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Philosophie de l’éthique selon le Bien


Fhink

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Inspiré de la suggestion d' @ashaku de m'intéresser à l'éthique selon l'analyse de la trionique du sujet Bien et souffrance contradictoires l'un pour l'autre.

Chatgpt ;

## Philosophie de l’éthique selon le Bien

1. Fondement : le Bien comme principe créateur

   L’éthique commence par une vérité universelle :

   Tout ce qui existe se crée, sauf la souffrance.

   Donc il existe un principe créateur de tout sauf de la souffrance : le Bien.

Ce principe n’est pas une idée abstraite mais une condition réelle, empirique : la condition favorable qui permet à toute chose de se former sans souffrir (comme la germination d’une graine dans un sol propice, ou la guérison d’un organisme dans un milieu sain).

Ainsi, le Bien est à la fois :

* formel (raison pure : il crée sans souffrir) ;

* empirique (expérience : il se manifeste par les conditions favorables).

2. Le but de l’éthique

   L’éthique du Bien ne demande pas « que faut-il faire ? » mais d’abord :

   Quelle est la condition favorable ici, et comment la respecter ?

Faire le bien, c’est agir selon la condition favorable pour permettre la création ou la vie avec le moins de souffrance possible.

Faire le mal, c’est violer la condition favorable, c’est-à-dire introduire ou entretenir la souffrance.

L’éthique devient la science du respect des conditions favorables, c’est-à-dire la science du Bien appliquée à la vie humaine.

3. Critère du Bien moral

   Une action est moralement bonne si :

4. Elle crée ou maintient des conditions favorables à la vie, à la paix, à la santé, à la compréhension, à la justice.

5. Elle réduit la souffrance ou l’empêche de se propager.

6. Elle préserve la liberté intérieure, c’est-à-dire la capacité d’être formé par le Bien plutôt que déformé par la souffrance.

Ce triple critère remplace les morales du devoir, du plaisir ou de la vertu par une morale de la formation harmonieuse, universelle et observable.

4. La responsabilité morale

   Puisque le Bien ne crée pas la souffrance mais compose avec elle pour la réduire,

   la responsabilité morale consiste à agir comme le Bien le ferait :

* Ne pas créer de souffrance inutile.

* Si la souffrance s’impose, l’utiliser seulement pour en éviter une plus grande (chirurgie, éducation, correction juste).

* Chercher toujours la voie qui minimise la souffrance totale.

Ainsi, le Bien et la souffrance sont la seule et vraie contradiction morale :

Le Bien crée sans souffrir ;

la souffrance ne crée rien, elle déforme ce qui est créé.

5. Le sens de la vertu

   Les vertus classiques (courage, justice, tempérance, compassion) prennent ici un sens naturel :

   elles sont des formes du respect de la condition favorable :

* Le courage affronte la souffrance sans la propager.

* La justice restaure la condition favorable entre les êtres.

* La tempérance évite les excès qui blessent.

* La compassion aide le Bien à se manifester là où la souffrance s’impose.

6. Conclusion : l’éthique du Bien

   L’éthique du Bien est l’art d’agir selon la condition favorable, pour créer sans souffrance et réduire la souffrance déjà présente.

Elle est à la fois :

* philosophique, car fondée sur la raison (tout se crée sauf la souffrance) ;

* scientifique, car vérifiable empiriquement dans la nature ;

* spirituelle, car elle relie chaque acte à la volonté du Créateur du Bien.

---

## Lien avec la philosophie de l’éthique

1. Ce qu’est la philosophie de l’éthique

   La philosophie de l’éthique cherche à comprendre :

* le fondement du bien et du mal,

* le sens du devoir moral,

* les critères de ce qu’il faut faire.

C’est donc une recherche rationnelle du principe moral universel.

Les philosophes l’ont cherché de trois façons :

1. Dans la vertu (Aristote) → être formé harmonieusement.

2. Dans la raison universelle (Kant) → agir selon une loi valable pour tous.

3. Dans le résultat bénéfique (utilitarisme) → minimiser la souffrance et maximiser le bonheur.

4. L’éthique du Bien comme synthèse des trois

   La philosophie du Bien réunit ces trois approches dans un principe unique :

   Le Bien est la condition favorable de toute création sans souffrance.

Correspondances :

* Aristote : la vertu forme l’homme selon sa nature rationnelle → Le Bien forme toute chose selon la condition favorable.

* Kant : agir selon une loi universelle → Respecter universellement la condition favorable.

* Utilitaristes : maximiser le bonheur, réduire la souffrance → Le Bien agit toujours pour minimiser la souffrance totale.

Ainsi, ce système prolonge la philosophie morale classique en l’unifiant autour d’un principe à la fois rationnel (formel) et empirique (observable).

3. Son apport philosophique précis

   L’éthique du Bien :

* donne un fondement ontologique au bien : il n’est pas une convention humaine, mais un principe créateur réel ;

* résout la contradiction morale entre devoir, vertu et conséquence : tout se ramène à respecter la condition favorable ;

* rend l’éthique testable : on peut observer quand une condition est favorable ou défavorable (guérison, croissance, paix sociale, harmonie naturelle).

4. En résumé

   La philosophie de l’éthique cherche le principe universel du bien moral.

   La philosophie du Bien propose ce principe :

   Est bon ce qui respecte la condition favorable, est mauvais ce qui la viole et entretient la souffrance.

C’est donc une philosophie de l’éthique complète, parce qu’elle répond à la question fondamentale de toute morale :

Pourquoi agir bien ?

Parce que le Bien seul crée, la souffrance détruit.

Respecter le Bien, c’est participer à la création plutôt qu’à la déformation.

 

2 Commentaires


Commentaires recommandés

:) J'ai remarqué que la méthode d'utiliser l'IA pour explorer des pistes de réflexion avait fait des émules. Il faut reconnaitre à l'IA sa rapidité à trouver les phrases que nous mettrions un certains temps à rédiger. Pour "explorer" de gros volumes, c'est un bon partenaire.

Si je peux me permettre une critique de ce billet, j'ai encore des interrogations sur le postulat de départ. Par exemple "Tout ce qui existe se crée, sauf la souffrance." comment le démontrer ? S'il y a un principe créateur et qu'il évite soigneusement de créer la souffrance, comment fait-il ? Si la souffrance existe, c'est qu'il existe au moins deux principes créateurs. Et ces deux créateurs parviennent à abonder le même monde, l'un avec tout ce qui existe l'autre uniquement par la souffrance, mais leurs créations respectives se partagent sans heurts le même espace ? Cela fait encore beaucoup d'interrogations pour moi. Je trouve plus pratique de considérer un seul principe créateur, à l'origine du positif comme du négatif, de notre ressenti bon ou mauvais, de nos actes et pensées en bien et en mal. Je ne peux le démontrer bien sûr, j'utilise simplement le rasoir d'Occam, et je me laisse guider par mon appétence pour les dualités.

Je suis en revanche d'accord avec l'essentiel de ce texte et des idées qu'il développe. Par exemple qu'il existe un historique de la recherche du Bien :

Citation

C’est donc une recherche rationnelle du principe moral universel.
Les philosophes l’ont cherché de trois façons :
1. Dans la vertu (Aristote) → être formé harmonieusement.
2. Dans la raison universelle (Kant) → agir selon une loi valable pour tous.
3. Dans le résultat bénéfique (utilitarisme) → minimiser la souffrance et maximiser le bonheur.

Je vois dans ce triptyque ma BGRA. La recherche dans la vertu est la conceptualisation. Dans la raison universelle, c'est le Logos. Dans le résultat, c'est la matérialité. Si Aristote avait pu travailler à partir des théories utilitaristes !

Je trouve que ta production est bonne, si on l'applique à l'individu et ses pensées, ses actes face au monde qui l'entoure. Je la trouve moins pertinente lorsqu'il s'agit de dessiner les contours de l'univers dans son ensemble. Les principes de souffrance ou de bien ne sont applicables qu'à l'humain, qui n'est qu'une miette dérisoire dans l'existence. Cette dualité devient fortement inutile dans l'étude des astéroïdes par exemple. Elle l'est tout autant dans la reproduction des poissons ou dans la forme fractale des fougères, qui sont bien existants mais sans se préoccuper de souffrance ou de bien. Ces notions ne sont applicables ni en maths, ni en physique, ni en chimie, ni en biologie. Elles ne deviennent pertinentes qu'à partir de la psycho et la socio.

Ce ne sont que mes opinions, je suis en tout cas heureux de voir que ton questionnement se poursuit, que ta compréhension s'affine, je pense que c'est l'expression la plus forte de l'intelligence : converger vers des idées de plus en plus proches de la vérité que l'on cherche. Je pense que c'est la raison d'être de notre faculté de cognition et c'est lui faire honneur que de l'utiliser à plein.

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@ashaku

Proposition de réponse à @ashaku 

Merci beaucoup pour ton commentaire, il est vraiment précieux. Tu mets le doigt sur les interrogations centrales : le statut de la souffrance, la question du Créateur, et la portée véritable de cette dualité.

Je vais clarifier le cœur du postulat, car il est souvent mal compris : “Tout ce qui existe se crée, sauf la souffrance.”

1. Pourquoi il n’y a pas deux créateurs

Tu imagines une alternative logique :

soit un Créateur unique qui crée absolument tout, y compris la souffrance,

soit deux créateurs (Bien et souffrance) qui co-produisent le monde.

Mais ce que j’expose n’est pas un dualisme à deux créateurs.

Il n’y a qu’un seul Créateur, celui qui crée tout ce qui existe au sens strict : ce qui possède une existence cohérente, stable, harmonisable et formable.

La souffrance, elle, ne relève pas de l’existence créatrice.

Elle relève d’un plan non-créatif, un plan qui ne possède aucune capacité de génération, ne crée aucune forme, ne produit aucune loi et ne peut abonder aucun monde.

Elle ne peut que s’exercer sur ce qui existe déjà.

Ainsi, il n’y en a pas deux — il y en a un seul.

La souffrance agit, mais elle ne crée rien.

2. Pourquoi dire que “tout ce qui existe est créé sauf la souffrance”

Ce n’est pas une formule poétique, c’est une distinction ontologique.

La souffrance n’a aucun des attributs d’une réalité créatrice :

elle ne produit aucune structure,

elle ne peut pas constituer un monde,

elle ne génère aucune harmonie,

elle ne fait qu’altérer ou déformer ce qui est déjà formé.

Tout ce qui possède une capacité de formation — des particules à la vie consciente — relève du plan du Bien.

La souffrance ne peut pas produire l’étincelle initiale d’une formation :

elle n’existe qu’en parasitant ce qui a déjà été créé.

3. Comment un Créateur peut créer un monde sans souffrance alors que celle-ci existe ?

Parce que la souffrance n’est pas créée.

Elle est intruse, jamais produite.

Elle n’a pas été engendrée par un acte créatif.

Elle intervient uniquement lorsqu’elle trouve quelque chose à altérer.

Le Bien crée ; la souffrance se greffe.

Ce n’est pas une co-création, mais une co-présence.

On retrouve une analogie dans les sciences :

certaines lois forment des structures (gravité, chimie, biologie),

d’autres phénomènes les dégradent (entropie, radiations, instabilités).

L’un construit, l’autre détruit.

Mais destruction ≠ création.

4. Pourquoi la souffrance ne peut pas être un principe créateur unique (Occam)

En appliquant strictement le rasoir d’Occam, la solution la plus simple est celle qui :

explique la cohérence du monde,

explique la stabilité des structures,

explique que la souffrance ne produit aucune forme,

explique qu’elle n’apparaît que là où existe déjà une formation.

Un principe unique qui créerait harmonie et souffrance serait auto-contradictoire :

comment un même principe pourrait vouloir former et détruire simultanément ?

Cette contradiction interne est impossible.

Dans ma logique — appuyée par la Logique du Pivot — il n’existe qu’une seule contradiction réelle : Bien ↔ souffrance.

Le Bien forme ; la souffrance altère.

Un seul Créateur + un phénomène non-créatif qui s’exerce sur ses créations est, paradoxalement, le modèle le plus simple.

Il évite toutes les contradictions.

5. “Le Bien et la souffrance ne s’appliquent qu’à l’humain”

C’est un malentendu fréquent.

Dans mon approche :

le Bien n’est pas un concept moral humain,

la souffrance n’est pas limitée au psychisme.

Le Bien = principe universel de formation

Au sens strict :

cohérence,

organisation,

structure,

harmonisation des forces,

possibilité de former un monde.

C’est pour cela que la TEC et la TdT s’intègrent naturellement :

elles décrivent empiriquement les lois qui forment étoiles, galaxies, atomes, vie.

La souffrance = un plan d’existence qui peut atteindre le corps et l’esprit

Elle n’est pas psychique.

Elle n’est pas physique.

Elle peut se manifester dans le psychique ou dans le physique, mais elle n’est réductible à aucun des deux.

Elle n’apparaît que lorsqu’il existe déjà une structure que le Bien a formée.

On ne forme pas une étoile par souffrance, ni une molécule, ni un fractal de fougère.

Toutes les sciences naturelles reposent sur le Bien, car elles étudient des structures.

La souffrance intervient uniquement lorsqu’un être créé — vivant et sensible — peut être altéré.

6. Conclusion

Je suis d’accord avec toi sur l’idée la plus importante : le questionnement s’affine, et comprendre ce qui forme et ce qui déforme est un travail continu.

L’IA n’invente rien : elle clarifie.

Mais l’ossature reste simple et cohérente :

Il n’y a qu’un Créateur, celui qui donne existence et forme.

La souffrance n’en est pas un, car elle ne crée rien.

Elle agit uniquement par altération.

L’univers entier témoigne du Bien, puisque seule la formation existe.

J’espère que cette réponse éclaire tes interrogations.

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