Salut,
j'ai besoin de réagir à ça...
"La liberté ne dépend pas seulement de ce qu'autorise ou n'autorise pas la Loi ou l’État."
Effectivement, ne penses tu pas que la liberté est avant tout une question de conscience?
Et donc comment peux tu consciemment accepter et trouver normal que des gens meurent de froid l'hiver parce qu'ils n'ont soit pas de logement soit qu'il n'est pas assez décent pour y vivre convenablement? Comment peux tu accepter que les loyers, la bouffe, les médicaments, l'essence... tout ce qui est nécessaire augmente et pas les salaires? Je n'appelle pas ça du respect!
Et qui ne dit mot consent...
L'argument de l'insécurité est particulièrement malsain je trouve. Pourquoi l'insécurité? Parce que des gens se rebellent car ils ne peuvent pas vivre dans de telles situations, parce que trouver un boulot est une vraie misère, parce que les cités sont pourries, parce que payer son loyer devient de plus en plus compliqué, parce qu'on est en droit de considérer qu'on se fait baiser et que ça, on est pas obligé de l'accepter! Je dirais plutôt que c'est un devoir de refuser de se faire avoir, de ne pas se faire respecter.
Et je n'ai pas encore peur de marcher dans la rue ou de me faire agresser à chaque instant, insécurité permanente est peut être un chouillat exagéré.
Si la police s'occupaient des "voyous" comme tu le penses, on ne serait plus obligé d'aller en manif, on galérerait moins pour bouffer et on serait pas constamment en train de se demander comment on va faire pour payer tel ou tel truc!
Il faudrait pas se tromper de combat et rendre à César ce qui lui appartient, les petits "voyous" du peuple sont des chatons à côté des horreurs que commettent les chefs d'Etats et autres dirigeants.
Alors on peut effectivement penser que tout péter dans les rues n'est pas la solution adéquat. A tous ceux qui sont contre de mettre d'autres moyens en place alors.
Quant à la liberté qui est assez bien respectée en France, je dirais simplement qu'il faudrait peut être juste penser aux puces, aux GPS qui indiquent à chaque instant où nous sommes (enfin où vous êtes en l’occurrence), à tout ce qu'il devient impossible de faire sans ordinateur et sans internet...
Alors effectivement on est pas à Alep mais on est pas chez les bisounours non plus.