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Jedino

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Tout ce qui a été posté par Jedino

  1. Jedino

    un jour = une histoire

    Que faire lorsque tout nous abandonne? Que dire face à celui qui, peu à peu, s'envole? Je ne sais pas pourquoi je suis si impuissant, pourquoi le monde s'assombrit malgré moi. Où est ce nuage qui fait mon brouillard? Je ne peux le voir, alors qu'il est là, devant moi. A quoi bon me rappeler ma faiblesse, ma noirceur? Je sombre sans raison, m'encombre l'esprit de désillusion. C'est une sorte d'inspiration, une façon de donner vie aux mots. Mais, un texte vaut-il ce sacrifice? Suis-je en mesure d'en décider? Suis-je seulement? Je le voyais pourtant venir. Il y a ces choses que l'on sent avant-même qu'elles ne soient. Nous ne sommes pas des êtres de raison. Non. Ce qui fait l'homme, c'est sa sensibilité. Tout le reste n'est que mensonge, idolâtrie de la fausseté. Voilà le mal de notre société : cette tendance à l'oublier. Et puis, il y a cette musique. Ephémère et magnifique. Elle vous accompagne et vous berce le coeur. Elle soigne votre rancoeur. Et, même si vous n'allez pas mieux, vous êtes mieux. Le talent n'a rien de mathématiques. Je dirais presque qu'il touche à quelque chose de divin. L'homme de talent saura frapper votre âme, bouleverser vos idées, sans jamais vous avoir connu, et sans jamais vous connaître. Oui, je crois que c'est ça : la musique tient du langage divin. Cela fait peu. Cela me suffit. Avant, j'écrivais pour écrire. Maintenant, en cette heure, j'écris pour m'offrir, car tout est don. Pourquoi ce monde souffre-t-il? Pourquoi certains s'en accommodent? Sommes-nous la main forgeant notre destin? Je l'ignore, et cela m'est pas mal égal. Je sais seulement que j'éprouve un intense plaisir, loin de ce que j'ai pu ressentir par ailleurs, à vivre la mort de mon âme. Non pas qu'elle s'en aille, mais qu'elle se brise, se libère, et s'exprime telle qu'elle est. Si je croyais un jour à l'esprit, j'ai fini par croire en ce que l'âme est meilleure, car l'esprit manque bien trop d'humanité. Je dirais même que l'esprit est un monstre, froid, calculateur, et indifférent. Sa rationalité et sa raison sont laides. Comment peut-on penser que vivre dépend de notre esprit, que vivre ne pourrait se faire sans lui? D'où nous vient cette adulation pour cette aliénation? Ma poitrine se sert. Le doute, probablement. Le regret, aussi. Il doit y avoir également aussi une pointe d'ironie. Nous ne sommes que peu de choses, au final, et ne souhaitons pas beaucoup plus. C'est ce que je comprends lorsque j'écoute mon âme, celle qui me dit qu'aimer me suffit. Même à tort. Même mal. Pour la simple raison que l'homme n'est pas connaissance, mais amour. Je ne m'étonne plus d'apprécier davantage un coeur qu'une tête. Vous pouvez en douter, vous pouvez remettre en question ce constat. Je ne suis pas vérité. Je suis à peine capable d'exister. Néanmoins, avant de trancher, j'aimerais grandement que vous regardiez, une seule fois, ce que vous voyez à votre fenêtre, et ce que vous dit votre corps. Et, j'aimerais que vous vous demandiez si ce que vos yeux vous disent correspond à ce que vous êtes. Suis-je donc ce que je semble être, un ramassis de connaissances superficielles, un être sans vie et sans morale, un idiot de plus parmi cet univers de béton?
  2. Jedino

    Qu'écoutez-vous en ce moment ?

    B'jour! Mon coeur commence à balancer. Je deviens fan.
  3. Jedino

    un jour = une histoire

    « Qui j'étais? Son plus grand fardeau. J'avais honte, honte de tout, honte de moi. Surtout de moi. Qu'aurais-je pu faire? Qu'aurais-je dû faire?! Je n'en sais absolument rien. Il est pourtant trop tard pour regretter. Mais, comment oublier? Ces choses-là, tu les gardes en toi éternellement. C'est un peu la piqûre qui te rappelle qui tu es réellement, qui montre quel monstre sommeille en toi. Et ça, je n'y pouvais rien, et je n'y peux toujours rien. Ca me bouffe vraiment. Puis, je ne peux m'empêcher de me demander si, à la place de ce que j'étais, il y avait eu un autre moi, est-ce que la conclusion aurait été la même? Est-ce que je méritais tout ça, sachant bien à quel point j'étais faux et égoïste à la fois? Parce qu'au fond, ouai, je l'aimais, et, quelque part, je l'aimerai encore maintenant. On oublie pas sa vie comme on oublie qui ils sont. La haine reste ancrée, mais elle n'est jamais plus qu'un rocher sur le chemin. L'amour, lui, est très différent. Il est un peu la rame qu'il te faut pour avancer. L'une des deux, bien entendu. Mais l'une tout de même. Moi, j'ignorais où aller. J'avais le navire, j'avais les rames,et je ne voyais pas. J'étais perdu, incapable d'avancer. On panique souvent dans ces moments-là, quand on égare le peu de contrôle que nous avons sur le monde. Je n'avais tout simplement pas vu arriver cette vague. La vague. » « Une question difficile, ça. Peut-être que je ne souhaitais pas le voir venir. Rien ne m'en empêchait, au fond, sinon moi-même. Cela se vérifie. Les freins sont rarement ailleurs qu'en nous. Bien sûr, il y a les problèmes, les trucs un peu comme ça qui font que tu sembles avoir un manque de bol pas possible. N'empêche qu'en réalité, le seul fautif, c'est toi. Et, quand tu saisis ça, tu sais que c'est fini, que tu n'en sortiras pas. C'est comme un cercle vicieux qui te ronge la volonté. Tu voudrais, alors que tu ne peux pas. Par exemple, tu ne t'étais jamais dit, un jour, que cette fille, là, devant toi, tu étais certain de ne pas pouvoir l'avoir? Si tu commences à penser par échec, tu ne gagnes pas. A l'époque, j'étais seul, et je ne le savais pas. Maintenant, je suis seul, et je le sais. Cela ne me change pas, et ne change rien. On ne s'étonne juste pas. C'est déjà ça. » « Dès lors que le "pourquoi" envahit ta vie, tu connais l'aboutissement, l'unique issue. Les gens en deviennent fous quand tu en parles. Ils ont bien raison. Ce mot est une folie, et il mène à la folie. Pas celle qu'on imagine en général. Tu ne deviens pas un sociopathe en te torturant l'esprit. Mais enfin, tu deviens autre. Ni tout à fait toi, ni tout à fait lui. Une sorte de prise de conscience ultime te dévoilant à quel point la valeur de ce que tu manges, de ce que tu aimes, de ce que tu fais, est dérisoire. Malgré ça, tu t'accroches. Tu sais que la raison n'a raison que chez elle. Que sa justesse n'est que logique. Seulement, la logique, c'est toi. C'est ce qui te constitue. C'est en tous les cas ce que tu crois. Forcément, il en naît un conflit intérieur, brutal, puissant. L'autodestruction se lance, progresse. Et l'âme que tu aimes te voit couler lentement. Tu passes de l'être à un être. Tu es abandonné. Tu meurs. Si ce n'est pas de chagrin, c'est de ta main. » Tout à fait vrai, et, pas mal du tout
  4. Jedino

    Qu'écoutez-vous en ce moment ?

    http://www.youtube.com/watch?v=2zhOOr04U6I&feature=related
  5. Jedino

    Qu'écoutez-vous en ce moment ?

    http://www.youtube.com/watch?v=5fu2qHEBSBo&feature=share
  6. Que de mots vides et complexes! Tu devrais avoir honte!

  7. Donc, comme je le disais, effectivement, 25 ans, c'est vieux!

  8. T'as pas tort : aujourd'hui, tu te fais agresser par quatre mecs, tu les mets par terre, tous à l'hosto', tu trouverais le moyen de te retrouver en prison pour agression Nan mais t'imagines la scène! T'en as deux qui viennent, double saut de la mort qui tue! Une dans les baloches, l'autre dans les bottes! Puis, hop! Double salto puis kick combo sur le troisième qui va pleurer sa mère! Puis tu en refous une au passage du premier pour l'achever et tu enchaines sur un master dubble kick dead sur le dernier histoire de lui voir qui fait des gosses ici! Là les flics arrivent "no no monsieur, vous avez agressé ch'te groupe de quatre bonhommes innocents, et v'là que vous irez en taule!"
  9. Oh, faut pas avoir peur. Enfin, moi je n'ai pas peur, qu'il soit gros, fort, maigre, ou même qu'ils soient deux ou dix! Probablement parce que je ne me suis jamais fait taper dans le sens propre du terme! Probablement aussi que je suis un peu taré aussi! Puis, tu sais, c'est pas difficile de maitriser un type : tu lui en fous une bien au milieu, et il est plus ou moins à toi proportionnellement à la conviction que tu as mis dans ton premier coup particulièrement bien placé! Bah j'imagine qu'il fait un peu frisqué, oui :D
  10. Bah, c'est que le temps où on sera mieux logé en prison qu'ailleurs n'est pas si lointain, en fait.. Plus d'un SDF est déjà allé volontairement en prison, donc bon!
  11. Euh, j'écoutais ça : Mais je crois que c'est pas ça, hein? :D
  12. Ca me fait penser au type qui voulait me taper, semble-t-il (je dis ça parce qu'il semblait crier dans ma direction une fois la porte du tram fermé, et que je voyais sa bouche s'ouvrir de façon colérique sans rien entendre), parce que si j'ai bien saisi, il aimait pas le fait que je regarde tout droit devant moi, c'est-à-dire sa copine et lui (sa copine ayant une tenue assez moulante dans l'idée, ça n'a pas arrangé la chose, j'imagine). Par contre, lui, il n'était pas blanc. Mais ça veut rien dire. J'en connais des très cons aussi. N'empêche, ça vous traumatise, des trucs comme ça, comme tu le dis, emasik : je me demande toujours encore moi quand et comment j'aurais fini par le buter. Et je me demandais encore plus s'il y aurait eu un idiot pour s'incruster dans la situation. Et, surtout, je me demande s'il l'a pécho le soir même ou non, parce que vu comme il faisait le beau gosse, même si elle semblait vouloir le calmer, ça a dû lui plaire! "Imaginez, je sors avec un warrior qui me protège!!" Bref, je compatis emasik. Je t'apprendrai un jour à être un caïd. Et commence de suite en parlant de "racaille", de "quartier", et de "vive les clichés". Mais effectivement, tu as eu de la chance. Y'a bien qu'un taré ou un sportif pour donner la fessée à quatre types!!
  13. C'était un minimum que de l'avoir ici!

    Mais je leur donne raison! Pas d'alcool, de drogue, de sexe, d'amour, de tout! Soyons des hommes, soyons des machines!

    Cela dit, du Baudelaire sans le côté Spleen, c'est comme du Rihanna sans l'type qui lui écrit les chansons!

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