Passiflore

Si la femme perçoit que l'homme fait effectivement le paon comme tu dis, elle ne sera pas séduite; en tout cas pour peu qu'elle ait un tant soit peu de profondeur, comme dirait @hell-spawn et en cela, je suis d'accord avec lui. D'où la nécessité d'être soi-même, tout simplement; ne pas jouer un rôle et ne surtout pas surjouer, être naturel; offrir à l'autre l'image de qui l'on est vraiment, laquelle image plaira... ou pas mais au moins elle sera sincère, honnête.

Soyez confiant, naturel et non constamment sur la défensive, convaincu de l'impossibilité qu'il y ait un semblant de quelque chose pouvant marquer le début d'une histoire possible. Vous ne croyez pas (ou plus) en vous. Ayant perdu vos illusions, ayant connu déboires et échecs, vous ne croyez plus que ce puisse être possible et effectivement, ce ne sera pas possible si vous restez fermé comme vous donnez l'impression de l'être. Laissez les choses se faire tout naturellement, sans rien brusquer; osez quelques phrases inspirées par le lieu de la "rencontre", des phrases qui sonneront vrai et non travaillées et le charme opérera... ou pas mais osez, tentez, soyez acteur de la situation et non passif, craintif, partant du principe que de toute façon ça ne fonctionnera pas; vous partez perdant au lieu d'y croire, c'est cela votre problème me semble-t-il.

Tout ceci semble empreint de faux-semblants, en tout cas dit comme ça; ça manque prodigieusement de spontanéité, de naturel, de sincérité; ça semble trop formel, trop travaillé, trop étudié comme comportement. N'adapte-t-on pas son comportement en fonction de la personne que l'on a face à soi ? C'est bien gentil, bien lisse tout cela, savamment apprêté mais il y manque... ce petit supplément d'âme qui fera toute la différence.

Voilà au moins un homme venant corroborer mes dires, merci ! genre: "et s'il n'en reste qu'un, je serai celui-là !" ?

Peut-être est-ce la sensation que vous vous avez, de n'être qu'un pion parmi tous les autres pions du "jeu", l' "invité de dernière minute", autrement dit: le chien faisant irruption dans un jeu de quilles, en somme et c'est fort dommage pour vous qu'il en soit ainsi mais je ne crois pas que ce soit l'impression de la majorité des hommes; à eux de me contredire si je fais fausse route.

Le visage plus précisément, la profondeur du regard ou... l'absence de profondeur, justement. Sans qu'il y ait forcément ce que l'on appelle "coup de foudre" réciproque, d'ailleurs. L'évidence du "nous deux" peut venir ultérieurement, après un temps de connaissance mutuelle, c'est d'ailleurs ce qui donnera plus de chance de durer au couple, je pense.

Cela se décide et se construit à deux, selon une même vision du couple et de la famille créée ensemble, sinon ce ne seront que d'éphémères amours sans que l'amour n'entre en ligne de compte et donc, sans réel investissement personnel. Que de simples "invités" dans la vie des femmes ? Quelle curieuse façon de concevoir les choses ! Trié sur le volet oui, tout comme l'homme choisira avec le plus grand soin celle qui deviendra sa compagne de vie mais encore faut-il avoir un projet de vie commun sinon on en revient aux amours éphémères dont je parlais plus haut.

Moins intense ??

Le 11ème quoi ?

En ce cas c'est que le gars ne sait pas y faire, ne s'occupe pas correctement de la femme (préliminaires) et ne pense qu'à sa propre jouissance. Ah ça oui, il se plante complètement !!

Donc, selon vous, une personne lumineuse, radieuse, respirant la joie de vivre ne pourrait être une personne "méritante" selon le sens que vous, vous donnez à cette notion ? Je n'ai pas parlé d'une personne extravertie, exagérément exubérante, tapageuse, cela c'est tout autre chose. Et d'ailleurs, que mettez-vous derrière cette notion ? Une discrétion extrême, limite effacement, passer inaperçu car ne suscitant pas l'intérêt ?

Non, ce n'est pas ce que j'ai dit.

Tout dépend de ce que vous entendez par: "être le contraire de ceux-là". Juste le fait de ne pas être un dictateur ? En principe une personne enjouée, irradiant la joie de vivre, radieuse, lumineuse, prônant de belles valeurs, ne devrait pas avoir trop de mal à trouver la personne du sexe opposé lui correspondant. D'ailleurs l'amour viendra à elle sans qu'elle le recherche forcément.

Je m'interroge quand même sur la nature d'un tel "amour".

Je m'interroge sur la qualité d'un tel "amour".

En ce cas, s'agirait-il vraiment d'amour ?

Ce n'est pas qu'il le faut mais mieux vaudrait si l'on veut être aimé-e; si l'on n'a rien d'aimable, on n'attirera pas l'amour.

Joliment dit.

Il me semble essentiel d'oeuvrer en ce sens.

Ce n'est pas ce que j'ai dit. Certains savent faire en sorte d'être heureux et ce, malgré les coups de boutoir de la vie alors que d'autres seront d'éternels insatisfaits, plaintifs de surcroît: "qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ?" qu'on se pose plutôt la question inverse: "que n'a-t-on pas fait ?"

Souviens-toi du lys de Soissons euh... du vase de... non pas du vase, du lys ! Bon bref (salut Pépin !) je m'comprends !

Bizarre, ce ter repetita.

et accepter que l'on puisse être aimé car si on ne s'aime pas soi, on ne comprendra pas que l'on soit aimé et on repoussera l'amour.

Oui j'estime que l'amour se mérite en ce sens que, si on est absolument infecte, imbu de soi-même, égocentrique, seulement préoccupé par sa petite personne et autres défauts de ce genre, il ne faut pas s'étonner de ne pas susciter l'amour.

Ce n'est pas le voisin qui hurlait dont tu avais parlé il y a plusieurs mois de cela ? C'en est un autre ?