-
Compteur de contenus
5 507 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
1
Type de contenu
Profils
Forums
Blogs
Calendrier
Vidéos
Quiz
Movies
Tout ce qui a été posté par Frelser
-
N.B. : La découverte des gènes architectes ainsi que la prise de conscience de l'importance de la pléiotropie (chez les organismes évolués, presque aucun gène n'est pas pléiotropique). En sorte que la difficulté de modifier graduellement les individus en devient presque impensable. En effet, pensons que chez l'homme par exemple seulement (!) 25.000 gènes environs codent absolument toute l'anatomie avec toutes ses finesses. Ainsi, il devient évident que la plupart des mutations doive soit être neutre, soit non viable. Une grande majorité conduisant à de très nombreux changement du phénotype, et viables. Par ailleurs, les fonctions morphométriques des gènes est de mieux en mieux connue. En effet, la plasticité anatomique est de mieux en mieux comprise sur le plan biomoléculaire. Par exemple les SNP caractérisant des mutations très ponctuelles spécifiques conduisent à des particularités très fines. Tandis que certains gènes sont modulées en sorte de permettre une large gamme de variance suivant les contraintes de l'environement. Permettant donc de relativement grands changements anatomiques suivant les types de contraintes : stress, mais aussi par exemple nécessité d'un bec plus robuste... Ainsi, la modulation du phénotype a une plasticité génétique prédéfinie par certains gènes agissant en amont des cascades d'interactions d'activation et de répression de synthèse de protéines, permettant donc une variation suivant les types de contraintes. Nous n'en connaissons encore que trop peu les conséquences. Voici ci-dessous un exemple de convergence adaptatif frappant : Stenopterygius est un reptile marin, notez son fuselage de poisson. Et voici un Pinguin, un oiseau avec le même fuselage hydrodynamique. Un dauphin, un mammifère avec le même fuselage de poisson. Un Requin : un poisson osseux. N'est-il pas frappant que les contraintes physiques aient conduits à une convergence à maintes reprises pour conduite à se fuselage typiquement hydrodynamique ? "Les chercheurs ont ainsi étudié six groupes de poissons électriques différents: les gymnotiformes, les poissons-chats d'Afrique, les uranoscopidae, deux espèces de raie et les poissons-éléphants. Ils ont prélevé des échantillons d'ADN des organes électriques de ces poissons, et les ont comparé avec de l'ADN d'autres tissus, tels que les reins, le cerveau...Ces six groupes ont évolué de façon indépendante dans les eaux troubles de l'Amazonie ou dans des environnements marins obscurs. Mais ils se sont quand même retrouvés avec la même boîte à outils génétique pour fabriquer un organe générant de l'électricité. Source : Science 27 June2014: Vol. 344 no. 6191 pp. 1522-1525. DOI:10.1126/science.1254432 “Genomic basis for the convergent evolution of electricorgans”
-
Pas mal la comparaison.. En fait, la théorie de Darwin primitive proposait une évolution très lente, par infimes changements étalés dans le temps qui avait l'ingéniosité de proposer une explication mécaniste d'un processus suffisant à expliquer la diversité et les adaptations si avancées des espèces existentes.Depuis beaucoup d'eau a coulé dans le moulin, et les avancées en biologie moléculaire ont permis de confronter les espèces génétiquement afin d'en avoir une comparaison quantitative mesurable. Alors que Darwin se fondait sur une évaluation intuitive du degré de parenté et de resemblance et que la cladistique affinait à peine la méthode de comparaison. Or, les progrès en biologie moléculaire ont permis donc d'établir une base de comparaison quantifiable : les différences génétiques. Comme sur l'image ci-dessus, qui montre la différence génétique du Cytochrome C en pourcentage par espèce. Qui ne conforte pas du tout la théorie gradualiste. Puisqu'aucune forme de transition n'est reprérée dans la comparaison entre différents niveaux de l'arbre phylogénétique. Par exemple, la carpe devrait se trouver plus proche de la grenouille qye de la tortue, ensuite du pigeon, et ensuite du cheval. (Michael Denton) Concrètement, pour que les mutations se produisent en sorte d'assurer un avantage adaptatif, tout en garantissant le maintient à distance constante des différents niveaux de l'arbre phylogénétique, il faut des contraintes statistiquement inexpliquées. Chaque mutation doit être telle que par exemple notre carpe reste à 13-14% de différence génétique de tous les autres phylums supérieurs. Et ce, malgré que le taux de mutation varie d'une espèce à une autre ?!! D'autre part, Motoo Kimura a établi des études statistiques minutieuses entre les différentes espèces et établi que l'évolution suit des processus fondamentalement aléatoires. Autrement dit les mutations sont fondamentalement neutres, et c'est principalement la dérive génétique qui est à la source de la diversité des espèces. En sorte que si la sélection naturelle a une fonction, elle ne semble pas avoir fort contribué dans la variation génétique. Enfin, sur base des données fossiles et avec le manque systématique d'espèces de transitions entre les différents embranchements de l'arbre de l'évolution, rajoutée de la grande invariance des espèces fossiles durant leur période d'existence, Stephen Jay Gould a montré que l'évolution suit manifestement des équilibres ponctués, soit, des modifications rapides étalées sur de très courtes période, en puisant simplement dans la diversité génétique garantie par les mutations au préalable. Sur les dessins ci-dessus, nous voyons un exemple d'espèces considérées comme ayant évolué dans la même lignée. Aucun fossile ne s'intercallant entre ceux-ci. Cela est la règle en termes de macroévolution Par ailleurs, suivant la cladistique, strictement aucun fossile ne peut être présenté comme l'ancêtre direct sans ambïgüité d'une autre espèce fossile ou vivante. En sorte qu'il n'y a quasiment aucun exemple d'évolution graduelle connue : saufs de très rares exceptions très ponctuelles de microévolution.
-
La part de la sélection naturelle dans le processus de l'évolution a été en diminuant à mesure des avancées en génétique. La stabilité de la distance génétique des individus des différents phylums vis-à-vis des phylums supérieurs suivant un schéma typologiste presque parfait aurait sans doute fai palir Darwin. De même, l'évaluation statistique des effets des mutations aussi étonnantes semble par ailleurs conforter la version neutraliste de Motoo Kimura. En sorte que la part de la sélection naturelle, se montre décidément confinée à l'élimination des éléments les plus faibles.. D'autre parts, la diversité génétique précède la disparité et la spéciation confortant la théorie des équilibres ponctuées également invalidants pour la théorie gradualiste.
-
Audace ne signifie pas pertinence, si tu as une réfutation alors tu dois pouvoir la présenter. Autrement, tu ne fais rien avancer. Encore une fois, les effets de la mesure sont pris en considération très minutieusement. Il n'y a pas lieu de les réinjecter après dans les résultats et conclusions, puisqu'elles sont prises en considération au moment de la mise en place du protocole expérimental. On ne peut pas fonder les conclusions sur base d'effets perturbés par l'expérience, et justement on ne se fonde pas sur ce type d'approche. Mais les interférences sont bien observées, de même que la mesure des effets photoélectriques confirmant d'autre part le modèle corpusculaire. Mon système firewall m'interdit d'ouvrir la page. Mais je ne vois pas ce dont il pourait être question autrement. Peux-tu citer le passage qui semble t'interpeler ? Avec un temps imaginaire sans flèche. Elle n'est pas incompréhensible, c'est notre représentation de la nature qui est décalée par rapport à sa vraie nature simplement. On ne peut pas la forcer à coller avec notre représentation simulée et déformante, limitée par nos besoins qui ont conduit à une représentation mentale suffisante à assurer notre survie dans la lutte sélective au fil de l'évolution. Mais éloignée de la nature phénoménologique de notre milieu en dehors de notre représentation mentale par simulation de celui-ci.
-
Il est possible de localiser ton avion filant à Mach5 sur base du son qu'il génère. Il faut juste multiplier les stations de récepteurs tout autours, tenir compte de la variation du niveau des décibels et des propriétés du son émis. Il suffira alors de synchroniser les récepteurs et lancer les logiciels pour calculer la position et la vitesse de l'appareil. C'est cela toute l'ingéniosité de la science : tenir compte des effets de la technique de mesure pour en filtrer les effets jusqu'à obtenir des données épurées des techniques de mesure. Elles le sont jusqu'à preuve du contraire. Et elles sont validées par l'expérimentation. Avec ton raisonement on peut fermer les laboratoires et jeter l'éponge. Il y a les limitations dans la méthode élaborée par Aspect qui se fonde sur une appréhension faible des inégalités tenant compte des contraintes, justement des limites des appareils de mesure. Et puis il y a le formalisme des inégalités de Bell qui sont là. C'est tout. La nature n'est plus intuitive tant à l'échelle cosmique (courbure de l'espace-temps) qu'à l'échelle quantique (inégalités de Heisenberg). Lorsque la mesure se précise, on réalise simplement que nos sens ne nous donnent qu'une version simulée mentalement de notre milieu, qui ne colle plus dès qu'on affine les mesures de façon rigoureuse très au-delà de nos limites sensorielles élaborées dans le processus de l'évolution. Ton attente est condamnée à demeurer une chimère. Un espace réel, euclidien et séparé est incompatible avec les notions d'ordre et de mouvement. La physique est contre-intuitive, mais elle est formelle et confortée par la mesure rigoureuse.
-
Les tests de QI sont élaborés suivant des schémas familiers à certaines cultures. Les personnes de sociétés étrangères à ce mode de raisonnement peuvent donc avoir un résultat au QI faible, mais avoir une très grande intelligence. Si on réorganise alors un test de QI sur le mode de représentations mentales de leurs propres cultures, elles obtienent un meilleur résultat que ceux des cultures occidentales qui ne sont pas familiarisées avec ces autres modes de représentations mentales.
-
Tu parles de recul, je dirais plutot changement. Selon la conjoncture, cette charte peut même être suicidaire dans certains contextes. :)
-
As tu déjà vu une personne n'ayant jamais fait de géométrie se frotter à un test psychotechnique ?
-
Question alors. Est-ce que l'intelligence est prédéterminée génétiquement : attention au racisme.
-
"Je ne suis pas assez riche pour acheter des trucs bhon mhaarchéé." Egalement un proverbe anglais, qui signifie qu'acheter dix trucs jetables bon marché au lieu d'en acheter directement un bon à moindre frais est idiot.
-
Ce topic me fait souvenir mon idée de topic au sujet de l'esprit critique. En effet, l'esprit critique est en réalité un outil logique et ergonomique extraordinaire dont on néglige beaucoup trop le poids. Esprit critique qui booste et optimise par ailleurs le cerveau en en démultipliant les performances. Mais ça c'est encore un autre sujet.
-
De même, tout ce qui est réel n'est pas forcément possible.
-
Toute personne est unique. Je parlais d'aptitude potentielle. L'aptitude potentielle d'un individu dépend de son parcours personnel et des ses motivations et intérêts tout personnels. Sauf à s'y prendre trop tard, il n'y a bien à mes yeux que le manque de motivation suffisante à l'échec d'une tentative soutenue, sauf donc à souffrir d'une infériorité organique : car quoi qu'infimes et rares, elles existent.
-
Penser est un droit naturel. Mais les conventions à plus large échelle ne sont qu'une conséquence des moyens de communication et de ses effets. Alors je me répète encore : même si toute la planète se pliait à la charte des droits de l'homme, cela ne signifierait pas qu'on a atteint une éthique réfutable, et cela ne constitue nullement la démonstration qu'elle est une valeur ultime ou vérifiable. Elle n'a pas plus de garantie de durer que n'importe quel autre système de valeur qui s'imposerait selon une conjoncture socio-anthropologique particulière différente. Il suffit de voir par exemple les Patriot Act aux USA après les attentats du 11 septembre. C'est la conjoncture qui définit les conventions éthiques les plus appropriées, et non l'inverse.
-
Si et seulement si. Tu n'es pas sans savoir que les effets de la prise de mesure sont parfaitement pris en considération lors des expériences. Les chercheurs ne sont pas aussi idiots pour ne pas différencier les effets des appareils de mesure à gommer dans la récolte d'informations. Mais en principe en écrivant cela je ne t'apprends rien de nouveau. Idem, lors de toute expérience, les effets de la mesure sont pris en considération et c'est bien ainsi que fonctionne la science expérimentale. Simplement, le neutron passe par tous les chemins étant fondamentalement sa propre fonction d'onde. D'où la nuance, mais la mesure respective démontre un décallage entre la position du neutron au moment de sa mesure et la détection de son moment magnétique par l'interféromètre de 4cm : tout de même. Mon très cher, tu pense, tu pense, mais tu ne réfute rien du tout. Erreur. Le chaos n'a pas besoin du temps tant qu'il y a des événements. Cela ne touche pas les fondements de la MQ, peut-être qu'elles peuvent entrouvrir un autre regard sur les expériences du type de celle d'Aspect ?
-
Si tu mesure le son d'un avion pour tenter de déterminer la vitesse de l'avion, mieux vaudra procéder par triangulation et tenir compte des conditions atmosphériques. Mais ici, c'est hors sujet. Tu es libre de penser ce que tu veux, mais tant que ton approche n'est pas appuyée par une démonstration réfutable, elle n'a aucune valeur scientifique. Or, la violation des inégalités de Bell démontrent pratiquement que la causalité disparait aux échelles quantiques. Aspect ne soutient pas que les inégalités de Bell sont minimes, il souligne que sa démonstation expérimentale est expressément déterminée par des contraintes rigoureuses en sorte de permettre une confrontation expérimentale aux inégalités de façon réfutabe. Et les résultats sont, jusqu'à preuve du contraire plus que probants. Cette question ne défait pas les démonstrations de la violation des inégalités de Bell. Elle en délimite tout au plus les contours, pour moi pas besoin de variable cachée, c'est une question d'attracteurs de Lorentz ou de théorème central limite simplement. Si notre univers existe, c'est qu'il était statistiquement probable simplement. Cela est juste une spéculation, ou au mieux une attente à démontrer. La seule façon de rendre ces "processus mystérieux" intelligibles est de simplement les traiter comme de l'information. Logique issue, puisque toute mesure n'est qu'une récolte d'informations.
-
Même si la charte UDH était ratifiée à l'échelle mondiale, cela ne serait pas un signe de sa valeur universelle, mais un signe d'efficacité ponctuel relatif à notre époque. Et c'est très loin d'être acquis. Puisque les états l'ayant ratifié et s'y conformant ne dépassent pas en nombre les doigts d'une seule main. C'est bien un tour de force positif, mais entre la théorie et la pratique, il y a la réalité terre-à-terre. Toute loi qui est votée démocratiquement au parlement d'un état est-il représentatif de l'adhésion de tous les citoyens ? La question est donc bien plus ardue que tu ne semble en avoir l'air.
-
Il y a les limites matérielles, sinon, la motivation suffit à condition d'être maintenue jusqu'à l'atteinte du but. Pour le cas des taximen londonien, et le taux de réussites, là aussi, il y a un avant.. La plasticité du cerveau joue un role prépondérant dès le début de sa formation, et jusqu'au décès de l'individu. Si il n'y a pas de problème organique, connu ou non, tout individu est apte à réaliser ce qui a été réalisé par un autre au moins une fois. Mais, parfois, certaines compétences extraordinaires sont la résultante d'un parcours personnel très dense et minutieux, ayant conduit certains individus aux frontières des capacités humaines. Il est clair que n'importe qui ne peut pas par exemple battre tous les records du monde aux jeux olympiques. Comme je l'ai souligné, c'est une question de maintient de la motivation au top, d'une excellente méthode de travail entre des mains de professionnels, et de la pesévérence. Mais le seul moteur incontournable de facto est la motivation. Rien n'est tombé du ciel, et si une chose a été réalisée une fois quelque part par une seule personne, alors, elle est accessible à tout les autres individus. La question centrale restant définitivement la motivation.
-
Très drole tison2feu. On tourne en rond là. Les Droits de l'Homme sont un système de valeurs parmi d'autres, qui se veulent universels, comme d'autres, et plus justes, comme d'autres.. Comment peut-on démontrer que les articles des Droits de l'Homme sont meilleurs que les autres ? Cela est impossible. Car les notions morales ne sont pas des vérités réfutables. J'ai plus haut donné des cas évidents. Prenons le cas de l'avortements justement. Article 1 de la DUDH : "Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité." Selon cet article, il doit être interdit d'interrompre une grossesse. Si nous soutenons que le bébé n'étant pas doué de raison n'a pas lieu de vivre, alors nous devrons aussi permettre de tuer les débiles mentaux, les vieilles personnes soufrant de démence sénile, les personnes en état de coma, ... -- > Sur quel critère objectif évaluons-nous le droit à la vie ? Un bébé diforme peut-il être avorté, alors un adulte diforme peut-il être exécuté aussi ? On voit donc que même avec des lois qui se veulent universelles, sans même recourir à une autre théorie éthique, nous constatons des contradictions inconciliables. Simplement, parceque les valeurs morales ne sont pas des faits réfutables, mais des conventions collectives nécessitant une adhésion volontaire, assurant un rapport avantage-inconvénients favorable dans les relations sociales. Par ailleurs, une société ou le taux de natalité serait très mauvais, l'avortement serait naturellement mal perçu et condamné. Tout comme dans le cas d'une surpopulation et de liberté sexuelle, elle est tolérée.
-
@ jedino. Toute personne normalement constituée et motivée peut réaliser toute chose matériellement possible. Si une personne parvient à réaliser une chose, alors, en principe toute personne en est capable. Même si le degré de réussite ne sera pas identique. Mais il y a encore autre chose, le temps d'effort nécessaire à l'aboutissement, qui est déterminé par le degré de motivation. Or, malgré sa très grande élasticité, le cerveau humain aussi a ses limites. Ainsi, il se module selon les acquis et le parcours individuel. En sorte qu'il s'affine dans un type d'adaptation à mesure des efforts fournis en ce sens, en sorte qu'il se spécialise pour s'adapter au mieux aux attentes des individus. Une étude récente a montré que les cerveaux se spécialisent en fonction des professions : http://www.franceculture.fr/emission-science-publique-notre-metier-faconne-t-il-notre-cerveau-2013-11-29 Or, il n'est par exemple pas possible d'étudier la physique théorique sans une bonne maitrise des mathématiques. Les mathématiques ne peuvent avancer sans les bases de l'arithmétique... Or, tout cet apprentissage nécessite du temps, de la méthode et de l'application. En sorte qu'une personne qui a du retard dans un domaine hors de son domaine de compétences aura une plus grande distance à parcourir, devant remodeler son cerveau et cela nécessitant du temps et de la motivation, parfois, la motivation se dissipe en chemin. Le cerveau évalue la possibilité de cet objectif et plie si il estime que c'est cause perdue.
-
Comme personne ne répond à cette question, je voudrais citer quelques exemples de comportements considérés pathologiques dans certaines sociétés et étant recherchés dans d'autres. Comme la polygynie par exemple. Dans l'Arabie ancienne, le nombre d'épouses d'un male était un signe de noblesse, de fortune et de bonté. Comme cela signifiait en pratique la prise en charge de beaucoup de femmes avec générosité. Or, la polygynie est considérée en Occident à notre époque comme une marque d'injustice, de manque de morale et d'égoisme. Ou comme le droit d'avortement de la femme. Cela est soutenu comme un droit féminin libéral et humain en Occident actuellement, or, c'était considéré comme un meurtre cruel et égoiste il y a à peine quelques générations ici même.
-
@ jedino. Mais non, au contraire on est en plein au coeur du sujet. Puisque la question est l'explication du problème de mémorisation dans l'étude de la philosophie et les issues possibles. Si une personne est motivée, alors elle montrera la concentration requise pour apprendre, la motivation doit néanmoins être personelle, et non pas une fausse-motivation sous l'influence d'autrui. Comme le fait de vouloir resembler à quelqu'un. Si la motivation est personelle, les efforts fournis seront proportionels au degré de motivation, et l'avancement dépendra de la qualité de la méthode d'apprentissage et de l'ingéniosité dans la recherche des moyens les plus efficaces. Ingéniosité elle-même motivée par le désir d'avancer. On ne devient pas ingénieur en biochimie du jour au lendemain, mais à moins de perdre la motivation en chemin, toute personne normalement constituée atteindra son objectif. A condition de rester motivée.
-
P.S. : De même que la complétude de Bohr marie les modèles ondulatoire et corpusculaire pour les accepter tous deux comme validés, la RG et la MQ se complètent : l'une décrivant l'état de l'Univers à l'échelle macroscopique après son émergence, et l'autre sa mécanique microscopique et acausale permettant son émergence. Il n'y a pas de frontère franche entre les deux théories, certaines propriétés quantiques se manifestant dans certaines conditions très particulières à l'échelle macroscopique. Mais là encore, la nature acausale et probabiliste de la MQ explique cette violation ponctuelle tout naturellement. Sans oubler que de façon démontrée par le théorème d'incomplétude de Gödel, nous ne parviendrons jamais à obtenir une théorie non contradictoire.
-
En effet, merci tison2feu pour cette intervention. L'histoire est parsemée de divergences, de convergences, d'avanvées et de retours en arrière. J'ai déjà souligné ailleurs le problèmes du paradoxe de éternité et d'un espace infini dans un autre de mes topics et montré que cela conduirait à la destruction de la physique et des mathématiques rendant tout ordre strictement improbable. Il ne faut pas oublier que c'est pour ses conséquences que le big bang, qui est tout de même découvert par la RG, est questionné et ce précisément pour une seule raison : le fait qu'au-delà des limites de Planck on vire vers des infinis. Ce qui est mathématiquement infalsifiable. Ou inacceptable. D'autre parts, la RG n'a à ce jours jamais été prise en défaut à l'échelle du macroscopique. Par macroscopique, j'entends bien notemment l'atome de mercure inclus... Vouloir contourner la destruction mathématique de la théorie au delà de Planck, ou surgissent une masse et une énergie infinies physiquement inaccepables, certains chercheurs tentent de soutenir l'existence d'un multivers. Mais cela est simplement une aberration. Puisque c'est faire sortir l'infini par la cheminée, pour la rappeler par la porte d'entrée. Or, comme je l'ai plusieurs fois souligné, la RG qui prédit l'émergence du vide aux limites de Planck et sa fluctuation métrique n'est en réalité qu'une théorie très puissante, mais qui se fonde sur les propriétés mécaniques de l'Univers en surface. Après son émergence statistique. Néanmoins, la MQ, elle aussi permet l'émergence probable de l'Univers par effet tunnel. Et elle abolit mathématiquement les notions d'espace, de temps et de causalité. Ainsi, nous détenons bien une démonstration scientifique de l'émergence de l'Univers par effet tunnel depuis rien. Ce qui cloture le problème de l'avant ou de l'extérieur de l'Univers, et permet donc d'éviter les infinis. De même, le fonctionement acausal et probabiliste de la MQ rend intelligible la stabilité des lois et constantes de structure fines de notre Univers que la RG décrit en surface, étant inapte à en déterminer strictement la causalité intégrale : puisque la source est acausale. Et ainsi le théorème d'incomplétude est retrouvée et confortée par l'expérimentation.
-
On comprend ce qui nous intéresse, car la motivation est au coeur de tout apprentissage. Mais pour affiner ses connaissances, leur organisation dans son mental est essentiel. Il faut d'abord tracer comme dans un croquis les grands axes. Ensuite progressivement ajouter les détails et nuances... La mémoire lie les idées entre-elles. Une autre astuce est d'étudier une chose qui nous parait dure dans un environement agréable. Cela conduit le cerveau à émotionellement lier l'objet d'étude au contexte d'apprentissage.