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Tout ce qui a été posté par Noisettes
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Et les soucis d'ordre financiers ? Et la peur d'une femme, ou un couple, à cause d'un passé médical difficile, de se voir retirer cet enfant à la naissance ? Sans oublier un passif familial lourd qui peut aussi justifier un retrait, même temporaire, d'un enfant à ses parents ? Deux raisons qui peuvent expliquer le choix d'un avortement que celui de ce voir retirer son enfant parce qu'on aura du mal a subvenir à ses besoins.
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Je crois que Gaspard, qui n'est pas encore là, aura école à la maison et une vie sociale dans les deux ou trois clubs d'activité qu'il aura choisi. (Je changerai d'avis quand l'école fonctionnera de nouveau correctement ET pour l'intérêt des enfants).
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Ne n'inquiète pas, je commence à connaître par cœur ce roman à force de le lire. Mais l'histoire est beaucoup divertissante.
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Bon, je crois que je vais relire Les liaisons dangereuses, ça me passera le temps.
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Faut croire qu'il n'y a pas de chose plus importante que la vie privée de notre Président... Et puis, il n'est pas le premier à avoir eu des maîtresses au cours de son mandat. Seulement lui, c'est fait attrapé par la presse poubelle.
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On n'a pas à assumer quelque chose relevant du passé. Il faut comprendre le contexte et les valeurs de l'époque par l'analyser et l'explication des événements. Les événements passés ne DOIVENT SURTOUT PAS être analysés avec notre grille de valeurs morales actuelles car cela n'a pas le moindre sens.
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Parents, n'érigez pas vos enfants en roi
Noisettes a répondu à un(e) sujet de Poupounette62 dans Education et Famille
Là, il y a des choses qui dépassent les bornes et je trouve que l'attaque contre Capitan est injustifiée. Je trouve que l'auteur du sujet est pour le moins condescendant avec elle. Ce n'est pas parce qu'elle n'a que 19 ans qu'elle doit être prise de haut. -
Parents, n'érigez pas vos enfants en roi
Noisettes a répondu à un(e) sujet de Poupounette62 dans Education et Famille
Si mes profs s'étaient remise en question au lycée et avaient compris un peu soit-il que j'étais inadaptée au système, je n'aurait pas perdus cinq ans au lycée (dont deux années pour des prunes). Ensuite, élèves et enseignants doivent se remettre en cause pour pouvoir avancer et de pas être braqué. A propos, est-tu dans un établissement scolaire difficile ? -
Pour l'adoption après un accouchement sous X, la souffrance est réelle chez ces enfants. Mais cela, beaucoup de pro-vie refusent de le voir.
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Je crois que le témoignage de la grand-mère de la meilleure amie sur la question peut être intéressant. Elle était médecin qui se battait plus pour accès à la contraception qu'à l'avortement. Mais elle a vue des patientes arrivées, après avoir pratiqué un avortement clandestin ayant mal tourner, car elles étaient épuisées d'être enceintes tous les 18 ou 24 mois. Pour certaines d'entre, les fortes hémorragies issus de ces avortements leur ont coûter la vie.
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La démarche d'une IMG (Interruption Médicale de Grossesse) est différente d'une IVG (Interruption Volontaire de Grossesse). Dans le cas d'une IMG, la raison médicale est clairement notifiée, dans le cas de très graves malformations du fœtus ou de sa non-fiabilité. La santé de la mère peut également être en jeu. Dans le cas d'une IVG, c'est la femme qui décide d'interrompre sa grossesse pour différentes raisons.
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Non l'IMG n'est pas une IVG. Dans le cas d'une IMG (Interruption Médicale de grossesse), la santé de la mère est soit en jeu, soit le fœtus n'est pas/plus viable pouvant avoir lieu à tout moment au cours de la grossesse. L'IVG, qui est une Interruption Volontaire de Grossesse, doit se pratiquer au cours des 12 (ou 14 semaines) premières de grossesse. Celle-ci peut s'expliquer par plusieurs choses et pour sortir certaines âneries, tu n'as jamais côtoyé des femmes ayant subis une IMG ou IVG .
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Mais que vient foutre la question de l'eugénisme et de l'IMG dans une débat sur l'IVG ? Faut arrêter certains délires, là.
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Si on parle d'eugénisme sur un débat portant sur l'IVG, je vais aller revoir Bienvenu à Gattaca
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Quand est-ce que les anti-avortements comprendront qu'un avortement est loin d'être un geste anodin pour la femme qui le subit ? Plusieurs choses conduisent une femme à l'avortement. Pour ce qui est des handicaps lourds, il faudrait que la société et l’État s'engage plus envers ces personnes dans les infrastructures et leur accompagnement.
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Pour qu'il y ai rechute, il aurait fallut qu'il ait déjà un suivie. Sauf que pendant 20 ans, je me suis baladée avec une maladie que personne (et en tête les professionnels médicaux et sociaux qui m'ont suivis) ne voulait voir car dans les années 90, il était inconcevable qu'un enfant fasse une dépression. Et pourtant. Je me suis battue contre cette maladie sans le savoir et sans que personne le sache. Si j'ai explosé cet été, c'est parce que je ne pouvais plus faire face à ma situation financière et matérielle difficile (en plus d'autres problèmes), et c'est à ce moment là que le diagnostique a été posé. Je suis une battante et je me suis toujours battue seule, mais il y a un moment, quand on ne peut plus compter sur soi (surtout quand on sait qu'on ne peut pas compter sur les autres), tout craque. Et c'est ce qui m'est arrivé. Mais le problème, c'est que je me suis construite avec cette maladie et mon rapport au monde est en grand partie du à cela et il y a beaucoup de choses qu'on ne retirera pas de la tête, et en particulier sur une branche du corps médical et social.
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Les médecins n'ont rien fait pendant 20 ans. C'est moi, avec mes moyens, qui me suis battue toute seule pour ce que cette foutue maladie ne me bouffe pas, mais elle eu, partiellement cet été, raison de mes forces. Je suis une battante et je ne suis pas du genre à m'abattre car j'ai un fort tempérament, ce qui m'a permis de ne pas sombrer pendant des années, bien que je me battais quotidiennement contre la maladie Et mon arrivée ici est l'une des conséquences de cette maladie alors que je l'ignorais quand je me suis inscrite. Le diagnostique a été confirmé en septembre 2013 et mon arrivée ici remonte à mai 2010.
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Il a fallut 20 ans avant qu'on me diagnostique cette foutue dépression, qui était à la base une dépression infantile qu'on n'a jamais voulu voir. Et j'ai du me construire avec jusqu'au jour où je n'ai pu faire face et on a encore trouver de me reprocher mon état.
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Entre 7 et 9 ans, j'ai croisé au moins 9 psys (psychologues et pédopsychiatres confondus) et pour eux, non seulement j'étais une affabulatrice car ce que je vivais dans mon environnement familiale était inimaginable pour eux et que mes tentatives d'auto-mutilation aux poignets (je serrais très forts mes élastiques autour de mes poignets) étaient un moyen de faire mon intéressante. Je passais juste pour une enfant très capricieuse alors que j'avais un véritable mal-être que le père de ma meilleure amie avait compris la chose, mais j'étais pas formé pour y faire face. Enfant, j'étais très loin d'être hypersensible, au contraire, j'étais une révoltée car aucun professionnel ne voulait écouter ce que j'avais à dire. Et quand je disais des choses, on me rétorquait que cela n'était pas possible.
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Il s'avère que je suis en dépression depuis que j'ai l'âge de huit ans et que tout le monde est passé à côté, à commencer par le corps médical qui estimait qu'un enfant ne peut pas faire de dépression alors que je faisais déprime sur déprime et que personne ne voulait croire ce que je disais. Et le corps social car j'ai été suivie par les services sociaux qui refusaient de croire ce que je vivais au quotidien car pour eux, cela était impensable. J'ai très, très vite compris que je ne pouvais compter sur personne que sur moi-même. Et le jour où j'ai réalisé que je ne pouvais plus compter sur moi car je ne pouvais plus faire face aux problèmes financiers et matériels que je connais depuis quelques années, j'ai pétè un câble et ça a été violent.
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Le suicide, je sais très bien ce que c'est pour l'avoir vécue à plusieurs reprises. Et pour cela, je ne remercie pas le corps médical et social.
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Des tentatives de suicides sont des appels au secours que beaucoup de comprennent pas du premier coup.
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Les anti-dépresseurs sont utiles pour des personnes souffrant de dépression, et non pas de suicide. Et j'ai mon avis sur le corps médical sur la question psychologique et psychiatrique. Ma meilleure amie a réussis son suicide à la 5e tentative. Et elle n'avait aucun problème physiologique, juste avoir subit un viol qu'elle n'a pu surmonter. Entre les psychologues qui n'ont pas été capables de prendre en compte son mal-être et une grande partie des gens qui estimaient qu'elle était responsable de ce qu'il lui était arrivé, son choix a été fait : en finir avec la vie. Pourtant, c'est quelqu'un qui adorait la vie.
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Un personne qui tente de mettre fin à ses jours n'est pas victime d'un dysfonctionnement physiologique, mais d'un traumatisme que rien ni personne ne peut soulager et qui préfère en finir que de souffrir inutilement.
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Est-ce que Loana a fait appel à la presse pour mentionner sa dernière tentative de suicide ? Ensuite, la téléréalité s'amuse à mettre en lumière des personnes déjà fragiles (ce qui était déjà le cas de Loana à l'époque) pour les hisser en haut de l'affiche avant de les jeter comme des kleenex. Et quant on fait des tentatives de suicides, c'est le signe d'un mal très profond que rien ne peut faire passer.