Feuille

Je pense que si, l'ombre. Simplement, elle considère qu'elle peut le voir aussi sous un autre angle. et, bon, se retrouver avec un gamin dans les pattes, ça peut inciter à se battre pour lui, à trouver rapidement une solution pour être autonome. Je suis mère au foyer, mon mari travaille. Et ma situation n'est pas "valorisante"... on ne vit pas uniquement pour être valorisé. Au final, quelle que soit la décision prise par chounga, c'est elle qui aura à en assumer les conséquences possibles. A elle de réfléchir et d'agir selon la manière qui lui semblera la meilleure...

Je ne pense pas non plus. Le côté positif des choses, c'est que les moeurs évoluent, et qu'on peut espérer que cette évolution finisse par aller dans le sens de plus de responsabilisation...

Je t'entends, Nonobonobo, je t'entends... Sache que je ne suis pas seule ! :p 'fin cela dit, je ne pense pas non plus avoir précipité les choses - ni les autres jeunes pour qui la vie de couple est une affaire sérieuse sur laquelle on ne va pas tirer un trait à la première difficulté. Donc j'ai réfléchi avant, ils ont réfléchi avant... et grosso modo, on s'est tous mariés (avec une préparation au mariage) avant d'avoir des enfants. Je suis assez d'accord avec Titenath : la manière d'envisager la vie à deux n'est plus exactement la même...

Bah, il est pas le seul dans son cas, Crabe. :) Soit ils ont eu de la chance, soit, ils ont bien réfléchi avant d'agir... 'fin sauf que c'est plutôt "la capote à craquer et mon mek à spermer, ses grave ?" :D Je ne sais pas ce qui me perturbe le plus, d'ailleurs, le côté "j'agis et ensuite je réfléchis aux conséquences", ou le côté "j'emploie un mot de vocabulaire qui n'existe pas". :blush:

@Wipe : je n'avais pas vu votre dernière édition. Par expérience, de ce que j'ai pu lire et entendre, le parcours de FIV est loin d'être agréable. "Déshumanisé", "froid et médical", c'est ce que j'ai retenu des témoignages entendus çà et là. Que la FIV ait échoué ou réussi, les couples hésitaient à repasser par le même processus pour avoir un autre enfant/tenter d'en avoir un... Ce n'est pas pour autant qu'ils n'auraient pas été/n'étaient heureux avec leur enfant né grâce à cette technique, mais que c'était lourd à supporter, très technique, et pas exactement épanouissant pour leur couple. Oui, je maintiens "déshumaniser". Je parle du processus...

Bah, avant je sais pas trop, et pendant je "chante". En gardant la bouche ouverte, hein, donc l'effet n'est pas formidable, mais ça me détend. :D T'en fais pas, ça va aller.

Non, pas spécialement... et pourtant, je suis douillette !

Alors... c'est désagréable. Mais c'est fais sous anesthésie, donc on n'a pas mal du tout. :) Je ne sais plus combien de temps ça a duré, en tous cas, mais pas très longtemps.

Bin oui, c'est tout le problème, et c'est ce qui fait la difficulté de la décision. Prends soin de toi, Chounga...

Cette situation bancale, elle ne l'a pas recherchée... Elle y est, ça me semble juste normal qu'elle l'informe. Sans forcément lui demander quoi que ce soit...

L'ombre : même s'il n'y a rien à attendre du père, il me semble que le mettre au courant de la situation, c'est simplement une question de correction... après tout, il est concerné lui aussi.

Prends le temps de réfléchir. Vois si la poursuite d'une grossesse implique obligatoirement l'annulation du BTS - ou si tu peux t'arranger avec ta formation (au pire, en la décalant d'un an ?). Tu es perdue, c'est normal, je pense qu'il faudrait que tu ailles au minimum voir un médecin afin de commencer à être un peu suivie - quelle que soit la décision que tu prendras, ne serait-ce que pour te faire prescrire une prise de sang et une échographie pour dater ta grossesse. Je ne sais pas trop quoi te souhaiter, si ce n'est d'arriver à prendre la meilleure décision que tu pourras...

@Arwena : pour la connaissance de ma maman, oui, il a visiblement réussi à faire à nouveau confiance à une femme - l'histoire, je l'ai apprise quand son fils avait 8-10 ans, à l'occasion du mariage de son père. Comme quoi. :) Après, ce n'est pas parce qu'on vient au monde dans des conditions douteuses qu'on ne peut pas s'épanouir ! :) Je rebondis sur ta réponse à Samira : cela me fait penser à une autre connaissance, une femme, qui a largué son copain quand elle s'est sue enceinte... sans rien lui dire. Depuis, sa fille a grandi, a rencontré son père, mais j'imagine que ça a été un choc pour lui de se découvrir une fille grande ado...

:mef2: Glps. Bon, vois le côté positif des choses, si tu comptes le garder, pas besoin d'acheter un chaton pour avoir du monde chez toi ! :p Prends le temps de te poser, de réfléchir. Si tu veux le garder, mais que tu as peur qu'en termes financiers, ça ne suive pas, et que ta famille ne peut pas t'aider, il y a des associations qui le peuvent. Est-ce que tu pourrais en parler avec tes parents, est-ce que tu peux compter sur leur soutien quelle que soit ta décision ?

Non, on n'est pas d'accord. C'est pas "du caca" ni du "baratin". Ce n'est pas parce qu'une vie est brève, voire très brève, qu'elle n'a aucune importance, qu'elle ne compte pas. j'ai l'impression que pour vous, vie terrestre qui dure à pine quelques jours ou heures = vie qui n'avait au fond aucune importance... alors que je ne vois pas en quoi la durée d'une vie la rendrait plus importante. Jeanne Calment était-elle plus importante que James Dean pour Dieu ? Je ne crois pas... Merci pour le chiffre (et oui, pour les 25%, je pensais "en période d'ovulation", mais je ne l'avais pas écrit, désolée).

Vous avez des chiffres à ce sujet ? Parce que bon, 25% de chances qu'un rapport sexuel aboutisse à une grossesse, ça ne veut pas dire qu'il y a nécessairement eu fécondation dans les 75% de cas restants... donc je serais intéressée par une source, un chiffre... :) Ensuite, ce n'est pas Dieu qui fait qu'un embryon s'accroche ou pas. Qui fait qu'un homme va avoir un AVC, ou qu'un jeune mourra dans un accident de voiture... Et oui, Dieu nous aime tous - mais il n'aime pas forcément tous nos actes. Je ne vois pas d'incohérence dans la position de l'Eglise - je peux concevoir qu'on ne la partage pas, encore une fois, parce qu'on ne partira pas des mêmes principes. Sauf que parfois, les solutions scientifiques posent des problèmes en termes d'éthique : donner un traitement à une dame pour provoquer une ovulation, ou favoriser l'implantation de l'embryon, oui... mais prélever des ovocytes, du sperme, les mélanger dans une éprouvette, et réimplanter le tout dans l'utérus de la dame, n'est-ce pas déshumaniser la procréation ? Rien n'est "interdit", mais tout n'est pas "bon" pour autant.

La plupart, vraiment ? Et non, c'est pas parce qu'on meurt jeune qu'on a moins d'importance aux yeux de Dieu... Une quoi avec les embryons ? Il te manque un mot... :) Ok, tombola. Merci. Euh, le principe est le même, y'en a qui ne le seront pas, implantés. Après, y'a ceux qui seront "adoptables" par un couple stérile, et les autres... Et ni Dieu ni la Nature n'interdisent d'utiliser son cerveau -et donc la technique- pour soigner...

Déjà, c'est l'inverse. 1°) Contraception 2°) Avortement... 1°) Ne pas avoir un gnome par an (parce que forcément, en prime, moins de mortalité infantile + moins d'allaitement = plus de gnomes) 2°) Permettre malgré tout de mettre fin à une grossesse, à la base dans des circonstances exceptionnelles. (Tiens, d'ailleurs, au passage, je découvre que la loi proposée par le député Lucien Neuwirth, abroge la loi du 31 juillet 1920 qui interdisait toute contraception... cette dernière ayant été prise dans le but de repeupler la France après-guerre, j'imagine ?)

Non mais c'était pas le sens caché de ma question, tsss... Techniquement, j'imagine qu'on peut être féministe sans être féminin. :p

Tu te poses beaucoup de questions quant à la virilité, entre le féminisme et la pilule...

Y'a pas que le stérilet - mais oui, dans le cas du stérilet, la situation est semblable (même si contrairement à "ne pas implanter l'embryon", y'a un taux d'échec). Du coup, l'Eglise est logique avec elle-même quand elle désapprouve le stérilet (je ne dis pas que tu dois être d'accord, simplement elle est cohérente...). Pour les incompatibilités rhésus : merci pour l'éclaircissement ! Mais justement non, peu importe la réussite du premier embryon, s'il y a fausse couche le suivant court de toutes manières un risque me semble-t-il ? Risque qui est, aujourd'hui, très fortement réduit - voire éliminé - par la technique.

Ils ont aussi leur chance, oui et non. In vivo, on n'a pas un stock d'embryons qui patiente et dont la survie, dont le développement dépend de la survie de l'embryon précédent... On fait quoi des surnuméraires, si l'implantation a réussi et que le couple ne désire plus d'enfants ? La question ne se pose pas vraiment in vivo... J'ai du mal à comprendre le lien avec la compatibilité rhésus ? Le corps de la mère peut, dans certaines circonstances, rejeter l'embryon, oui, mais je ne vois pas le rapport ?

Voilà. Désolée Crabe. Enfin, si le "féminisme" revient à dire qu'il faut qu'il y ait équité, toussa toussa, t'es aussi féministe s'tu veux...

La différence, c'est que dans un cas, la nature laisse à l'embryon une chance de s'implanter, dans l'autre (en laissant les embryons congelés) on ne leur donne pas cette chance. Et pour répondre à la seconde partie de ce message : non, je ne considère pas que ça revienne tout à fait au même, il y a une nuance. On peut agir d'une manière qui n'est pas souhaitable, et qu'il en découle un bien malgré tout.

A travail égal, salaire égal, je ne considère pas que ce soit du "féminisme"... juste de l'équité... Vouloir 50% de femmes dans chaque type d'emploi, en revanche, c'est pas du féminisme, c'est de la crétinerie...