Magnifique dans sa fourrure orangée,
Il parcourait la savane en roi tyrannique.
Et les moutons, à la vue de sa crinière
Cruentée, fuyaient dans la panique
Leur maitre affamé en cet accablant midi.
Sa mâchoire, dentée de chaque côté
De scies tranchantes, laissaient aux vies
L'espoir de n'être que le prochain happé.
Pauvre petite bête que tu es devant
Lui, tremble de peur, car voilà maintenant
Ton tour. Joue ton rôle de survivant
Face aux hurlements d'un estomac bruyant.