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VIP, Posté(e)
Yavin VIP 32 683 messages
Baby Forumeur‚
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A Single Man




Date de sortie cinéma : 24 février 2010

Réalisateur: Tom Ford
Pays: Long-métrage américain.
Genre: Drame
Duré©e: time.jpg 1h39 min
Acteurs: Avec Colin Firth, Julianne Moore, Nicholas Hoult, ...


Synopsis

Los Angeles, 1962. Depuis qu'il a perdu son compagnon Jim dans un accident, George Falconer, professeur d'université Britannique, se sent incapable d'envisager l'avenir. Solitaire malgré le soutien de son amie la belle Charley, elle-même confrontée à ses propres interrogations sur son futur, George ne peut imaginer qu'une série d'évènements vont l'amener à décider qu'il y a peut-être une vie après Jim.


En attendant



Notre Avis


Notre Note : /5

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  • 5 semaines après...
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VIP, Posté(e)
Yavin VIP 32 683 messages
Baby Forumeur‚
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Plusieurs heures après sa vision, A single man continue à me poursuivre. Car, quelle découverte. Doté d'un grand sens esthétique, le film porte bien sûr la marque de Tom Ford. Car, A single man, c'est une ambiance, une vision des choses. Le film, débordant de sensualité (qui n'est pas sans rappeler Amer d'Hélène Cattet et Bruno Forzani), est tout simplement charnel. Evitant de placer l'homosexualité du personnage principal, comme thème central du film, Tom Ford se concentre plutôt le contexte (crainte de la guerre nucléaire, missiles à Cuba, guerre froide) entourant George. Un choix qui donne encore plus d'écho à la souffrance et à la douleur du personnage, touché en son intérieur. Il faut d'ailleurs relever la performance de Colin Firth, qui livre une performance subtile et magnifique. Souvent sublime, le film tombe parfois dans de tristes travers, ressemblant plus à une pub stylisée.

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  • 1 mois après...
Membre, Posté(e)
Rousskaia Membre 1 046 messages
Baby Forumeur‚
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Depuis le temps que je l'attends celui-là ! Et les quelques critiques positives que j'en ai lu, je trépigne d'impatience !

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Membre, Posté(e)
swer Membre 29 messages
Baby Forumeur‚
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La bande-annonce me donne vraiment envie de courir au cinéma. La musique et l'image forme un ensemble ennivrant, magique même.

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  • 8 mois après...
Membre, Posté(e)
DH84 Membre 43 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Professeur britannique exilé dans une université californienne, Georges tente de remettre de la mort tragique de son compagnon dans un accident de voiture. Entre son travail, son amie Charley et les multiples tentations, il cherche seulement à terminer sa journée sur ses deux pieds¿

Pour son premier film, le couturier et désormais réalisateur Tom Ford tient à faire savoir qu'il souhaite apporter au cinéma une contribution artistique et non mercantile. En payant le tout avec ses propres deniers, il s'est permis de faire un vrai film d'art et d'essai, avec une ambition élevée : un scénario bâti sur l'émotion pure et non sur une narration solide, une unité de temps (on ne raconte qu'une seule journée) qui renforce cette nonchalance dans le déroulement du film, et enfin une direction artistique de très haut niveau. Sur ce point là, la griffe du designer est évidente : décors, costumes, lumières, tout est parfait, quitte à écraser parfois l'émotion qu'il semble rechercher à chaque image. Les jeunes acteurs sont tous beaux comme des dieux, et semblent parfois sortir d'une gravure de mode. C'est sympathique à l'¿il, mais on ne peut s'empêcher de se dire que le tableau dans lequel se déroule le drame est trop beau, trop parfait, ce qui donne souvent une touche très artificielle à l'ensemble.

En tant qu'homosexuel public et assumé, Tom Ford a également souhaité réaliser un vrai film gay. De ce point de vue là, il faut bien reconnaître qu'on a rarement vu à l'écran les passions masculines traitées avec autant de finesse, de délicatesse et de charme. A dix mille lieues des exubérances « grande folle « de Jim Carrey, le réalisateur prend son temps pour installer deux séances de dragues assez différentes, mais qui sont des vraies et belles scènes de cinéma, en particulier grâce aux trois acteurs en état de grâce (dont un Colin Firth méconnaissable). Cela fonctionne d'ailleurs beaucoup mieux dans ces scènes de « présent » que dans des nombreux flash-backs ampoulés, où Tom Ford se perd et ennuie, en tirant sans fin sur une corde qui ne semble plus avoir tant d'importance.

Le film laisse donc une impression partagée, entre le talent évident de son auteur, le charme et la beauté indéniable de certaines images qui restent gravées en mémoire¿ et le sentiment curieux que cette perfection et ce manque de ressorts dramatiques desservent parfois une ¿uvre qui n'en reste pas moins intéressante à découvrir

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