J'éteins les lumières de la ville, je porte jusqu'au firmament des yeux emplis d'espérance, bannissant tout bruit environnant de ma tête, me reste les pensées vers les étoiles.

Les douces odeurs de fleurs font route vers la perception simpliste de cette nature abusée par l'humain, la lente descente en flèche de ce monde gouverné par l'apparence, maintenant, je n'en ai cure ; seul compte le temps qu'il me reste pour donner de moi-même et apporter du bonheur.

Eclaircissant le firmament, lune rousse qui interpelle, qui hurle de voir l'oeuvre de l'homme détruire celle qui le nourrit ; complainte de mère nature qui souffre de ce qui lui est enlevé.

Un peu tard pour s'alarmer, un peu tard pour réagir, l'humain pollue l'humain et se donne bonne conscience en achetant de quoi à survivre soit disant bon pour sa terre, bonne conscience...

Bonne poire la terre, donne, donne et ne reçoit que les blessures d'une société de plus en plus confinée autour de la discorde...

Je ne mérite sans doute pas plus qu'un autre, je suis l'acteur et le témoin de cette déchéance humaine...