être un bénéficiaire de l'aah, en ce cas il est sans doute dispensé de travailler, mais alors ce n'est pas un chômeur ! Des fois j'en entends des trucs comme ça, de vulgaires commérages.
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Je ne connais pas de chômeur qui fasse deux ans de maison. En plus si un chômeur tient à percevoir son rsa il n'a pas intérêt à jouer à ça.
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Les chômeurs ne sont pas des fainéants, ce sont des victimes, victimes d'un système obsolète. Je ne vois pas ce qu'il y a de comique.
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Je t'ai déjà répondu au sujet des parents isolés, je pourrais rajouter les DE ne correspondant pas aux offres, ou ne trouvant pas en raison de leur âge, enfin toute personne rencontrant des difficultés quelles qu'elles soient pour chercher activement un emploi. Il faudrait revenir au rmi car il n'y avait pas d'astreintes. Le rsa est inadapté aux réalités de notre société.
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Par exemple concernant les parents isolés, puisque j'en ai parlé : jusqu'à une certaine époque existait l'allocation parent isolé qui était conséquente (c'était plus que le rmi) mais dispensait le bénéficiaire d'une recherche d'emploi s'il n'en avait pas (ce qui ne l'empêchait pas d'en chercher s'il y tenait à tout prix, mais il n'y avait pas de contrainte). Maintenant les parents isolés sont astreints comme les autres au rsa avec l'obligation d'une recherche d'emploi en parallèle. (voir mon lien) Je vous invite également à consulter ces témoignages. J'ai bien peur qu'on en arrive là : ils sont en train de précariser une population déjà vulnérable ! Et vu les contrôles en cours, je ne vois vraiment pas ce qu'il y avait de plus à rajouter.
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T'as toujours pas compris ce que je voulais dire : je parlais d'un nouveau revenu mais sans contrepartie de chercher du taff. Un revenu qui serait accordé à certaines personnes, dans certaines situations, et qui n'entrent pas dans le cadre d'un versement comme l'allocation adulte handicapé qui nécessite d'avoir des problèmes de santé.
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Je ne suis pas au rsa ni au chômage de toute façon, mais dans le passé j'ai connu ça : l'Anpe, le rmi, les Contrats emploi solidarité, l'allocation dégressive versée par l'assedic...
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Je parlais d'échelon par rapport à la durée du contrat. Au début c'est surtout des CDD, on peut rarement prétendre à un CDI dès le départ.
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Il y a un temps avant la maternelle. De toute façon les modes de garde étaient en grande partie réservés aux travaillants, il faudrait l'étendre aux DE.
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Justement, parlons-en de la guerre : pendant la première guerre mondiale, par exemple, on avait besoin des femmes pour faire tourner les usines, elles n'avaient qu'à déposer leur bébé aux nounous à l'entrée. Tout était organisé pour la garde des enfants.
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Exactement, c'est une solution : les femmes du pays ne font pas d'enfants avant d'avoir atteint un certain échelon dans leur boîte, c'est-à-dire la plupart du temps une fois passée la ménopause, du coup c'est raté pour tomber en cloque, et pour palier au manque de naissances on ramène toute la misère du monde chez nous.
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Marseille : impossible d'avoir une place en crèche ! Impossible d'avoir une assistante maternelle ! De trop rares haltes-garderies mais n'accueillant qu'une petite demie journée et pas tous les jours faute de places. Plus tard, quand l'enfant est assez grand, dans certaines écoles il y a la garderie du matin et du soir, ou seulement du soir, mais c'est plutôt cher, et le centre aéré : ne surtout pas manquer le jour d'inscription (avec une file qui va du bureau de la directrice jusqu'à la rue) pour que le petit ait sa place. L'école je vous passe les grèves à répétition apprises parfois le jour même, ce qui fait qu'on ne peut prendre les devants, et des grèves quelquefois décidées suite à un pet de travers, genre : dans une école trois arrondissements plus loin, des parents ont osé dire qu'une cantinière était méchante. Que voulez-vous qu'un parent isolé fasse avec ça ? Comment peut-il être disponible la journée entière ? Comment peut-il assurer tous ses entretiens d'embauches, ses rendez-vous avec pôle emploi, les stages de remise à niveau ? Et même une personne qui bosse, si elle n'a pas quelqu'un de la famille pour lui garder ses mômes en cas de problème, elle n'a plus qu'à manquer sa journée de travail. Le genre de truc qui mène vite au renvoi. Le rsa c'est sous réserve de recherche de travail et d'inscription à pôle emploi. Je parlais d'un revenu accordé à certains cas et ne contraignant pas à cela.
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Ce n'est pas pour t'agresser car je respecte ton avis, mais cela fait depuis le début du topic qu'on ne cesse de rabâcher que les contrôles existent déjà, bien serrés, et que passer à la vitesse supérieure cela devient du flicage, mais alors vraiment, comme par exemple cette espèce de livre de bord que le chômeur devra compléter, comme si c'était un gamin. Cela dit, ce n'est vraiment pas à moi qu'il faut venir présenter la Grande Bretagne et de l'Allemagne comme des exemples à suivre. Ce sont des pays où les services sociaux sont juste bons à casser du pauvre, ce qui ne résout en rien le chômage. Evidemment, quand on radie un chômeur, ça en fait un de moins sur la liste. Déjà du temps de l'anpe, c'était pratiqué à outrance comme par hasard avant la publication des chiffres dans la presse. Et que font ces radiés dans les pays que tu évoques sans les citer ? J'espère au moins que ce ne sont pas ces miséreux réduits à bouffer dans les décharges ?
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Oui comme si les femmes, en bonnes patriotes et pour se conformer à l'économie nationale, non seulement devaient attendre d'avoir un contrat illimité, mais en plus patienter encore quelques échelons avant de s'autoriser à avoir leur premier enfant. Nos burotechnocrates se plaignent déjà d'une croissance démographique défaillante, du coup ils ne leur resterait plus que les yeux pour pleurer. Pourquoi pas une société qui accorde à l'enfant toute la place qui devrait, logiquement, lui revenir ? Après tout l'avenir se sont les enfants.
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Je serais curieuse de savoir ce que tu faisais de tes enfants pendant tes absences ? S'il y avait quelqu'un pour les garder c'est sans commun avec ceux qui n'ont pas la moindre aide de ce côté-là ! Réflexion inutile puisqu'il est question de la garde. Quand on ne travaille pas évidemment on est disponible pour s'occuper de ses enfants, les emmener au docteur quand ils sont malades. A tout prendre il vaut même mieux un parent isolé pleinement disponible pour s'occuper de son enfant qu'un parent isolé contraint de le délaisser pour chercher du travail, comme si c'était une honte de prendre le temps de s'occuper de son gosse plutôt que de rechercher un job.
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Donc, si tu ne t'en fiches pas, jusqu'à où tu voudrais qu'on harcèle les DE ? Tu prends un chômeur qui n'en peut plus, relâche un peu sa recherche et rate une convocation, est-ce que tu trouves normal que des ronds-de-cuir le déclarent fraudeur et le radient sans d'autres formes de procès ? Est-ce que tu as lu les articles que j'ai mis en lien et sont révélateurs sur la question ? Est-ce que tu n'éprouves pas un sensation d'absurdité face à tant de sévérité dans une société où le nombre d'offres est ridicule par rapport aux nombres de DE ? Les DE ont déjà constamment des comptes à rendre... Les DE promenés de CDD en CDD n'ont plus qu'à adopter la roulotte comme mode de vie : tous les six mois un nouveau lieu ! Et les gosses livrés à eux-mêmes pendant que papa ou maman honore ses convocations et autres rendez-vous !
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C'est tout-à-fait ce que je pense.
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Témoignage d'une documentaliste au chômage Témoignage de Mme Cécile Hautefeuille journaliste et auteure de "La machine infernale : racontez-moi pôle emploi".
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Tu ne te rends pas compte qu'une personne au rsa ne peut déménager d'un claquement de doigt : la plupart des agences privées louent à des personnes qui travaillent, et les hlm mettent des années à satisfaire les demandes (parfois plus de 7 ans !) C'est le cas pour bon nombre d'habitants de Marseille par exemple, ville surpeuplée mais touchée de plein fouet par le chômage. Marseille n'est pas le trou du cul du monde pourtant, c'est une mégapole. Attention, le terme "assistanat" je ne l'emploie pas en ce qui me concerne, je ne faisais que citer wauquiez qui a insulté toute une population en situation précaire. Votre problème en fait, à vous et d'autres sur ce forum, c'est que vous êtes tellement habitués à la contrepartie travail en échange du revenu, un système qui remonte au commencement de la civilisation, que vous n'acceptez pas l'idée qu'un revenu de subsistance soit accordé à des personnes sans emploi. Sauf que maintenant, il n'y a plus de places pour tout le monde, notre société en est arrivée là. Alors que faut-il faire ? Continuer à torturer moralement des hommes et femmes qui ne trouvent pas d'emploi ? Leur supprimer toute aide et les regarder mourir ? Allez-y franchement : vous souhaitez quoi pour ces gens-là ? Moi je me fiche qu'on les paye sans contrepartie de travail, je suis consciente du manque d'embauche, je préfère autant qu'on verse un revenu à ces personnes plutôt que d'assister à des scènes de débâcle dans les rues françaises ! Tu ne te rends pas compte qu'une personne au rsa ne peut déménager d'un claquement de doigt : la plupart des agences privées louent à des personnes qui travaillent, et les hlm mettent des années à satisfaire les demandes (parfois plus de 7 ans !) C'est le cas pour bon nombre d'habitants de Marseille par exemple, ville surpeuplée mais touchée de plein fouet par le chômage. Marseille n'est pas le trou du cul du monde pourtant, c'est une mégapole. Du reste, quelqu'un qui ne trouve pas de mode de garde pour ces gosses, que voudrait-on qu'il fasse ? Qu'il les abandonne à eux-mêmes ? Ce n'est pas se servir des enfants pour justifier tout et n'importe quoi, c'est vrai qu'on ne peut à la fois être au côté de ses enfants en dehors de l'école et être dispo pour des entretiens d'embauche. Il n'y a pas de honte à cela, la honte est simplement du côté des élus qui n'ouvrent pas suffisamment de crèches, de centres aérés... Attention, le terme "assistanat" je ne l'emploie pas en ce qui me concerne, je ne faisais que citer wauquiez qui a insulté toute une population en situation précaire. Votre problème en fait, à vous et d'autres sur ce forum, c'est que vous êtes tellement habitués à la contrepartie travail en échange du revenu, un système qui remonte au commencement de la civilisation, que vous n'acceptez pas l'idée qu'un revenu de subsistance soit accordé à des personnes sans emploi. Sauf que maintenant, il n'y a plus de places pour tout le monde, notre société en est arrivée là. Alors que faut-il faire ? Continuer à torturer moralement des hommes et femmes qui ne trouvent pas d'emploi ? Leur supprimer toute aide et les regarder mourir ? Allez-y franchement : vous souhaitez quoi pour ces gens-là ? Moi je me fiche qu'on les paye sans contrepartie de travail, je suis consciente du manque d'embauche, je préfère autant qu'on verse un revenu à ces personnes plutôt que d'assister à des scènes de débâcle dans les rues françaises ! (Faites pas attention à la répétition, problème d'ordi).
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C'est faux ! En tout cas je sais que dans certaines villes, c'est quasiment impossible de trouver une place pour son enfant quand on est simple demandeur d'emploi, les places étant réservées tout d'abord aux fonctionnaires, ensuite aux salariés qui, eux-mêmes, trouvent difficilement des places. Tu parles des centres de loisirs, mais de toute façon ils ne sont pas ouverts à la petite enfance ! En tenant compte de l'écart incroyable entre le nombre d'emplois proposés et le nombre de demandeurs, on pourrait songer à un revenu sans contrepartie de recherche active d'emploi, que l'on réserverait à des bénéficiaires dans des situations particulières ainsi qu'aux chômeurs en fin de droit. Je sais qu'une telle solution filerait de l'urticaire à plus d'un mais apporterait à notre société un peu plus d'humanité.
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Sauf qu'ils sont si peu nombreux, les tricheurs, et qu'en général ils sont débusqués en si peu de temps que cela ne vaut en rien la peine de se focaliser sur eux et condamner l'ensemble des DE inscrits pour ces quelques-uns. La vraie vérité derrière ce flicage, c'est que les décideurs ont décidé d'accabler les DE comme s'ils étaient responsables de leur situation.
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Une minorité effectivement, et qui ne grappille pas grand chose ! Sauf que le gouvernement fait comme si c'était devenu la règle parmi les chômeurs ! S'il veut récupérer de l'argent il ferait mieux de s'intéresser aux placements off-shore des milliardaires ! Dans ce dernier cas, même si cela représentait une minorité (bien que je pencherais plutôt pour une bonne moitié, et encore je suis peut-être loin de la réalité) suffit d'un seul... Sans comparaison avec le malheureux chômeurs qui trichotte. Ces contrôles existent déjà, ce n'était vraiment pas la peine de durcir ! Les demandeurs d'emploi ne sont pas responsables de leur situation, c'est tout le système qu'il faudrait revoir de A à Z.
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Les fraudeurs, encore les fraudeurs, toujours les fraudeurs, c'est une véritable obsession ! Mais qu'est-ce que vous appelez fraudeurs déjà ? Ensuite, on va mettre le grappin sur deux pelés trois tondus qui "fraudent" pour faire des économies de bouts de chandelle, est-ce que cela va régler le problème ? Non évidemment. Les contrôles existent déjà, au-delà cela devient du flicage, une manière de faire comprendre au demandeur d'emploi qu'il est responsable de son chômage, c'est plus facile comme ça. Bien que ce soit un mensonge. Les déplacements vers le sud ou ailleurs peuvent être l'occasion de retrouver un emploi ! Cela n'empêche pas d'allier l'utile à l'agréable en profitant du beau soleil en dehors des entretiens. Mais c'est bien une partie du problème : même s'il n'y a pas d'emploi à pourvoir on continue de mettre la pression sur les inscrits pour les pousser à accepter tout et n'importe quoi !
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Personne ne parle d'y venir. Par contre il est grand temps d'en finir avec la chasse aux chômeurs !
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Ce qui a foutu par terre l'URSS ce sont des malades comme Staline, pas les sovkhozes et les kolkhozes. Sans tyrannie, le système aurait très bien pu fonctionner ! Et n'allez pas imaginez que les employés dans les fermes collectives étaient forcément des affamés alcooliques et malheureux. Personnellement je ne suis pas contre le droit à la propriété mais je considère qu'on devrait déposséder des patrons du niveau de B. Arnault qui délocalisent des boîtes loin d'être en déficit pour complaire à leurs actionnaires et gagner toujours plus alors qu'ils sont déjà gavés de pognon à éclater comme des obus. Ces types-là n'ont pas de patrie, pas de scrupules ! Ils ont un tiroir-caisse à la place du cœur.