casdenor

Manqué. Réessaye. Allez, je recite, tu lis: Qu'est-ce que j'ai écris ? (re-indice: c'est écrit en citation juste au-dessus de cette phrase) Tu peux le faire.

Ah ouais, t'as même pas réussi à lire une SEULE phrase ? Je fais donc juste un c/c hein, un jour, peut-être que tu auras appris à lire ^^ Un jour tu arriveras à lire. J'en suis sur. Allez. Essaie. Qu'est-ce que j'ai écris ? (indice, c'est cité juste au-dessus)

Non, non, elles ne le font pas toute la journée. Elles ne le font même pas du tout en fait. C'est juste toi qui n'as toujours pas saisi la différence entre se battre pour quelque chose et parler au nom de quelque un(e)s De rien.

On notera que pour paparoines, "citables" signifie "va dans mon sens".

Réponse déjà donnée, si tu lisais un peu. Mais vas-y, continue, c'est marrant de te voir continuer à dire "les féministes parlent au nom des femmes donc elles doivent se taire". Les conneries sont encore plus amusantes à lire quand elles reposent sur des postulats démontés 13 PAGES plus tôt.

On notera que Savonarol continue de faire l'amalgame entre parler au nom de se battre pour. Un amalgame qui lui a été signalé il y a 12 pages comme étant faux (les associations féministes ne parlant pas aux noms des femmes, et les associations anti-racistes ne parlant pas aux noms des PoC) mais qui, étant son seul moyen de critiquer le féminisme, reste dans son discours.

Ok, allons-y gaiement: laissons des personnes crever parce que les médicaments c'est mal, et conseillons-leur le yoga. C'est avec le yoga qu'ils n'auront plus d'hallucinations ou qu'ils ne se réveilleront plus la nuit en train de tuer leurs amants. Ton gamin a des délires paranoïaques et a tenté de se suicider plusieurs fois parce qu'il avait peur d'être pourchassé ? Yoga, je te dis. Yoga.

C'est bien, on est passé de "le but c'est le fric" à "Dans pas mal de cas c'est une solution de facilité". Le problème c'est qu'en faisant passer ce genre de message, en créant une ambiance anti-médicamenteuse, en faisant croire que c'est une question de fric, on fait peser à nouveau un poids énorme sur les personnes qui ont besoin de médocs. Pas besoin de médocs pour aller mieux. Pas besoin de médocs pour être "normal". Besoin de médocs pour exister. Besoin de médoc pour ne pas finir en taule ou dans un cercueil.

Je suis la personne qui te lit. Une personne qui a la moindre idée de ce que sont les problèmes psys ne diraient jamais que les médicaments pour ceux-ci sont faits pour se faire du fric en premier lieu. Quand t'auras fait une crise psychotique, on te conseillera le yoga, tu verras comment tu te sentiras

Et encore quelqu'un qui ne connaît rien aux problèmes psys et qui vient parler. C'est dingue...

Mais tout le monde est d'accord là-dessus. Le problème n'a jamais été qu'elle veuille être raciste, mais qu'elle ait fait un sketch raciste.

Justement, non, ce n'est pas le même défaut. C'est comme le fait de séquestrer quelqu'un. Si c'est l'état qui le fait ou si c'est une personne, ce n'est pas la même chose. Pourtant ce sont deux séquestrations, mais on ne peut pas lutter contre les deux en les considérant de la même manière. La séquestration étatique n'a rien à voir avec la séquestration individuelle. Dans le cas du racisme, c'est pareil. D'un côté tu as le racisme qui résulte d'un système entier, dont les ramifications se retrouvent absolument partout, et de l'autre côté, tu as des situations individuelles rares et isolées. Rien à voir: pas le même combat.

Je me représente. Elles se représentent.

On ne peut pas comparer un système et des cas isolés. On ne peut pas mettre dans le même sac une réalité globale, omniprésente et systémique et des cas particuliers.

En fait, j'ai déjà expliqué en quoi le "racisme anti-blanc" n'est pas comparable au racisme (problème d'échelle encore une fois, un problème systémique et des emmerdes individuelles ne peuvent pas être traitées de la même manière). Et j'ai également montré que les personnes se plaignant du traitement du "racisme anti-blanc" sont, d'une part, des personnes qui ne font rien en tant que lutte des racismes, mais vont se concentrer exclusivement sur celui-ci, et, dans le même temps des personnes qui n'ont pas la légitimité de critiquer des institutions et ce, comme je l'expliquais dans mon avant-dernier message. Pour finir, ce que j'ai dit dans mon dernier message n'était pas une maxime, mais un rappel de la vérité. Nul, ici, n'ayant été menacé d'être mis en prison, la liberté d'expression est présente. Espérer que la liberté d'expression permette de ne pas être critiqué pour ses positions, c'est, au final, là, une atteinte à la liberté d'expression :)

Comme on dit toujours: la liberté d'expression n'est pas un bouclier assurant que vous ne serez pas critiqué pour vos propos, simplement que vous n'irez pas en prison.

Si, justement, je pense qu'il est très important de discuter de la légitimité à remettre en question un travail quand on n'en fait pas parti. Il est extrêmement important, de même, que l'on questionne la légitimité d'une remise en question lorsque celle-ci émane de ceux qui, justement, sont visés par ces associations.

Toujours cet amalgame entre "parler de" et "parler au nom de". Rappelons quand même que Quasi-modo avait déjà signalé ce problème à la page 4. Il n'en démord pas 7 pages plus tard.

On notera avec quelle fluidité, comparable à un lézard, se battre pour les droits des femmes se transforme en "parler au nom des femmes". Mais j'imagine que là aussi, je fais dans le procès :smile2:

Exactement Samira. Tiens un autre exemple: les 200 lycéennes enlevées par Boko Haram au nigéria. Imagine que ça se passe aux états-unis. D'après toi, on en entendra parler en combien de temps ? Et pourtant le Nigéria est à 4.000km de la France. Les états-unis à plus de 6.000. Il a fallu 3 semaines pour que les médias français en parlent abondamment... alors que dès le troisième jour on avait des relais. L'ignorance n'est absolument pas une chose fortuite. La méconnaissance et les erreurs ne naissent pas du néant mais d'un système global.

Disons que je considère qu'une personne qui ne fout rien et qui va expliquer aux autres qu'ils travaillent mal est un peu mal placée et gonflée. Et c'est tout à fait le sujet de celui-ci d'ailleurs. Peut-on discuter de la légitimité d'un combat ou de la pertinence des méthodes quand on ne met pas la main à la pâte ? Peut-on, en somme, s'installer sur une chaise alors que le plombier essaie de réparer la tuyauterie, et lui dire qu'il tient mal sa clef et qu'il devrait en prendre une autre, tandis qu'on regarde la télévision ?

éclairez-moi alors. Parlez-moi de ce que vous faites pour combattre le racisme, pour aider à faire évoluer les mentalités. Je suis tout vu comme qui dirait. Comme vous l'avez dit: je m'empêche systématiquement de juger les autres personnes dans un débat :blush:

Je ne fais pas votre procès, je dis qu'il y a comme une coïncidence amusante, une fois de plus. Parce que vous montez concernant ce que vous appelez le "racisme anti-blanc", mais curieusement, je ne vous ais pas vu intervenir sur les problèmes racistes. Je peux me tromper hein, peut-être que vous intervenez énormément pour combattre le racisme et que je ne l'ai pas vu. Peut-être avez-vous fondé "Sos racismes" et je ne suis pas au courant. Peut-être.

Ouf, heureusement je ne parle pas de probabilité ni de quotas mais d'échelle. Et vous êtes tellement prompts à défendre la majorité visible. C'est beau. C'est noble. Et je vous en félicite. Mais si vous mettiez un dixième de votre verve à vous occuper des individus vivant des oppressions institutionnalisées et omniprésentes, plutôt que de la consacrer à cent pour cent à des individus vivant des soucis ponctuels, je vous écouterai. Le soucis c'est que ceux qui se plaignent de ça sont généralement ceux qui ne font strictement rien, et derrière leur plainte se trouve en général la simple défense égoïste de leur privilège.

Et le fait de considérer qu'une personne victime une fois dans sa vie a un problème similaire à une personne vivant quotidiennement une discrimination institutionnalisée et omniprésente, ça te pose pas un gros problème de conscience ? T'sais, y a rien ni personne qui empêche de créer un "Sos racismes", hein. Mais ça doit pas être assez "urgent" parce que tout ceux qui chouinent dessus n'ont jamais été créer d'association qui s'occupe de tous les racismes. Doit être un hasard aussi.