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Danaos' Blog

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Une vie non rêvée et loin des anges


Invité

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Imaginer qu'un jour l'on fasse de sa vie ce que l'on veut, ce que l'on souhaite de mieux.

Imaginer un petit d'homme que l'on tient dans ses bras jusqu'à ce que l'on soit vieux.

Tenter jour après jour de lutter contre l'habitude d'être un casanier,

Vouloir à chaque fin d'année être meilleur que l'on a été.

Avoir pour soi l'envie de bien faire et pour les autres l'envie d'être à leurs côtés.

Ne jamais rien voir de ce qu'il va vous arriver et ne jamais rien ressentir de mauvais.

Et puis un beau soir, pas si beau que cela en vérité!

Celle avec qui vous viviez rentre vous dire vos quatre vérité,

Et parmi elle, une qui vous fera aussi mal qu'une lame aiguisée d'épée :

Il est grand temps pour elle de nous séparer.

Et tout d'un coup, un sol au-dessous de vos pieds se dérobe,

Parce que c'est un monde entier,le vôtre, que l'on vous dérobe!

Passer des nuits à imaginer des stratagèmes pour la regagner,

Autant de maladresses alors qu'il faudrait se résigner.

Et puis un week-end, la maison s'est vidée, laissant un écho terrible,

Un son qui ressemble à un cri des plus horribles!

On se reconstruit, bien sûr, parce qu'il est nécessaire d'être.

Mais on sait au fond de soi, que cette vie non rêvée est loin des anges,

Restera dans son être et sans jamais sans s'en démettre.

Bien des envies de tout fiche en l'air alors nous démangent.

Chaque venue de cette ancienne vie est une souffrance,

Une piqûre de rappel qui sent indéfiniment le rance!

Une sorte de mythe de Sisyphe poussant un fardeau

Toujours devant soi et lui revenant dans le dos.

Il y a des moments de joie, rien ne sert de le nier.

Mais on se dit que c'est un gâchis pour des anges qui n'ont rien demandé.

Je ne nie pas ma responsabilité, je ne nie pas ma surdité

Mais je sais aussi que tout n'est pas dit par autrui en vérité.

Une part d'ombre existe dans cette mauvaise fable,

Une part de malhonnêteté aussi qui rend cette maladie incurable.

Dire que je fus un bon mari serait d'une rare hypocrisie,

Mais de là à dire que cette vie était aussi proche de la paralysie...

La vie n'est jamais belle en définitive : vous croyez que tout va bien et puis un soir plus rien n'est à vous!

Vous vous battez pour conquérir une belle qui, un beau jour, vous poignarde de multiples coups.

Vous vous êtes reposé sur des lauriers qui, en fait, sont caduques du jour au lendemain :

Ne plus avoir ses enfants chaque jour, ne plus rien partager, ne faire qu'entendre des choses sans lendemain.

Vivre avec et se reconstruire...vivre sans serait se mentir...

C'est ainsi...mais bon dieu que c'est difficile...

Pas besoin de complaisance, juste besoin de l'écrire.

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