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Tout ce qui a été posté par Jedino
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Peut-être que ce tri est fait en réponse à notre si grand besoin d'être unique, différent? Si nous acceptions l'idée d'être comme tout le monde, comme le musulman de Beyrouth ou le noir d'Abidjan, l'agriculteur du Mozambique ou le fonctionnaire islamique français, peut-être ne ferions-nous pas cette recherche incessante pour se sentir loin de ces personnes là, nos "frères", comme dirait un ami africain. Mais peut-être que cette volonté réside dans la peur d'être qu'une banalité de ce monde, un rien parmi un tout d'une immensité tellement démesurée qu'on s'y sent presque perdu, déboussolé? Ou alors, est-ce une opinion profonde, comme le grand-père, qui détestait ouvertement toutes les "vermines" d'étrangers? Ce tri est notre gage de survie, un besoin inassouvissable, et qui est vrai, en effet, pour les humains du bout du monde, du patriote le plus engagé, du voisin le plus sympathique. Qu'importe les raisons, on doit se mettre dans l'idée qu'on ne peut pas être comme elle ou lui. On en finirait fou. Ou peut-être enfin en paix?
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Zalattila arrive!
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Je te le chipe pas, j'admire :D (mince, tu as changé :smile2:)
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Zalrebelle Zalouette Zalapremier Zalattila :smile2: Enorme Nightwish :D
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Zamoureuse? :D
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Zaloux? Zalamant?
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Zalarmé? (double jeux de mots )
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Zalappétit?
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Chacun est libre de voir la chose comme il entend. Cela doit dépendre pas mal de ce qu'on a connu jusque là. Mais je n'ai pas encore eu des petits êtres, donc il m'est difficile de le penser, ou plutôt de le comprendre parfaitement. Et puis, je suis un adolescent qui fait sa petite crise :D Au plaisir de vous lire
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@Jedino J'ai envie de vous offrir ceci. Ce texte a pris place sur ma page perso, j'y reviens souvent, quand je suis au creux de la vague. (Et arrêtez d'écouter Saez, enfin, je dis ça, je dis rien, je l'écoute en boucle sur ma compil "réussir son suicide"... :D ) Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence. Sans aliénation, vivez, autant que possible en bons termes avec toutes les personnes. Dites doucement et clairement votre vérité. Ecoutez les autres, même les simples d'esprit et les ignorants, ils ont eux aussi leur histoire. Evitez les individus bruyants et agressifs, ils sont une vexation pour l'esprit. Ne vous comparez avec personne : il y a toujours plus grands et plus petits que vous. Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements. Ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui existe. Soyez vous-même. Surtout, n'affectez pas l'amitié. Non plus ne soyez pas cynique en amour car, il est, en face de tout désenchantement, aussi éternel que l'herbe. Prenez avec bonté le conseil des années en renonçant avec grâce à votre jeunesse. Fortifiez une puissance d'esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain. Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères. De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude. Au delà d'une discipline saine, soyez doux avec vous-même. Vous êtes un enfant de l'univers, pas moins que les arbres et les étoiles. Vous avez le droit d'être ici. Et, qu'il vous soit clair ou non, l'univers se déroule sans doute comme il le devait. Quels que soient vos travaux et vos rêves, gardez dans le désarroi bruyant de la vie, la paix de votre coeur. Avec toutes ses perfidies et ses rêves brisés, le monde est pourtant beau. Tachez d'être heureux Max Erhmann, 1927 Le début me parle, la suite est vraie dans les faits, moins me concernant. Et saez est, dans le genre, presque gentillet à côté de ce que je peux écouter :D Mon pessimisme, mon fatalisme que ma mère disait, n'est pas tout à fait réel. Je ne sais qu'écrire ainsi. Je ne pourrais pas raconter de belles histoires, dire de belles choses. Cela n'est pas moi. Non, là où je me sens bien, c'est dans cet univers sombre, possiblement trop, qui parfois me prend et me fend mon état d'esprit, mais qui toujours reste ce qu'il y a de plus fidèle avec ce que je peux être. Néanmoins, merci pour la lecture, le texte est très beau, et j'apprécie ce genre de lecture, au même titre que les autres, un peu moins rassurantes, moins joyeuses que celle que vous venez de me dédier. M'enfin, faut savoir apprécier de tout, je pense. Mais, j'aurais envie de dire que c'est ainsi, que tout est fait comme cela doit être, et que, malgré les difficultés, la souffrance ou la douleur, on connait tous des moments de joie, de sérénité et de bonheur, bien que certains semblent jouir d'une vie plus aisée, et que d'autres se voient obligés de ramer longtemps pour arriver à suivre le torrent de la vie. C'est un sacrifice, en quelque sorte, alors? En tout cas, si quelqu'un y arrive, et il y en a, ils ont un certain mérite, car il n'est pas facile de s'abandonner pour le bonheur d'un autre. Et j'apprécie également tes écrits
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Ah! L'amour. Tout le monde en rêve, beaucoup le connaissent, et bien peu savent vraiment ce qu'il en est. On entend souvent que l'amour est partage, sensualité, et tout ce qui fait une vie de couple plus ou moins ordinaire. Et pourtant, je me demande si c'est cela, si ce n'est pas l'espérance qui nous plait, et non l'instant même où on finit par rencontrer la personne, celle qu'on a cru longtemps attendre, celle qui sera nôtre pour notre courte éternité. Mais le fait d'être deux ne va-t-il pas à l'encontre même de notre nature, de notre solitude la plus profonde? Si tel est le cas, comment peut-on envisager ce genre d'existence, alors que nous sommes, au final, incapables de l'assumer, de le vivre pleinement, ou comme il faudrait? En effet, si au départ, chacun fait des efforts, prend sur soi pour accepter les envies de l'autre, cela n'empêche pas de craquer, un jour ou l'autre, et de finir par se retrouver face à la vérité, à la réalité. Les façades, les masques des deux finissent par tomber, cédant place à l'incompréhension, la confrontation, la désillusion, au prix de la souffrance d'avoir été piégé, de ne pas avoir aimé celui qu'on pensait avoir aimé. On finit par en vouloir à l'autre, comme s'il était responsable, l'unique fautif, alors qu'il n'y a là qu'une nécessité de notre instinct, celle de faire survivre l'espèce, liée à un moyen qu'est l'illusion pour berner la conscience. Au fond, nous sommes tout autant en faute que l'autre, de l'avoir fait croire, et d'y avoir cru.
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Je ne sais pas quoi écrire. C'est que j'attends le lundi à venir. Par curiosité, plus que pour mon devenir. Mais, au fond, c'est ici que se joue mon avenir. C'est ici que la manière dont le virage sera pris décidera d'énormément, que je saurais si tout est déjà finis, ou s'il est encore possible de rebondir. "Encore mes frères qui meurent de l'autre côté Les fils de la lumière assassinés Et moi qui rêve de juste rêver" Et si tout n'était qu'un cheminement vers la fin? Si tout n'avait que pour unique but de nous détruire à mourir sans amour, sans bonheur, sans rien? Les questions n'ont jamais apporté plus que des réponses, et pourtant elle ne cesse d'aller et venir, comme pour m’assommer lorsqu'il m'arrive d'aller bien. Mais cela n'est qu'un détail car je ne fais que courir après l'espoir de rattraper, peut-être un jour, ce train qui me fuit, qui ne souhaite pas devenir mien. "J'veux m'en aller ! J'veux m'en aller ! Je veux pas crever Dans cette...inhumanité !" Et si les jeux étaient déjà joués? Si je ne pouvais pas modifier mon destin? J'ignore si c'est la vérité, mais je sais que, à y penser, cela me rassure, car je ne serais pas alors la cause de ma finalité.
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Comment pareil détail peut-il entrainer une telle envie? Je suis dans l'incapacité de l'expliquer, car c'est ma vie : Un morceau d'anxiété, un mince grain de folie. Suis-je vraiment mal, et n'est-ce pas plutôt une excuse Pour m'éviter d'avoir à assumer ; c'est une ruse Qui m'épargne l'affrontement à ce mal qui fuse. Mais quelle est donc sa nature, s'il est vraiment si dur? Rien n'est sûr, pas même son existence, sa morsure, Ou même son action maléfique dans mon corps impur. Car c'est bien une âme salie qui se prosterne ici, Agenouillée face à un démon qui n'existe que dans mon cri De haine, une créature qui me finit de son discours trop poli. Tout ceci est beau, et tente de susciter une part de pitié, Une lamentation que je ne souhaite que dans mon rêve extirpé Par ce monstre que je m'invente et qui me tient emprisonné.
