miq75

Rêver de modeler son corps par le sport, c'est un excès. De l'époque ou je faisais de la compétition, 2h d'entrainement tout les deux jours (donc 3x par semaine) plus les WE en compétition, c'est pas loin de l'excès. J'ai personnellement à mes débuts flingué ma souplesse en me musclant trop vite, à raison de 2h sur glace par jours pendant un an, ça c'était franchement de l'excès. Maintenant je ne fais plus qu'un entrainement fixe par semaine, et j'aimerai en faire 2 (ou 3) mais je ne peut pas (pas le temps), alors quand j'ai l'occasion de faire du sport, même moins violent, je la prends. Ça, ce n'est pas de l'excès.

Oh, ça me dérange pas que certains le fasse. C'est juste que j'en comprends pas l'intérêt. Pas plus que de courir derrière un ballon ou de pédaler pour la performance d'ailleurs. Qu'un sportif soit musclé parce que la pratique et le partage de sa passion l'a amené à être musclé, oui. Qu'un sportif soit musclé pour le plaisir d'être musclé, tout seul dans son coin, ben ça me dépasse. Effectivement, l'intérêt du sport est de procurer du plaisir, mais je préfère largement les sports spectacles, où on fait passer de l'émotion, ce qui procure du plaisir à un public, ou il y a un échange. Avoir comme public une machine ou ne faire du sport que pour la performance ou l'exploit je vois pas trop en quoi ça procure du plaisir. Et accessoirement trop de sport n'est absolument pas bon pour la santé, j'ai vu trop de sportifs intensifs déglingués à 15 ans pour croire que le sport ne fait que du bien. Et typiquement, la photo que tu montre en première page, c'est déjà la limite à partir de laquelle je trouve qu'on tombe dans un certain excès.

Ben je vois pas trop quel plaisir il peut y avoir à pousser difficilement une machine de manière répétitive tout seul dans son coin... C'est à peu près aussi gratifiant que de travailler sur une chaine de production, dans ce cas (waw, mon rêve !). Alors que redécouvrir chaque jour un paysage qui change en permanence, ça le comprends.

Voilà, c'est parfaitement mon point de vue aussi. C'est exactement pareil que faire du footing sur une machine juste pour savoir qu'on peut courir longtemps, par exemple, alors que je comprends celui qui fait du footing pour le plaisir de se promener.

Ben, quand la loi devient amorale et au risque d'y perdre des plumes, moi j'ai tendance à penser que c'est parfois la morale qu'on doit suivre... La loi n'est pas au dessus de la morale, même si c'est en vertu d'elle qu'on sanctionne. C'est tout le problème des résistants : Quand la loi devient inique (par exemple: dénonce ton voisin parce qu'il est homosexuel) faut-il la suivre au mépris de la morale (le dénoncer, le laisser se faire capturer) ? Ou faut-il y résister (le cacher pour le protéger d'un jugement arbitraire, au risque de se faire embarquer soi-même) en espérant que la loi passera, que l'avenir jugera qu'on a eu raison et qu'on sera passé pendant ce laps de temps au travers de la justice ? Dans toute guerre il faut choisir son camp, et gare à celui qui choisi celui des perdants, parce que la morale et la loi des uns n'est pas celle des autres et que seul ceux qui gagnent restent pour juger...

Parce que c'est un des rares endroits ou la société laisse encore aux individus n'ayant pas les qualités pour briller ailleurs la possibilité d'exprimer leur agressivité. L'homme moderne doit être polissé, calme, doux, intelligent, gentil, raisonnable, etc... et la part d'agressivité qui est naturelle à l'homme n'a plus sa place dans notre société, sauf aux hautes sphères de la compétition (sportive ou financière). Et comme tout le monde ne peut pas être grand sportif ni financier de renom, et que les autres endroits ou s'exprimaient l'agressivité (comme la route) sont réglementés et contrôlés de plus en plus strictement, ça sert d'exutoire à une certaine population.

Quand j'étais petit, ma mère m'a dit que le bonheur était la clé de la vie. À l'école, quand on m'a demandé d'écrire ce que je voulais être plus tard, j'ai répondu "heureux". Ils m'ont dit que je n'avais pas compris la question, je leur ai répondu qu'ils n'avaient pas compris la vie. John Lennon

Et ils savent faire la grimace quand ce sont des singes, aussi, n'oubliez pas...

Peu Original Et Sans Intérêt Entièrement.

Petite Ode Évidente Sans Imagination... Effrayant !

Poésies, On Est Si Imbus Encore...

Mais on est bien loin du fil initial.

Et bien, mois je dirais que si Wikipedia ne l'est pas, google (le moteur de recherche) l'est, oui. Il crée bien une information, celle d'où est ce que tu cherches. Et cette information n'as pas été préparée, sélectionnée ni mise en forme par un humain. Elle a bien été produite par une machine. Autant que l'intelligence humaine est dépendante (de celle) des autres. La dépendance n'est pas antinomique avec l'intelligence. Sans inventer un nouveau style de dessin, il crée. Ce qu'il crée, c'est son choix d'associer tel ou tel élément. Dans le genre j'avais entendu parler durant mes séjours dans les labos "d'IA batteuse de jazz", qui créait en live un accompagnement à la batterie pour les musiciens de Jazz et qui selon ces musiciens était douée.Un autre exemple ou l'IA a dépassée l'homme, au niveau création d'information, c'est les fins de parties du jeu d'échec. Avant que les machines ne battent les humains à ce jeu, des tables de fins de partie ont été créées, pour savoir par exemple que un roi face à un cheval et 2 pions était perdant en fin de partie. Ces tables étaient le fruit de la réflexion par les meilleurs joueurs mondiaux pendant des décennies et permettaient en fin de parties lors des tournois de savoir qui était le gagnant sans jouer les derniers coups. Et bien ces tables ont été reprises par une IA. Et elle les a corrigées. C'est à dire que là ou tous les meilleurs joueurs mondiaux disait avec ça contre ça j'ai gagné la partie, elle leur a prouvé que non, c'était un nul, ou elle qui gagnait. Et le pire, c'est que même en analysant comment l'IA jouait, les joueurs humains n'ont sur certains cas pas réussis à comprendre ni à reproduire les coups menant au même résultat que l'IA. Depuis, ce sont les tables corrigées qui sont utilisées en tournois. Sur ça on est bien d'accord. Dans les exemple cité comme les fins de parties au échecs, il y a une part de calcul brut, et la machine n'a pas conscience de calculer, ni aucune idée de ce qu'est le jeu d'échecs. Elle n'a qu'une forme de l'intelligence, c'est à dire la capacité de création d'informations, mais pas la conscience de soi. La pensée est un niveau différent de l'intelligence. Cela dit, je ne miserais pas sur le fait qu'aucune IA n'est capable de multiples niveaux d'analyse dont l'un intégrerait une forme de conscience de soi. Une machine apprenant à se déplacer et faisant appel pour cela a des mécanismes cognitifs (c'est à dire guidés par une analyse, une projection des possibles avenirs immédiats, à opposer aux réactifs, de l'ordre du réflexe) va déjà commencer à nécessiter une couche au dessus de la couche réactive, couche qui va porter une forme de conscience de soit, dans le cas cité au moins en tant qu'objet représentant un volume, pour s'intégrer dans son calcul. C'est déjà de l'abstraction et une forme de conscience, mais elle est limitée au domaine de compétence de l'IA. Tu ne peut pas prouver que la vie est nécessaire à l'intelligence, pas plus que tu ne peut nier que le cerveau, support (unique selon certains paradigmes purement physiques) de la pensée ne soit rien d'autre qu'une machine. Extrêmement complexe, et bien plus que tout ce qu'on fait actuellement en IA, mais purement mécanico-chimique quand même.Non, la bonne et seule raison à mon sens qui fasse que la meilleure des IA actuellement ne soit encore qu'une pâle copie (mais une copie quand même, capable d'intelligence) de notre cerveau, c'est la variété du champ d'application de ces IA qui est limitée (génération de texte, compréhension de texte, traduction, déplacement dans l'espace, analyse de l'espace, ordonnancement, tri, génération sonore de paroles, optimisation, tactique, exploration, analyse mélodique, traitement et stockage de la connaissance, etc...). Actuellement, 1 IA = 1 champ d'application, 2 au grand maximum (on est dans les balbutiements de cette multiplicité de champs). Le jour ou on aura les moyens techniques (volume de données, temps de traitement, et interopérabilité des champs) de développer sur la même machine tous le champs d'application et la représentation qui les lie, on aura un cerveau positronique (merci M. Asimov pour le nom) et on ne pourra plus distinguer l'intelligence issue de cette machine de celle issue de l'homme (merci M. Turing pour l'idée du test et pour la machine), sauf peut-être à l'existence de l'âme près.

ben, si t'étais épilée, tu serais techniquement pas à poils...

Bien dit !

Oui, mais ce qui m'a fait réagir, bien qu'au demeurant étant sans grande importance, c'est que tant qu'à faire une nouvelle catégorie, moi j'aurais plutôt classé ça comme jeu de société/jeu de plateau, par opposition aux autres jeux de ton sujet qui sont des jeux vidéos. S'attacher au support, alors qu'il y a des jeux vidéos sur navigateurs...

Mais point trop n'en faut, et le lait de vache n'est pas adapté pour l'homme adulte.

C'est via une applet java, qui peut certes être lancée dans un navigateur sur la page du site mais aussi en standalone directement de ton bureau. Moi je n'utilise pas le navigateur.

Heu, kgs, c'est un serveur de go, y'a pas besoin d'un navigateur pour y jouer, juste de java.

heu... des ébats aussi... Je suis déjà dehors

Malheureusement, elle est encore tabou pour grand nombre de personnes, tout comme la sexualité l'est. Y'a qu'à lire les réactions de certains pour le voir (ici et notamment sur un sujet à propos de l'allaitement dans les lieux publics). Ça n'empêche pas au demeurant qu'elles soient utilisées à outrance par d'autres, ni les réactions d'opprobres pour raisons morales d'un autre temps à ces utilisations. Que la femme comme l'homme se soit réapproprié son corps est plutôt une bonne chose, vis à vis de la pression morale de l'époque, c'est indéniable. Et ça on est bien d'accord, la manière dont la publicité/consumérisme/merchandising ont repris ces mécanismes libérateurs à certaines conséquences déplorables. Pour autant, réclamer à grands cris un retour à la pudeur, comme l'a fait l'auteur de ce topic, est un peu exagéré aussi. Ce n'est pas la pudeur, qui manque aux publicitaires/objetisateurs du corps, c'est juste la retenue. Mais comme on est dans une société de surconsommation et d'argent roi, c'est malheureusement pas gagné.