Yseult ou Mélusine.
Toi.
Je te donne rendez-vous.
Dans les allées brumeuses d'un dédale, labyrinthe de haies ou de traboules. Le faune qui me suit a la tête d'un père, muni d'une hache, fou à lier. Un uniforme vert-de-gris. Un fantôme d'opéra.
Dans les couloirs d'un bâtiment vide, à l'heure où chacun pense à autre chose, déjà si loin, à l'heure où tout peut arriver, puisque personne ne sait que tu es là, encore, puisque personne ne peut te secourir. Il y aurait des néons verts, des néons rouges, il y aurait l'angoisse délicieuse des divagations. Tu te faufilerais d'une pièce à l'autre pour guetter le pas puissant d'un prédateur qui viendrait te chercher ; il resterait leur odeur, mais ils ne seraient plus là. Cela peut résonner, qu'importe... Nous sourirons toujours sur les photos de l'hôtel Overlook.
Dans les rues d'Amsterdam, en cherchant quelque signe, dans une Prague qui n'a plus de noms, au pays des basso profundo, même à Babel - et puis Alexandrie... Dans chaque recoin de la Terre où tu trouveras rêverie, au pays des crépuscules, sous cette étoile rouge, partout je t'attendrai, moi qui vis dans l'image... Ce ne fut pas ta main, mais bien sa marque qui m'étrangle et encore sur ma bouche dort cette envie de mordre comme gratte l'absence de ton corps.
It is still important to me.
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