Aller au contenu

Feuille

Membre
  • Compteur de contenus

    10 893
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    3

Tout ce qui a été posté par Feuille

  1. 'faudra m'expliquer comment vous passez de "cette théorie explique pourquoi certaines personnes feraient n'importe quoi" à "cette théorie est dangereuse car elle rend acceptable le fait de faire n'importe quoi".
  2. Essaie de comprendre que les mots EXPLICATION et EXCUSE sont DIFFERENTS. Ce n'est pas parce qu'on essaie de comprendre un comportement amoral qu'on le justifie...
  3. Je ne souhaite pas interdire l'avortement... je souhaite qu'on puisse faire en sorte qu'aucune femme n'ait plus besoin d'y avoir recours. Ce qui est différent. Pour moi, ça passe par davantage de formation en amont, et davantage d'alternatives en aval. 200 000 ivg par an en France aujourd'hui, vous ne trouvez pas que cela fait beaucoup ? @Canonas : et l'avortement, il n'a pas de conséquences psychologiques désastreuses, c'est forcément tout beau tout rose tout magique comme solution ? Y'a pas de solution parfaite, de solution magique, et je ne vois pas en quoi ce serait insultant de présenter l'ensemble des solution envisageables. Ce serait mal de ne pas inciter une femme à avorter ?
  4. Si on ne le propose pas, comment peuvent-elle savoir que c'est possible, ou qu'on peut les aider pour cette démarche ? Ne pas influencer, pour moi, c'est présenter toutes les solutions et laisser la personne choisir, pas en taire certaines.
  5. On peut abandonner un enfant déjà né sans le tuer. On ne peut pas se séparer du foetus qu'on porte sans que cela entraîne sa mort. Elle est là, la différence.
  6. Non. Expliquer : faire comprendre Excuser : disculper, pardonner (Source : mon Larousse) Si vous ne comprenez pas la nuance, je vous plains.
  7. Fuel4life, je sais que c'est complexe. Mais ce n'est pas parce que le monde est moche que je vais revoir mon idéal à la baisse, ou que cela va changer mon ressenti de la situation. J'essaie de donner des exemples positifs pour faire contrepoids... parce qu'on les entend rarement. Et qu'il y aura toujours des personnes pour rappeler ceux qui sont négatifs. Pour ce qui est de l'img, très franchement, je pense que tenir mon enfant dans ses bras, lui donner de l'amour,même peu de temps, m'aiderait plus à faire mon deuil qu'interrompre brutalement une grossesse. Et puis, perdre son enfant jeune, ou avoir un enfant lourdement handicapé, cela peut arriver alors que rien ne le laissait présager pendant la grossesse... mais que l'accouchement, pour une raison X ou Y, ne se passe pas comme prévu. Je conçois qu'on ne partage pas mon avis voire qu'on le trouve plus que curieux, mais je me dis qu'il peut servir à éclairer mes propos. @Sylareen : je conçois parfaitement qu'on refuse de voir grandir, d'élever l'enfant de son agresseur. Une alternative pourrait être de mener la grossesse jusqu'au bout puis de confier l'enfant à une famille aimante via l'adoption. 'fin cela demanderait, à mon sens, de revoir la manière dont l'adoption se fait en France. Fuel4life : j'me permets de répondre à la question que tu poses à Baillousque : cette jeune fille, je l'orienterais vers une assistante sociale, ou une association, histoire qu'on puisse lui proposer une solution de prise en charge de sa grossesse, voire pour l'aider à élever son enfant (si elle souhaite lui donner la vie sans passer la main ensuite). Tout en continuant ses études. Bref, l'amener à quelqu'un puisse lui proposer différentes solutions ET l'accompagner quelle que soit sa décision... quand bien même cette décision serait l'avortement. Si cette situation est malheureusement très classique de nos jours, je trouve révoltante cette attitude des parents. Dans cette situation, si ce n'était pas ma fille, j'aurais tendance à lui conseiller de confier son enfant à l'adoption ; si c'était ma fille, à lui proposer de l'aide pour élever son enfant (et à culpabiliser parce que j'aurais merdé quelque part dans son éducation pour qu'elle prenne un risque pareil :D ). Et -toujours dans le cas de ma fille- à être avec elle quelle que soit sa décision au final. Sinon, pour ma part, j'avoue considérer l'utérus artificiel davantage du point de vue de celui qui est dedans, je suis préoccupée par les droits de l'enfant (même si, avant la naissance, y'a pas égalité) que par le "droit à l'enfant". Plus dans le cadre de l'adoption d'un foetus, donc, que dans celui de la création et du développement d'embryons génétiquement issus des parents adoptifs. :) Tiens, d'ailleurs, avec un utérus artificiel, faudra-t-il considéré que l'enfant est né à partir du moment où il est sorti du ventre de la femme, comme s'il était en couveuse ? Ou à partir de celui où il serait à terme ? (C'est une vraie question, en fait ) Et puis, il y a une situation, nettement moins courante, mais qui m'a beaucoup dérangée quand je l'ai entendue... une femme qui, après après un long parcours en pma, était enfin enceinte, mais a choisi d'avorter (je ne parle pas d'img, simplement d'ivg). Pas parce que c'était une fille alors qu'ils voulaient un garçon (oui, ça existe aussi). Non, juste parce que finalement... je ne sais pas. Et là, j'avoue ne vraiment pas comprendre. Si quelqu'un a un début d'explication pour moi, je prends. J'espère n'avoir pas trop dévié du sujet, ni été trop brutale, ni trop confuse. Loin de moi l'idée de culpabiliser ou de juger les femmes qui font ce choix - je le répète, je n'arrive pas à les voir comme coupables mais comme victimes. Je trouve douloureux que le nombre d'avortements en France soit encore aussi élevé alors que l'accès à la contraception est de plus en plus aisé. Que l'information concernant la sexualité semble circuler de plus en plus tôt. J'ai l'impression que certaines jeunes femmes semblent penser que ça ne sert à rien d'utiliser une contraception, puisque l'ivg permet de mettre fin à toute grossesse... une amie infirmière, qui participait a des ivg, a cessé le jour où elle a réalisé qu'elle revoyait souvent les mêmes. Je ne peux pas m'empêcher de penser que quelque part, quelque chose ne tourne pas rond.
  8. Pour répondre à ta question, Eshalia, je considère qu'on ne répond pas à la violence par la violence... que je conçois tout à fait qu'on ne souhaite pas élever l'enfant de son agresseur, mais que ce n'est pas le foetus l'agresseur. Et que l'avortement serait une violence de plus envers la femme (c'est vraiment comme ça que je perçois l'ivg et l'img, en fait. Une violence que l'on trouve parfois nécessaire, parfois justifiée, parfois choisie librement... mais une violence quand même. Vous ne serez pas forcément d'accord avec moi, j'ai hésité avant de l'écrire par peur des réactions possibles). J'ai lu un jour le témoignage d'une jeune femme qui avait choisi de garder son enfant dans ces conditions, et au final c'était cette petite fille qui lui avait donné la force d'aller de l'avant, de se reconstruire... Comprenons-nous bien, je suis contre le fait -quelles que soient les circonstances, au fond- de contraindre une femme à garder un enfant, mais pour lui proposer des alternatives en espérant que l'une d'elles lui semble acceptable. J'avoue rêver du jour où l'on aura mis au point des utérus artificiels qui permettront de donner sa chance au foetus sans que cela soit une contrainte pour la femme qui ne souhaite pas poursuivre sa grossesse.
  9. Juste une remarque... Samedi dernier, c'est bien le 26 Novembre ? Si oui, bah, c'était juste un jour avant l'Avent, c'est pas si précoce que ça... :p L'Avent commence particulièrement tôt cette année parce que Noël tombe un dimanche. :) Une crèche dans un marché de Noël, ça me semble pertinent - surtout qu'il est fort possible qu'un autre commerçant vende des santons, ça aurait été peu cohérent de vendre des santons mais de refuser la présence d'une crèche. ^^ (Oui, bon, je pars du présupposé qu'il y a un vendeur de santons alors que j'en sais rien, en fait, mais vous me passerez ça ? :))
  10. @Paillette, il n'invente pas un terme, la définition est vieille... tu ne savais pas ce qu'était un troll ?
  11. Donc il ne faut pas lui faire confiance jusqu'à ce qu'il ait prouvé qu'on pouvait lui faire confiance mais ce serait exclu de lui laisser l'occasion de prouver qu'on peut lui faire confiance ? Désolée, mais en lisant l'article, je lis que le monsieur ramenait l'enfant vers l'école, et qu'une autre personne a récupéré l'enfant avant qu'elle n'arrive aux portes. Si il avait eu de mauvaises intentions, c'est dans l'autre sens qu'il serait parti, et pas vers l'école. Ce que je vois à travers l'article, c'est que le monsieur était fiable...
  12. Ernesto, là je pense qu'on joue sur les mots. Si tu préfères, lis "l'homme n'est cependant pas condamné à obéir aveuglément à ses pulsions, il est capable de les maîtriser", c'est l'idée que je voulais faire passer. @Tom : et pourquoi cette théorie te dérange-telle ? Parce qu'elle remet en question l'idée que l'homme serait spontanément bon ?
  13. Et si on ne lui a même pas laissé le temps de le faire ? Délit de sale gueule, le monsieur est avec un enfant, ça peut pas être positif, n'attendons même pas de voir où il se dirige, et intervenons même si l'on voit qu'il reprend la direction de l'école...
  14. Bin oui, c'est horrible. La nature n'est pas exactement belle et mignonne tout plein... L'homme n'est cependant pas condamné à subir sa nature, il est capable de maîtriser ses pulsions.
  15. ... tu fais exprès de ne pas comprendre ? :gurp:
  16. Non. Ce n'est pas parce qu'on a une pulsion qu'on ne peut pas, qu'on ne doit pas la contrôler. Une explication, ce n'est pas une excuse.
  17. J'espère que oui. Au minimum pour dénonciation d'un délit imaginaire...
  18. Le commentaire de la mère anonyme en fin d'article est simplement à vomir...
  19. L'article semble dire que la peur des araignées ou le vertige aurait les mêmes causes. :) Je le trouve intéressant - ceci dit, comme cela a été dit précédemment, nous ne sommes pas esclaves de nos pulsions, nous pouvons les maîtriser.
  20. Euh... je trouve que la manière dont tu passes de "dans certains cas, la grossesse met la vie de la femme en danger" à "donc les pro-vie sont des inconscients qui mettent la vie des femmes en danger" un peu légère... :D Je me considère, faute d'un terme plus approprié, comme "pro-vie". Et je ne considère pas que la vie de la femme soit moins précieuse que celle de l'enfant qu'elle porte : parfois, mieux vaut perdre une vie que deux. parfois, il faut choisir entre deux vies. Mais la majorité des avortements n'entre pas dans ce cadre-là... justifier l'ensemble des avortements en s'appuyant sur des exceptions, ça me semble un peu léger. J'ai suivi le diagramme Donc : - je suis contre la peine de mort - je n'exige aucune peine pour l'avortement, non pas parce que je considère que la vie du foetus ou de l'embryon vaut moins qu'une autre, mais parce que je trouve que le fait d'avorter est, pour la femme suffisamment dur pour qu'on ne vienne pas l'enfoncer ; que si elle a du se résoudre à l'ivg, c'est qu'elle ne voyait pas d'autre solution pour s'en sortir, et c'est suffisamment horrible comme ça. Le diagramme est basé sur un parti pris - je ne vais pas le lui reprocher, mais du coup je ne peux pas m'y retrouver. Ah, et pour les articles de la déclaration des droits... ce n'est pas parce qu'on n'est pas égal en droit qu'on ne l'est pas en dignité.
  21. Tu fais l'amalgame entre observer la manière dont quelqu'un prie, et le faire soi-même. Pour reprendre ton exemple de la nage : il ne s'agit pas de leur apprendre à nager, mais de leur faire observer la manière dont quelqu'un nage. Se déchausser/ôter son chapeau, c'est une question de respect pour les lieux et cela concerne tout le monde. C'est de l'adaptation aux coutumes locales. Prier... c'est quelque chose de personnel, et j'estime que "faire mimer la prière" c'est tout simplement ne pas prendre cette prière au sérieux, voire s'en moquer. Bonjour le respect.
  22. Mais, mais ? On me surveille ?

    Bon, je file faire dodo, alors. Bonne nuit Môman ! =P

  23. Ils ne leur montrent pas, ils leur font faire. Bien sûr que la prière est intérieure, n'empêche que dans le cadre d'une visite scolaire (école publique, laïque et républicaine), ça me dérange.
  24. @Oulach : "montrer" une prière, ce n'est pas "faire prier". Si tu ne parviens pas à voir la nuance, je ne peux rien faire pour toi. Je trouve inconvenant qu'une école laïque se propose de faire prier les élèves. J'approuverais qu'elle les laisse prier. Si je souhaite qu'une école fasse prier mes enfants, je les inscrirai dans l'école confessionnelle de mon choix. :D
×