Passiflore

Justement, ce sont les réactions que l'on a face à des situations inattendues qui nous aident à parfaire la connaissance de soi. Je commence à me bien connaître, je sais ce qui va m'émouvoir, susciter mon agacement ou ma colère ou me faire réagir, je connais bien les émotions qui m'animent, mes points forts et mes faiblesses, mes qualités et mes défauts, je sais ce que je veux et ce que je ne veux pas, je sais les fontaines dont je ne boirai jamais l'eau mais j'ai parfois des réactions qui me surprennent. J'ai pleinement conscience que j'ai encore des tas de choses à apprendre sur moi-même. Il me faudra toute ma vie pour avoir une idée assez précise de qui je suis.

Tout à fait d'accord ! Un jour, alors que j'arrivais en voiture devant l'école de mes enfants, un pitchoune a surgi d'entre deux voitures en stationnement (impossible de le voir vu sa petite taille) !!! Je roulais fort heureusement en seconde et j'ai pilé, l'évitant in extremis... Si je l'avais heurté, je n'aurais pas supporté de n'avoir pu l'éviter......

Jamais je ne me pardonnerais si j'étais responsable de la mort d'un enfant (ou de qui que ce soit d'ailleurs) et j'aurais la décence de ne pas chercher à diminuer ma punition, au contraire. De toute façon ma vie ne serait plus jamais la même, JE ne serais plus la même....

Voilà, c'est tout à fait mon avis ! Si je dormais chez quelqu'un, je ne me permettrais pas de me lever tard dans la matinée et de me servir comme si j'étais chez moi.

Cela s'apparente au protestantisme, oui mais tout dépend des communautés évangéliques car par exemple les pentecôtistes entrant en transes cela me pose problème, je ne puis adhérer à ce genre de pratique. Pour avoir eu l'occasion de côtoyer des évangélistes par le passé, je n'ai aimé ni leur esprit sectaire ni leur façon de se noyer dans un flot de paroles (contrairement à ce qu'a dit je Christ Lorsqu'Il a enseigné LA prière à adresser au Père: "ne multipliez pas les vaines paroles, le Père sait ce dont vous avez besoin"). Certains protestants pratiquent le carême (en commémoration des 40 jours que Jésus-Christ passa au désert) mais pas tous, cela n'étant pas demandé de faire dans l'Enseignement du Christ, pas plus que la commémoration de la Divine Naissance (la Nativité, autrement dit Noël) d'ailleurs.

Il faut vraiment bien choisir les personnes avec qui l'on partira en vacances car ça peut vite virer à l'exaspération si tous les matins, c'est le même scénario ! Un matin de temps en temps, pas de problème mais si tous les matins on voit émerger ses amis à l'heure du repas et que l'on se tape tout le boulot, normal que ça pète !

Ah non, moi je laisse dormir qui a besoin de dormir ! Je ne vois pas pourquoi, sous prétexte que je suis réveillée avant, j'irai réveiller ceux qui dorment encore !

CLF c'est Clermont Ferrand, c'est ça ? Ce sont les Églises évangéliques qui sont en plein essor, d'après ce que j'ai entendu, aux États-Unis comme en France.

Rire, tu es sérieux ? Tu crois vraiment que Dieu apprécie tout cela (à part les cantiques chantés pour Lui) ?

Au commencement il n'y avait qu'une seule Église du Christ et il aurait été bon et bien qu'il en soit toujours ainsi seulement voilà, des religieux peu scrupuleux ont détourné le Message pour servir leurs propres intérêts, rajoutant des cultes et autres traditions n'ayant plus grand chose à voir avec l'Enseignement du Christ; les scissions devinrent une nécessité. C'est fort dommage mais il en est ainsi. Quel que soit le nombre d'Églises et de communautés chrétiennes, Dieu connaît Ses enfants.

Être responsable du décès de mon enfant, c'est une chose que je n'aurais pu me pardonner... Je me souviens lorsque j'allais chercher mes enfants à l'école, une mère venait chercher les siens en poussant une poussette dans laquelle était un garçon fortement handicapé. Une "bonne" âme m'expliqua ce qui s'était passé (alors que je ne lui demandais rien, soit dit en passant): le garçonnet était dans son bain et sa mère s'est éloignée pour répondre au téléphone (à ne surtout jamais faire, on le sait pourtant qu'il ne faut jamais laisser un petit enfant sans surveillance quand il est dans son bain !!) L'enfant a glissé, a failli se noyer, a été sauvé in extremis mais ayant été privé d'oxygène quelques minutes, il est resté. lourdement handicapé... Jamais je ne me le serais pardonné...

Et moi je te redis que tu me connais bien mal car si tu me connaissais, tu saurais que cela m'est impossible de n'en avoir rien à pét'... à fout'.. de m'en contreficher quoi !

Ou au nom de ses principes (il est vrai que si l'on a des convictions religieuses, c'est encore pire !) et quand on a dérogé à l'un d'entre eux, il est bien difficile de se pardonner. Tu me connais bien mal !

Quand on prend conscience qu'on a peiné ou blessé alors que telle n'était pas son intention, on s'en veut et l'on présente ses sincères excuses. Oh que je n'aime pas peiner, ou blesser et que je serais malheureuse si une personne que j'aime et estime refusait de me pardonner !! Je ne dois pas être très claire dans mes explications, j'ai l'impression.

Lorsque l'on cherche à nuire volontairement à une personne on n'est pas du tout dans une démarche de demande de pardon, ce me semble évident; on s'octroie le droit de nuire à autrui sans se soucier aucunement des conséquences et sans que la souffrance de la personne que l'on maltraite ou blesse ne nous émeuve. Une personne malveillante n'est pas habitée par un état d'esprit lui faisant se dire que ce qu'elle fait est répréhensible, voire condamnable. Comme tu dis, elle n'a aucun remords.

Au risque de te surprendre, je suis assez d'accord avec ce que tu exprimes là.

Cette question ne m'est pas adressée mais je me permets d'apporter ma réponse. Volontairement non, je ne le ferai pas mais involontairement, si cela arrivait et que le proche ou l'ami refusait de me pardonner je me connais, je ne me pardonnerais pas non plus et ce, bien que cela aurait été involontaire de ma part. Le proche ou l'ami serait blessé au point de ne pas me pardonner mais moi je me pardonnerais ? Certainement pas !

Entreprise difficile, voire insurmontable que de réussir à se pardonner à soi-même; il faut assumer ses erreurs, parfois en payer le prix.

Lorsque l'on fait par exemple quelque chose contraire à ses principes.

Plus facile d'oublier une offense que de pardonner à son offenseur ? Pas évident du tout, selon moi; tout dépend de la gravité de l'offense, certes. On peut être parvenu à pardonner à son offenseur mais quant à réussir à "effacer" l'offense de sa mémoire, c'est une autre paire de manches. C'est encore plus difficile de se pardonner à soi-même, je le pense également.

On ne se demande pas pardon à soi-même, on ne se pardonne juste pas d'avoir fait ce que l'on regrette amèrement avoir fait. Bien sûr qu'il faut assumer ses erreurs. On est assez d'accord, en fait car c'est ce que moi aussi je fais quand je prends conscience que j'ai involontairement peiné quelqu'un. Je suis très très loin d'être sans défauts et j'ai aussi ma part d'ombre.

Oui, j'en parle en connaissance de cause. Il y a certaines chose que j'ai faites et que je ne parviens pas à me pardonner. D'ailleurs je n'essaie même pas, me pensant inexcusable...

On ne parle pas de la même chose. Je parlais quant à moi de la notion de se pardonner à soi-même (et de la difficulté d'y parvenir) des erreurs que l'on a commises, lesquelles erreurs n'impliquant personne d'autre que soi-même.

Tout dépend de ce dont il s'agit, si l'on a soi offensé quelqu'un ou si l'on parvient (ou pas) à se pardonner les erreurs que l'on a commises ne concernant donc que soi-même.

On ne pense vraiment pas à cela (se rassurer sur sa bonté) lorsque l'on fait de son mieux, pour son bien-être et sa sérénité à soi, pour pardonner des offenses (depuis le début je parle d'offenses, non de choses dérisoires) subies.