Ils cherchaient une oasis légendaire, ils ont découvert des trésors de l’âge de pierre

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Dans les années 1930, un groupe d'aventuriers cherchant une mystérieuse oasis est tombé sur les grottes de Gilf al-Kabir, en Égypte, où ils ont découvert des œuvres d’art d’un autre temps.

Zerzura fut mentionné pour la première fois au 13e siècle par un administrateur de province qui le décrivit comme un village abandonné. Il apparut ensuite dans le Livre des Perles cachées (Kitab al Kanuz) au 15e siècle, le situant dans un oued près de la ville de Wardabaha. Le texte suggérait que Zerzura regorgeait de richesses et révélait la manière dont un chasseur de trésors pourrait s'en emparer. L'historien grec Hérodote mentionna en 450 av. J.-C. une ville blanche remplie de trésors, perdue dans le désert à l'ouest du Nil. Faisait-il référence à Zerzura, la légendaire oasis des petits oiseaux (de zarzar = étourneau ou moineau) ?

Sa quête a cependant permis de découvrir des milliers de peintures rupestres datant de l'âge de pierre à Gilf al-Kabir (la Grande Barrière), dans le sud-ouest de l'Égypte. Ces peintures témoignent de l'existence d'un peuple pasteur qui vécut pendant 5 000 ans dans ce qui était alors une région ressemblant à la savane, jusqu'à ce que, 4 000 ans avant notre ère, les changements climatiques ne la transforme en désert.

Les figures humaines peintes sur les parois de la grotte dite des Baigneurs parce qu'on s’était d’abord imaginé que certains personnages en étaient. Ce serait en fait des esprits.

L'archéologue Ahmed Mestikawi pose devant les empreintes de mains de la « grotte des bêtes » qui seraient antérieures aux images de la région datant de l’âge de pierre.

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